Afrique : Le Rapport Annuel de l’année 2023 de SIACE met en évidence une croissance et une expansion robustes face aux défis mondiaux

La Société Islamique d’Assurance des Investissements et des Crédits à l’Exportation (SIACE) annonce l’approbation de son rapport annuel et de ses états financiers audités pour l’année 2023 par le Conseil des gouverneurs lors des assemblées annuelles 2024 du Groupe de la Banque Islamique de Développement (BID) à Riyad, en Arabie Saoudite. Le rapport annuel de la SIACE détaille une année de résilience opérationnelle et de performances financières exceptionnelles, mettant en évidence une augmentation significative de 14,4 % d’une année sur l’autre des transactions commerciales et d’investissement assurées, pour un montant de 13,3 milliards de dollars américains. La Société a également signalé une augmentation de ses primes brutes émises, qui ont grimpé de 6,4 % à 98,3 millions de dollars contre 92,4 millions de dollars américains l’année précédente. L’amélioration de 130 % des résultats nets de la société reflète la capacité de la SIACE à gérer efficacement les engagements des assurés, une proposition de valeur améliorée et démontre la confiance accrue de nos États membres. L’année 2023 a été une période stratégique  d’accès au marché et de diversification du portefeuille pour la SIACE. Le segment Assurance à moyen terme et investissement a connu une croissance substantielle de 49,3%, pour atteindre 73,6 millions de dollars américains. Cette croissance souligne l’engagement de la SIACE à étendre sa présence et à renforcer la confiance des clients dans ses services. La SIACE a maintenu sa notation Moody’s « Aa3 » pour la 16ème année consécutive, affirmant ainsi sa position d’entité leader dans le secteur de l’assurance crédit et des risques politiques. L’année a également marqué l’inclusion de l’Azerbaïdjan comme 49ème État membre de la SIACE, élargissant ainsi la couverture géographique de la Société au sein des pays membres de l’OCI. Marquant une étape historique, les affaires assurées cumulées de la SIACE ont dépassé 108 milliards de dollars américains au cours de ses 30 années d’existence, contribuant ainsi de manière significative au développement social et économique dans divers secteurs à l’échelle mondiale. La SIACE a élargi ses partenariats stratégiques, notamment dans les domaines de l’énergie durable et de la sécurité alimentaire, avec la signature de plusieurs protocoles d’accord. Les efforts de la Société en matière d’action climatique ont été soulignés lors de la COP28 et à travers des initiatives telles que la Plateforme de financement des accélérateurs de transition énergétique (ETAF), gérée par l’Agence internationale des énergies renouvelables (IRENA). Dans le cadre du Programme de réponse à la sécurité alimentaire (FSRP) du Groupe de la BID, la SIACE a approuvé 788 millions de dollars américains pour relever les défis mondiaux en matière de sécurité alimentaire, soulignant ainsi son engagement à soutenir les objectifs de développement durable. M. Oussama Kaissi, DG de la SIACE, a commenté : « Les réalisations de l’année 2023 reflètent nos solides initiatives stratégiques et notre résilience face aux défis économiques et géopolitiques mondiaux. Notre succès continu témoigne du travail acharné de notre équipe et de la confiance de nos membres et clients. Nous nous engageons à poursuivre notre mission consistant à favoriser le développement économique et à promouvoir les investissements transfrontaliers dans les pays membres.

Maroc. Les patrons partagés entre optimisme et incertitudes

Maroc. Les patrons partagés entre optimisme et incertitudes

Les industriels ont abordé la fin de l’année 2023 avec optimisme, selon l’enquête mensuelle de conjoncture de Bank Al-Maghrib au titre du mois de novembre 2023. Malgré quelques incertitudes sur l’évolution future de la production et des ventes, les patrons des entreprises opérant dans le secteur industriel anticipent des améliorations au cours des trois prochains mois dans toutes les branches. A l’exception  toutefois de l’«agro-alimentaire», ont-ils toutefois estimé. En effet, l’enquête menée du 1er au 27 décembre 2023 révèle qu’ils s’attendent cependant à une baisse de la production et une stagnation des ventes dans la branche «agro-alimentaire», a fait savoir la Banque centrale. Elle fait en outre ressortir une amélioration de l’activité, avec un Taut d’utilisation des capacités de production (TUC) qui se serait stabilisé autour de 76%. D’après les résultats de l’enquête, la production aurait enregistré une hausse, recouvrant des augmentations dans la «chimie et parachimie» et dans la «mécanique et métallurgie», une stagnation dans le «textile et cuir» et dans l’«agro-alimentaire» et une baisse dans l’«électrique et électronique». Les ventes auraient pour leur part affiché un accroissement aussi bien sur le marché local qu’étranger, a également rapporté Bank Al-Maghrib après analyse des opinions recueillies. Selon l’institution, par branche, les ventes auraient enregistré une progression dans la «chimie et parachimie», dans la «mécanique et métallurgie» et dans le «textile et cuir», une stagnation dans l’«électrique et électronique» et une baisse dans l’«agro-alimentaire». Les commandes auraient de leur côté connu une hausse, recouvrant des accroissements dans la «chimie et parachimie», dans la «mécanique et métallurgie» et dans l’«électrique et électronique», une stagnation dans le «textile et cuir» et une diminution dans l’«agro-alimentaire». Quant aux carnets de commandes, les industriels estiment qu’ils se seraient situés à un niveau inférieur à la normale dans l’ensemble des branches à l’exception de l’«électrique et électronique» où ils auraient été à un niveau normal. Dans le détail, la production de la branche «agro-alimentaire» aurait stagné, avec un TUC qui se serait situé à 67%, les ventes auraient connu une baisse, les commandes auraient diminué avec un carnet qui se serait situé à un niveau inférieur à la normale. Les chefs d’entreprise s’attendent au final à une baisse de la production et à une stagnation des ventes au cours des trois prochains mois, même si près du tiers des entreprises indiquent cependant un manque de visibilité quant à l’évolution future de la production et des ventes. La production de la branche «textile et cuir» aurait de son côté enregistré une stagnation, le TUC se serait ainsi établi à 82%. Les ventes auraient marqué une progression dans toutes les sous-branches hormis l’«industrie de l’habillement et des fourrures» où elles auraient plutôt reculé ;  les commandes auraient stagné avec un carnet de commandes qui se serait situé à un niveau inférieur à la normale. Pour les trois prochains mois, les industriels anticipent une hausse de la production et des ventes, quand bien même 27% d’entre eux signaleraient des incertitudes quant à leur évolution future. Pour les industriels, la production de la «chimie et parachimie» aurait progressé et le TUC se serait établi à 76%, les ventes auraient progressé aussi bien sur le marché local qu’étranger, tout comme les commandes auraient augmenté avec un carnet qui se serait établi à un niveau inférieur à la normale. Dans ces conditions, ils anticipent une amélioration de l’activité dans les trois mois à venir. A noter que la production de la «mécanique et métallurgie» aurait augmenté et le TUC se serait établi à 82%, les ventes auraient aussi progressé tant sur le marché local qu’étranger. En parallèle, les commandes se seraient accrues et les carnets de commandes se seraient situés à un niveau inférieur à la normale. Ainsi, pour les trois prochains mois, les patrons s’attendent à une hausse de la production et des ventes, alors que 28% d’ente eux déclarent des incertitudes sur l’évolution future des ventes. Quant à la production de la branche «industries électriques et électroniques»,  elle aurait reculé et le TUC se serait situé à 83%. Pendant ce temps, les ventes auraient stagné, avec une  baisse sur le marché local et une hausse sur celui étranger ; les commandes auraient enregistré une progression et le carnet des commandes se serait situé à un niveau normal. Pour les patrons, la production et les ventes devraient enregistrer des hausses dans les trois prochains mois. Alain Bouithy

Dalal Elghazzali brille dans la course ramadanesque marocaine pour l’année 2023

Dalal Elghazzali brille dans la course ramadanesque marocaine pour l’année 2023

L’artiste et présentatrice marocaine, Dalal Elghazzali, a attiré l’attention des téléspectateurs marocains pendant le mois de Ramadan en participant à la série dramatique « Mal Al Donia », diffusée sur MBC5 et sur la plateforme « Shahid ». Miss Arab et miss world next top model 2017 a volé le cœur des téléspectateurs dans la série dans laquelle elle a joué le rôle de « Nada », en raison de la sincérité de sa performance et de sa capacité à incarner et à maîtriser différents rôles, ce qui a suscité de fortes réactions positives de la part du public sur les différentes plateformes de médias sociaux. La belle actrice marocaine partage également la vedette de la série « Mal Al Donia » avec une constellation de stars marocaines telles que  Rachid El Wali, Mouhcine Malzi, Nasser Akbab, Houda Majd, DonBigg et d’autres acteurs. La série est réalisée par Ahmed aksas et produite par la société ‘’Cedars Art Production’’, tandis que la production est assurée par la société « Sigma ». La présence de l’actrice Dalal Elghazzali dans le rôle de « Nada » est une contribution qualitative à sa carrière professionnelle, qui regorge de nombreux rôles dans le domaine de l’interprétation. Le répertoire artistique de Dalal Elghazzali regorge de nombreux rôles remarquables dans les productions et les séries marocaines les plus importantes qui ont connu un grand succès, comme sa participation à la série « Salamat Abou Lbanat  » dans sa quatrième partie, la série « Wlad El A’am » dans sa deuxième partie, la série « Hayat », en plus de sa présentation d’un programme télévisé intitulé « Malh wa Sokkar ». Il convient de mentionner que la performance de l’actrice Dalal Elghazzali dans la série « Mal Al Donia » et son rôle différent ont attiré l’attention de nombreux producteurs, recevant de nombreuses offres et scénarios, dont une nouvelle série dans laquelle elle partagera la vedette après Ramadan et qui sera diffusée sur MBC5. En outre, Dalal prépare une nouvelle émission de télévision avec une nouvelle idée qui sera une surprise pour son public. « Mal Al Donia » est une série dramatique qui raconte l’histoire de Rachid qui tente de sauver son projet dans lequel il a investi toutes ses économies. Il prend donc un partenaire, sans se rendre compte que cette collaboration ouvrira sur lui une série de problèmes et d’événements imprévus.

L’Autorité marocaine du marché des capitaux présente ses priorités pour l’année 2023

L’Autorité marocaine du marché des capitaux présente ses priorités pour l’année 2023

Conformément à ses engagements et en ligne avec sa vision stratégique 2021-2023, l’autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC) publie pour la troisième année consécutive ses actions prioritaires de l’année. La publication annuelle de ces priorités d’actions permet à l’AMMC de tenir compte des évolutions de son environnement et des avancées réalisées. ces priorités font aussi l’objet d’échanges entre l’AMMC et les acteurs du marché pour concorder au mieux avec les attentes de l’écosystème. Dans un contexte de reprise économique et face à des défis nouveaux, les actions de l’AMMC s’articuleront, en 2023, autour de cinq axes : 1. Oeuvrer pour un marche des capitaux durable, inclusif et plus efficient En 2023, l’AMMC entend poursuivre ses efforts pour le renforcement de l’attractivité du marché des capitaux marocain. un marché qu’elle veut durable, inclusif et plus efficient, à travers, notamment : 2.Dynamiser la gestion d’actifs en faveur de la mobilisation de l’épargne Très dynamique, l’industrie de la gestion d’actifs offre aux investisseurs une diversité d’instruments financiers en mesure de participer au financement de notre économie. le développement de cette industrie s’appuie sur l’innovation et l’amélioration continue du cadre légal et réglementaire. en 2023, l’AMMC prévoit ainsi : Soutenant les réformes et les évolutions du marché des capitaux marocain, l’AMMC se mobilisera en 2023 pour : La conduite des contrôles par l’ammc a évolué ces dernières années avec le déploiement de l’approche par les risques et l’intensification des missions. en 2023, l’autorité entend renforcer cette approche pour une meilleure transparence et intégrité du marché des capitaux. plusieurs actions sont prévues, notamment : L’autorité entame en 2023 son nouveau plan de transformation digitale pour la période 2023-2026. L’autorité déploiera ainsi les technologies les mieux adaptées pour élargir la digitalisation à ses métiers et accélérera le rythme de dématérialisation des processus et des échanges tant en interne qu’avec l’écosystème. En 2023, l’AMMC entend aussi concentrer ses efforts sur le renforcement des capacités de ses publics aussi bien interne avec notamment le développement de l’université AMMC, qu’externe avec des actions telles que le déploiement de la certification internationale dans le cadre de l’habilitation des professionnels ou encore le déploiement des actions d’éducation financière dans le cadre du partenariat avec le GPBM. Retour sur les réalisations 2022 S’agissant des réalisations de 2022 de l’autorité marocaine du marché des capitaux, il y a lieu de citer :

Maroc. Amine Mernissi : L’année 2023 écrira une nouvelle feuille de route pour l’immobilier

Maroc. Amine Mernissi : L’année 2023 écrira une nouvelle feuille de route pour l’immobilier

IMMOBILIER. « L’année 2023 écrira une nouvelle feuille de route pour l’immobilier », a déclaré l’expert en immobilier, Amine Mernissi, estimant que « la loi de Finances 2023 en a jeté les premiers jalons ». Mais pour l’auteur du guide « Répons’IMMO », « l’essentiel reste de donner une visibilité à un secteur vital. Après, il y a la conjoncture nationale qui est aussi dépendante d’une conjoncture mondiale mouvante, voire menaçante ». Il appelle ainsi à rester humble. « Disons que la confiance est l’alpha et l’oméga, tant pour les opérateurs qui ont besoin de pouvoir continuer à travailler dans un secteur difficile et complexe que pour les acquéreurs qui doivent se sentir soutenus et protégés quand il s’agit de réaliser l’achat d’une vie», a-t-il déclaré dans un entretien accordé à la MAP. A la question de savoir si l’année 2023 serait propice pour investir dans l’immobilier, Amine Mernissi estime que «c’est toujours le bon moment d’investir dans l’immobilier et ce, en tout temps, quand trois conditions sont réunies, à savoir le besoin, l’opportunité et la capacité ». A ce propos, l’expert immobilier conseille toutefois de « bien évaluer ses besoins et même être capable de les anticiper ». Avant de trouver par la suite la bonne opportunité, « celle qui vous fait dire « j’ai fait une affaire déjà en achetant, avant de penser à la revente » », a-t-il insisté. L’examen de sa situation financière ne doit pas être mis de côté, selon lui. Et pour cause : il faut « être en capacité de s’engager sur le long terme, car l’immobilier est un investissement au temps long qui requiert préalablement réflexion et pondération ». A propos du bilan du secteur immobilier au cours de l’année qui s’achève, Amine Mernissi estime que 2022 a été une année en demi-teinte pour ce secteur. Et pour cause, « les actifs immobiliers, qu’ils soient neufs ou anciens, n’ont pas connu la même conjoncture ou la même trajectoire en 2022 », a-t-il fait remarquer. Mais avant de poursuivre son argumentaire, l’expert fait un constat : l’Indice des prix des actifs immobiliers (IPAI), publié trimestriellement par la Banque Centrale et l’Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie (ANCFCC), analyse le marché de la seconde main uniquement, tant au niveau de l’évolution des prix que celui des transactions et ce, dans différentes villes du Royaume. Selon lui, « il ne couvre pas le marché primaire, à savoir l’immobilier neuf ». A ses yeux, « c’est donc une analyse partielle de la réalité du marché ». Etant donné que l’immobilier neuf n’est couvert par aucun indice officiel, Amine Mernissi note qu’il est « appréhendé seulement à travers des données éparses, glanées chez les promoteurs, les notaires, les établissements de crédit, les agents immobiliers, les architectes ». Quand bien même il s’agit des remontées du terrain émanant des différents acteurs de la chaîne de valeur constituant l’écosystème immobilier, ce dernier affirme que cela « ne réduit en rien la valeur et la pertinence de ces informations également ». Sur le marché immobilier secondaire, à savoir de seconde main,  l’expert pense que 2022 a connu une meilleure conjoncture que le marché primaire. Une analyse  que corroborent les derniers chiffres de l’IPAI pour le troisième trimestre 2022. Lesquelles données montrent que « les indicateurs reviennent en territoire positif, et sur une année glissante, les transactions ont fait un bond à deux chiffres (+45%) alors que l’indice des prix a augmenté certes, mais somme toute de façon limitée (+1,3%) », a-t-il rappelé. S’agissant du marché primaire, le constat qui se dégage est que « les différentes sources consultées s’accordent à dire que 2022 a été une année difficile, marquée d’abord par le renchérissement des prix des intrants et une inflation multisectorielle importante qui a impacté le pouvoir d’achat des ménages », a poursuivi ce dernier. Etant donné que la hausse des prix a été annoncée par les acteurs immobiliers comme inéluctable dans les mois à venir pour les actifs neufs dont la mise en chantier date de 2022, Amine Mernissi estime que « les acquéreurs ont préféré se tourner par effet d’anticipation et/ou prudence, vers le marché de la seconde main pour aller y chercher des opportunités ». Il en veut pour preuve que ce constat est confirmé par les chiffres de l’IPAI. Qu’à cela ne tienne, « la réalité est que les opportunités d’investissement existent aussi bien dans le neuf que dans l’ancien, sauf que dans le neuf, il faut choisir en période de crise, le « bon » développeur. Celui qui a les moyens de tenir ses engagements tant au niveau des délais que des prix », a-t-il conclu. Alain Bouithy