CAN Féminine Handball RD Congo 2024 : L’Angola, toujours reine d’Afrique au face à un Sénégal redoutable
SPORT. Les Pearls d’Angola ont une fois de plus affirmé leur suprématie en handball féminin africain en décrochant un 16ᵉ titre continental, leur 5ᵉ consécutif, lors de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) Féminine Handball RD Congo 2024. Avec une victoire éclatante de 27-18 face au Sénégal en finale, l’équipe nationale angolaise confirme sa domination inégalée sur le continent. Dès les premières minutes, les Angolaises ont imposé leur rythme grâce à une défense redoutable et des contre-attaques fulgurantes. Leur cohésion et leur expérience ont fait la différence face à une vaillante équipe sénégalaise. Paulo Simão, demi-centre angolaise, s’est illustrée avec brio et a été élue JOUEUSE DU MATCH, incarnant parfaitement le leadership et la maîtrise tactique de son équipe. Malgré la défaite, le Sénégal a démontré tout son potentiel tout au long de la compétition. Les Lionnes ont prouvé qu’elles sont de sérieuses prétendantes au titre, annonçant un avenir prometteur pour le handball féminin africain. Un palmarès impressionnant Ce sacre renforce l’hégémonie angolaise : 16 titres de championnes d’Afrique, dont 5 consécutifs, un exploit qui témoigne d’un travail continu et d’un talent collectif remarquable. Félicitations aux Pearls d’Angola pour cette performance exceptionnelle, et saluons le parcours exemplaire du Sénégal. Martin Kam avec CP
La RDC dans le piège du corridor de Lobito…
TRIBUNE. Joe Biden a effectué du 2 au 4 décembre 2024 sa première visite diplomatique de son mandat sur le continent africain, plus précisément en Angola, quelques semaines seulement avant de quitter la Maison-Blanche. Au menu de sa rencontre avec les présidents angolais, rdcongolais, zambien et namibien, la mise en place d’un corridor économique dit Corridor de Lobito. Le président américain a mis sur table 600 millions de dollars pour moderniser le chemin de fer censé relier l’Atlantique à l’océan Indien. Derrière ce vaste projet régional si alléchant, se cachent cependant beaucoup de pièges défavorables à l’émergence de la RD Congo. Le premier piège c’est de faire de la Rd Congo, le théâtre de la violente guerre économique qui oppose les USA contre la Chine dans le contrôle des métaux rares (Cobalt, Coltan, lithium) en très grande quantité au Congo et sur lesquels toutes les puissances mondiales ont le regard pour le développement de leur technologie de pointe. Ainsi donc en investissant dans cet immense chantier, les États-Unis ( et derrière eux beaucoup de ses partenaires occidentaux) veulent se présenter comme une solution alternative à la Chine. Annoncé en effet dans une déclaration conjointe UE-États-Unis en marge de l’événement du partenariat pour les infrastructures et les investissements mondiaux au G20 en Inde en septembre 2023, le corridor de Lobito est une priorité clé du G7. L’UE et les États-Unis codirigent le soutien au développement du corridor, y compris les investissements dans les infrastructures, les mesures non contraignantes pour la facilitation du commerce et du transit, les investissements dans les secteurs connexes pour favoriser une croissance durable et inclusive le long du corridor en Angola, en RDC et en Zambie. Un protocole d’accord a déjà été signé depuis octobre 2023 entre d’un côté USA- UE et de l’autre l’Angola, la RDC, la Zambie, la Banque Africaine de Développement ( BAD) et l’Africa Finance Corporation ( AFC) en vue de définir les rôles et les objectifs de l’expansion du corridor. La Chine qui contrôle les minerais de Katanga et les achemine via le port tanzanien de Dar-es-Salam se trouve en confrontation directe avec les USA-UE qui ont décidé de contrôler les deux océans atlantique et indien en vue de s’assurer aujourd’hui et demain, le monopole de l’exploitation des richesses du Congo. Le corridor de Lobito est ce qui leur manquait pour avoir le dessus sur l’adversaire chinois mais aussi pour mieux asphyxier sur le long terme, toutes velléités d’indépendance économique du Congo. Le deuxième piège a trait à l’extraversion même de l’économie rdcongolaise. N’oublions point l’importance du grand projet d’un port international en eau profonde de Banana pour avoir l’ouverture sur l’océan Atlantique et rendre autonome et compétitive l’économie congolaise à l’import et à l’export. Il faut donc rendre efficiente la convention de collaboration signée avec le Groupe émirati DP WORLD en 2018 puis revue en 2021 car ce projet du port de Banana revêt une importance stratégique pour le pays, en termes d’accès direct aux marchés internationaux et de renforcement de sa souveraineté commerciale La dépendance du Congo des ports de Lobito, de Dar-se-Salaam et de Pointe-Noire affaiblira à coup sûr toute ambition d’émergence de l’économie congolaise qui sera à la traîne des puissances régionales et internationales. Pour échapper à ce double piège, le gouvernement congolais doit privilégier la construction d’une voie ferrée nationale et interprovinciale reliant le Grand Katanga et le grand Kivu au Kongo Central par Banana. La dépendance aux infrastructures des pays voisins ne fera que mettre en grand péril la souveraineté économique de la RDC et sa capacité à contrôler ses ressources stratégiques. Qu’on se le dise! Germain Nzinga
CAN Féminine Handball RD Congo 2024 : l’Angola écrase l’Algérie lors des quarts de finale
Score final : Angola 34 – 15 Algérie Les championnes en titre, l’Angola, poursuivent leur parcours exceptionnel à la CAN Féminine Handball RD Congo 2024, en écrasant l’Algérie lors des quarts de finale. Une performance sans faille qui leur permet de décrocher leur place en demi-finale avec brio. Paulo Helena Gilda Simão, élue JOUEUSE DU MATCH, a été incontournable dans cette rencontre. Avec une telle démonstration de force, l’Angola envoie un message clair à ses adversaires : elles sont déterminées à conserver leur titre. Leur domination impressionnante tout au long du tournoi témoigne de leur suprématie dans le handball africain. Avec CP
CAN Féminine Handball RD Congo 2024 : L’Angola inflige une lourde défaite au Cameroun
Score final : Angola 31 – 14 Cameroun Les Pearls d’Angola ont une fois de plus démontré leur puissance en infligeant une lourde défaite aux Lionnes Indomptables du Cameroun lors de cette quatrième journée de la CAN Féminine Handball RD Congo 2024. Marta Alberto, impériale dans les buts, a été élue JOUEUSE DU MATCH pour la deuxième fois consécutive, confirmant son rôle clé dans le parcours sans faute des Angolaises. Les Pearls envoient un message clair à toutes les prétendantes : elles sont venues pour conserver leur couronne et dominer le handball africain. Avec CP
CAN Feminine Handball RD Congo 2024 : Troisième victoire consécutive pour les Pearls !
Score final : Angola 35 – 22 Guinée Les Pearls angolaises continuent d’imposer leur suprématie avec une prestation magistrale face à la Guinée lors de cette 3ᵉ journée. Grâce à une attaque implacable et une défense parfaitement organisée, les Angolaises ont dominé leurs adversaires de bout en bout. Marta Alberto, la gardienne angolaise, a été élue JOUEUSE DU MATCH pour ses arrêts spectaculaires et son impact décisif tout au long de la rencontre. En s’installant confortablement en tête du Groupe B, les Pearls confirment leur statut de favorites absolues dans cette compétition. Résolues à conserver leur couronne, elles montrent qu’elles sont prêtes à dominer le handball africain et à écrire une nouvelle page de leur glorieuse histoire. Avec CP
Angola Oil & Gas (AOG) 2024 : Le Congo discute du Code du Gaz et de ses relations avec l’Angola avant le Forum de l’Énergie en 2025
La République du Congo se prépare à lancer la première phase de son projet d’expansion de Bango Kayo, développé en partenariat avec la société énergétique chinoise Wing Wah, cette année. Fabrice Okassa, Conseiller en amont du Ministre des Hydrocarbures de la République du Congo, a déclaré que ce projet onshore soutiendra les efforts de diversification du pays lors d’une discussion à la conférence Angola Oil & Gas (AOG) ce mercredi. Cette discussion a servi de prélude au Forum Énergie & Investissement du Congo (CIEF) – organisé par Energy Capital & Power – qui aura lieu les 25 et 26 mars 2025. Quatrième plus grand producteur de pétrole d’Afrique subsaharienne, la République du Congo ambitionne d’accélérer sa diversification via des investissements dans les infrastructures de gaz naturel. Le projet Bango Kayo s’aligne sur cet objectif. Ce développement en plusieurs phases produira 30 milliards de mètres cubes de gaz associé sur une période de 25 ans. En plus de Bango Kayo, le pays a livré sa première cargaison de GNL depuis l’installation Tango FLNG – faisant partie du projet Congo GNL – en février 2024. Ce projet vise à produire 3 millions de tonnes de GNL par an d’ici 2025 avec le lancement d’un second navire FLNG. « L’idée et la vision du Ministre et du gouvernement sont de tenter de diversifier l’industrie avec différents partenaires », a déclaré Okassa. « Il est nécessaire d’augmenter le pipeline des investissements en amont et de diversifier à travers le gaz naturel. Nous avons de nombreuses grandes entreprises opérant au Congo, et cela nous aidera à diversifier nos capacités et à relever les défis de production. » Le pays s’est également fixé pour objectif d’augmenter la production de brut à 500 000 barils par jour à moyen et long terme. Divers projets en amont sont en cours pour atteindre cet objectif. Le géant énergétique TotalEnergies investit 600 millions de dollars dans l’exploration et la production dans le pays, avec un accent particulier sur le développement du champ de Moho Nord. L’entreprise a également augmenté sa participation dans le champ de Mogo-Bilondo à 63,5 % tout en continuant d’exploiter le permis en eaux profondes Marine XX. En 2024, Trident Energy a fait son entrée sur le marché avec l’acquisition des actifs congolais de Chevron, tandis que la société indépendante Perenco a également acquis plusieurs permis pétroliers issus du portefeuille d’Eni. Le pays cherche également à renforcer ses partenariats avec ses voisins régionaux pour stimuler la production. Selon Okassa, « Avec tous ces nouveaux projets, notamment dans les champs matures et le développement du gaz, nous sommes pleinement prêts à collaborer avec nos homologues. Pour optimiser la production, nous devons écouter nos investisseurs et mettre en place des régimes fiscaux solides. Notre volonté est d’attirer les investisseurs étrangers et de créer des synergies avec nos frères au Gabon, en Angola et ailleurs. » Se déroulant à Brazzaville, le CIEF souligne le rôle croissant que le pays joue dans le paysage énergétique africain. Au milieu des premières exportations de GNL et de la production pétrolière attendue, l’événement fournira non seulement des informations sur les derniers développements en amont, mais offrira également une opportunité stratégique aux nouveaux investisseurs et développeurs de projets de rejoindre le marché. Le CIEF est organisé en partenariat avec le Ministère des Hydrocarbures du pays et avec le soutien de la Chambre Africaine de l’Énergie.
L’Angola reçoit des vaccins pour lutter contre le cancer du col de l’utérus
L’Angola a reçu (le 16 septembre, DNR) 1,4 million de doses de vaccins contre les papillomavirus humains (HPV) avec le soutien d’un financement de BEI Monde, branche de la Banque européenne d’investissement (BEI), afin de renforcer les actions visant à prévenir le cancer du col de l’utérus et à protéger la population contre ce dernier, qui est la principale cause de décès par cancer en Afrique. Plus de 1,4 million de doses de vaccins contre les papillomavirus humains (HPV), qui sont scientifiquement reconnus comme la cause principale de plus de 90 % des cancers du col de l’utérus, sont arrivées aujourd’hui en Angola. Elles sont destinées à la vaccination des filles âgées de 9 à 12 ans, dans le cadre de la stratégie nationale de prévention du cancer du col de l’utérus et de protection contre cette maladie. Un autre lot devrait arriver dans les prochains jours. Le pays disposera ainsi des 2,2 millions de doses de vaccins nécessaires pour garantir l’immunisation d’environ 2,136 millions de fillettes sur l’ensemble de son territoire. Les vaccins ont été achetés grâce à un financement de BEI Monde, dans le cadre d’un prêt de 50 millions d’euros à l’appui de la résilience de l’Angola en matière de santé. Le projet bénéficie également d’une subvention de l’Union européenne de 4,5 millions d’euros. Le renforcement des capacités en matière de santé est un élément central de la stratégie « Global Gateway » de l’UE, dont BEI Monde est un partenaire clé de la mise en œuvre. Silvia Lutucuta, ministre angolaise de la santé : « La vaccination de prévention du cancer du col de l’utérus symbolise l’engagement de l’exécutif angolais à protéger la santé et l’avenir de nos filles, en garantissant des générations exemptes de cette maladie évitable, dans le droit fil de la stratégie mondiale pour son élimination à l’horizon 2050, contribuant ainsi à une population en meilleure santé et plus viable sur le plan économique. Il s’agit d’une occasion unique de protéger les générations futures contre une maladie dévastatrice. Unissons nos forces et veillons à ce que toutes les filles en Angola, où qu’elles vivent, reçoivent ce vaccin qui sauve des vies. » Les chiffres de l’Institut angolais de lutte contre le cancer révèlent que, rien qu’en 2022, 915 cas de cancer du col de l’utérus ont été traités en Angola, soit environ 17 % de tous les cas de cancer. De plus, les autorités sanitaires estiment que l’incidence réelle des cas de cancer du col de l’utérus dans le pays est probablement encore plus élevée en raison de difficultés de diagnostic. Zabulon Yoti, représentant faisant fonction de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en Angola, a déclaré que le vaccin contre le cancer du col de l’utérus était un outil essentiel pour protéger les filles et favoriser des générations futures en meilleure santé. Il a en outre souligné : « En assurant la vaccination, l’État angolais fait un pas important vers la possibilité pour les filles de grandir dans un monde où le cancer du col de l’utérus est une maladie évitable et non une condamnation à mort. Le moment est venu d’unir nos forces et de soutenir les initiatives en cours visant à vacciner nos filles, à réduire considérablement l’incidence de ce cancer et à bâtir un avenir meilleur sur le plan de la santé pour la population angolaise. » Grave problème de santé publique, le cancer du col de l’utérus touche cinq fois plus de femmes en Afrique que dans les pays développés et en tue sept fois plus. Selon les estimations de l’OMS, chaque année, environ 117 300 femmes en Afrique sont diagnostiquées porteuses du cancer du col de l’utérus et plus de 76 000 meurent de cette maladie. Ces chiffres soulignent l’urgence de lutter efficacement contre ce problème de santé publique, voie dans laquelle le gouvernement angolais s’est résolument engagé en acquérant les vaccins CECOLIN, fabriqués par le laboratoire INOVAX, afin de l’administrer à 2,136 millions de fillettes ainsi qu’à des adolescentes dans les semaines à venir. Préqualifié par l’OMS, ce vaccin est considéré comme très efficace et sûr, car il ne nécessite qu’une seule injection pour assurer une protection à vie. Plus de 50 millions de doses du vaccin contre le cancer du col de l’utérus ont été administrées dans le monde sans effets nocifs. Antero Pina, représentant de l’Unicef en Angola : « L’introduction du vaccin contre le cancer du col de l’utérus est une nouvelle occasion de transformer la vie des adolescentes. Cette mesure va au-delà de la prévention de ce type de cancer, car elle peut promouvoir d’autres interventions essentielles en matière de santé sexuelle et reproductive, apportant ainsi une contribution supplémentaire à la promotion et à la protection du bien-être des filles en Angola. » En plus de se procurer les vaccins, l’État, avec le soutien de ses partenaires, s’attache à renforcer d’autres aspects extrêmement importants pour le succès de la campagne de vaccination contre le cancer du col de l’utérus, notamment la planification et le financement, la formation du personnel de santé, la logistique, la sensibilisation, le suivi et la supervision, ainsi que la mobilisation et l’implication des communautés. Cette opération, dont le budget est estimé à environ 20 926 809 dollars américains, comprend une vaccination en deux phases : dans les écoles et les communautés du pays. Denise António, représentante du PNUD en Angola, a déclaré que l’arrivée des vaccins sous la direction du ministère angolais de la santé, grâce à un financement de la Banque européenne d’investissement (BEI) et avec le soutien du PNUD en Angola, venait confirmer l’engagement indéfectible de l’État angolais en matière de prévention du cancer du col de l’utérus chez les filles. « En vaccinant ces filles, nous protégeons leur avenir et contribuons à la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies. Cette étape symbolise la solidité de notre engagement commun. Elle reflète la convergence des intérêts des principaux partenaires concernés, contribuant ainsi aux objectifs du plan de développement national 2023-2027 de l’Angola et au Programme de développement durable à l’horizon 2030. » L’arrivée des vaccins contre le cancer du col de l’utérus dans le pays représente une étape importante dans les objectifs de l’État angolais en matière de santé de la population et dans la réalisation des
L’Angola discutera avec la Russie de la coopération militaire et technique en 2025
La commission russo-angolaise s’est déjà réunie au cours de l’année, a fait savoir aux médias russes l’ambassadeur de ce pays à Moscou. « Pour autant que je sache, plusieurs projets qui doivent être mis en œuvre ont été discutés lors de cette réunion » en Angola, a déclaré Augusto da Silva Cunha, en marge du Forum économique oriental. Comme les réunions se tiennent à tour de rôle dans chaque pays, les parties se réuniront en 2025 en Russie. Moscou et Luanda ont une longue histoire de coopération dans le domaine de l’industrie de défense. Elles ont signé un accord intergouvernemental sur la coopération technico-militaire en 2006. Le Forum économique oriental se tient du 3 au 6 septembre. Il est organisé par l’Université fédérale d’Extrême-Orient à Vladivostok. Sputnik est le partenaire d’information général du Forum économique oriental 2024. Retrouvez cet article sur Sputniknews