Congo : Attijariwafa bank lance officiellement son Club Afrique Développement à Pointe-Noire

Congo : Attijariwafa bank lance officiellement son Club Afrique Développement à Pointe-Noire

Une conférence sur « Les leviers de croissance pour la PME » a été organisée le 20 janvier, à Pointe-Noire, pour lancer ce Club au Congo. Le Club Afrique Développement (CAD) et le Crédit du Congo ont officialisé, vendredi 20 janvier, à Pointe-Noire, la création du Club au Congo. Le lancement officiel du CAD a eu en marge d’une conférence sur «Les leviers de croissance pour la PME», à laquelle ont assisté le préfet de Pointe-Noire, Alexandre Honoré Paka, le maire de la ville de Pointe-Noire, Roland Bouiti Viaudo ainsi que de nombreux invités dont des chefs d’entreprise et des décideurs économiques. Fondé par le Groupe Attijariwafa bank, le Club Afrique Développement a pour objet de contribuer à faciliter les échanges régionaux et aux débats relatifs à la coopération Sud-Sud, souligne le groupe bancaire marocain. « Conscient des enjeux de développement socio-économique en Afrique, le Club s’inscrit dans un état d’esprit de croissance solidaire et une vision humaniste du développement économique », explique-t-il. S’exprimant à cette occasion, Mohammed Mejbar, directeur Général du Crédit du Congo, a rappelé que la filiale congolaise du groupe Attijariwafa bank joue pleinement son rôle de banque citoyenne en créant des opportunités de développement économique et sociale. De son côté, Mouna Kadiri, directrice du Club Afrique Développement du groupe Attijariwafa bank, a par ailleurs souligné l’évolution du dispositif intra-africain, depuis la 1ère édition du Forum International Afrique Développement tenue en 2010, grâce à la convergence des efforts de l’ensemble des communautés d’affaires engagées en Afrique et en particulier les opérateurs économiques et décideurs du Congo.

Economie : Dix milliards de francs CFA dédiés au financement des petites et moyennes entreprises locales

Economie : Dix milliards de francs CFA dédiés au financement des petites et moyennes entreprises locales

IFC, membre du Groupe de la Banque mondiale, a conclu un accord de partage des risques avec le Crédit du Congo, filiale du Groupe Attijariwafa Bank. IFC et le Crédit du Congo ont décidé de partager les risques pour un portefeuille de 10 milliards de francs CFA (environ 17,5 millions de dollars) dédié au financement des petites et moyennes entreprises locales soumissionnaires auprès du Groupe Total en République du Congo, sur la base de son dispositif de contenu local. Selon un communiqué de presse de la Banque Mondiale parvenu à la rédaction de Pagesafrik (ex-Starducongo), ce mécanisme de partage des risques devrait s’avérer particulièrement utile aux entreprises féminines, agricoles, et celles engagées dans la cause écologique. Par le biais de son dispositif dédié au financement des PME, dénommé Global SME Finance Facility, IFC permettra au Crédit du Congo d’octroyer des crédits aux fournisseurs locaux sélectionnés par Total E & P, accroissant ainsi leur capacité à participer en tant que prestataires aux marchés découlant du projet pétrolier de Total Moho Nord. Pierre Jessua, Directeur Général de Total E&P Congo, a déclaré : « Travailler sur nos installations ou pour d’autres grandes entreprises de la place requiert souvent de la part des sociétés contractées un minimum d’infrastructures et d’équipements. Ce dispositif leur permettra d’acquérir les outils adéquats pour réaliser dans les temps, la sécurité et à moindre coût les travaux qui leurs seront confiés. » D’après Mohammed Mejbar, Directeur Général du Crédit du Congo, « le Crédit du Congo est déterminé à participer au développement économique et social du pays à travers l’expansion du tissu des PME. Ce partenariat nous donne l’opportunité de le faire de manière soutenue. » Lancé en avril 2012 en réponse à un appel du G-20 pour combler un déficit de financement des PME s’élevant a près d’un millier de milliards de dollars, le Global SME Finance Facility est un dispositif de financement mixte intégrant à la fois investissements et services conseil, destiné à appuyer les banques dans l’accompagnement d’un nombre croissant d’entreprises florissantes. Grâce à la mobilisation de financements de la part de divers bailleurs, d’institutions financières internationales, et du secteur privé, Il fournit des produits autrement inenvisageables, permettant aux banques d’atténuer les risques tout en accélérant l’octroi de crédits aux PME. Ce dispositif cible les PME souffrant particulièrement du manque d’accès au crédit, a l’instar des entreprises féminines, agricoles, ou engagées dans la cause écologique, et celles œuvrant au sein d’états fragiles. Mehita Sylla, Représentante Régionale de IFC pour l’Afrique Centrale, a ajouté : « L’accès au crédit pour les PME est une préoccupation réelle en République du Congo, où le taux de bancarisation est la moitié de la moyenne régionale. Ce partenariat entre IFC, le Groupe Total et le Crédit du Congo permettra d’améliorer l’accès au crédit pour les PME sélectionnées. La couverture géographique du Global SME Finance Facility s’étend à un grand nombre de pays aux revenus limités. Il s’est engagé au financement de 92 projets au sein de 27 pays, dont 15 sont classés fragiles et affectés par des conflits. Fin décembre 2015, le dispositif avait déjà octroyé plus de 100 000 prêts à des PME, pour un montant global de 6,4 milliards de dollars. Partenaire primordial, le Département britannique pour le développement International (DfID), y apporte une contribution de 120 millions de dollars servant aux services conseils et au financement mixte. À ce jour, IFC ‘est engagé à l’ordre de 595 millions de dollars en projets dans le cadre de ce dispositif. À propos d’IFC IFC, membre du Groupe de la Banque mondiale, est la plus grande institution mondiale de développement dédiée au secteur privé au sein de pays émergents. Avec la collaboration plus de 2 000 entreprises à travers le monde, nous nous appuyons sur nos six décennies d’expérience pour créer des opportunités là où le plus besoin se fait le plus sentir. Au cours de l’exercice 2016, nos investissements à long terme au sein de pays en développement ont frôlé la barre des 19 milliards de dollars, ayant consacré nos capitaux, nos compétences et notre influence à l’appui au secteur privé pour l’éradication de l’extrême pauvreté et la promotion d’une prospérité partagée.