Afrique. La CAF monte au créneau

L’amélioration des infrastructures en Afrique devient une priorité absolue, comme le souligne l’atelier des Inspecteurs de Stades de la CAF à Rabat ! Construire et maintenir en bon état les infrastructures sportives des 54 associations membres de la Confédération Africaine de Football constituent les principaux objectifs de cette rencontre rassemblant les inspecteurs de stades dans la capitale marocaine. L’éclatante performance du football africain lors de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies, qui s’est déroulée en Côte d’Ivoire en 2023, a captivé l’attention du monde entier. Un mois après la finale de cet événement majeur, la CAF a convoqué les inspecteurs des stades au Complexe sportif Mohamed VI à Rabat pour discuter des normes relatives aux infrastructures sportives. Dans son discours inaugural, M. Fouzi Lekjaa, président de la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF) et membre du Comité Exécutif de la CAF, a souligné l’impératif d’investir dans des infrastructures de classe mondiale et de veiller à leur entretien. Cet atelier, qui se poursuit jusqu’à mercredi, aborde divers aspects, notamment le cadre réglementaire des stades de la CAF, les directives d’inspection, les terrains naturels et artificiels, l’évaluation de l’éclairage, ainsi que la sûreté et la sécurité dans les stades et les installations destinées à la presse. L’accent est également mis sur la formation des inspecteurs qui seront désignés par la CAF pour guider les clubs africains et les associations membres dans la mise en œuvre des normes requises pour l’accueil des événements organisés par la CAF, conformément à l’édition 2022 du Règlement des Stades. Au cours de ces trois jours, les participants prendront part à des exercices théoriques et pratiques, et effectueront des visites de stades accompagnés par les responsables de département de la CAF.À la fin de cet atelier, chaque candidat sera évalué sur ses compétences en matière d’inspection, notamment en ce qui concerne la qualité du terrain, le confort des sièges, la sûreté et la sécurité, l’éclairage, ainsi que les installations médicales et celles dédiées aux médias. En 2022, la CAF a lancé sa Plateforme en ligne de licence de club (CLOP), un outil numérique destiné à aider les associations membres à numériser leur administration et à gérer les processus d’inspection des stades pour les compétitions continentales et nationales. Les candidats seront également formés à l’utilisation de ce module, qui leur servira de guide pour leurs missions d’inspection. Dans le prochain cycle d’événements, le Maroc accueillera des compétitions majeures de la CAF, notamment la Coupe d’Afrique des Nations de Futsal CAF TotalEnergies (11-21 avril) et la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies de l’année prochaine. De plus, le pays a récemment obtenu les droits d’organisation des cinq prochaines éditions de la Coupe du Monde Féminine U-17 de la FIFA, à partir de 2025. Ya Willy.
Casablanca: Atelier de création scénique entre le corps et la voix à l’Institut Cervantès

L’Institut Cervantès de Casablanca organise un atelier de création scénique dirigé par la danseuse et chorégraphe espagnole Alicia Soto-Hojarasca du 24 au 26 mai 2022 de 18h à 20h30 au théâtre de l’Institut. Alicia Soto-Hojarasca propose l’atelier « Création scénique entre le corps et la voix » où l’interprète pourra, d’une part, découvrir le mouvement naturel, et d’autre part, improviser à partir du mouvement somatique, afin de parvenir à se rendre présent dans son intégralité, avec toutes ses capacités, et à valoriser efficacement sa présence scénique. L’atelier, de trois séances de deux heures et demie chacune, est destiné aux acteurs, actrices, danseurs, danseuses, aussi bien amateurs que professionnels. NB: Places limitées par ordre d’inscription (15 participants). Tarif de l’atelier : 120 dh.
Bénin : la BAD présente les résultats de l’étude sur l’environnement des affaires

La Banque africaine de développement a présenté les résultats d’une étude sur l’environnement des affaires au Bénin lors d’un atelier organisé dernièrement à Cotonou, par son bureau de représentation. L’atelier, auquel participaient les principaux acteurs de la société béninoise, était placé sous la coprésidence du ministre d’État béninois chargé du Plan et du Développement, Abdoulaye Bio Tchané, et du responsable-pays de la Banque au Bénin, John Andrianarisata, souligne l’institution panafricaine. Il a permis d’échanger sur le cadre politique, juridique, réglementaire et administratif de la pratique des affaires, leur environnement sectoriel, la création d’entreprise, l’accès au financement et au marché et les normes de qualité. Les discussions ont également porté sur le plan d’action issu de l’étude, qui devrait, à terme, lever les contraintes majeures qui pèsent sur l’environnement des affaires au Bénin, explique la banque africaine dans un communiqué. Le ministre a salué « le soutien de la Banque qui, à travers cette étude, accompagne le gouvernement béninois dans ses réformes visant à améliorer l’environnement des affaires et à faire du Bénin une place attractive pour les investisseurs ». Il s’est également « réjoui du soutien de la Banque et des autres partenaires qui appuient les efforts du gouvernement pour le développement du secteur privé béninois ». L’étude a abouti sur un Plan d’action à court et moyen terme qui devrait lever les contraintes majeures d’amélioration de l’environnement des affaires pour l’entreprise notamment à la phase de création de l’entreprise, sa phase d’expansion et la phase d’accès aux marchés. Dans ce cadre, douze recommandations ont été formulées portant entre autres sur l’identification et la transformation en opportunité des maillons manquants des filières, l’accompagnement en montage de projets, dans la recherche des financements et dans la mise en place de services de Business Development et de centres communs de services. Il s’agit également du renforcement des tribunaux commerciaux, de la mise en place d’une infrastructure de qualité normes essaie et métrologie, de la mise en place d’une plateforme d’informations commerciales, de promotion des investissements et des exportations, et du renforcement du dialogue public-privé. Pour le responsable-pays, « les résultats de l’étude ont permis à la Banque de renforcer ses connaissances sur le secteur privé béninois ». Il a assuré que la Banque utiliserait cette étude comme un outil stratégique de dialogue avec le gouvernement. « Cette étude servira aussi à identifier les domaines d’intervention prioritaires d’appui au développement du secteur privé béninois », a ajouté M. Andrianarisata. John Andrianarisata a appelé les partenaires techniques et financiers à s’approprier les résultats de l’étude pour une meilleure harmonisation et coordination de leurs interventions. Plus d’une cinquantaine d’acteurs de la vie économique étaient présents : représentants des administrations publiques, de structures de promotion et d’encadrement du secteur privé, d’organisations du secteur privé, de banques et établissements financiers, de partenaires au développement et de la société civile. La Banque africaine de développement est présente au Bénin depuis 1972, avec un volume d’investissement qui dépasse 1,5 milliard de dollars américains. La Banque intervient dans les domaines de l’énergie, de l’agriculture, du transport, et de la gouvernance. Ses interventions sont en adéquation avec ses cinq priorités stratégiques appelées « High5 », avec le Document de stratégie pays et avec le Programme d’action du gouvernement du Bénin sur la période 2016-2021.
Rabat: Clôture des travaux de l’atelier sur « L’utilisation de logiciels libres et ouverts dans l’action institutionnelle »

La clôture des travaux de l’atelier sur « L’utilisation de logiciels libres et ouverts dans l’action institutionnelle » est intervenue dimanche 16 décembre à Rabat. Ouvert vendredi 14 décembre, cet atelier était organisé à l’intention du personnel des Commissions nationales de l’ISESCO dans les Etats membres africains francophones, Mali, Tchad, Niger, Bénin, Sénégal, Togo, et un certain nombre de fonctionnaires de cette organisation. Au cours de cet atelier, supervisé par Amine Arrahmane Achargui, responsable de la division des technologies de l’information au Centre d’informations, de documentation et de publication à l’ISESCO, « les participants ont été formés à l’utilisation de logiciels facilitant leurs tâches quotidiennes dans l’administration publique», souligne l’organisation. Dans un communiqué, elle ajoute qu’ils ont aussi été formés «à la comparaison entre les logiciels commerciaux privatifs et soumis aux droits de propriété intellectuelle et les logiciels libres et à la distinction entre les applications logicielles et les services en nuage, aux niveaux personnel et institutionnel ». La même source indique qu’à l’issue de cet atelier, le Directeur du Secrétariat du Conseil exécutif, de la Conférence générale et des conférences ministérielles spécialisées, Mohamed Ghemari, a supervisé la remise des certificats de participation aux bénéficiaires de l’atelier. Adrien Thyg