David Tochino Biniakounou : Son clip le plus motivant « La Joie » ou « Nsayi »
Quatre ans après son dixième album, David Tochino Biniakounou lance sa nouvelle création « La Joie » ou « Nsayi » (en Lari) de belle manière : en écoute sur You tube et actuellement classée parmi les meilleurs clips congolais (le morceau-titre est en écoute ci-dessous). Extrait du prochain album, le 11ème que David Tochino Biniakounou compte sortir très prochainement, le clip « La Joie » ou « Nsayi » est réalisé et filmé par Boris Nganga et pour lequel il met en scène, un compatriote, un ami, un frère qui est bien connu sur la région Normandie (France). Précisément à Caen où Tochino pratique son art depuis 1990. Artiste complet : chanteur, auteur, compositeur, arrangeur, animateur et percussionniste, le nom de Maestro lui convient tout à fait. En près de quarante ans de carrière, Tochino a fait sauter à peu près tous les compteurs de la vie musicale à Brazzaville. En effet, entre les années 76 et 80 il fut le plus jeune chef d’orchestre avec les groupes « Cercul Jazz-Rénové », « Mack-Kiba », « ATC-Music », « Afrikos-Mbongui ». Pour ceux qui suivent les évènements musicaux, Tochino s’est lancé sur scène avec la chanson « Biangana » qui a fait fureur pendant 3 mois au hit parade du Congo-Brazzaville. En 1982 à Paris, il signe un contrat avec Safari Ambiance et sort son 2ème 33 t. Pendant ce séjour il accompagne en qualité de batteur-drummer : Pierre Mountouari pour son disque « Saïlé » et Aurlus Mabele pour son premier 33 t « Na la vie ». Tochino s’est fait remarquer en tant que batteur-drummer, au sein de plusieurs orchestres et a ainsi porté la musique congolaise avec son art , dans de nombreux pays dont les pays du bassin du Congo, du Maghreb, de l’Afrique de l’ouest, Cuba, mais aussi l’Allemagne, la Suisse, la Russie et bien sûr la France. Tous ces voyages, le plus souvent en tant que star, mais aussi comme accompagnant, batteur ou chanteur. Ses Mentors : Franklin Boukaka et Pamélo Mounk’a avec qui il a chanté en 1984 à l’hôtel Ivoire d’Abidjan (Côte-d’Ivoire) . A son palmarès de 1980 à 2014 : quatre 33 t et six CD. Le dernier étant « David Tochino présente Audrey Miz ». A noter que, David Tochino Biniakounou forme à Caen des chanteurs et percussionnistes en herbe, tout comme il compose et arrange les musiques pour plusieurs artistes, comme : Jean-Claude Toucet, Jacky Debooh… Clément Ossinondé
David Tochino BINIAKOUNOU à la découverte de la scène marocaine
L’artiste congolais David Tochino BINIAKOUNOU a récemment effectué une visite au Maroc. L’intérêt de son séjour était de découvrir la scène musicale marocaine et éventuellement de nouer des contacts avec les opérateurs culturels marocains pour d’éventuels spectacles. Au cours de cette visite, la star congolaise a pris l’initiative d’accompagner son jeune confrère Francky Kanza lors d’une soirée animée dans un grand palace Casablanca: le Kenzi Tower, une majestueuse tour de 28 étages dessinée et réalisée par le célèbre architecte Ricardo Bofill. Patricia L. Engali
David Tochino Biniakounou chante la ville de Kinkala (Chef lieu du département du Pool – Congo)
David Tochino BINIAKOUNOU, un des représentants les plus caractéristiques de la percussion, a dédié à la ville de Kinkala, une œuvre pour saluer la municipalisation accélérée du département du Pool, qui accueille dans quelques jours les festivités du 52ème anniversaire de la République du Congo. Devant figurer dans le prochain album de BINIAKOUNOU qui sera gravé à Caen (France), cette chanson montre à quel point il est injuste que l’histoire de la musique congolaise, ne range pas Kinkala aux côtés de la grande génération des « sansistes » qui réinventèrent l’instrument dans les années 50. Une comparaison avec Antoine MOUNDANDA, Papa KOURAND, MITOLO « Depéwé »… montre à quel point la capitale du Pool mérite d’être honorée. En attendant que l’ « indispensable » album ait été compilé jusqu’au bout, cette chanson fera l’affaire. Dans un grand accès de nostalgie, Tochino, cet ancien de l’orchestre Tembessa de Matoumbou, fait ici un retour sur son passé, et un appel à tous les fils du Pool et de la république de faire la fête, et surtout de mettre en valeur les meilleurs fils de la préfecture de l’époque. Cette chanson inattendue, réunit quelques-uns parmi les meilleurs représentants d’un style de rumba aujourd’hui négligé : le chant en solo et en duo. A remarquer surtout le merveilleux doigté du guitariste soliste et l’accompagnement rythmique impeccable
David Tochino BINIAKOUNOU, Génial rythmicien d’une grande habileté
Imprégné par l’esprit du cinquantenaire des indépendances africaines. L’histoire de la célébration du cinquantenaire des indépendances africaines retiendra sans nul doute le nom de David TOCHINO BINIAKOUNOU, musicien, auteur compositeur et poly-instrumentiste, pour avoir consacré à cet événement continental deux tâches qui constituent le plus sûr des moyens de sensibiliser les opinions nationales sur le fait que la musique force décisive dans le développement économique et social, puisse permettre la meilleure utilisation des artistes à travers les actions précises et ordonnées. Deux tâches passionnantes, symbole moteur et vital de la musique africaine, d’une part, et du développement économique et social après la décolonisation, d’autre part, ont marqué l’activité principale de David TOCHINO au cours de la Semaine Culturelle commémorant les 50 ans des indépendances africaines, qui s’est tenue à HEROUVILLE SAINT CLAIR (Calvados) du 01 au 05 juin 2010. I – THEMES DES CONFERENCES ; La Semaine Culturelle a donné lieu à quatre conférences-débats sur divers thèmes dont : 1 – « Le rôle primordial joué par les politiques africains dans le développement économique et social, après la décolonisation ». Thème qui a été développé par l’écrivain et journaliste Noël KODIA. Tout comme le thème : « Pourquoi l’Afrique est plus pauvre aujourd’hui qu’il y a cinquante ans » développé par Louis NTCHANGA, maire de la ville camerounaise de LOUM, Tous les deux thèmes suivis des débats très constructifs et instructifs, dans l’amphithéâtre universitaire d’Herouville St Clair comble de monde où se sont mêlés des participants de divers horizons géographiques. 2 – « Les éléments vitaux de l’identité culturelle africaine à travers les actions menées par les artistes africains » ont constitué le volet du troisième thème, très attendu par le public, qui, une fois de plus a montré son intérêt pour la culture africaine. Il a donné, un peu plus d’importance à la musique, avec de nombreuses questions sur son évolution et sur la possibilité de rester profondément enracinée dans la tradition négro-africaine. Un tournant décisif pour la visibilité du passé. II – L’ALBUM DU CINQUANTENAIRE : « Africa…. Déjà 50 ans » La Semaine Culturelle d’Herouville-St Clair, non seulement a permis aux participants de se faire une idée du chemin parcouru et des résultats obtenus, au cours du cinquantenaire des indépendances africaines, mais à surtout été marquée par la réalisation d’un album qui porte le titre très significatif : « AFRICA…Déjà 50 Ans ». Un album sur lequel souffle l’esprit du Cinquantenaire des Indépendances Africaines. David TOCHINO aligne ici, ses trouvailles à une allure torrentielle, dans le cadre qui lui convient le mieux, celui de la « Rumba-Soukous », avec l’assistance d’une section rythmique de grande qualité. Au beau milieu de ses exploits David TOCHINO a réuni des musiciens et musiciennes d’horizons divers et tenté une synthèse de leurs différents idiomes à travers des thèmes profonds d’un répertoire d’une grande importance historique. Le résultat est étonnant, bien ficelé, truffé d’éclairs de virtuosité. Une œuvre militante qui a sa place dans la musique africaine contemporaine. III – QUI EST David TOCHINO BINIAKOUNOU ? Pour ceux qui le découvrent maintenant, il est avant tout : un grand spécialiste de la percussion et des danses africaines. Animateur et formateur, il enseigne les deux activités en milieu scolaire et dans les MJC (Maison des jeunes et de la culture) à Herouville et à Caen. (Calvados) – Auteur compositeur, arrangeur, chanteur guitariste, percussionniste, l’Orchestre Super Tembessa en 1973 est son véritable premier groupe, puis « African Negro Mokanda » de Pointe-Noire. – Successivement de 1976 à 1977, il fait un parcours séduisant dans les groupes « Cercul Jazz », « SBB », « Negro Band- Mbunzila ». 1978, un bref passage dans l’orchestre de la jeunesse (8 Février) sous la direction de Denis LOUBASSOU, avant d’être membre fondateur de ATC Music, et de marquer sa présence au studio Veve à Kinshasa par la sortie d’un album, l’un des plus grands succès de l’année : « Biangana ». Le lien avec l’orchestre de Jeunesse n’étant pas interrompu, il participe avec lui au 11ème Festival mondial de la jeunesse à Cuba. 1980 – TOCHINO donne sa pleine mesure sur un 33 cm réalisé au Nigéria. Progressivement il dégage son propre style, tout en collaborant de manière épisodique avec tous les grands groupes du Congo qui l’a accueilli. Immigré en France depuis le 1er Avril 1982 David TOCHINO compte voici plusieurs années parmi les producteurs de musique chevronnés. A son actif : un orchestre « Soukouzouk Orquesta », un studio d’enregistrement haut de gamme avec des conditions d’enregistrement absolument bénéfiques pour la promotion des jeunes talents. Contact : couleurcalao@fre.fr Tél. 0661514871