Coopération Burkina Faso – Niger : Abdourahamane Tiani reçu par Ibrahim Traoré

En provenance de la République du Mali, le Président nigérien Abdourahamane TIANI a fait une escale à Ouagadougou, pour une visite de courtoisie au Président du Burkina Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ. Mardi 30 septembre, il a été accueilli par son homologue burkinabé, à l’aéroport international de Ouagadougou, a annoncé la présidence du Burkina Faso dans un communiqué. « Au salon d’honneur, les deux Chefs d’État ont échangé sur des sujets d’intérêt commun et stratégique pour impulser le développement dans l’espace sahélien. Entre autres sujets au cœur de ce tête-à-tête, la sécurité dans l’espace de la confédération AES, la diplomatie et la gouvernance », précise la Présidence. Il s’agit de la deuxième visite du Président de la République du Niger au Burkina Faso depuis son accession au pouvoir, rappelle la présidence de même source soulignant qu’ »elle traduit l’excellence des relations de coopération entre le Burkina Faso et le Niger. Elle vient renforcer les liens d’amitié séculaires entre les deux pays ». Martin Kam
Burkina Faso: Conseil des ministres du jeudi 18 septembre 2025

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le jeudi 18 septembre 2025, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 11 H 59 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger. I. DELIBERATIONS I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES Le Conseil a adopté deux (02) rapports. Le premier rapport est relatif à un projet de loi de règlement et ses annexes, exercice 2024. L’exécution du budget de l’Etat, exercice 2024, s’est faite dans un contexte de poursuite des réformes et de mise en œuvre des initiatives présidentielles ainsi que de renforcement de la dynamique de reconquête du territoire national. Au titre du budget de l’Etat, exercice 2024, les prévisions de ressources ont été arrêtées à 3 030 649 651 000 F CFA dont 2 851 054 830 000 F CFA de ressources ordinaires et 179 594 821 000 F CFA de ressources extraordinaires correspondant à des parts respectives de 94,07% et 5,93% des recettes totales. Les prévisions des crédits de paiement initialement établies à 3 694 594 012 000 F CFA sont passées définitivement à 3 706 113 280 500 F CFA, soit une hausse de 11 519 268 500 F CFA, correspondant à une progression de 0,31% en valeur relative. Les prévisions définitives sont reparties en dépenses ordinaires pour un montant de 2 290 524 075 557 F CFA, soit une part de 61,80% et en dépenses en capital d’un montant de 1 415 589 204 943 F CFA équivalent à 38,20%. Les prévisions des autorisations d’engagement initialement établies à 776 701 414 000 F CFA sont passées à 794 102 448 856 F CFA, soit une hausse de 17 401 034 856 F CFA, correspondant à une progression de 2,24%. Les recettes des comptes d’affectation spéciale sont passées d’une prévision initiale de 274 388 466 000 F CFA à une prévision définitive de 365 996 925 480 F CFA, soit une hausse de 91 608 459 480 F CFA, correspondant à un taux de 33, 39%. L’exécution du budget de l’Etat, exercice 2024, est jugée satisfaisante, traduisant une grande rigueur, une bonne efficacité et une capacité d’adaptation face aux défis rencontrés. Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition. Le second rapport est relatif à un projet de décret portant relecture du décret n°2025-0643/PRES/PM/MEF du 28 mai 2025 portant détermination des conditions d’exercice des activités de transit des matières dangereuses ou stratégiques, d’équipements et matériels spécifiques au départ ou à destination du Burkina Faso. Dans le cadre de la reconquête du territoire national et de la lutte contre l’insécurité, le Gouvernement a adopté le décret n°2025-0643/PRES/PM/MEF du 28 mai 2025 conférant l’exclusivité à la société d’Etat Faso Transit et Logistique, l’exercice des activités de transit des matières dangereuses ou stratégiques, des équipements et matériels au départ ou à destination du Burkina Faso. La relecture dudit décret s’impose au regard de la nécessité d’étendre le champ de compétence de la société aux marchandises bénéficiant d’une franchise de droits et taxes à l’importation ou à l’exportation. Elle vise à renforcer le contrôle de l’Etat sur ces flux sensibles, susceptibles de constituer des vecteurs de transactions non maîtrisées et de porter atteinte à la sécurité nationale ainsi qu’aux finances publiques. Les principales innovations du décret portent sur l’extension du champ d’application aux marchandises bénéficiant d’une franchise des droits et taxes ainsi que sur l’élargissement de la compétence de constatation des infractions aux agents assermentés des ministères en charge des mines et de l’environnement. L’adoption de ce décret permet de renforcer le cadre juridique en vue de garantir la sécurité, la souveraineté et la transparence dans l’exercice des activités de transit de matières sensibles et stratégiques et autres marchandises. I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE Le Conseil a adopté un rapport relatif à quatre (04) décrets portant nomination de policiers relevant du corps des Commissaires de police à des grades supérieurs, au titre de l’année 2025. Le premier décret porte nomination d’un Inspecteur général de police. L’adoption de ce décret permet la nomination d’un (01) Contrôleur général de police au grade d’Inspecteur général de police, conformément à la loi n°027-2018/AN du 1er juin 2018 portant statut du cadre de la Police nationale. Le deuxième décret porte nomination de Contrôleurs généraux de police. L’adoption de ce décret permet la nomination de seize (16) Commissaires divisionnaires de police au grade de Contrôleur général de police, conformément à la loi n°027-2018/AN du 1er juin 2018 portant statut du cadre de la Police nationale. Le troisième décret porte nomination de Commissaires divisionnaires de police. L’adoption de ce décret permet la nomination de vingt-un (21) Commissaires principaux de police au grade de Commissaire divisionnaire de police, conformément à la loi n°027-2018/AN du 1er juin 2018 portant statut du cadre de la Police nationale. Le quatrième décret porte nomination de Commissaires principaux de police. L’adoption de ce décret permet la nomination de trente (30) Commissaires de police au grade de Commissaire principal de police, conformément à la loi n°027-2018/AN du 1er juin 2018 portant statut du cadre de la Police nationale. La liste de ces personnes sera publiée dans le Journal Officiel du Burkina Faso. I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT Le Conseil a adopté trois (03) rapports. Le premier rapport est relatif à un projet de décret portant fixation de la liste des produits soumis à Autorisation spéciale d’importation (ASI) et Autorisation spéciale d’exportation (ASE). Ce décret est une relecture du décret n°2024-0333/PRES-TRANS/PM/MDICAPME/MEFP du 28 mars 2024 fixant la liste des produits soumis à Autorisation spéciale d’importation et Autorisation spéciale d’exportation. La relecture de ce décret vise à prendre en compte d’autres produits et à se conformer à la nouvelle loi sur les emballages et
Le Président sierra-léonais Julius Maada BIO réaffirme le soutien de son pays au Burkina Faso

Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ a eu un tête-à-tête avec son homologue sierra-léonais, Dr Julius Maada BIO en visite d’amitié et de travail dans notre pays. A l’issue de cette rencontre élargie aux délégations des deux pays, le Président sierra-léonais a, dans une déclaration, réitéré le soutien de la Sierra Leone au Burkina Faso dans la situation qu’il traverse depuis quelques années. « Nous sommes frères, nous ne pouvons pas être divisés. Ma visite est un geste de solidarité, pour montrer au Président et au peuple du Burkina Faso qu’ils ne sont pas seuls. Nous ferons tout notre possible pour que la paix revienne dans ce pays », déclare le Chef d’État de la Sierra Leone. Selon lui, le développement et la paix constituent des priorités. Les pays de la sous-région doivent y travailler et dans l’union. « C’est ma deuxième visite, car nous devons montrer notre solidarité envers un pays qui fait de grands efforts, mais qui est freiné par la situation sécuritaire », rappelle Dr Julius Maada BIO qui dit être venu en son nom personnel, au nom de la CEDEAO, et celui de la Sierra Leone. Au-delà de la solidarité exprimée, le Président sierra-léonais a évoqué avec le Président TRAORÉ, son combat pour la paix et le renforcement de l’unité entre les peuples. Il souligne « la nécessité de préserver l’unité de la famille ouest-africaine ». Ancien militaire et président au moment où son pays a vécu une période de guerre, le Président Maada BIO dit avoir partagé son expérience avec son frère, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ.
Burkina Faso: Conseil des ministres du jeudi 11 septembre 2025

Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, a présidé ce jeudi, l’hebdomadaire Conseil des ministres. Selon le Ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Porte-parole du gouvernement, Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO, le Conseil a examiné plusieurs dossiers, adopté des rapports et pris d’importantes décisions pour la bonne marche de la Nation. Pour le compte du ministère de la Sécurité, le Conseil a adopté un rapport additif à la loi des finances rectificative pour l’exécution du budget exercice 2025 relatif à l’institution de la gratuité des visas au profit des ressortissants des pays africains. Selon le Ministre de la Sécurité, le Commissaire divisionnaire de Police, Mahamadou SANA, avec ce rapport et conformément à la vision panafricaniste du Chef de l’État, le Burkina Faso réaffirme sa volonté de raffermir les liens historiques de fraternité entre les peuples africains. Gratuité de visa pour les ressortissants africains « Désormais tout ressortissant d’un pays africain désirant se rendre au Burkina Faso ne déboursera aucune somme pour s’acquitter des frais de visa », dit le ministre qui précise que la gratuité ne signifie pas exemption de visa. L’adoption de ce décret vise, d’une part, à renforcer la libre circulation des peuples africains et de leurs biens sur le territoire burkinabè et d’autre part, l’intégration africaine, selon le Ministre SANA. Les jours fériés pourraient engendrer un manque à gagner potentiel de plus de 67,5 milliards FCFA Au titre du ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, le Conseil a adopté un projet de loi portant institution de jours chômés et payés et de journées de commémoration et de recueillement. Selon le Ministre de la Fonction publique du Travail et de la Protection sociale, Mathias TRAORÉ, le temps annuel de travail dû par l’agent public est de 214 jours (58,63% des 365 jours de l’année) à cause des fêtes légales, des fêtes légales tombant sur un dimanche et des weekends. Une étude du ministère de l’Économie et des Finances fait ressortir que le temps de travail perdu pourrait coûter plus de 67,5 milliards FCFA au budget annuel de l’État au titre de l’année 2025. Le Ministre Mathias TRAORÉ soutient que l’adoption de ce projet de loi permet « d’ajuster le temps consacré au travail dans les administrations publiques et privées afin de soutenir les réformes qui concourent à la réalisation » de la vision du Chef de l’État. Le deuxième rapport porte révocation d’agents publics pour falsification de diplômes à l’occasion de leur recrutement ou de leur promotion dans la fonction publique. Sur ce point, le ministre Mathias TRAORÉ note que le Conseil a révoqué quatre agents publics. Pour le compte du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les Institutions, le Conseil a adopté trois décrets portant définition du costume du président et des membres du Conseil constitutionnel lors des audiences, fixation des caractéristiques et des conditions de port du costume d’audience du personnel du corps des greffiers et des magistrats des juridictions supérieures. Selon le Ministre Edasso Rodrigue BAYALA, la justice travaille à être plus proche de nos réalités socio-culturelles, conformément à la vision du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ. Les costumes du Président et des membres du Conseil constitutionnel, des magistrats et des greffiers de juridictions supérieures seront désormais faits à base de cotonnade burkinabè, ce qui va permettre de soutenir l’économie locale.
Burkina Faso: Conseil des ministres du jeudi 4 septembre 2025

Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ a présidé, ce jeudi l’hebdomadaire Conseil des ministres. Cette session ordinaire a examiné et adopté plusieurs dossiers conformément aux objectifs de la Révolution progressiste populaire, selon le Ministre Porte-parole du Gouvernement, Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO. Au titre du ministère de l’Économie et des Finances, le Conseil a adopté un projet de loi de finance rectificative de l’exécution du budget de l’État exercice 2025. « Après la revue à mi-parcours il s’est avéré que l’État a réalisé de bonnes performances en matière de recouvrement des recettes. Ces bonnes performances ont justifié que l’exécutif adopte une loi de finance rectificative afin de faire une nouvelle ouverture de recettes pour faire face aux dépenses prioritaires », indique le Ministre chargé de l’Économie, Aboubakar NACANABO. A ce titre, il a été ouvert des recettes à hauteur de 150 milliards FCFA pour faire face à des dépenses importantes, notamment des dépenses d’investissement et des dépenses structurantes. Par ailleurs le Conseil a décidé de la modification du Code général des Impôts. Dans l’objectif d’accompagner l’offensive agro-pastorale et halieutique, le Conseil a décidé de l’exonération de l’aliment poisson de la TVA. Aussi, cette modification introduit une taxe sur les parcelles non-mises en valeur, selon le Ministre NACANABO. Le montant de la taxe varie de 750 FCFA à 1000 FCFA par mètre carré selon la zone. Cette taxe va augmenter de 20% chaque année, indique-t-il. Pour le compte du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, le Conseil a adopté un décret portant conditions générales d’affectation et de séjour, ainsi que les modalités de rémunération et les avantages applicables au personnel des missions diplomatiques et postes consulaires du Burkina Faso. « Ce décret fixe une nouvelle grille indiciaire pour tous les agents qui sont affectés en ambassade, limite les prises en charge des titres de voyage et de l’assurance aux seuls agents affectés en ambassade, supprime la prise en charge des frais de scolarité », indique le ministre Karamoko Jean Marie TRAORÉ. Ce décret vise la rationalisation des dépenses de l’État en vue d’accélérer le processus de relance économique du pays. Mise en place d’une instance de justice traditionnelle Au titre du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les Institutions, le Conseil a adopté un rapport relatif à un projet de loi portant détermination des mécanismes traditionnels de règlement des différends dénommé « Loi Faso Bukaore » en langue nationale mooré. Selon le Ministre chargé de la Justice, Edasso Rodrigue BAYALA, il s’agit d’instituer dans chaque secteur et village une instance « Bukaore » qui permet qu’en cas de conflit, les partis puissent faire recours à cette instance d’abord pour régler leurs différends. « Il y aura une chaîne de transmission pour assurer cette complémentarité entre les juridictions classiques existantes et ces instances traditionnelles de règlement des différends », note le ministre. Révocation d’agents publics pour falsification des diplômes Au titre du ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, le Conseil a adopté un décret instituant une clause prioritaire de servir l’État et un rapport portant révocation d’agents publics pour falsification des diplômes à l’occasion de leur recrutement ou promotion dans la Fonction publique. Selon le Ministre chargé de la Fonction publique, Mathias TRAORÉ, la clause prioritaire de servir l’État implique pour l’agent public de rester à la disposition de l’État au moins pendant 15 ans, durée nécessaire pour une retraite proportionnelle. Il précise qu’à défaut de se mettre à la disposition de l’État, l’agent se voit dans l’obligation de rembourser tous les frais de formation que l’État a engagés. Le Conseil a aussi, au titre du ministère de la Fonction publique et du Travail et de la Protection sociale, adopté neuf rapports de neuf départements ministériels relatifs à la révocation de 21 agents publics. Cette mesure traduit la ferme volonté de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, Président du Faso, de lutter contre la corruption et d’assainir l’administration publique, précise le Ministre TRAORÉ. Les Conseils des Ministres se tiendront désormais les jeudis Enfin, le Conseil a décidé que, pour compter de ce mois de septembre 2025, les sessions du Conseil des ministres vont désormais se tenir les jeudis au lieu des mercredis, a indiqué le Ministre Porte-parole du Gouvernement, Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO.
Burkina Faso/Littérature : Yentema Raïssa Doumi publie son premier roman « La Garde du Corps »

L’écrivaine burkinabè Yentema Raïssa Doumi vient de signer son premier roman intitulé « La Garde du Corps », une œuvre qui met en lumière le combat d’une orpheline pour s’imposer dans un monde masculin. Le récit met en lumière Ange, une jeune femme orpheline qui, malgré les épreuves et le rejet, réussit à s’imposer dans un univers masculin en devenant garde du corps. Admirée pour son professionnalisme, elle incarne la résilience, la foi et la quête d’amour. À travers ce roman, l’autrice explore des thématiques profondes telles que l’émancipation professionnelle des femmes, l’unité familiale, la complicité parents-enfants, la spiritualité, l’amour et la solidarité. Née le 5 octobre 1995, Yentema Raïssa Doumi est communicatrice de formation, chroniqueuse et animatrice, aujourd’hui engagée dans la littérature. Le roman « La Garde du Corps », 231 pages, est paru aux Éditions Céprodif et disponible au prix de 7 000 F CFA dans les librairies DIACFA, MERCURY et JEUNESSE D’AFRIQUE et à Fada N’Gourma au télécentre YENKILMA (Grand marché). AIB
Le Sultanat d’Oman manifeste son intérêt pour les opportunités d’investissement au Burkina Faso

Le Président Ibrahim TRAORÉ a accordé, mercredi 27, une audience au Président de la Haute autorité du Fonds souverain du Sultanat d’Oman, Son Excellence Abdulsalam Bin Mohammad Al MURSHIDI à la tête d’une forte délégation, a annoncé un communiqué de la présidence du Burkina Fasa. Selon la même source, le Chef de l’État burkinabé et ses hôtes ont échangé sur les opportunités d’investissement du Fonds souverain du Sultanat d’Oman dans notre pays qui compte investir dans les secteurs des mines, de l’agriculture et d’autres secteurs au Burkina Faso. A l’issue de l’audience, le Président de la Haute autorité du Fonds souverain de Sultanat d’Oman a déclaré à la presse : « Nous procéderons à la signature d’autres conventions et nous espérons également multiplier les échanges commerciaux entre le Burkina Faso et le Sultanat d’Oman ». Patricia Engali
Burkina : Carol Flore-Smereczniak, coordinatrice résidente du Système des Nations Unies, déclarée persona non grata après un rapport controversé

La Coordonnatrice résidente du Système des Nations Unies au Burkina Faso, Carol Flore-Smereczniak, a été déclarée persona non grata par le gouvernement au début de la semaine. La décision du gouvernement burkinabè fait suite à l’élaboration, sans concertation avec les autorités nationales, d’un rapport du Secrétaire général des Nations Unies sur « Les enfants et le conflit armé au Burkina Faso » contenant des informations jugées « non fondées ». Dans un communiqué, le porte-parole du gouvernement burkinabè Gilbert Pingdwendé Ouédraogo, reproche à l’équipe spéciale pays, coprésidée par Mme Flore-Smereczniak, d’avoir produit un document comportant « des affirmations sans fondement et des contre-vérités », mettant sur le même plan les forces de défense et de sécurité burkinabè et les groupes armés terroristes, rapporte l’Agence d’information du Burkina (AIB). Patricia Engali