« Genre et migrations féminines à l’heure du numérique » : à peine sorti, le nouvel ouvrage de Brice Arsène Mankou marque le coup
Le concept des migrations féminines demeure encore moins connu et peu disséqué. Pendant longtemps le silence virtuel a marqué cette ambigüité tout comme l’absence d’expertise liant genre et migrations féminines, particulièrement à l’ère du numérique. Ainsi on peut affirmer que cet ouvrage tente d’analyser cette situation dans un nouvel aspect. Les technologies de l’information et de la communication (TIC) influencent considérablement les processus migratoires. Dans cette étude, les chercheuses ont regroupé leurs travaux, chacune dans sa discipline, en analysant l’interaction entre ces technologies, les réseaux sociaux et les migrations. En ce XXe siècle, le cyberespace devient une nouvelle spatialité où les migrations, notamment celles des femmes, se conjuguent désormais à l’ère du numérique. Qui mieux que les chercheuses migrantes pour dire et analyser les migrations féminines ? L’impact des TIC dans les processus des migrations traduit une réalité indéniable. Elles transforment les migrations en renforçant la visibilité des migrants qui sont, selon Dana Diminescu, des migrants connectés et branchés au cyberespace. Le téléphone, Internet et, d’une manière générale, les réseaux sociaux sont des outils incontournables pour les migrants du XXe siècle. Cet ouvrage est un recueil de textes inédits de spécialistes des migrations. Enfin, rappelons que Brice Arsène Mankou est docteur en sociologie à l’université de Lille1, qualifié maître de conférences par le CNU (section 19), enseignant à l’université du Littoral-Côte d’opale de Dunkerque et chercheur associé au Clersé (UMR 8019, CNRS). Il préside l’Institut de formation aux métiers de la ville (IFMV) et est professeur associé à l’ENAP (Ecole nationale d’administration publique) au Canada et à Sciences Po Reims. Il est actuellement élu municipal de la ville de Lens. Clément Ossinondé
Vient de paraître: Géopolitique du djihadisme et du terrorisme en Afrique par Brice Arsène Mankou et Paul Kananura
Paru aux éditions Edilivre, ce livre est une illustration de la guerre multi terrain qui est livrée sur le continent africain. En effet, phénomènes quasi-planétaires, le terrorisme et le djihadisme sont devenus pour le monde et l’Afrique en général une guerre permanente non conventionnelle. Après la Deuxième Guerre mondiale, qui fut la plus meurtrière de l’histoire de l’humanité entre 1939 et 1945, le terrorisme devient une guerre non seulement silencieuse, mais surtout mondialisée. Aucune nation aujourd’hui ne peut se targuer d’être en sécurité ou d’être un pays sûr. Le terrorisme est la guerre de tous contre tous, qui nécessite une vigilance de chacun et de tous. Pour comprendre le terrorisme et ses implications en Afrique, cet ouvrage regroupe les travaux inédits des chercheurs, hauts-fonctionnaires et spécialistes de ces questions. Auparavant, et en avant propos, les auteurs jugent qu’en Afrique les débats intellectuels sont pauvres, alors que le continent est prolongé dans le terrorisme mafieux. Le djihad a 20 ans en Afrique, alors qu’il est vieux comme le monde en Orient et en Occident : plus de 1400 ans. Cette relative jeunesse, mais très ravageuse et destructrice, justifie le titre « nouvelle planète djihadiste ». Nous précisons d’amblée notre position : On ne tue pas au nom de Dieu, c’est un non sens. Le terrorisme n’a pas de religion ; c’est une abjection. Ceux qui commettent les attentats n’ont rien compris de l’Islam ; ce sont des fous fanatiques ou des criminels mafieux en puissance. La fin de la guerre froide n’a pas été perçue, par les gouvernants africains, comme un événement qui allait bouleverser le continent. La guerre idéologique par procuration s’est transformée en conflits anarchiques sous forme de rébellion ou conflits ethniques parfois téléguidés. Au moment où les Institutions continentales trouvaient des mécanismes de résolution de ces conflits, le djihad et la croisade se sont migrés en Afrique avec le cortège du fondamentalisme, du terrorisme et du prosélytisme. Quand on parlait du terrorisme, on pensait à l’acte isolé. Ce n’est plus le cas ; le terrorisme se professionnalise et s’internationalise avec un projet de déstabilisation des Etats pour mieux les contrôler. Les organisations terroristes, dont Daech, Al-Qaïda au Maghreb, Boko Haram, Al Shebab, font peser une grave menace sur la sécurité, la stabilité et le développement de l’Afrique. Cette menace est amplifiée, en Afrique du Nord, de l’Ouest et du Centre, par la contrebande d’importantes quantités d’armes à partir de la Libye depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi. Ce problème, qui représente un véritable danger, ne peut être résolu que par la conjonction des efforts à l’échelle régionale et internationale. L’essentiel de ce livre est le fruit des réflexions personnelles et collectives sur les questions de sécurité et de terrorisme, menées sous forme de conférence fermée et publique depuis 2013, notamment les contributions à la Conférence Internationale sur la Sécurité et le Terrorisme en Afrique qui s’est tenue le 13 juin 2014 à l’Assemblée nationale. La mission fondamentale de l’Institut Mandela est de structurer intellectuellement et institutionnellement les pays africains. Clément Ossinondé Auteurs : – Brice Arsène Mankou, docteur en sociologie, Université de Lille 1 Qualifié Maître de conférence par le CNU section 19. Enseignant à l’Université du Littoral Côte d’Opale de Dunkerque et chercheur associé au Clersé UMR 8019, CNRS, il préside l’IFMV (Institut de formation aux métiers de la Ville). Il est aussi Professeur. – Paul Kananura, est Docteur en Aménagement et Urbanisme de l’Université de Bordeaux. Diplômé de Géopolitique et d’économie Régionale, il est expert en Politiques Publiques, Gestion des projets et Géopolitique. Il est actuellement Président de l’Institut Mandela.
Vient de paraître : « Les jeunes et l’emploi au Congo- Brazzaville » de Brice Arsène Mankou
L’emploi des jeunes est une problématique tellement primordiale qu’elle s’inscrit de nos jours au cœur des politiques publiques. Au Congo, le gouvernement s’attelle à trouver des solutions, en dépit de la crise internationale que connaît ce pays. L’auteur, à partir d’une étude menée au Congo entre 2012 et 2014, fait un diagnostic en y joignant une analyse sur les freins à l’accession au plein emploi des jeunes au Congo. Cette analyse lui permet de faire des propositions concrètes au gouvernement pour sortir de ce chômage endémique. Cet ouvrage arrive à propos, lorsqu’on sait qu’à l’issue du 5ème Sommet Europe Afrique tenue du 29 au 30 novembre 2017 à Abidjan en Côte d’ivoire, l’épineuse question d’investissement dans la jeunesse était au cœur des discussions. En effet, les dirigeants africains et européens ont mis l’accent sur les possibilités d’investissement dans la jeunesse. Il s’agit là d’une priorité absolue pour l’Afrique comme pour l’UE, car, 60 % de la population africaine a moins de 25 ans. Pour proposer à nos dirigeants des pistes très concrètes d’action, cet ouvrage de Brice Arsène Mankou pose un diagnostic en proposant des solutions concrètes de sortie de cette spirale endémique du chômage des jeunes en masse au Congo- Brazzaville à l’aide d’exemples concrets. Pour situer Brice Arsène Mankou dans ce contexte précis de la jeunesse, notons qu’il est un cadre du ministère français de la Jeunesse et des Sports. Expert sur les questions de jeunesse, sport et animation sociale, il est aussi conseiller d’éducation populaire et de jeunesse. Docteur en Sociologie de l’Université de Lille.
L’Arrondissement n°7 Mfilou Ngamaba jumelé à la communauté d’agglomération de Lens-Liévin (CALL)
A l’initiative de L’institut de formation aux métiers de la ville ( Ifmv) basé en France et dirigé par M. Brice Arsène Mankou, Élu Municipal de la ville de Lens et président de cet institut français, l’administrateur Maire du 7° arrondissement de Brazzaville, Monsieur Jean Marie Nzinga Ondemba, a été accueilli par le Président de la CALL et Maire de la ville de Lens Monsieur Sylvain Robert à l’hôtel de ville de Lens. C’était en présence de nombreux élus de la ville de Lens, des congolais et africains de la diaspora et des forces vives de cette ville ouverte et connue dans le monde grâce au football. Dans son allocution devant le parterre des invités de marque, le Maire de MFILOU Ngamaba a vanté l’ouverture de la ville de Brazzaville qui entre 1940-1942 a accueilli le Général DE GAULLE qui décréta Brazzaville, capitale de la France libre pendant l’occupation nazie. Cette évocation a été ovationnée par les invités dont Sylvain Robert, Maire de la ville et président de la CALL qui estime que son institution est désormais prête à être jumelée à l’arrondissement 7 MFILOU Ngamaba dans le cadre de la coopération décentralisée et d’un partenariat gagnant- gagnant. Grâce à notre partenaire l’ifmv qui accompagne la décentralisation et le développement local au Congo, le Maire de Mfilou, Jean-Marie Nzinga Ondemba a tenu à remercier M. Brice Arsène Mankou sans qui il ne serait pas à Lens aujourd’hui. Tout comme il a manifesté sa reconnaissance à Monsieur le Maire de la ville de Lens, car sa présence dans sa ville est un tout symbole. Unis par des liens historiques et légendaires et fraternels, le Maire de Mfilou est venu solliciter la communauté d’agglomération de Lens- Liévin pour un partenariat dans les domaines de l’assainissement, la voirie, la gestion communale et la formation continue. De son côté, Sylvain Robert qui a rappelé que la CALL n’est jumelée à aucune ville va s’engager dans ce jumelage gagnant pour accompagner en partenariat avec son partenaire l’IFMV dans le développement local, l’assainissement, la voirie et surtout la formation des élus locaux congolais et les cadres et agents des collectivités locales C’est dans ce cadre, qu’une convention a été signée entre le Président de L’IFMV, Bruce Arsène Mankou et l’administrateur Maire de l’arrondissement 7 MFILOU Ngamaba , Monsieur Jean Marie Nzinga Ondemba. Il faut souligner que dans le cadre de l’accompagnement que L’IFMV propose à l’arrondissement 7 Mfilou Ngamaba, un expert Lensois va être mis à disposition à la mairie de Mfilou pendant un an pour travailler sur l’ensemble des projets et les besoins de formation du personnel de cette collectivité locale. Un séjour fructueux du Maire de MFILOU en France pour le bien de ses administrés et de la population de MFILOU Ngamaba. Clément Ossinondé
Découvrez le nouvel ouvrage de Brice Arsène MANKOU : Migrations, Décentralisation et la Coopération décentralisée.
Il s’agit dans ce nouvel ouvrage paru aux éditions L’Harmattan, d’analyser l’impact de la migration positive qui participe en Afrique au développement local. En effet, le sociologue Brice Mankou montre que la migration est une chance pour l’Afrique, car elle permet aux acteurs d’ici et de là bas, d’être des acteurs à part entière du développement local du continent. Il partage son expérience d’acteur transnational à travers l’expérience de l’Institut pour la formation aux métiers de la ville (IFMV ) qu’il a mis en place avec l’appui de l’Ecole Nationale de l’Administration publique du Canada pour la formation des élus et fonctionnaires territoriaux en Afrique. Sil est un mode de gouvernance qui participe à l’enracinement de la démocratie, c’est bien la décentralisation, car elle permet le rapprochement de la décision entre le sommet et la base, d’une part ; entre l’État et les collectivités locales de l’autre. Aujourd’hui, force est de constater que la décentralisation initiée dans la majeure partie des Etats de l’Afrique centrale est en panne à cause des problèmes de clarification des compétences, de compréhension de cette notion expérimentée en France en 1982 à la faveur des lois Deferre de 1982-1983. Qui est Brice Arsène Mankou ? Docteur en Sociologie, Université de Lille1. Qualifié Maître de Conférences par le CNU Section 19. Enseignant à l’Université du Littoral Côte d’Opale de Dunkerque. Chercheur associé au Clersé UMR 8019, CNRS. Formateur et Coordinateur des diplômes d’Etat supérieurs de Jeunesse et d’éducation populaire dans un établissement supérieur du ministère de la Jeunesse et des Sports Nord de France. Il préside l’IFMV (Institut de Formation aux Métiers de la Ville). Il est aussi actuellement élu municipal de la Ville de Lens. www.bricemankou.fr
« L’histoire commence en Mésopotamie certes ! Mais aussi en Afrique ! »
Contrairement à son prédécesseur qui affirmait que, l’Afrique «berceau de l’humanité », n’est pas assez ancrée dans l’histoire, François Hollande, a inauguré mardi 1er novembre dernier au Musée du Louvres – Lens (Pas de calais) une exposition sur la Mésopotamie. Une occasion pour le chef de l’Etat français de lancer un plaidoyer sur la protection des arts partout où ils sont menacés par les barbares qui veulent nous imposer une autre civilisation. Ce fut aussi, aussi une occasion pour François Hollande de rencontrer les écrivains et hommes de lettres venus d’ailleurs et qui contribuent par leurs écrits français de faire rayonner cette culture française qui se veut universelle et ouverte sur le monde. Parmi les écrivains rencontrés, figurent en bonne place Brice Arsène Mankou qui récemment a plaidé pour une reconnaissance dans les manuels scolaires français de l’histoire de Brazzaville qui fut la capitale de la France libre de 1940 à 1942. Sensible à cette erreur historique, le chef de l’Etat a reconnu que c’est une « injustice » qu’il faudrait forcément corriger, en l’exhortant à fédérer bien au-delà du bassin du Congo, historiens, écrivains et autres artistes. Le plaidoyer de Brice Mankou est un combat que François Hollande soutient d’où l’appel qu’il lance à tous les hommes de lettres, à tous les historiens et Sociologues de se joindre à ce mouvement intitulé : « Brazzaville, capitale de la France libre, ne l’oublions pas ! » Ce vaste mouvement, compte mener des plaidoyers auprès du Ministère Français de la culture, de l’éducation nationale, des affaires étrangères, de l’OIF et de l’UNESCO pour que soit inscrite dans les manuels scolaires cette portion de l’histoire qui ne figure dans aucun manuel de l’histoire. Ce mouvement a déjà le soutien du Président François Hollande. Soulignons que l’exposition : « L’histoire commence en Mésopotamie » inaugurée au musée du Louvre-Lens rassemble près de 400 objets qui racontent l’invention de l’écriture, l’émergence des premières villes et de premiers empires. Notons enfin que La Mésopotamie, est ce pays entre les deux fleuves situé pour l’essentiel en Irak actuel. Il est le berceau de l’économie moderne et de l’écriture avec laquelle commence l’histoire. C’est aussi le pays des premières villes et des systèmes politiques et administratifs les plus anciennement connus à ce jour. Si nos villes, notre cadre de vie, nos croyances et notre imaginaire modernes sont bien différents de ceux de la Mésopotamie antique, ils n’en sont pas moins les héritiers des « premières fois » fondamentales de la civilisation mésopotamienne. C’est ce monde à la fois proche et lointain que l’exposition présentera, à travers des œuvres majeures et des témoins inédits de la Mésopotamie du IIIe au Ier millénaire avant J.-C. Le musée du Louvre – Lens entend ainsi montrer l’importance fondamentale de ce patrimoine mondial, connu partiellement grâce à la Bible et redécouvert à partir du 19e siècle lors des fouilles archéologiques, alors qu’il est aujourd’hui menacé par la situation tragique en Irak et au Moyen-Orient. Cette exposition sur la Mésopotamie est au musée du Louvre- Lens du 2 novembre 2016 – 23 janvier 2017.