LA RUMBA CONGOLAISE A L’UNESCO. Dino Vangu : le continuateur de l’œuvre de Tabu Ley : La Rumba

LA RUMBA CONGOLAISE A L’UNESCO. Dino Vangu : le continuateur de l’œuvre de Tabu Ley : La Rumba

Excellent guitariste-solo et compositeur, Dino vangu a su rester fidèle à l’esprit de l’idiome “rumbero” incarné par Tabu Ley tout en adoptant un langage et des procédés actuels de la musique congolaise moderne. Le sacre de Dino Vangu et son groupe “Dino Rumba” La grande famille Afrisa avait souhaité que le continuateur soit un chanteur, mais faute d’élu, c’est au rythmicien guitariste solo, le maestro Dino Vangu « Ye-Mei » qu’est revenu l’honneur d’assumer cette responsabilité. La bénédiction de TABU LEY Rochereau « Mokitani ya Wendo » lui est entièrement acquise. En effet, c’est le seul sociétaire de TABU LEY, depuis que ce dernier à presque mis fin à sa carrière, qui a pu s’entourer d’une formation qui a repris l’instrumentation de l’Afrisa International. Le succès des concerts de l’orchestre «DINO-RUMBA », et particulièrement de la nouvelle égérie de la rumba congolaise Lo Benel « Mwana Nkoy », se trouve à son point culminant. Lo Benel, rappelle à plus d’un connaisseur de l’Afrisa, les débuts sensationnels des chanteuses qui ont évolué avec TABU LEY à partir de 1982, et qui ont laissé étendre un répertoire éclectique mais toujours spécifiquement “rumba” . Clément OSSINONDE

Hommage LEY 2016 à Paris

Hommage LEY 2016 à Paris

Le dimanche 20 Novembre 2016 à Paris, les mélomanes africains et congolais de l’Europe rendront hommage à Tabu Ley Rochereau pour honorer son héritage musical 3 ans après sa mort le 30 Novembre 2013 à Bruxelles. Pour la reconnaissance Tabu Ley mérite une place de choix dans le patrimoine africain et congolais. Il était par excellence un artiste complet. Il avait surtout le génie de créer des œuvres monumentales, qui feront de lui un des artistes les plus remarquables du continent africain. Son brillant passage à l’Olympia de Paris en 1970 et son apport à la renommée internationale de la musique congolaise et africaine en dit mieux. Bonne initiative des ténors de l’Afrisa Pour honorer la mémoire de Ley, soutenir son oeuvre, valoriser et protéger sa culture musicale, l’Orchestre Afrisa International reconstitué et composé de : Dino Vangu (chef d’orchestre), Modéro Mékanisi, Mbilia Bel, Doddo Munoko, Wawali Bonane, Jadot, Habiba 1er, Valentin Ntumba, Kaber Kabasele, Abro Moke, Faya Tess, les personnalités d’honneur et les enfants de Rochereau : Yousoupha, Pegguy Tabu et Mélodie invitent donc leurs sœurs et frères africains, congolaises et congolais des 2 rives à prendre part au concert « live Show » que vont livrer les artistes musiciens précités, résidant en Europe, et aux USA pour rendre un digne et dernier hommage européen à l’icône immortel Tabu Ley Rochereau à Paris. Dimanche 20 Novembre 2016 de 19 h à 0 heure au « Réservoir » , 16 rue de la Force Royal Paris 75011 Paris (Métro Faidherbe Chaligny) « Ensemble, soyez les adeptes de la musique de Tabu Ley Rochereau ». Entre Rythmes à foison, Animations diverses et défis artistiques, le méga-concert « Hommage Ley « s’annonce des plus festifs et tous prêts pour une soirée mémorable. Bienvenue aux musiciens d’autres formations désireux d’accompagner le groupe Afrisa sur scène, à la seule condition de présenter une chanson de Tabu Ley et d’obtenir au préalable l’avis du chef d’orchestre Dino Vangu pour la meilleure programmation du répertoire.

Nouvelles visions de Dino Vangu et Ntumba Valentin : « La belle époque musicale du Congo »

Nouvelles visions de Dino Vangu et Ntumba Valentin : « La belle époque musicale du Congo »

Les adeptes de la musique congolaise moderne vont devoir prendre goût à la belle époque musicale du Congo, livrée ici à travers 12 titres mémorables des années 50 et 60. Pendant que public attend la sortie imminente de deux albums du maestro Dino Vangu « Au revoir Tabu Ley » et de la chanteuse Lo Benel « Bakozela trop, trop », le guitariste Dino Vangu et le trompettiste Ntumba Valentin « Loseba elela », ont surpris leur public par la réalisation d’une oeuvre anthologique qui dévoile leur conception de retourner aux sources de la musique congolaise moderne. En effet, « La belle époque musicale du Congo » est un album de 12 chef-d’œuvres qui ont marqués les années de gloire de la musique congolaise. Pour leur première collaboration enregistrée, Dino Vangu et Ntumba Valentin sont soutenus par des musiciens de renom et d’expérience qui ont su se dépasser dans la fidèle interprétation des 12 oeuvres mémorables. Notamment : Habiba Bantantu, Endo, Elba, Lo Benel, Sadrak (chant), Dino Vangu (guitare), Flavien Makabi (basse), Ntumba Valentin, Kabert Kabasele (trompette), Esby Bambi (saxo) Abro Moke (batterie), Mavungu Malanda (congas et percussions). Dino Vangu et Valentin Ntumba ont souhaité confronter l’univers musical des pères de la musique congolaise à celui plus contemporain des interprètes actuels. Aussi dans cet album d’une importance historique, le duo assume une approche rythmique fidèle à « l’Ecole African jazz », à travers les titres : « Adios Tete », « Ndaya Paradis », « Keliya », « Nasali na ngai likambo te« , « Maria Maria », Aimé wa bolingo », « Felicité », « Déception d’amour », « Kiyedi », « Ehomo Katho », « Elo » et « Indépendance cha cha ». Dans ce repertoire admirable, Dino Vangu se révèle un prodigieux guitariste soliste d’orchestre, un inégalable meneur d’homme et un auteur de thèmes extraordinairement fécond.

« HONNEUR LEY ». Dino Vangu, Mekanisi Modéro, Guvano, Maïka Munan, Lo-Benel… Mission accomplie !

« HONNEUR LEY ». Dino Vangu, Mekanisi Modéro, Guvano, Maïka Munan, Lo-Benel… Mission accomplie !

Ils ont été les grands acteurs artistiques de la soirée « Honneur Ley » commémorant les 72 ans de Tabu-Ley. –1 – Pour la reconnaissance Le Samedi 1er Décembre 2012 a été le jour de Tabu Ley, et Kinshasa s’est vraiment réveillée. Tabu Ley a eu droit au Salon Congo du Grand Hôtel de Kinshasa à un concert mémorable qui montrait tous les grands « Afrisiens » auxquels il continue à faire confiance. Il garde pour eux une véritable reconnaissance. Il a ressenti profondément le besoin d’être entouré par ceux qui lui sont restés fidèles, depuis l’épreuve difficile qu’il traverse voici quatre ans. Ils sont naturellement : Dino-Vangu (et Lo-Benel), en provenance de Paris, Guvano, Maika Munan, qui vivent à Kinshasa, et Mekanisi Modéro, venu directement des Etats-Unis. Au cours d’une interview donné à notre collègue Kinkunza Kikim, le grand saxophoniste, Mekanisi Modéro a justifié son retour à Kinshasa après 24 ans d’absence : « Je suis venu à Kinshasa, répondre à l’invitation expresse de mon mentor Tabu-Ley Rochereau, étant donné ma confiance, et le rang prépondérant que j’occupais dans la hiérarchie de l’Afrisa International. Comme Tabu Ley ne peut monter sur scène de par son état de santé, et en raison, de la manifestation « Honneur Ley », il était impérieux que je sois là pour matérialiser la force de l’Entreprise Afrisa International. Un billet d’avion m’a été envoyé et je suis là parce que je ne peux jamais décevoir Tabu Ley. Ma collaboration avec lui demeure historique et inoubliable. Tous les journaux en ont parlé, et Tabu-Ley a longtemps était identifié comme étant le monument de la musique congolaise. Ceci étant, il fallait, de ce fait, que les instances supérieures de la nation puissent l’honorer de son vivant. Je suis content et chanceux d’être à Kinshasa au cours de cette cérémonie, et j’en garderai un bon souvenir toute ma vie. Que Dieu Eternel accorde encore à Tabu Ley quelques années de vie au milieu de ses enfants, ses petits enfants, afin qu’il puisse continuer d’inspirer la musique congolaise de par son analogie de compositeur fécond, Tabu Ley est une source intarissable » a conclu Mekanisi Modéro.   –2 – Sans ride, la musique des ténors de l’Afrisa La grande famille Tabu Ley a fait salle comble pour un Show qui a réuni non seulement les « Afrisiens » avec Mbilia Bell, mais les fils et les petits fils de Tabu-Ley, désormais musiciens aguerris. C’est que cette musique de Tabu Ley transcende allègrement les genres et les styles. Enracinée dans la rumba originale, elle ne rappelle guère son ascendance que par le répertoire qu’elle a choisi. Ailleurs ne compte plus qu’une musicalité sans âge, c’est-à-dire à la fois sans ride et sans époque. Dino Vangu, Guvano, Modéro et Mbilia Bel ne ressemblent en aucune façon à des survivants et s’ils jouent encore les merveilles de Tabu Ley c’est davantage pour répondre à l’attente de son public, à l’occasion de la soirée « Honneur Ley » que pour retenir le passé. L’art des ténors de l’Afrisa Dino Vangu, Guvano, Modéro, Mbilia Bel, avec eux Maïka Munam, a été toute jeunesse, classique par élection et non par nécessité. Certes, ils ont refusé l’exaspération, la raucité, mais on sait bien qu’ils n’en étaient pas moins capables de s’accorder sans torsion à une thématique, des harmonies et des rythmes qui n’ont pas été ceux du classicisme : qu’on se reporte à ce magnifique répertoire « Honneur Ley » l’un des plus beaux qu’aient jamais réalisé les « Afrisiens » sans la voix de Rochereau, qui assit sur son fauteuil a été porté en triomphe par un dispositif des « Anges Gardiens » absolument sublime. -3 – Le Show familial Le salon Congo du Grand Hôtel de Kinshasa, « Zénith » d’un soir a vu évoluer outre les « Afrisiens » et Mbilia Bel, mais surtout les apparitions de cette grande famille Ley musicale: Fils, Filles, Petits et Petites filles. Démonstration qu’en toutes circonstances, avec les voix les plus diverses, ils chantent. Point de surprise quant au talent de chacun d’eux ; la démarche est assurée, le discours a conservé toute sa précision dans la volubilité et l’exubérance… Les enfants, les petits fils ont fait varié le climat, avec des titres comme : « Mokaro », « Kiwele wele » par la fille, « Maze » par le fils, « Malory » , « L’Alabi » par la petite fille… 4 – Le pardon de Mbilia Bel Tout est rentré dans l’ordre entre Mbilia bel et Rochereau – et il ne pouvait en être autrement – En effet, au cours du Show dédié à Tabu Ley au Salon Congo du Grand Hôtel de Kinshasa, Mbilia Bel a demandé publiquement pardon à Rochereau pour son ingratitude envers son ancien maître et époux, et surtout pour l’avoir humilié au cours de la deuxième édition du Fespam à Brazzaville, lorsqu’elle a refusé sur scène de recevoir le bouquet de fleurs que lui avait offert Tabu Ley. Une fois encore la belle voix de Mbilia Bel a vibré dans la salle. Une chanson spéciale a été dédiée à Tabu Ley. Emu, Tabu Ley a eu là l’occasion de tirer un trait à tout ce qui s’était passé. -5 – « Honneur Ley » une soirée inoubliable Diversité et richesse, c’est sur une résonnance mystérieuse, assourdi de puissants applaudissements du public que s’est terminé le « Show musical » (non dansant) organisé à l’honneur de Tabu Ley, pour ses 72 ans d’âge. Rappelons que Tabu Ley a été élevé au rang de dignitaire de la république (chevalier du léopard) au cours d’une cérémonie, le mardi 14 Novembre à la chancellerie des ordres nationaux. En raison de la situation de guerre civile dans l’est de la RDC, la suite des manifestions « Honneur Ley » n’ont pu encore se concrétiser, notamment : la dénomination d’une avenue, d’une place… au nom de Tabu Ley.-6 – Ce qu’a été la place de Lo-Benel Chacune de ses apparitions a été pour le