Cinq dirigeants suspendus pour abus sexuels au Congo !

Cinq dirigeants suspendus pour abus sexuels au Congo !

La Fédération congolaise de football (Fecofoot) a annoncé en conférence de presse la suspension pour dix mois de cinq dirigeants suspectés de harcèlement et d’abus sexuels dans le football féminin congolais. Des sanctions plus sévères pourraient suivre avec le temps. Suite aux révélations de Sport News Africa sur les réseaux pédocriminels et les abus sexuels gangrenant le football en République du Congo, les témoignages ont commencé à émerger, principalement dans le football féminin. Bien que l’omerta ait longtemps régné, un groupe de journalistes a réussi ces dernières semaines à révéler plusieurs cas, notamment grâce à Ramsi Koutounda, le fondateur de Ndembomag. Le dimanche 26 mai, sur la chaîne Ziana TV, Koutounda et l’auteur de cet article ont participé à une émission spéciale sur les abus sexuels, au cours de laquelle le président de la Fecofoot, Jean Guy Blaise Mayolas, est intervenu en direct par messages avant d’organiser une conférence de presse quatre jours plus tard. Ayant promis d’agir, Mayolas a confié le dossier des abus sexuels à la Commission d’éthique de la fédération. Rapidement, un premier jugement a été annoncé par le président de la commission, Alphonse Dianguitoukoulou, suspendant pour dix mois de toutes activités liées au football les cinq dirigeants suivants : Ulrich Bakouetela (Tula Ka Tula)René Ondaye (président d’Epah Ngamba)Césaire Léandre Samba (vice-président AC Colombe)Riga Obambi (Galactic Excellence)Ibrahim Mietoukouenda (vice-président AC Colombe) Les prévenus disposent de cinq jours pour « soumettre leur position » auprès du président de la chambre de jugement de la Commission d’éthique de la Fecofoot.Des sanctions plus sévères pourraient également être prononcées, et des enquêtes judiciaires pourraient être ouvertes. Ya Willy.

RDC/Kongo central : Nos enfants sont en danger !!!!

RDC/Kongo central : Nos enfants sont en danger !!!!

PARLONS-EN. Affaire gravissime dans la ville de Boma! Un monsieur de 68 ans vient d’être arrêté par le commissariat urbain de la PNC. La police a trouvé dans sa maison 19 fillettes séquestrées dont 9 âgées de de 7 à 10 ans et 10 âgées de 14 à 16 ans qui ont été toutes déviergées par lui après les avoir séquestrées. Le premier interrogatoire de services compétents indique que certaines fillettes sont de Boma, d’autres de Kinzau Mvuete. Premier indice : toutes les victimes sont de sexe féminin et sont d’un âge mineur. Deuxième indice : toutes ont été victimes des abus sexuels. Mais en réalité, l’on ne sait dire si lycée abus ont été commis par le seul individu qui a séquestré lesdits enfants ou si ce dernier est juste un entregent d’un proxénétisme en faveur de nombreux pedophiles de la contrée. Et le fait que le séquestreur a choisi de regrouper ses proies à Boma, probablement parce que les installations portuaires seraient moins surveillées qu’à Matadi, il ne faut pas pas exclure l’hypothèse de trafic d’êtres humains ou celle du commerce des organes en destination des pays occidentaux et arabes où, d’après certaines sources fiables de Human Rights International, certains organes humains se négocient jusqu’à un demi/million de dollars. Il faut que les services compétents de la magistrature et de police criminelle se penchent sur ce dossier très sensible qui met en mal la sécurité des familles et de nos enfants dont l’Etat a l’obligation de protection. Affaire à suivre de très près. Par Germain Nzinga

Centrafrique : rapatriement du contingent tanzanien de la Minusca pour abus sexuels

Centrafrique : rapatriement du contingent tanzanien de la Minusca pour abus sexuels

La Minusca décide de rapatrier les 60 soldats du contingent tanzaniens faisant partie de ses troupes en République centrafricaine. Une décision prise par la mission onusienne suite aux allégations d’abus sexuels impliquant des éléments de ce contingent. Selon les enquêtes de la Minusca, qui a déployé une équipe sur le terrain, 11 soldats parmi les 60 que compte le contingent tanzanien en République centrafricaine sont impliqués dans une affaire d’abus sexuels perpétrés sur 4 personnes. L’équipe de contrôle de la mission onusienne a également remarqué une défaillance dans la chaine de commandement militaire pour réprimer les auteurs de ces abus. Finalement, la décision va concerner tout le contingent ; puisque ce sont les 60 militaires tanzaniens qui seront rapatriés. Des autorités tanzaniennes informées A en croire la Minusca, ces soldats de la paix séjournent encore dans le pays pour nécessité d’enquête. Dans son communiqué, la mission de l’Onu indique que le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a informé les autorités tanzaniennes de ces allégations. Ces autorités, selon l’Onu, se sont engagées à prendre des mesures nécessaires. Cependant, le communiqué ne mentionne pas la date des faits. Il indique néanmoins que les victimes sont prises en charge sur les plans médical et phycologique. Cette décision de rapatriement de casques bleus de la Minusca est la 3ème depuis le début de la mission en 2014 en République centrafricaine. Elle intervient après celles des casques bleus gabonais et congolais.

Gabon : « Maître Chaka » arrêté pour abus sexuels présumés

Gabon : « Maître Chaka » arrêté pour abus sexuels présumés

Le nom de Martin Avera a été évoqué une première fois il y a une dizaine de jours dans une vidéo YouTube du journaliste Romain Molina, l’un des auteurs de l’enquête sur Patrick Assoumou Eyi pour le quotidien britannique The Guardian. Mais le maître de taekwondo aurait agressé « sexuellement des enfants par la force depuis les années 90« . « J’ai reçu des témoignages d’au moins une dizaine de familles, dont la plupart concerne des enfants de 10 à 14 ans« , affirme le journaliste français. « Il fait ami-ami, instaure un rapport de confiance, puis il attire les enfants chez lui et demande des faveurs. Ensuite, il utilise la force, la menace« … Lire la suite sur DR

Soupçons de maltraitance et d’abus sexuels chez SOS villages d’enfants

SOS villages d’enfants est une organisation qui vient en aide à 1,2 millions d’orphelins et enfants dans le besoin dans le monde. Elle est présente dans 137 pays, gère environ 550 structures caritatives et emploie plus de 39.000 personnes. En Afrique, elle s’occupe de 148 villages d’accueil, plusieurs centaines de programmes à destination de la jeunesse ou des familles, des centres de formation, des centres médicaux, des programmes d’aide d’urgence… ces activités sont réparties dans 47 pays différents du continent. Jeudi (06.05.21), Ingrid Maria Johansen, qui dirige l’ONG basée en Autriche, a fait part dans un communiqué de « cas de violation grave de la protection des enfants et de mauvaise gestion dans certains pays d’Afrique et d’Asie ».  Abus sexuels, corruption… Selon le communiqué de l’organisation, il s’agirait d’abus sexuels et autres violences commises à l’égard de mineurs, de « corruption » (notamment des fraudes à l’appel d’offres truqué), de « détournement de fonds » et de non-respect des règles de protection des droits des enfants et des employés (par la mise à l’écart de lanceurs d’alerte, par exemple)… Lire la suite sur DW

ONU : Jane Connors veut donner une visibilité aux victimes d’exploitation et d’abus sexuels

ONU : Jane Connors veut donner une visibilité aux victimes d’exploitation et d’abus sexuels

« Je suis le premier intervenant de la stratégie complète du Secrétaire général visant à lutter contre l’exploitation et les abus sexuels à l’échelle du système », a déclaré récemment Jane Connors. La première représentante des Nations Unies pour les droits des victimes d’exploitation et d’abus sexuels, qui s’est exprimée ainsi lors d’une conférence de presse organisée au siège de l’ONU à New York, a indiqué que sa priorité est de donner de la visibilité à ceux qui ont souffert, y compris en les connectant personnellement. Juriste australien et défenseure des droits de l’homme de longue date, Jane Connors a ajouté qu’elle souhaite « amplifier leur voix de manière à ne pas les ignorer, et les soutenir dans leur reconstruction ». Il est à préciser que la défenseure des droits des victimes a pris ses responsabilités en tant que Défenseur des droits des victimes le 14 septembre dernier. Pour l’instant, elle travaille avec des défenseurs sur le terrain dans quatre pays (Haïti, la RCA, la République démocratique du Congo et le Soudan du Sud) qui ont un contact direct avec les victimes, ont souligné les Nations Unies dans un communiqué. Patricia Engali