Des projets énergétiques financés par la Banque africaine de développement en Égypte et en Côte d’Ivoire remportent les plus hautes distinctions en matière d’infrastructure et d’énergie aux IJ Global Awards

Des projets énergétiques financés par la Banque africaine de développement en Égypte et en Côte d’Ivoire remportent les plus hautes distinctions en matière d’infrastructure et d’énergie aux IJ Global Awards

Deux projets financés par la Banque africaine de développement ont été primés lors des IJ Global Awards qui se sont tenus à Londres, au Royaume-Uni. La centrale hydroélectrique de Singrobo en Côte d’Ivoire, pour laquelle la Banque a joué le rôle d’arrangeur principal mandaté, a remporté le prix Power Deal of the Year, tandis que la centrale solaire de Kom Ombo, financée par la Banque en tant que co-arrangeur principal mandaté, a remporté le prix Energy Transition Deal of the Year. La centrale hydroélectrique de Singrobo a été le premier producteur indépendant d’énergie hydroélectrique et le premier investissement d’action climatique financé par le secteur privé à atteindre le bouclage financier en Afrique de l’Ouest en décembre 2022. La Banque a investi 40 millions d’euros sur un coût total du projet de 174,3 millions d’euros. Actuellement en cours de réalisation, le projet comprend la conception, le développement, l’exploitation et le transfert d’une centrale hydroélectrique de 44 mégawatts sur le fleuve Bandama, ainsi qu’une ligne de transmission de 3,5 kilomètres et une sous-station pour évacuer l’électricité. Un contrat d’achat d’électricité à long terme prévoit la vente de toute l’énergie produite par la centrale de Singrobo à la Compagnie ivoirienne d’électricité, l’opérateur électrique national de la Côte d’Ivoire. Une fois achevée, la centrale contribuera à l’objectif énergétique de la Côte d’Ivoire de produire 42 % de son électricité à partir de sources renouvelables d’ici à 2030. La centrale solaire photovoltaïque de Kom Ombo, qui consiste en la conception, la construction et l’exploitation d’une nouvelle centrale solaire photovoltaïque de 200 mégawatts en Égypte, a atteint le bouclage financier en 2023. La Banque a accordé un prêt de premier rang de 27,22 millions de dollars. Le projet vient compléter d’autres opérations de la Banque africaine de développement dans le domaine de l’énergie en Égypte, notamment le parc solaire de Benban et les projets de Tarif de rachat d’électricité (Feed in Tarriff, FiT) d’une capacité de 150 mégawatts. Une mise en œuvre réussie du projet augmentera la capacité installée de production d’électricité de l’Égypte à partir de sources renouvelables et diversifiera davantage le bouquet énergétique, conformément à la stratégie de transition énergétique du pays et au programme de croissance verte de la Banque. S’exprimant au sujet de ces prix, Wale Shonibare, directeur du Département des solutions financières, de la politique et de la régulation de l’énergie de la Banque, a déclaré : « Ces prix sont une reconnaissance de nos efforts continus pour fournir l’accès à une énergie verte, abordable et de qualité à l’Afrique, conformément au programme de la Banque africaine de développement en matière d’énergie et de croissance verte. Nous sommes encouragés à continuer de mobiliser des financements du secteur privé et de proposer des solutions financières innovantes qui facilitent des transitions énergétiques justes et répondent aux besoins de financement spécifiques des pays africains. » Les prix IJGlobal, qui sont des prix indépendants décernés par des pairs, récompensent de remarquables transactions de création et de refinancement dans les domaines de l’infrastructure et de l’énergie, ainsi que les organisations qui les ont rendues possibles.

Le BRICS s’est élargi à 5 nouveaux membres

Le BRICS s’est élargi à 5 nouveaux membres

Depuis le lundi 1er janvier 202 et conformément à ce qui était annoncé au 15e sommet de Johannesburg d’août 2023, les BRICS ont officiellement accueilli cinq nouveaux membres, à savoir : l’Égypte, l’Éthiopie, l’Iran, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis. Ce qui porte à trois le nombre des pays africains membres de cette organisation mondiale alternative. Cet élargissement historique vient renforcer la coopération Sud-Sud et offrir une alternative au leadership occidental dans les affaires mondiales. Avec l’adhésion de ces cinq pays, les BRICS couvriront environ 35% de la surface terrestre mondiale et 48% de la population mondiale. Le produit intérieur brut nominal combiné des dix pays atteindra environ 37% du produit mondial brut, tandis que le PIB en parité de pouvoir d’achat représentera environ 43% du PIB mondial en PPA. Pour se donner une grande autonomie de fonctionnement interne, les BRICS ont créé des institutions communes, telles que la Banque de développement des BRICS, le mécanisme de réserve de contingence des BRICS, le système de paiement des BRICS, la publication statistique conjointe des BRICS et la monnaie de réserve panier des BRICS. Les BRICS sont considérés comme le principal rival géopolitique du G7 et cherchent à promouvoir un ordre mondial plus multipolaire et plus équitable. Par Germain Nzinga

Ventes de smartphones en hausse en Afrique: deux pays en tête

La commercialisation de smartphones a augmenté en Afrique en un an malgré des défis, entre autres macroéconomiques, selon une étude de Canalys. L’Afrique du Sud et l’Égypte sont les pays où la croissance des ventes a été la plus importante. Au troisième trimestre de 2023, les achats des téléphones intelligents en Afrique ont connu une progression de 12% par rapport à la même période de 2022, avec au moins 17,9 millions d’unités expédiées, ressort-il d’une analyse récente de la société Canalys. Selon lui, malgré une dévaluation rapide de la devise, le marché sud-africain des smartphones a connu une croissance remarquable de 20%… Lire la suite sur Sputniknews

Agriculture : Des engrais riches en 3 minéraux essentiels augmentent considérablement les rendements de pommes de terre, selon une nouvelle étude

Agriculture : Des engrais riches en 3 minéraux essentiels augmentent considérablement les rendements de pommes de terre, selon une nouvelle étude

Dans une étude récente menée par le chercheur H.A.Hassan du département des cultures légumières de la faculté d’agriculture de l’Université de Caire, il a été découvert que l’utilisation d’engrais riches en calcium, magnésium, et zinc peut améliorer considérablement la croissance des plantes de pommes de terre, ainsi que d’autres plantes tubéreuses et racinaires. Cette recherche innovante a été réalisée par l’Université de Caire en Égypte et a été publiée ce mois-ci dans le Journal de la Production Végétale, une revue scientifique égyptienne affiliée également à l’Université de Caire. Le chercheur H.A.Hassan, qui a dirigé l’équipe de recherche, a déclaré : « Ces résultats fournissent des perspectives précieuses, notamment pour les agriculteurs cultivant des pommes de terre et souhaitant améliorer la productivité de leur récolte. » Il a ajouté en exprimant son espoir : « Nous espérons que ces études contribueront au développement de stratégies de fertilisation plus efficaces pour le secteur de production de tubercules de pommes de terre, bénéficiant ainsi à l’agriculture en général. » Meilleure qualité, meilleure quantité Une équipe de scientifiques de la faculté d’agriculture de l’Université de Caire en Égypte a mené cette recherche. Ils ont testé les effets des produits « BRANDT Manni-Plex Cal-Mag » et « BRANDT Manni-Plex Ca-Zn » sur la croissance et la productivité des pommes de terre. L’étude a révélé que l’utilisation d’engrais riches en calcium et magnésium appliqués foliairement, en particulier sur des sols récemment améliorés, augmente considérablement la taille de la production des pommes de terre. Suite à cette étude, des améliorations ont été observées dans le nombre, la taille, et le poids des tubercules. Le chercheur H.A.Hassan a expliqué : « Cela peut entraîner une augmentation de la rentabilité en améliorant à la fois la quantité et la qualité des tubercules de pommes de terre, permettant ainsi leur vente à des prix plus élevés. » Il a également ajouté : « Cette étude met en lumière l’importance d’utiliser les bons engrais et les bonnes méthodes de fertilisation, pouvant contribuer à réduire les coûts pour les agriculteurs liés aux techniques de fertilisation inefficaces. » Amélioration de la commercialisation Selon les résultats de l’étude réalisée à l’Université de Caire, l’application foliaire des produits « BRANDT Manni-Plex Ca-Zn » et « BRANDT Manni-Plex Cal-Mag » sur les plants de pommes de terre a entraîné une augmentation du poids sec et de l’accumulation des nutriments dans les feuilles. Le chercheur H.A.Hassan a indiqué que cela pourrait être associé aux fonctions des minéraux influençant les plants de pommes de terre. Il a déclaré : « Il est encore nécessaire de mener d’autres études sur la production des tubercules de pommes de terre, ainsi que sur d’autres cultures stratégiques, afin de déterminer le lien précis entre l’application de calcium, de magnésium, de zinc et certains facteurs environnementaux. » L’étude a également conclu que les engrais riches en minéraux stimulent la croissance des plantes, ce qui conduit à une augmentation notable de la taille des feuilles et de leur nombre total. Elle a également révélé que ces trois minéraux essentiels augmentent la teneur totale en chlorophylle des plantes. H.A.Hassan a ajouté : « Nos résultats mettent en avant l’importance d’utiliser des engrais de haute qualité et les bénéfices de leur application foliaire. Cela aidera certainement les agriculteurs du monde entier à optimiser la commercialisation de leurs produits. » Lutter contre la faim dans le monde Les résultats de cette étude menée à l’Université de Caire représentent une avancée importante vers l’élaboration de stratégies de fertilisation plus durables et efficaces pour la production de pommes de terre. « En optimisant les pratiques de fertilisation, nous pouvons diminuer le risque de baisse de la productivité des cultures pour les agriculteurs et améliorer globalement la durabilité de leurs opérations, » a déclaré le chercheur H.A.Hassan. « Ceci, à long terme, contribuera à une rentabilité accrue. » H.A.Hassan et son équipe de recherche envisagent de poursuivre leurs efforts pour explorer les avantages potentiels d’autres types d’engrais et méthodes de fertilisation. Il a ajouté : « La culture de la pomme de terre est une contribution majeure au secteur agricole mondial. Les résultats de nos recherches récentes peuvent avoir des implications importantes dans notre quête continue pour combattre la faim à l’échelle mondiale. »

Des partenaires mondiaux aident l’Égypte à mettre le pétrole et le gaz à la portée du monde entier

Des partenaires mondiaux aident l’Égypte à mettre le pétrole et le gaz à la portée du monde entier

Alors que ses principaux champs pétroliers arrivent à maturité, que la consommation intérieure de gaz augmente et que l’Europe est à la recherche d’énergie africaine pour remplacer les approvisionnements russes, l’Égypte compte sur les investisseurs étrangers pour l’aider à répondre à la demande actuelle et émergente – ce qui n’est pas surprenant étant donné que l’industrie pétrolière égyptienne dépend depuis des décennies de partenariats public-privé avec des organisations mondiales. La totalité de la production pétrolière du pays est assurée par des investisseurs étrangers, dont certaines des entreprises les plus connues du secteur, telles que Shell, BP, Eni et APA Corporation (anciennement Apache). Selon l’International Trade Association, entre 2015 et 2021, l’Égypte a signé un peu moins de 100 contrats avec des compagnies pétrolières internationales (IOC) – pour une valeur de 17 milliards USD – et a offert des primes à la signature pour le forage de 319 puits. Rien qu’en 2022, 53 nouvelles découvertes de pétrole et de gaz ont été faites en Égypte, selon le rapport sur les réalisations de 2022 du ministère du pétrole et des ressources minérales. Mais il ne s’agit pas pour l’Égypte de mettre aux enchères des blocs potentiellement prolifiques (en janvier 2021, les réserves prouvées s’élevaient à 3,6 milliards de barils de pétrole et à 75,5 billions de pieds cubes de gaz naturel), puis de se contenter de percevoir des redevances. La seule façon pour les IOC et les indépendants de s’impliquer dans le secteur amont de l’Égypte est de créer une coentreprise avec une entité publique telle que l’Egyptian General Petroleum Corporation (EGPC). Bien que les accords contractuels prennent différentes formes – le partage de la production étant le plus courant – cette approche permet au Caire de garder un œil sur ses ressources (et d’en assurer une extraction appropriée) tout en permettant à ses partenaires d’accéder à des opportunités assorties d’un risque réduit. Aujourd’hui, pas moins de 50 compagnies pétrolières internationales et indépendantes participent à des coentreprises, qui ont un impact considérable sur le bien-être économique du pays. Selon l’Association du commerce international, la production d’hydrocarbures est « de loin l’activité industrielle la plus importante du pays ». Au cours de l’exercice 2019-2020, avec une production pétrolière relativement stable, elle représentait environ 24 % du PIB total. La Chambre africaine de l’énergie (AEC) se penche sur les tendances du pétrole et du gaz égyptiens et sur le rôle des investisseurs étrangers dans « The State of African Energy Q1 2023 Outlook Report » (Rapport sur l’état de l’énergie en Afrique au 1er trimestre 2023), qui sera bientôt disponible sur https://EnergyChamber.org. Un partenariat engagé Comme si les vastes ressources de l’Égypte ne suffisaient pas à intéresser les entreprises énergétiques mondiales, les politiques favorables du gouvernement renforcent leur engagement à créer des investissements attrayants. Par exemple, bien que l’EGPC n’établisse pas de coentreprise avant que l’entreprise étrangère n’ait réalisé des puits d’exploration (et ait donc la possibilité de déterminer si le projet est viable), elle aide souvent à compenser les coûts irrécupérables – qui peuvent s’élever à des millions de dollars – en accordant une plus grande part de la production à son partenaire. Le fait que les coûts de production en Égypte soient parmi les plus bas du monde n’est pas non plus étranger à cette situation, ce qui signifie qu’il faut moins de temps aux entreprises pour récupérer leurs dépenses d’investissement. Et, bien sûr, le fait d’avoir une entité gouvernementale comme partenaire permet d’accéder aux installations intermédiaires et en aval à moindre coût. Selon le rapport « The State of African Energy Q1 2023 Outlook Report », ces facteurs sont payants pour des entreprises comme l’américaine APA Corporation, qui s’associe à l’EGPC dans Khalda Petroleum Company, le plus grand producteur de pétrole égyptien. Malgré sa relation à long terme et très fructueuse avec APA, l’Égypte n’est pas prête à se reposer sur ses lauriers contractuels. En 2021, le pays a modernisé et consolidé son accord de partage de la production avec APA et son partenaire chinois en Égypte, Sinopec. Destiné à stimuler le nombre d’appareils de forage et la production, l’accord de 20 ans, évalué à 3,5 milliards USD, a eu un effet presque immédiat : peu après, APA et Sinopec ont annoncé des plans visant à doubler le nombre moyen d’appareils de forage par rapport à 2021, à multiplier par trois le nombre de puits complétés et à augmenter la production en amont de 12 % à 15 %. APA détenait 5,3 millions d’acres brutes en Égypte à la fin de l’année 2022, dont la majeure partie – environ 68 % selon les estimations de la société – n’est pas exploitée. La société affirme que l’Égypte offre « des possibilités considérables d’exploration et de développement pour l’avenir ». Parallèlement, les autres coentreprises d’EGPC – Belayim Petroleum Company (PETROBEL) (avec l’Italien Eni), Gulf of Suez Petroleum Company, ou GUPCO (avec le Britannique BP), et AGIBA Petroleum Company (Eni et le Russe Luckoil) – s’efforcent également de consolider la position de l’Égypte en tant que plaque tournante régionale de l’énergie. Mais il ne s’agit pas seulement d’une histoire de pétrole – après tout, l’Égypte est le troisième producteur de gaz naturel d’Afrique – et elle ne se limite pas non plus aux grands noms de l’énergie. L’entreprise indépendante allemande Wintershall Dea, par exemple, est peut-être moins connue que les compagnies pétrolières internationales, mais elle travaille en Égypte depuis aussi longtemps, voire plus longtemps. La société a commencé à produire du pétrole dans le golfe de Suez il y a 50 ans, mais s’est depuis tournée vers le gaz naturel. Entre autres partenariats, elle s’est associée à EGAS, l’entreprise publique égyptienne de gaz, dans une coentreprise à parts égales appelée DISOUCO. De nouveaux acteurs dans le mélange L’activité contractuelle récente suggère que le modèle de coentreprise sera à la base de l’industrie pétrolière et gazière égyptienne pour les années à venir. Ainsi, au début de l’année dernière, l’Égypte a signé de nouveaux accords avec les sociétés indépendantes canadiennes Transglobe Energy Corp. et Pharos Energy, basée à Londres, pour explorer, développer et produire

La Russie s’apprête à lancer des satellites pour l’Algérie, l’Égypte et l’Afrique du Sud

Visée par des sanctions américaines, l’agence spatiale russe coopère activement avec plusieurs pays africains et asiatiques et prépare des lancements de satellites construits sur leur commande. L’agence spatiale russe, Roscosmos, développe et prépare le lancement de satellites pour le compte de l’Algérie, de la Birmanie, du Vietnam, de l’Égypte et de l’Afrique du Sud, a fait savoir ce mercredi 26 avril Iouri Borissov, directeur général de l’agence. « Même l’isolement qui nous est imposé par le G7, les États-Unis n’a pas fait fuir un certain nombre de pays, comme l’Algérie, la Birmanie, le Vietnam, l’Égypte, l’Afrique du Sud, qui travaillent avec nous sur différents types de contrats pour le lancement de satellites que nous développons sur leur commande et que nous mettrons en orbite », a-t-il déclaré. Sanctions américaines Les sanctions imposées par les États-Unis à l’encontre de Moscou en réaction à l’opération militaire russe en Ukraine interdisent de lancer des satellites contenant des composants américains depuis les ports spatiaux russes ou à bord de fusées construites en Russie. En mars 2022, Dmitri Rogozine, alors chef de Roscosmos, avait annoncé le changement de priorités du programme spatial russe en faveur des satellites à usage à la fois civil et militaire. Retrouvez cet article sur Sputniknews

L’Égypte lance un nouveau satellite avec l’aide de la Chine

La Chine a envoyé en orbite un deuxième satellite Horus pour le compte du Caire. Il doit permettre à l’Égypte d’améliorer grandement son rendement agricole L’Égypte a lancé lundi son satellite d’observation de la Terre Horus 2 depuis la Chine, a annoncé le PDG de l’Agence spatiale égyptienne, Shérif Sedky. L’engin a été mis en orbite à l’aide du porte-fusée chinois Longue Marche-2C, a détaillé la China Aerospace Science and Technology Corporation (CASC). Il s’agit du deuxième satellite d’observation de la Terre de la série Horus dont se charge CASC pour le compte de l’Égypte… Lire la suite sur Sputniknews

TotalEnergies CAN U20 en Égypte. Sellimi, entraîneur de la Tunisie “ on a donné le bâton pour se faire battre” !

TotalEnergies CAN U20 en Égypte. Sellimi, entraîneur de la Tunisie “ on a donné le bâton pour se faire battre” !

Le Sénégal s’est baladé contre la Tunisie 3 à 0 et composte son billet pour la finale de la TotalEnergies CAN U20 en Égypte. Le sélectionneur de la Tunisie reconnaît la supériorité technique des Lionceaux «Le Sénégal est une grande équipe , qui a gagné toutes ses rencontres sans en concédé aucun certes mais ils ont grandement profité de nos erreurs. «Je tiens à féliciter le Sénégal d’avoir gagné le match car ils étaient bien préparés.» Adel Sellimi, lucide, encaisse la frustration «Nous avons fait beaucoup d’erreurs. Ils en ont profité pour marquer. «Au haut niveau,on paie le moindre saut de déconcentration. On a donné le bâton pour se faire battre. Les 3 buts étaient des buts évitables ». Un doublé de Lamine Camara et un but matinal du tonitruant Pape Demba Diop ont douché les espoirs côté tunisien dès l’entame du match. Depuis finaliste en 2021, la Tunsie avait perdu le match de la troisième place face à la Gambie. Les Aiglons de Carthage vont essayer de s’offrir la médaille de bronze face au perdant de la rencontre entre le Nigéria et la Gambie.