Congo : Léandre Bassolé, nouveau directeur général du Groupe de la Banque africaine de développement pour l’Afrique centrale effectue sa première visite officielle à Brazzaville pour renforcer le partenariat

Le nouveau directeur général du Groupe de la Banque africaine de développement pour l’Afrique centrale, Léandre Bassolé, a réaffirmé l’engagement de l’institution à accompagner le Congo dans la réalisation de ses priorités de développement durable. Nommé en avril 2025, M. Bassolé a conduit une mission du 4 au 7 août à Brazzaville pour prendre contact avec les autorités nationales, renforcer le dialogue stratégique, faire le point sur l’état de mise en œuvre des projets financés par le Groupe de la Banque et identifier de nouvelles opportunités de coopération dans le cadre du Document de stratégie pays 2023–2028 et du Plan national de développement 2022-2026. Cette mission intervient à un moment particulièrement stratégique de la coopération entre le Groupe de la Banque et la République du Congo. Le pays, qui a signé en 2012, un accord de siège avec le Groupe de la Banque africaine de développement accueillera en mai prochain, les 61e Assemblées annuelles du Groupe de la Banque. « La visite s’inscrit dans une volonté affirmée du Groupe de la Banque africaine de développement de renforcer sa proximité avec ses pays membres régionaux notamment ceux d’Afrique centrale et de consolider des partenariats fondés sur l’impact et la redevabilité », a déclaré M. Bassolé. Avec le ministre de l’Économie, du Plan, et de l’Intégration régionale, M. Ludovic Ngatsé, également gouverneur de la Banque pour le Congo et président du Conseil des gouverneurs du Groupe de la Banque, M. Bassolé a salué l’excellente qualité du partenariat entre la Banque et le Congo. Il a réaffirmé l’engagement de l’institution à accompagner le pays dans la mise en œuvre du Plan national de développement 2022–2026 et dans la préparation des prochaines Assemblées annuelles. Une première mission préparatoire du Groupe de la Banque est attendue du 11 au 19 septembre 2025 à Brazzaville pour des discussions avec les autorités sur la tenue de ces assises. M. Bassolé a réitéré la pleine disponibilité de la Banque à accompagner les autorités congolaises pour le succès de l’événement. Au cours de son séjour, M. Bassolé a eu des entretiens de haut niveau avec plusieurs membres du gouvernement, notamment les ministres en charge des Finances, Christian Yoka, de l’Énergie et de l’Hydraulique, Emile Ouosso, de l’Agriculture de l’élevage et de la pêche, Paul Valentin Ngobo, de l’Aménagement du Territoire et des Grands Travaux, Jean Jacques Bouya, et des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Léon Juste Ibombo. Ces échanges ont permis de passer en revue les principaux projets en cours dans les secteurs de l’agriculture, de l’énergie, du numérique et des infrastructures. Ils ont surtout porté sur les conditions nécessaires à l’accélération de la mise en œuvre des projets du Groupe de la Banque au Congo et particulièrement du Projet de développement des chaînes de valeur agricoles (PRODIVAC), ainsi que sur la finalisation du Data Center national et des projets structurants à fort impact socioéconomique. Les entretiens avec le ministre Yoka, gouverneur suppléant de la Banque pour le Congo ont porté sur les possibilités de mobilisation de financements additionnels pour le Congo, l’état d’avancement des réformes macroéconomiques et les engagements du gouvernement en matière de discipline budgétaire. La Banque a salué les efforts des autorités congolaises pour assainir les finances publiques, ouvrant la voie à la reconstitution d’une marge d’emprunt à partir de 2026. Dans le secteur des énergies et de l’hydraulique, les échanges avec le ministre Ouosso ont porté sur les enjeux de développement du secteur notamment sur les différentes études de faisabilité en cours, la préparation du Compact énergétique dans le cadre de la Mission 300 et la mobilisation de financements pour le futur Projet d’amélioration de la performance et de l’accès du secteur électrique (PAPASE). Quant au secteur de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, les deux parties ont mis l’accent sur la réorientation de la gestion du Projet de développement des chaînes de valeur agricoles afin d’en accélérer les résultats, l’importance de renforcer les équipes de coordination et d’opérationnaliser les antennes du projet, ainsi que sur les perspectives liées au développement des zones agricoles prioritaires. Accord pour le rebasage du PIB congolais La Banque africaine de développement et le gouvernement ont signé un accord de don d’environ 600 000 dollars américains. Ces ressources qui proviennent du Fonds d’assistance technique pour les pays à revenu intermédiaire visent à appuyer le rebasage du produit intérieur brut (PIB) du Congo à travers le basculement du Système de comptabilité nationale de 1993 à celui de 2008. La Banque entend renforcer les capacités du pays à produire des données macroéconomiques fiables, désagrégées et conformes aux normes internationales afin de mieux refléter les évolutions récentes de l’économie nationale. « Ce projet vise à faire en sorte que le PIB du Congo soit évalué à sa juste valeur, a souligné M. Ngatsé. Cela engendrera des changements substantiels. Le ratio d’endettement pourra nettement baisser, ce qui renforcera la transparence et la crédibilité de notre pays vis-à-vis des partenaires techniques et financiers. Le rebasage est aussi un levier puissant pour améliorer notre profil de risque et mobiliser davantage de ressources pour le développement. » « Le rebasage du PIB n’est pas un simple exercice statistique, a rappelé M. Bassolé. C’est une démarche stratégique qui permettra au Congo de mieux refléter la réalité de son économie, d’améliorer ses indicateurs macroéconomiques clés et de renforcer sa crédibilité auprès des investisseurs et partenaires techniques et financiers. » Visite de terrain et dialogue avec les partenaires au développement Le directeur général et le ministre de l’Agriculture se sont rendus sur le terrain pour visiter la Zone agricole protégée de Bambou-Mingali, à 65 kilomètres au nord de Brazzaville dans le cadre du Projet de développement des chaînes de valeur agricoles, en particulier les initiatives en faveur de l’insertion socioéconomique des jeunes dans les filières agricoles. La mission de la Banque a également eu des échanges de haut niveau avec le coordonnateur résident du Système des Nations unies et plusieurs chefs d’agences partenaires. Il s’est agi d’échanger sur la coordination des interventions, l’alignement des priorités et les complémentarités à
Odeurs de velléités. Des revendications territoriales en Afrique Centrale

TRIBUNE. Région riche en ressources naturelles, l’Afrique Centrale est également fragile en termes de stabilité politique et de relations entre les États. Des signes de velléités de revendications territoriales ont tendance à émerger dans cette partie de l’Afrique, suscitant des inquiétudes quant aux conséquences potentielles pour la région. Une tendance aux effets graves, dans les rapports entre les Etats concernés. Et les tensions territoriales pourraient avoir des répercussions sur les relations entre ces États et la stabilité régionale. Plus que jamais, il est essentiel de comprendre les causes profondes de ces tensions et de trouver des solutions aux fins de les apaiser. Les revendications en question sont souvent liées à des questions de frontières coloniales, de ressources naturelles et d’identité culturelle. Aussi est-il crucial de prendre en compte ces facteurs pour comprendre les motivations des acteurs impliqués. La compétition pour les ressources naturelles, tels que le pétrole, le gaz et les minerais, peut également exacerber les tensions territoriales. Dans ce cas, les États doivent trouver des moyens de gérer ces ressources de manière équitable et transparente. Si l’on y prend garde, les revendications territoriales peuvent entraîner des conflits armés, des déplacements de populations et des crises humanitaires. Ainsi est il essentiel de prévenir ces conflits avant qu’ils ne dégénèrent. Les tensions territoriales pouvant également nuire à la coopération régionale et internationale, ce qui pourrait avoir des conséquences économiques et politiques désastreuses pour les États concernés. La diplomatie et le dialogue sont par ailleurs essentiels pour apporter l’apaisement et éloigner les tensions territoriales. Aux États concernés d’engager des négociations de bonne foi et être prêts à faire des compromis nécessaires. Quant à la communauté internationale, elle pourrait jouer un rôle important en facilitant les négociations et en fournissant une assistance technique et financière pour aider les États à gérer les ressources naturelles de manière équitable. Dans le cadre des économies régionales, en faisant prévaloir la coopération dans ce contexte, ce serait une voie idéale pour réduire les risques de conflit et créer un avenir plus stable et prospère. Sans citer de cas spécifiques des velléités de revendications territoriales, en Afrique Centrale, il est crucial qu’il soit pris en compte ces tendances pour anticiper les défis potentiels et trouver des solutions pacifiques. Ce qui a l’avantage d’exalter le dialogue constructif entre les parties touchées et d’éviter toute exacerbation des tensions. La logique consistant à se concentrer sur les principes généraux de résolution des conflits et de coopération régionale, plutôt que de citer des potentiels cas qui pourraient être sensibles. Paris 29 mai 2025 Ouabari Mariotti
Le groupe L’Archer annonce deux nominations stratégiques et l’ouverture d’un bureau de représentation à Paris

Le groupe L’Archer, leader sur les marchés financiers d’Afrique centrale, entame 2025 sous le signe de l’expansion et du renforcement de son organisation. À la suite d’une année 2024 marquée par une importante croissance, le groupe dévoile deux nominations pour accompagner son développement et annonce également l’ouverture d’un bureau de représentation à Paris. Cette avancée marque une nouvelle étape dans la stratégie de L’Archer dont l’objectif est de devenir un leader financier régional et panafricain d’ici 2026. Deux nouveaux dirigeants rejoignent la direction du groupe pour soutenir sa croissance et son développement. Lénine M’BIYE rejoint le groupe L’Archer en tant que Directeur Général Adjoint chargé de l’Exploitation. Fort de plus de plus de 18 ans d’expérience dans le secteur des télécommunications et des services financiers, il a occupé des fonctions de premier plan chez Airtel en RDC et au Congo où il était jusqu’en septembre 2024, Directeur Général de Mobile Commerce Congo (Airtel Money). Son expertise dans la structuration des opérations, le développement des marchés et l’optimisation des performances sera un atout clé pour le groupe. Tom GATTEGNO est nommé Conseiller spécial du Président-directeur général, Directeur de la communication et du développement International. Il aura à sa charge la supervision des stratégies de communication et de croissance régionale et internationale du groupe. Son expertise dans l’accompagnement de grandes entreprises en Afrique apportera à L’Archer un atout dans ses ambitions panafricaines. Ces nominations s’inscrivent dans une dynamique d’expansion marquée par l’ouverture d’un bureau de représentation à Paris permettant de continuer de faire rayonner le groupe hors de la zone CEMAC et du continent Africain. Un cap stratégique affirmé “Ces nominations arrivent à un moment décisif de l’histoire du groupe. Après une année 2024 très dynamique, nous abordons 2025 avec de nouvelles ambitions : l’élargissement de nos activités et de notre couverture géographique. À travers ces deux promotions et cette arrivée, nous avons choisi les meilleures personnes pour nous permettre d’accomplir nos objectifs” explique Gilles TCHAMBA, Président-Directeur général de L’Archer. Il poursuit « Leur expertise et leur vision, nous permettront de consolider la croissance du groupe et d’affirmer notre position d’acteur incontournable dans le paysage financier panafricain. » « Je suis ravi de rejoindre L’Archer et de contribuer à son expansion. Mon engagement sera d’optimiser nos opérations pour soutenir la croissance et renforcer notre position en Afrique et au-delà », a déclaré Lénine M’BIYE, Directeur Général Adjoint Chargé de l’Exploitation
International : M. Sassou emberlificoté dans une situation explosive en Afrique centrale

Au cours de sa dernière interview accordée à France 24 en marge du 38ème sommet ordinaire de l’Union Africaine à Addis Abeba, le Président de la république du Congo, Denis Sassou Nguesso a refusé de participer aux sanctions contre le Rwanda. Il devient ainsi de facto un allié objectif de Paul Kagamé de plus en plus condamné en posture d’agresseur de la RDC. Decryptage. La situation dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) a été au centre des discussions du récent sommet de l’Union africaine (UA). Cependant, aucune condamnation explicite du Rwanda n’a été prononcée par les États membres, malgré les appels de la RDC en ce sens. Alors que l’Union Européenne tout comme les Nations unies condamnent le Rwanda et ne cessent d’exhorter au respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la RDC. Par ailleurs, les participants au sommet conjoint de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) et de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) tenu le 8 février 2025 à Dar es Salaam qui avaient condamné l’activisme du groupe armé M23 et exigé le retrait immédiat des forces rwandaises des territoires occupés en RDC, ne sont pas surpris de l’attitude de l’UA. L’histoire leur donne finalement raison pour avoir chassé de leurs assises le président de la commission de l’U.A d’alors, M. Moussa Faki Mahamat, dont l’appui manifeste de la France est connu de toutes les chancelleries à la fois au niveau Africain et Tchadien car elle avait souhaité en faire le successeur de Mahamat Idris Deby Itno à Ndjaména. Que dire alors du Congo Brazzaville et de son chef dans ce contexte ? La position du Congo Brazzaville et Cie ? La situation géopolitique extrêmement intriquée avec des intérêts variés de la part des voisins de la RDC fait finalement sortir le Congo-Brazzaville de son ambiguïté stratégique. La dégradation violente de ses relations diplomatiques avec la RDC après la destruction de son ambassade à Kinshasa a conduit à un premier pas en direction d’un soutien ouvert de Kigali, à l’instar de l’Ouganda et du Kenya. En revanche, le Burundi qui a déployé des troupes en soutien aux forces armées congolaises pour lutter contre les groupes rebelles dans l’est de la RDC, se situe avec l’Afrique du Sud et l’Angola dans un axe pro-Kinshasa. Faut -il voir dans le choix de Denis Sassou Nguesso une continuité des accords qui lient son pays au Rwanda ? On peut le conjecturer car, l’existence d’un volet sécurité inclut dans ces dits accords semble conforter l’idée d’un pacte de coopération stratégique renforcé. D’ailleurs, certaines langues suspectent Brazzaville d’héberger un bataillon d’élite militaire rwandaise prête à prendre Kinshasa en tenaille depuis le nord et le sud de la rive droite de Brazzaville. Ce faisant, l’attitude de M. Sassou Nguesso expose son pays à de potentielles représailles économiques et militaires de Kinshasa et de ses alliés (Angola, Afrique du Sud, Zambie). Ledit attitude l’ouvre à un potentiel rôle de cobelligérant extrêmement dangereux pour la sous-région ! Peuplée de 17 millions d’habitants, Kinshasa mieux armée que Brazzaville, représente 3 fois la population de l’ensemble de la République du Congo. Sa déstabilisation touchera la république du Congo avec qui elle partage une frontière de plusieurs kilomètres le long du fleuve Congo. Le cynisme de ces choix de stratégie sécuritaire repose sur un pari de dévolution du pouvoir au fils Denis Christel Sassou Nguesso signataire et premier bénéficiaire de ces accords par la nature des opérations financières engagées à travers Crystal Ventures Ltd et Macefield Ventures Congo Holding SASU. Il ne faut pas ignorer le travail de retournement des agences de sécurité américaines (CIA, NSA) dont la Franc maçonnerie de Prince Hall est l’une des principales courroies de transmission de l’influence anglo-saxonne US en territoire subsaharien auparavant maîtrisé par Paris (France). Ce 18 février a été marqué par des rumeurs persistantes de la montée en puissance d’opérations des brouillage des communications. Cela a été suivi par le survol matinal et publiquement visible par les populations côtières de deux aéronefs de type drone au-dessus des de Brazzaville et Kinshasa. Sans doute la technologie turque à l’œuvre une fois de plus… Un vent d’ouest de l’histoire va-t-il tourner, ne laissant aucune possibilité aux protagonistes de garder les choses inchangées ? L’inconnu de cette dynamique va-t-elle se répéter avec la même ampleur qu’en 1997 ? Ces questions valent la peine d’être posées d’autant que nous sommes très loin de la fin de l’histoire des deux Congo au sens de Francis Fukuyama. Il est à craindre le pire au moment où Brazzaville traverse une crise systémique grave, par la faute de la gouvernance calamiteuse et cynique de ses dirigeants incompétents. En ce sens, les quelques pauvres narratives qui visent la calomnie et la médisance des analyses et réflexions sérieuses que nous proposons démontrent de la vacuité des contre-arguments portés par ces dirigeants et leurs hommes liges. Nous sommes entrés dans des temps historiques uniques, où l’Intelligence Artificielle, la concentration des richesses mondiales dans les mains de 1% de la population mondiale, les défis énergétiques et autres graves challenges laissent augurer de la question de la pérennité de l’humanité en elle-même. Élevons nos débats au-dessus des minables contingences matérielles qui font trembler les gueux et hauts les cœurs aux hommes de bonne volonté. Ghys Fortuné BEMBA DOMBE
Economie Numérique : le Congo, pionnier de la 5G en Afrique centrale

La 5G MTN a été officiellement lancée, ce 21 novembre, à Brazzaville, en République du Congo, par le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso. Ainsi, le Congo devient ainsi le premier pays en Afrique centrale à avoir pris ce tournant décisif dans le domaine des technologies de l’information et de la communication. L’avènement de la 5G est l’aboutissement de nombreuses années d’expérimentation, d’innovation et d’investissement massifs. C’est deux ans après le début de la phase pilote, que l’opérateur de téléphonie mobile MTN-Congo a officiellement lancé la phase commerciale de la technologie mobile de cinquième génération au Congo (5G), une véritable révolution qui couvre et offre des opportunités infinies, transformant notre manière de vivre et de travailler. Le Vice-président de la zone MTN Afrique centrale et de l’ouest, monsieur Ebenezer Asanté a expliqué que « … le déploiement de la 5G pose les bases de l’écosystème favorable à l’innovation locale. La jeunesse congolaise se voit offrir une opportunité sans précédente pour se conformer aux défis de demain. Cette infrastructure ouvre la voie au développement des startups, des entreprises spécialisées dans le domaine de pointe : le Web, l’intelligence artificielle ou encore la cybersécurité », a-t-il déclaré. Monsieur Ebenezer Asanté a encouragé les jeunes congolais à être des utilisateurs qui profitent des avantages de la 5G, mais aussi des innovateurs et des développeurs. Le Congo, un pays davantage ouvert à l’économie mondiale. Prenat la parole à son tour, le ministre des postes, télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo a soutenu que la révolution 5G suscitera une vague d’emplois, attirera les talents, encouragera les investisseurs, responsabilisera les jeunes et suscitera l’esprit d’entreprise en permettant [aux jeunes] de participer à l’économie numérique par le biais du commerce électronique, mais aussi le développement durable. En introduisant la 5G au Congo, a ajouté Leon Juste Ibombo, la société MTN accompagne le gouvernement de la République à offrir à la population, les outils nécessaires à la créativité, à l’innovation et au développement des solutions locales ainsi qu’à la participation active à l’économie numérique. Pour lui, le gouvernement congolais reste déterminé à accompagner cette transition en investissant, entres autres, dans les programmes de formation, et en favorisant l’accès à l’internet dans toutes localités du Congo. « La République du Congo peut, avec cette avancée technologique, se prévaloir d’être davantage ouverte à l’économie mondiale », a-t-il renchéri. A noter que, c’est en 2009 que les autorités congolaises ont véritablement entamé les préparatifs pour le lancement de l’ultra haut débit, dans le cadre d’un programme d’expérimentation initié par la commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA). Ce programme impliquait le gouvernement, les opérateurs télécoms locaux, l’Autorité de régulation de la poste et des communications électroniques (ARPCE) et les acteurs du secteur privé. Wilfrid Lawilla D.
Afrijet renforce sa présence en Afrique Centrale avec l’ouverture d’une nouvelle ligne aérienne directe Libreville-Kinshasa
Afrijet, première compagnie aérienne de la zone CEMAC, annonce l’ouverture d’une nouvelle liaison aérienne vers Kinshasa depuis Libreville, en ligne directe et via Pointe-Noire, à partir du 30 novembre 2023. Fidèle à son engagement de répondre à la demande croissante de connectivité en Afrique, Afrijet propose à partir du 30 novembre 2023 deux vols par semaine entre Libreville et Kinshasa. Il s’agit de la première connexion directe entre ces deux pôles majeurs d’Afrique centrale. Cette nouvelle offre réduit considérablement le temps de voyage entre Kinshasa et Libreville, qui passe de plusieurs heures à seulement 2H15 en vol direct, ce qui améliore nettement le confort des passagers. En outre, la liaison via Pointe-Noire répond à la hausse du trafic aérien dans cet aéroport. Ce point d’appui devient ainsi le cinquième vol hebdomadaire proposé par Afrijet depuis cette ville, et la première liaison directe vers Kinshasa. Ces nouvelles dessertes renforcent considérablement l’intégration régionale et offrent aux voyageurs une plus grande flexibilité et souplesse pour leurs déplacements, qu’ils soient professionnels, touristiques ou familiaux. “Nous sommes fiers d’ouvrir cette nouvelle ligne aérienne de Libreville à Kinshasa, en liaison directe et via Pointe-Noire. Cette offre s’inscrit pleinement dans la stratégie globale d’Afrijet et témoigne de notre engagement à renforcer l’intégration et la connectivité régionales, à promouvoir une aviation durable en proposant des routes directes sur de courtes distances, offrant ainsi des solutions de voyage efficaces et simplifiées. Cette nouvelle liaison symbolise également notre détermination à répondre à la demande croissante des voyageurs, tout en favorisant les échanges économiques et culturels.”, a ainsi déclaré Marc Gaffajoli, Administrateur général d’Afrijet.
Socium, le spécialiste africain des ressources humaines, poursuit sa croissance en Afrique centrale avec l’ouverture d’un bureau à Douala
Socium, la start-up fondée en 2021 par Samba LO, annonce son expansion en Afrique centrale en inaugurant un nouveau bureau à Douala, au Cameroun. Cette décision stratégique constitue une avancée significative dans la trajectoire de croissance de l’entreprise, démontrant son engagement renforcé dans la réponse aux besoins croissants du continent en matière de recrutement et d’administration du personnel. Forte de ses bureaux au Sénégal et en Côte d’Ivoire, Socium a choisi de lancer son expansion en Afrique centrale depuis le Cameroun, une décision motivée par sa confiance en la maturité du marché et le dynamisme du pays. Dans ce cadre, l’entreprise est fière d’annoncer l’arrivée de Jordan TCHATO en qualité de directeur de l’Afrique centrale. Avec son expérience précieuse et sa connaissance approfondie des enjeux stratégiques propres à l’Afrique centrale, son rôle sera essentiel pour orienter la croissance de Socium au sein de cette région dynamique. Avec une équipe actuelle de 25 collaborateurs, Socium se distingue par une structure actionnariale majoritairement africaine. Suite au succès de sa première levée de fonds d’un million d’euros réalisée entre février et mai 2022 auprès de fonds de capital-risque, la start-up a étendu sa présence en Afrique de l’Ouest, opérant désormais dans plus de 20 pays à travers le continent. Elle bénéficie également d’un solide réseau de partenaires, comprenant plus de 90 entreprises de toutes tailles, 25 écoles et universités, et a tissé des liens étroits avec des diasporas actives. Parmi ses clients de renom, le spécialiste africain des RH compte des entreprises multinationales (Orange, EY, Philip Morris, etc.) et des champions nationaux (Petroivoire, Azalaï, etc.) Avec des clients déjà établis au Gabon et au Cameroun, Socium a pour objectif d’étendre sa présence dans l’ensemble de la sous-région. Cette expansion revêt une importance particulière dans une région où les entreprises et leurs employés sont confrontés à des enjeux organisationnels majeurs, notamment en matière de gestion administrative des salaires, des contrats et des validations. En adoptant une approche globale des ressources humaines, la société aspire à simplifier le quotidien des entreprises, tout en facilitant leur capacité à attirer les meilleurs talents locaux et internationaux. Samba LO, PDG de Socium, partage son enthousiasme concernant cette expansion en déclarant : « Socium est née de notre vision d’un continent africain dynamique et interconnecté. Notre implantation en Afrique centrale marque une étape majeure dans la concrétisation de cette vision, et nous sommes impatients de continuer à accompagner les entreprises et les talents locaux pour stimuler la croissance et l’innovation. » Jordan TCHATO, le nouveau directeur de Socium pour l’Afrique centrale, se réjouit également de cette opportunité en affirmant : « C’est un véritable honneur de rejoindre l’équipe de Socium pour diriger les opérations de l’entreprise en Afrique. Je suis convaincu que notre expertise en matière de recrutement et d’administration du personnel apportera une réelle valeur ajoutée à cette région en plein essor, en aidant les entreprises et les professionnels à exploiter pleinement leur potentiel. » L’ouverture du bureau de Douala représente une étape capitale dans la poursuite de l’expansion de l’entreprise en Afrique, illustrant son ferme engagement en faveur de l’autonomisation économique et de la connectivité sur le continent. Socium se positionne comme un fournisseur complet de systèmes d’information pour la gestion des ressources humaines (SIRH), couvrant l’ensemble du cycle des ressources humaines, du recrutement à l’administration du personnel. Les différents modules ont été développés en intégrant les spécificités des marchés locaux, offrant ainsi une solution adaptée aux besoins de chaque entreprise sur le continent africain. CMP
Gabon. Brice Clotaire Oligui Nguema voudrait rétablir le pont avec ses pairs d’Afrique centrale

ACTUALITES. Henri-Claude Oyima, le puissant pdg (président directeur général, et non parti démocratique gabonais) du groupe Bgfi Bank est, selon nos bonnes sources librevilloises, l’homme qui souffle à l’oreille du nouvel homme fort du Gabon, notamment la stratégie économique et financière à adopter pour rassurer les milieux d’affaires du Gabon après la chute d’Ali Bongo, le 30 août dernier. Il est au cœur du système financier gabonais depuis des années. Ne dit-on pas en football qu’un grand joueur ne manque jamais d’équipe. « Oyima a été mis à contribution dans les grandes annonces faites par Oligui Nguema, à l’occasion de la rencontre entre ce dernier et le patronat gabonais », confie notre source. Une rencontre au cours de laquelle ont été annoncées des grandes decisions tant appréciées par le patronat : paiement de la dette intérieure selon la stratégie adoptée par le club de Libreville, le financement de l’economie gabonaise par les banques et institutions du pays, la gestion des pensions de retraite par les 2 caisses de sécurité sociale… Sur le plan sous régional, le pdg de la première banque de la Cemac devant la camerounaise Afriland First Bank, pourrait être le missi dominici du nouvel homme fort de Libreville auprès des réseaux d’influence, particulièrement d’affaires (maçonniques?), à même de préparer la première visite d’Oligui Nguema , d’abord, indique notre source, au Cameroun, Congo Brazzaville et Guinée Équatoriale… L’inquiétude des banques de la sous-région Cemac et des souscripteurs auprès desquels le Gabon avait levé des fonds dans le cadre de son emprunt obligataire devrait être atténuée. Ces visites, croît savoir notre source, seraient possibles après la mise en place d’une équipe gouvernementale constituée, pour l’essentiel, de nouveaux visages. Le général Oligui pourra t-il faire amende honorable après qu’il a tancé, à mots à peine voilés, Mahamat Deby et Denis Sassou Nguesso qui ont condamné « son » coup d’Etat ? Par A.Ndongo Journaliste économique et financier, Brazzaville Congo