Le Port Autonome de Brazzaville arrête son budget 2016 à plus de 2,500 milliards FCFA

Le Port Autonome de Brazzaville arrête son budget 2016 à plus de 2,500 milliards FCFA

Le Port Autonome de Brazzaville a arrêté a adopté, le 26 février 2016 à Brazzaville, son budget de l’exercice 2016 à plus de 2, 940 milliards francs CFA à l’issue de sa la 8ème session budgétaire du conseil d’administration. L’enveloppe prévisionnelle arrêtée servira pour la réalisation de certains travaux de réhabilitation et d’assainissement tant au niveau du port de Brazzaville que dans les ports secondaires. Selon le communiqué final sanctionnant les travaux du conseil, ce budget de 2,940 milliards FCFA éclate en, 2.912 800 millions francs CFA destinés aux charges d’exploitation et 27 200 000 FCFA pour la marge bénéficiaire prévisionnelle. Les investissements sur fonds propre du port ont quant à eux été arrêtés à la somme de 303 millions FCFA.Cette somme prévisionnelle permettra à la direction générale du Pabps, d’améliorer les conditions de travail et d’accessibilité au sein du Port autonome de Brazzaville. L’objectif étant de redonner à cette structure, sa vocation de port de transit au niveau de l’Afrique centrale. Le communiqué publié à cet effet explique que cet argent servira à la réhabilitation et l’assainissement des différents ports secondaires sur l’ensemble du territoire afin de les amener à contribuer au développement du sous-secteur mais surtout à la diversification de l’économie et à la création des emplois. Quatre délibérations et trois recommandations ont été pris par le conseil. Les délibérations portent entre autres, sur l’approbation du procès-verbal de la 7ème session; de l’adoption du règlement d’exploitation et de police du PABPS; de l’insertion du domaine public portuaire de Lékéty (Couvette-Ouest) dans la circonscription du Pabps. Le conseil a en outre recommandé l’application du manuel des procédures; la codification des primes des commissions ainsi que la facturation des dommages matériels causés lors de l’opération de police « Mbata ya Bakolo ».

Budget 2016 : Le projet arrêté en recettes et en dépenses à plus de 3 000 milliards FCFA

Budget 2016 : Le projet arrêté en recettes et en dépenses à plus de 3 000 milliards FCFA

Le ministre du Plan et de l’intégration, M. Léon Raphaël Mokoko a procédé, le 12 novembre 2015 à Brazzaville, à la présentation du projet du budget de l’Etat, exercice 2016, au Sénat. Ce projet de recettes s’équilibre en recettes et en dépenses à la somme de 3.000 milliards 755 millions de FCFA. Ce budget est en baisse par rapport à celui de l’année dernière à cause de la chute du prix du baril du pétrole qui pourrait osciller l’année prochaine, selon les prévisions entre 45 et 55 dollars. Le ministre a indiqué au cours de cette séance que la chute du baril avait occasionné la diminution des recettes budgétaires de l’Etat à hauteur de 1400 milliards entre 2013 et 2015 alors qu’elle n’avait cessé de progresser en faisant passer le budget de l’Etat, de 581 milliards en 1999 à plus de 4000 milliards en 2013. Selon lui, la forte dépendance du budget de l’Etat des recettes pétrolières qui représente en moyenne plus de 80% des recettes budgétaires expliquent la crise actuelle dans les finances publiques de Etat. Le ministre Mokoko a dit en substance que les charges financières de la dette publique, la rémunération des agents de l’Etat, le fonctionnement courant de l’Etat, l’organisation de l’élection présidentielle, le besoin de maintenance des infrastructures construites…sont inclus dans les charges budgétaires. « Les charges budgétaires en 2016 seront supérieures aux recettes budgétaires. D’où l’impérieuse nécessité, de faire des choix économiques et budgétaires rationnels permettant d’entretenir la croissance, d’élargir la base productive, de dynamiser le marché de l’emploi et de préserver la stabilité macroéconomique», a-t-il ajouté. La diversification de l’économie promue « Certes la diversification de l’économie est promue depuis longtemps dans notre pays, mais à présent il est question de la recadrer, de l’intensifier et de veiller à son aboutissement étape après étape. Pour réussir la diversification, il est judicieux que l’Etat simplifie au maximum, les procédures qui accompagnent (…) la création d’activités et d’emplois (…). Le gouvernement s’emploiera à développer davantage le secteur financier afin de frayer un large éventail d’opportunités financières. Une nouvelle stratégie de développement du secteur financier sera mise en œuvre à cet effet », a souligné le ministre devant l’auguste assemblé sénatoriale. Le ministre a également parlé de la diversification de l’économie à travers la multiplication des activités productives. Il s’agit de construire ou améliorer les infrastructures facilitant la production et les échanges ; développer un secteur financier capable de porter la diversification ; lever ou réduire tous les obstacles à la réalisation de la production et des échanges dans les différents secteurs d’activités, sont là les objectifs visés par le gouvernement pour mener à bien le processus de diversification de l’économie. Pour ce faire, il envisage non seulement de mettre en œuvre des programmes d’employabilité, particulièrement en milieu jeune, mais également de s’appuyer sur la promotion et l’accompagnement des entreprises, dans tous les secteurs d’activités. Il a ensuite informé qu’en 2016, le gouvernement envisageait de mettre un accent sur la modernisation des conditions d’études tant dans les établissements d’enseignement primaire et secondaire, techniques et professionnels qu’à l’université. Dans le domaine des infrastructures, la priorité sera donnée aux infrastructures de communication en cours de construction ; aux infrastructures routières, de production et de distribution d’eau et d’électricité, de télécommunication, et sociales tels que : les hôpitaux, les logements sociaux ainsi que les ouvrages d’assainissement des villes. Sachant que la chute des recettes pétrolières conduit au resserrement du volume des investissements publics, le gouvernement propose au Parlement, l’ouverture de quatre budgets annexes et de huit comptes spéciaux au trésor au titre de l’année 2016.