Réhabilitation post-sismique : La 10ème Conférence sur le parasismique redéfinit l’Avenir d’Al Haouz
ROBOBAT et URBACOM ont conjointement organisé la 10ème édition de la Conférence sur le parasismique au Complexe culturel et administratif de Habous, Marrakech. Placé sous le thème crucial de la « Réhabilitation après le séisme d’Al Haouz, Retours d’Expériences », l’événement a réuni un panel d’experts de renommée internationale. L’événement a été honoré par la présence de personnalités éminentes, dont le Professeur Victor DAVIDOVICI, le Professeur Jalil WOLFGANG, et le Professeur Darius AMIR MAZAHERI. Ces experts ont partagé leurs connaissances approfondies sur les meilleures pratiques et les innovations technologiques en matière de réhabilitation post-sismique. Les sessions de la conférence ont couvert une gamme de sujets liés à la réhabilitation post-sismique, explorant les meilleures pratiques, les avancées technologiques, et les leçons tirées des expériences antérieures. Avec un accent particulier sur la région d’Al Haouz, l’événement a offert une plateforme unique pour explorer les défis spécifiques de cette zone géographique et les solutions novatrices qui en ont émergé. Le Professeur Darius AMIR MAZAHERI, bien qu’absent pour des raisons de santé, a participé à distance grâce à des présentations envoyées à la régie. Dans l’un de ses slides, il a souligné que « plus la conception est intuitivement simple, moins les justifications sismiques sont sophistiquées », expliquant que si les justifications sismique sont trop complexes à expliquer il serait judicieux de faire une pause et d’ étudier la construction car « c’ est sans doute elle qui doit être améliorée ». Les retours d’expériences partagés lors de la conférence ont dépassé le cadre théorique pour catalyser des actions concrètes. Les parties prenantes ont eu l’opportunité de discuter des stratégies futures, de partager leurs perspectives, et de forger des partenariats collaboratifs. Notons que le séisme qui a secoué le Maroc le 8 septembre 2023 à 22 h 11 min , enregistrant une magnitude de 6,7 à 6,9, demeure l’événement sismique le plus important de l’histoire du pays. L’épicentre de cette secousse se situe dans le Haut Atlas, dans la commune rurale d’Ighil, relevant de la province d’Al Haouz, région de Marrakech-Safi.Le bilan, communiqué par le ministère de l’Intérieur le 27 septembre, etait de 2 960 morts et 6 125 blessés. Près de 90 % des victimes sont recensées dans les seules provinces d’Al Haouz et de Taroudant. Les conséquences de ces secousses sont dramatiques, entraînant d’importants dégâts matériels et l’effondrement de nombreux bâtiments. La 10ème Conférence sur le Parasismique s’inscrit comme un jalon significatif dans la quête de solutions durables pour la reconstruction post-sismique.Al Haouz reste au cœur des préoccupations, et l’événement promet d’être un catalyseur pour la résilience face aux catastrophes naturelles. Cette édition cruciale de la Conférence a été soutenue par des acteurs majeurs de l’industrie, tels que Ciment du Maroc, Maghreb Steel, Autodesk, Hilti, LPEE, et MenaraPréfa. En collaboration avec des institutions de premier plan, dont la FMC, le CNOA, la FNBTP, l’ONIGT, la FIMME, l’AIEM, l’AMIC-BTP, l’AMBC, l’ARCI, et l’AMGS, l’événement a élargi sa portée et son impact.
Imprimer un changement durable en Méditerranée: la conférence MedFish4Ever renforce les engagements en faveur de l’avenir de la pêche et de l’aquaculture
MALTE. La manifestation de haut niveau sur la pêche et l’aquaculture qui s’est clôturée aujourd’hui nous rapproche un peu plus d’un avenir dans lequel la durabilité – environnementale, économique et sociale – sera le maître mot du développement du secteur dans la région méditerranéenne. La conférence MedFish4Ever a réuni des hauts responsables, des pêcheurs, des pisciculteurs, des scientifiques, des gestionnaires, des organisations de la société civile et d’autres experts afin qu’ils dressent un état des lieux du secteur vital de la pêche et de l’aquaculture et s’entendent sur de nouvelles mesures transformatrices garantes d’un avenir durable. Parmi les participants figuraient des hauts fonctionnaires de vingt pays. Hébergée par le Gouvernement maltais et organisée par la Commission générale des pêches pour la Méditerranée (CGPM) avec le concours de l’Union européenne, la conférence s’est concentrée sur les progrès accomplis depuis la signature de la Déclaration ministérielle MedFish4Ever en 2017 et sur la nécessité de trouver de nouvelles solutions pour relever les défis apparus depuis lors. Cet accord régional historique entre les pays méditerranéens a défini une vision sur 10 ans pour la durabilité et la prospérité du secteur de la pêche et de l’aquaculture, ainsi que pour la conservation des précieux écosystèmes marins de la Méditerranée et des services qu’ils fournissent. Dans son discours aux représentants, le Président de la CGPM, M. Roland Kristo, a souligné la nécessité d’un engagement continu de toutes les parties: «La déclaration MedFish4Ever a jeté les bases des progrès accomplis, mais il est impératif que les signataires et les parties prenantes continuent à travailler ensemble. La clé du succès futur de ce secteur réside dans notre dévouement collectif et notre vision d’un avenir prospère, équitable et durable.» Comme cela a été indiqué lors de la conférence, des progrès considérables ont été réalisés au cours des six dernières années, tant dans le domaine de la pêche de capture que dans celui de l’aquaculture, ce dernier, en particulier, ayant bénéficié de la mise en place de stratégies nationales et du lancement des centres de démonstration aquacole. Dans le secteur de la pêche, le renforcement de la collaboration entre les pays a permis d’instaurer une gouvernance régionale assurant une gestion efficace des principales pêches, grâce notamment au développement de la culture de la conformité. Les participants à la conférence ont examiné comment les plans de gestion fondée sur des données scientifiques avaient transformé la durabilité de certains stocks commerciaux clés, comment les pratiques de suivi, de surveillance et de coercition avaient été renforcées et comment, à la faveur de ces progrès, les tendances délétères passées en matière de surpêche avaient été enrayées. Ils se sont également penchés sur le nombre croissant d’initiatives visant à protéger les espèces et les écosystèmes vulnérables, ainsi que sur les mesures prises pour remédier aux déséquilibres d’âge et de genre qui pénalisent la main-d’œuvre actuelle. En effet, comme l’a fait remarquer Mme Charlina Vitcheva, directrice de la Direction générale des affaires maritimes et de la pêche de la Commission européenne, «Ensemble, nous devons assurer la protection des écosystèmes méditerranéens, soutenir les services ainsi que les moyens de subsistance qu’ils génèrent, pour les communautés côtières et les générations futures, notamment grâce au secteur de la pêche et de l’aquaculture, et lutter contre toute activité illégale dans le secteur, en renforçant la culture de conformité.» Des mesures transformatrices pour relever de nouveaux défis Si les réalisations des six dernières années méritent d’être célébrées, les débats se sont concentrés sur les moyens de faire en sorte que tous les objectifs de la déclaration soient pleinement atteints et de préparer au mieux l’avenir. La pêche et l’aquaculture jouent un rôle essentiel dans la société méditerranéenne. Elles contribuent chaque année pour 8 milliards d’USD à l’économie de la région, procurent des emplois à quelque 700 000 personnes tout le long de la filière et contribuent à la sécurité alimentaire et à la nutrition de plusieurs millions de personnes. Cependant, le secteur est confronté à une multitude de problèmes grandissants, parmi lesquels la surpêche, la dégradation des habitats, la pollution chimique et plastique, la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (pêche INDNR) et la menace existentielle que représente le changement climatique. La productivité de la pêche de capture diminue, et l’aquaculture régionale n’a pas encore atteint sa pleine capacité, loin s’en faut. Des solutions transformatrices, fondées sur des données scientifiques, sont nécessaires pour assurer un avenir durable – et c’est l’objectif sur lequel la conférence MedFish4Ever s’est concentrée, identifiant le soutien à l’innovation régionale en matière de recherche et de technologie comme une composante essentielle de la solution. «Si nous reconnaissons que les défis qui nous attendent sont considérables, nous devons également reconnaître les nombreuses opportunités de changement transformateur à notre portée», a déclaré M. Anton Refalo, Ministre de l’agriculture, de la pêche et des droits des animaux de Malte. «La Déclaration MedFish4Ever constitue la pierre angulaire de nos efforts collectifs et de notre engagement commun en faveur d’une pêche plus durable. » Le premier soir, les participants se sont réunis pour la remise des prix MedFish4Ever, qui récompensent les innovations exceptionnelles dans les domaines des technologies de pêche, de l’aquaculture et de la lutte contre la pêche INDNR. Les initiatives de Chypre, de la Croatie, de l’Espagne, du Maroc, de la Tunisie et de Global Fishing Watch ont été plébiscitées par les juges, qui ont salué la qualité des activités de recherche-développement menées dans les secteurs de la pêche et de l’aquaculture, et appelé à redoubler d’efforts pour accélérer le déploiement des innovations couronnées de succès. La Méditerranée: un laboratoire pour le reste du monde Qui plus est, les progrès réalisés ici apporteront une réelle contribution à l’échelle mondiale. Les nations de la Méditerranée, l’une des mers les plus exploitées au monde, sont en train d’acquérir de l’expérience pour la gestion des défis les plus pressants auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui, et la position unique de cette mer en fait un laboratoire de solutions pour d’autres mers et océans. Les approches novatrices mises au point à Malte offrent des modèles précieux qui pourront être appliqués aux problèmes analogues rencontrés dans le monde entier, dans une quête de pérennisation
Maroc/Conférence: Le Rôle de l’expert-comptable dans l’accompagnement des entreprises souhaitant s’introduire en Bourse
Soucieux de promouvoir le financement par le marché boursier, la Bourse de Casablanca et l’Ordre des Experts Comptables (OEC) ont organisé, le mardi 31 janvier dernier à Casablanca, une rencontre sous le thème : « Le Rôle de l’expert-comptable dans l’accompagnement des entreprises souhaitant s’introduire en Bourse ». Retour sur cette conférence, organisée avec le soutien de l’AMMC et la participation de BMCE Capital Conseil et qui a réuni les représentants de l’écosystème boursier ainsi qu’une cinquantaine de participants. Dans son discours d’ouverture, M. Kamal MOKDAD, Président du Conseil d’Administration de la Bourse de Casablanca, a mis l’accent sur le partenariat historique de la Bourse de Casablanca et de l’Ordre des Experts Comptables, ainsi que les efforts déployés par les deux organismes dans le but d’encourager les entreprises marocaines dans les diverses régions du Maroc à se financer via le marché boursier. En effet, l’Ordre des Experts Comptables soutient les actions de promotion du financement boursier en jouant le rôle de prescripteur auprès des entreprises marocaines. En témoigne la collaboration de ses bureaux régionaux, notamment ceux de Tanger, Fès, Oujda, Casablanca et de Meknès lors de la campagne IPO de proximité déployée par la Bourse de Casablanca depuis décembre 2021. Aujourd’hui, ce partenariat fructueux se prolonge encore. M. MOKDAD a déclaré à ce propos, « Avec l’Ordre des Experts Comptables, nous avons la volonté commune de déployer nos efforts conjointement afin de booster le financement par la Bourse et participer ainsi aux objectifs qui s’inscrivent dans le sillage des réformes structurantes initiées en matière de développement de l’investissement, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi ». Pour sa part, M. Amine BAAKILI, le Président de l’Ordre des Experts Comptables a pris la parole par la suite pour exprimer la fierté de l’OEC de constituer un partenaire clé et historique de la Bourse des valeurs de Casablanca, louant une collaboration qui se matérialise par des actions concrètes et pertinentes au service de l’entreprise et de l’économie marocaines. Le président de l’OEC n’a pas manqué de rappeler l’apport capital de l’expert-comptable, garant de la fiabilité et de la transparence des informations financières et extra financières, en tant que prescripteur avisé et partenaire clé de l’entreprise dans le cadre de son introduction en bourse et dont l’accompagnement garantit la réussite de ce projet structurant pour la valorisation et la pérennisation des entreprise. Enfin, il a insisté sur l’importance de sensibiliser la communauté des experts-comptables en matière d’opérations d’introduction en bourse. « Aujourd’hui plus que jamais, le marché a besoin d’experts-comptables spécialisés en finance des marchés et capables de conseiller, d’établir les stratégies adéquates et de réaliser des audits pour les entreprises qui optent pour la voie de l’IPO.». Par ailleurs, dans la présentation qu’elle a effectuée, Mme Zineb GUENNOUNI, Directeur du Développement de la Bourse de Casablanca, a souligné le rôle de la Bourse dans le financement des entreprises. En effet, l’introduction en bourse constitue un ensemble d’avantages autant pour l’entreprise que pour l’économie nationale et le développement social. En plus de la facilité de financement, l’appel public à l’épargne implique la pérennité des entreprises familiales, le partage de la richesse avec les collaborateurs et les investisseurs, l’amélioration de la gouvernance de l’entreprise et le développement de son empreinte sociale et sociétale. Cette rencontre a été enrichie par les interventions des principaux acteurs du marché boursier et de l’écosystème de l’entreprise, à savoir : M. Ali SKANDRE, Directeur Général de BMCE Capital Conseil ; M. Tarik SENHAJI, Directeur Général de la Bourse de Casablanca ; Mme Amina KOUIRIRA, Chef du Service Opérations et Informations Financières PME et autres secteurs de l’AMMC, M. Karim BENNOUNA, Président de la Commission Nationale de Formation de l’OEC et Mme Hasnae RAZGANI, Expert-Comptable. L’ensemble des intervenants ont affirmé leur implication et disposition quant à soutenir et à accompagner les entreprises qui souhaitent recourir au financement via le marché boursier.
Crise libyenne : dernière ligne droite vers la tenue de la conférence de réconciliation inter-libyenne
Tous les acteurs clés de la crise libyenne se sont accordés pour être autour de la même table depuis, le 08 janvier dernier à Tripoli, en Libye, lors de la réunion technique préparatoire du dialogue inter-libyen. Cette réunion technique préparatoire sur la conférence de réconciliation nationale inter-libyenne est perçue par bon nombre d’observateurs comme la dernière ligne droite vers ce rendez-vous majeur pour la Libye. Se tenant sous l’égide de l’Union africaine, cette réunion s’est ouverte par l’appel à la compréhension mutuelle, à la paix et à la réconciliation entre libyens, lancé depuis Brazzaville par le président du comité de haut niveau de l’Union africaine, Denis Sassou Nguesso. Son émissaire à cette réunion, le ministre congolais des Affaires étrangères, Jean Claude Gakosso, a appelé les acteurs politiques et les parties prenantes au conflit à transcender la rancœur. Il a exhorté les Libyens à saisir cette offre de l’union africaine tendant à ramener définitivement la paix dans le pays meurtri. Les participants à cette réunion qui sont appelés à préparer la conférence de réconciliation nationale inter-libyenne dans les moindres détails, se sont répartis en cinq sous commissions dès la première journée des travaux. Ils vont statuer, entre autres, sur le retour de la sécurité, la forme du gouvernement, la décentralisation et sur les questions de justice. Le mérite de cette réunion technique préparatoire aura été d’avoir rassemblé, pour la première fois, toutes les sensibilités libyennes aux revendications diamétralement opposées. Wilfrid LAWILLA
RD Congo. L’Afrique millénaire
CARNET DE VOYAGE. Tel était l’intitulé de ma conférence qui s’est déroulée à l’HOTEL ROTANA, à Kinshasa, ce vendredi 1er juillet 2022, au lendemain du 62e anniversaire de l’indépendance de la RDC et de l’inhumation de la relique de Mfumu PATRICE EMERY LUMUMBA, premier Premier ministre et héros national. « L’Afrique écrira sa PROPRE histoire, une histoire faite de GLOIRE et de DIGNITE » avait-il prédit. Pour ma part, je fais de mon mieux à travers mes recherches pour contribuer à sa REECRITURE avec des preuves tangibles. Les KINOIS étaient prévenus que j’allais sortir une LOURDE artillerie. Ils ont eu droit à un FEU de brousse. Les organisateurs se sont sentis obligés de m’accorder une demi-heure supplémentaire pour édifier un public venu NOMBREUX et assoiffé de connaissance. Ma conférence s’est terminée par une danse traditionnelle et un buffet. La délégation du Ministère de la Culture, des Arts et du Patrimoine de la République Démocratique du Congo conduite par le directeur de la coopération culturelle m’a remis un PRESENT très symbolique, une ANTIQUITE en cuivre appartenant à une lignée royale de la région de l’EQUATEUR en présence des chefs coutumiers. Matondo à mon PEUPLE pour toute cette considération et reconnaissance. PANAFRICANISTE avant TOUT, mais fils et sujet du KONGO (makuku matatu). Par Nysymb Lascony
Casablanca: « L’entrepreneuriat numérique au 21e siècle », thème d’une rencontre prévue pour le mois prochain
CONFERENCE. Décidément, la jeunesse africaine décide de prendre les choses en main, elle n’hésite plus à aller de l’avant en proposant le meilleur de ce qu’elle peut offrir. Cet événement, qui se tiendra le 09 juillet 2022 à l’hôtel Campanile à 10h, nous donne un aperçu de cette jeunesse dynamique qui s’assume. Cette conférence sera centrée sur les enjeux de l’entrepreneuriat numérique au 21e siècle en se basant sur les opportunités que ce secteur peut apporter en Afrique, mais plus particulièrement au Maroc, en passant par les _ »best attitudes »_ qu’il faut avoir afin de réaliser un certain nombre d’objectifs dans un environnement qui bouge. L’événement sera surtout marqué par la présence de Ghisse E. ONTSIRA, ingénieur et écrivain à l’origine du concours d’éloquence de l’IGA, Motivationnal speaker et représentant des Éditions Gorée au Maroc, avec Chryss MBEMBA et Samuelle BENI deux entrepreneures qui percent dans le secteur du numérique et qui influence positivement cette jeunesse ambitieuse. Le moins, que l’on puisse dire, c’est que cet évent sera certainement une rencontre d’opportunités et le début d’un réseau d’entrepreneurs décidés à briser les barrières.
Promotion de l’entrepreneuriat chez les jeunes au cœur de la conférence « Africa Talks Jobs »
Du fait de la croissance de la population de l’Afrique, chaque année un nombre important de jeunes demandeurs d’emploi font leur entrée sur un marché du travail qui n’est pas en mesure d’offrir un emploi pour tous. Afin de créer des emplois pour la jeunesse et favoriser une Afrique prospère, le développement des compétences et l’entrepreneuriat chez les jeunes sont essentiels. Pour s’attaquer au chômage chez les jeunes, plus de 160 représentants de la jeunesse, des entreprises, du milieu de l’investissement, de l’enseignement, de l’élaboration des politiques et de la société civile venus de toutes les régions d’Afrique, ainsi que des partenaires européens se sont retrouvés à la Commission de l’Union africaine (CUA) à Addis-Abeba les 30 et 31 octobre 2018. Les participants ont discuté de la manière de fournir à la prochaine génération de l’Afrique les compétences utiles qui augmentent la productivité des entreprises – notamment des façons d’engager le secteur privé dans le développement des compétences – et de la manière de promouvoir l’entrepreneuriat et les startups dirigées par des jeunes. Le Commissaire de l’UA en charge des ressources humaines, des sciences et de la technologie, S.E. la professeure Sarah Anyang Agbor, a souligné que « les partenariats stratégiques et la collaboration avec le secteur privé sont la clé pour exploiter au mieux la démographie de la jeunesse, créer de l’emploi et promouvoir l’entrepreneuriat chez les jeunes. » Les parties prenantes ont exposé les recommandations clés suivantes en matière de politique pour promouvoir le développement des compétences et de l’entrepreneuriat : Du fait de l’obligation d’un écosystème d’entrepreneurial favorable, l’Union africaine et les États membres doivent améliorer les cadres politiques et mettre en œuvre des approches adéquates en matière de politique, institutionnelle et réglementaire pour promouvoir l’entrepreneuriat chez les jeunes. Un changement de paradigme concernant le rôle du secteur éducatif dans la préparation des jeunes pour l’entrepreneuriat doit avoir lieu. Mettre l’accent sur la formation à l’entrepreneuriat dans tout le système éducatif, de la petite enfance à l’EFTP et à l’enseignement supérieur. Adapter les programmes d’études et la pédagogie de manière à souligner les expériences d’apprentissage concret et l’acquisition de compétences pratiques. Renforcer les partenariats entre le secteur privé et les pourvoyeurs d’éducation, afin de mettre à profit des ressources techniques et financières pour soutenir les startups dirigées par des jeunes via l’établissement de pôles d’incubation et de centres d’entrepreneuriat nationaux et régionaux. Mettre en œuvre le cadre de règles EFTP pour répondre au besoin des personnes, qu’elles soient éduquées de manière formelle ou informelle. Renforcer la collecte de données et l’accès à l’utilisation d’informations précises, pertinentes et fiables sur le marché du travail pour la prise de décision et le jumelage emploi-travailleur. Impliquer davantage les jeunes dans le dialogue et la formulation de moyens de développement pour l’orientation de carrière et l’emploi. Les recommandations ont été remises à S.E. la professeure Sarah Anyang Agbor, qui a remercié tous les participants « pour avoir marqué le premier anniversaire d’Africa Talks Jobs avec des démarches concrètes sur la manière de traduire les mots en actions concrètes. » Pour suivre les recommandations en matière de politique, l’Union africaine continuera d’échanger des bonnes pratiques et de mener des actions dans le cadre de la plateforme « Africa Creates Jobs ». La conférence a été organisée par la CUA, le Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) et l’organisation parapluie continentale pour le secteur privé – Business Africa. Elle a bénéficié du soutien de l’Union européenne (UE) ainsi que du ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du développement (BMZ) par l’entremise du programme de l’Université panafricaine, de l’Initiative pour les compétences en Afrique (SIFA) et du Programme continental pour le développement agricole en Afrique (CAADP). Anja Pauls, responsable pays au BMZ pour la coopération avec les institutions panafricaines, a accueilli favorablement les discussions animées, le processus commun d’apprentissage et le dévouement inestimable du secteur privé. « Le BMZ est ravi de pouvoir soutenir l’Union africaine dans la promotion de son pouvoir rassembleur via la conférence Africa Talks Jobs et se réjouit à l’idée de poursuivre son lien amical et son partenariat avec la CUA, Business Africa et le NEPAD. » La conférence « Africa Talks Jobs » est suivie par la Journée africaine de la jeunesse le 1er novembre. À l’occasion de cette journée, l’UA lance des célébrations qui dureront un mois, comprenant des ateliers, des débats et des tables rondes consacrées aux politiques sur le thème de « Raising Youth Voices Against Corruption in Africa » (Faire entendre la voix des jeunes contre la corruption en Afrique). APO
Le Président du Sénégal, S.E. MACKY SALL préside la conférence de la Fondation Merck sur le développement des capacités de soins de santé en Afrique et en Asie
La Fondation Merck, la branche philanthropique de Merck Allemagne, a mené la 5e édition de « Merck Africa Asia Luminary » sous le haut patronage du Président de la République du Sénégal, S.E MACKY SALL et La Première Dame du Sénégal, S.E. MARIEME FAYE SALL, et en partenariat avec le Ministère de la Santé du Sénégal. Au cours de son discours de clôture, Le Président du Sénégal, S.E. MACKY SALL, a souligné : « Je suis très heureux d’accueillir cette importante conférence au Sénégal, car elle permettra d’explorer de nombreuses opportunités de partenariat et d’introduire de nouveaux cadres de renforcement des capacités en matière de soins de santé en collaboration avec notre ministère de la santé et la Fondation Merck et d’autres ministères de la santé, les sociétés et les institutions de soins de santé à travers le monde. J’exhorte personnellement les gouvernements africains à donner la priorité à l’investissement dans le développement des capacités de soins de santé » Le Professeur Frank Stangenberg-Haverkamp, Président du Conseil Exécutif et du Conseil de Famille de E-Merck KG a souligné : « Merck est une entreprise axée sur la valeur et c’est l’une des raisons pour lesquelles Merck, par sa fondation, s’engage à soutenir le développement social et économique de l’Afrique, de l’Asie et des pays en voie de développement en renforçant les capacités de soins de santé et en améliorant l’accès à des soins de santé innovants et équitables sur le continent. » Merck Foundation CEO, Dr. Rasha Kelej, a accueilli Les Premières Dames en tant que Partenaires de la Fondation Merck et Ambassadrices de « Merck More than a Mother » pour autonomiser les femmes infertiles et développer les capacités de soins de santé dans leur pays. « Nous sommes très fiers d’avoir le soutien de S.E MACKY SALL pour nous permettre de concrétiser notre vision de changer le paysage de la prise en charge du Cancer au Sénégal et dans le reste de l’Afrique » a ajoute le Dr Kelej La Première Dame du Sénégal, S.E. MARIEME FAYE SALL a prononcé le discours liminaire et a accueilli le partenariat avec la Fondation Merck visant à développer les capacités de soins de santé, ainsi que S.E. NEO JANE MASISI, La Première Dame du Botswana ; S.E. DENISE NKURUNZIZA, La Première Dame de la République du Burundi ; S.E. BRIGITTE TOUADERA, La Première Dame de la République Centrafricaine ; S.E. HINDA DEBY ITNO, La Première Dame du Tchad ; S.E. REBECCA NAA OKAIKOR AKUFO-ADDO, La Première Dame du Ghana ; S.E. AISSATA ISSOUFOU MAHAMADOU, La Première Dame du Niger ; S.E. FATIMA MAADA BIO, La Première Dame de Sierra Leone et S.E. ESTHER LUNGU, La Première Dame de Zambie Elles ont également annoncé leur consentement d’être nommés Ambassadrices de la campagne « Merck More than a Mother » visant à autonomiser les femmes infertiles et à briser la stigmatisation liée à l’infertilité dans leur pays. Lors de la conférence, la Fondation Merck a également célébré deux événements importants ; le 350ème Anniversaire de Merck et le 1er Anniversaire de la Fondation Merck Deux panels Ministériels de haut niveau ont également eu lieu. Au cours du panel, les ministres de la santé ont discuté de « Développer les capacités de prise en charge de l’infertilité et du cancer et briser la stigmatisation liée à l’infertilité en Afrique et en Asie ». La discussion du panel a impliqué l’hon. Abdoulaye Diouf SARR, Ministre de la Santé et de l’Action Sociale du Sénégal ; L’hon. Sarah Opendi, Ministre d’État de la santé Ougandaise ; L’hon. Dr. Alfred Madigele, Ministre de la Santé et du Bien-Etre de la République du Botswanna ; L’hon. Dr. Idi Illiassou Maïnassara, Ministre de la Santé Publique du Niger ; L’hon. Aziz Mahamat Saleh Ahmat, Ministre de la Santé Publique du Tchad ; L’hon. Dr Pierre Somse, Ministre de la santé et de la Population de la République Centrafricaine ; L’hon. Dr. Alpha Tejan Wurie, Ministre de la Santé et de l’Assainissement de la Sierra Leone ; L’hon. Dr Isatou Touray, Ministre de la Santé et du Bien-Etre Sociale de Gambie, L’hon. Mariama Sylla, Ministre de l’Action Sociale et Promotion Féminine et l’Enfance ; L’hon. Aboubakar Assidikh Tchoroma, Ministre de l’Education Nationale et Promotion Civique et L’hon. Julieta Kavetuna, Ministre Député de la Santé et des Services Sociaux de la Namibie. Plus de 58 pays ont participé au Luminaire, la liste comprenait : Angola, Bangladesh, Bénin, Botswana, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Canada, République Centrafricaine, Tchad, Congo Brazzaville, Côte d’Ivoire, République du Congo, Égypte, Éthiopie, Gabon, Allemagne, Ghana, Guinée – Bissau, Guinée Conakry, Inde, Indonésie, Irlande, Israël, Italie, Kenya, Lesotho, Libéria, Malaisie, Mali, Maurice, Mozambique, Namibie, Népal, Pays-Bas, Niger, Nigéria, Philippines, Russie, Rwanda, Sénégal, Sierra Leone , Somalie, Afrique du Sud, Sri Lanka, Soudan, Tanzanie, Gambie, Togo, Tunisie, Émirats Arabes Unis, Royaume-Uni, États-Unis, Ouganda, Zambie, Zimbabwe. APO