Mali. Le gouvernement rejette un texte algérien imposé sur l’accord de paix d’Alger
Le gouvernement malien a rejeté avec force un texte proposé par l’Algérie au sommet des non-alignés de Kampala, en Ouganda. Ce texte visait à redonner de la force à l’accord de paix d’Alger, signé en 2015 entre le gouvernement malien et les groupes armés. Dans son discours, le ministre d’Etat malien, Abdoulaye Maïga, a dénoncé une « ingérence » de l’Algérie dans les affaires intérieures du Mali. Il a également demandé un « retrait pur et simple » du chapitre consacré au Mali dans le projet de document final du sommet. « Les règles et les procédures ne peuvent pas être plus importantes que la souveraineté des États membres », a déclaré M. Maïga. « Sans changement de ces règles, il y a une forte probabilité de raser la tête d’un État membre en son absence et sans son consentement, ce qui ressemble à de la sorcellerie. »
Niger: «Le Burkina Faso et le Mali envoient une délégation à Niamey» pour «témoigner de la solidarité des deux pays», annoncent les Forces armées maliennes
Les Forces armées maliennes (Fama) ont annoncé ce 7 août 2023 que «le Burkina Faso et le Mali envoient une délégation à Niamey, conduite par le ministre d’État malien, Ministre de l’Administration territoriale, Porte-parole du Gouvernement», Abdoulaye Maïga. Dans leur communiqué, les Fama affirment que l’objectif de cette délégation est de «témoigner de la solidarité des deux pays au peuple frère du Niger», pays où un coup d’État a eu lieu le 26 juillet. Rfi
Réorganisation administrative et territoriale : remise de la nouvelle carte administrative du Mali, celles des 19 régions et celle du district de Bamako au Chef de l’État
![Réorganisation administrative et territoriale : remise de la nouvelle carte administrative du Mali, celles des 19 régions et celle du district de Bamako au Chef de l’État Réorganisation administrative et territoriale : remise de la nouvelle carte administrative du Mali, celles des 19 régions et celle du district de Bamako au Chef de l’État](https://www.pagesafrik.com/wp-content/uploads/2023/05/remise-de-la-nouvelle-carte-administrative-du-Mali.jpg)
Le Président de la Transition, SE le Colonel Assimi GOITA, Chef de l’État, a reçu le vendredi 19 mai 2023 la première carte administrative du Mali et les cartes des 19 régions et du district de Bamako. La remise a été faite par le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le Colonel Abdoulaye MAIGA, ministre d’État et Porte-parole du Gouvernement. Cette cérémonie a enregistré la présence du Premier ministre, du Président du Conseil national de Transition (CNT), des Présidents des institutions de la République, des Gouverneurs de région et des Maires. A l’entame de ses propos, le Président de la Transition, après avoir reçu la nouvelle carte, a exprimé toute sa joie. « C’est avec plaisir que je reçois ce matin la nouvelle carte administrative issue de la réorganisation territoriale de notre pays, dont les textes ont été promulgués le 13 mars 2023 », a-t-il expliqué après la réception de la nouvelle carte administrative du Mali. Selon ses explications, cette carte administrative, mise à jour, « constitue la consécration de la volonté du Gouvernement de matérialiser les circonscriptions administratives et les Collectivités territoriales du Mali, conformément aux recommandations des Assises nationales de la Refondation (ANR) ». Le Président GOITA est convaincu que cette nouvelle carte administrative contribuera à la refondation de l’État pour une gouvernance forte et efficace. Dans le cadre de l’élaboration de cette nouvelle carte, le processus de la réorganisation territoriale s’est servi de principes directeurs et des critères précis afin d’opérationnaliser les régions et le district de Bamako et permettre ainsi le maillage du territoire en prenant en compte les critères démographiques sociologiques et d’accessibilité des populations à l’administration. Le Chef de l’État a rappelé que l’activité de réorganisation administrative du territoire vise, d’une part, à prendre en charge la prescription de la Feuille de Route de la Transition, de « parachever la réorganisation territoriale » et, d’autre part, d’exécuter le Plan d’Action du Gouvernement (PAG) adopté par le Conseil National de Transition (CNT). En outre, « elle contribue à la prise en compte des préoccupations formulées dans le sens d’une impulsion du processus de décentralisation en capitalisant les réussites et les difficultés enregistrées par des acteurs locaux ». Dans son allocution à la suite de la réception de cette carte, le Chef de l’État a expliqué que pour la bonne conduite de cette organisation administrative du territoire, « il est institué une codification numérique en vue de faciliter l’identification des circonscriptions administratives, des Collectivités territoriales, ainsi que des villages, fractions et quartiers ». Le Président de la Transition a saisi cette occasion pour féliciter les membres du Gouvernement pour leur solidarité autour de ce projet, notamment pour leur engagement constant. Il les a félicités pour avoir su relever ce défi « important de conduite du processus de réorganisation administrative et territoriale par la conception et la production de cette carte administrative du Mali ». Ce processus de réorganisation administrative et territoriale a été l’œuvre d’une équipe pluridisciplinaire exclusivement constituée de cadres nationaux. Le Président GOITA a exhorté à faire de ces cartes, des outils de planification du développement économique et social des territoires du Mali. En tant qu’outil de développement, de planification, d’orientation et de suivi des actions au profit des populations, « la carte administrative est et demeure un véritable outil de base », a indiqué le Chef de l’État. Cette carte administrative servira de référentiel pour l’amélioration d’autres cartes, notamment géographiques, historiques, pédologiques, démographiques, sanitaires, éducatives, militaires et de télécommunication, a conclu le Président de la Transition.
Mali: Col. Abdoulaye Maïga à Umaro Sissoco Embalo: Le Président en exercice de la CEDEAO n’est pas un fonctionnaire
![Mali: Col. Abdoulaye Maïga à Umaro Sissoco Embalo: Le Président en exercice de la CEDEAO n’est pas un fonctionnaire Mali: Col. Abdoulaye Maïga à Umaro Sissoco Embalo: Le Président en exercice de la CEDEAO n’est pas un fonctionnaire](https://www.pagesafrik.com/wp-content/uploads/2022/09/Abdoulaye-Maiga-et-Umaro-Sissoco-Embalo.jpg)
CLAIR ET NET. « Il est utile de rappeler, au Président en exercice de la CEDEAO, qu’au Mali, les autorités n’interfèrent pas dans les dossiers judiciaires et respectent l’indépendance de la Justice. Donc, nous n’avons pas vocation à interpeller ou relâcher, ceci relève de la fonction judiciaire. Aussi, M. Umaro Sissoco Embalo doit être conscient du fait qu’il est le dépositaire d’un lourd héritage et de plusieurs sacrifices qui ont fait la renommée de cette Organisation. La dynamique ayant fait la grandeur de la CEDEAO ne doit pas être brisée. Par ailleurs, nous avons pris acte de la menace de sanctions proférée contre le Mali, et loin d’être impressionné par des sanctions, je voudrais signaler au Président en exercice de la CEDEAO, qu’à la fin de son mandat, les peuples ouest-africains le jugeront sur les efforts qu’il a fournis pour améliorer les conditions de vie des populations et non des show médiatiques servant des agendas étrangers ». Colonel Abdoulaye Maïga Premier Ministre P.i du Mali
Mali. Au digne descendant des ASKIA
![Mali. Au digne descendant des ASKIA Mali. Au digne descendant des ASKIA](https://www.pagesafrik.com/wp-content/uploads/2022/09/Abdoulaye-Maiga-Premier-ministre-par-interim-du-Mali.jpg)
Monsieur le Premier ministre, Mon cher colonel et petit-frère ABDOULAYE MAIGA, En tant que PANAFRICANISTE majeur, vacciné et décomplexé, je ne saurais économiser ma JOIE et être avare de compliments à votre égard. Du haut de la tribune de l’ONU, votre discours magistral a égayé plus d’un AFRICAIN, une douce friandise qui ne cesse de faire saliver la jeunesse africaine CONSCIENTE. Permettez-moi d’être le louangeur de votre magnanimité pour un jour et peut-être pour toujours pourvu que la beauté de votre VERVE demeure. Drapé d’un boubou blanc brodé de FIERTE et de DIGNITE, le MALIBA, berceau de la DJELYA, a furtivement retrouvé son éclat. Quiconque a foulé son sol n’oserait rivaliser avec les DJELYS, gardiens de notre mémoire ancestrale, dans une JOUTE ORATOIRE. Monsieur le Premier ministre, Mon cher colonel et petit-frère, Il y a 30 ANS, je désertai définitivement les bancs de l’école classique sans espérer un jour intégrer l’université de mes REVES. C’est à GAO, la cité des ASKIA, sous le TOMBEAU de l’ASKIA MOHAMED, khalif du Tekrour, que mon maître A. MAIGA, votre homonyme, m’administra ma première leçon sur la BATAILLE DE TONDIBI avec pour fond sonore les lignes mélodiques du NJARKA (violon monocorde). Depuis, je me suis complètement débarrassé du LOURD fardeau de l’aliénation pour revêtir le manteau de mon AFRICANITE. Que le sens de votre formulation demeure le point marquant de votre SAGESSE et POLITESSE. Que la FORCE de vos convictions vous guide sur les lugubres sentiers de notre merveilleux continent émietté durant 3 mois à BERLIN par une horde de CARNASSIERS. La puissance de votre rhétorique résonnera pour toujours dans les oreilles des NEGRILLONS en redingote vassalisés, concierges de l’ordre colonial. Monsieur le Premier ministre, Mon cher colonel et petit-frère, Veuillez agréer l’expression de ma PLUS haute considération. NGOMBULU YA SANGUI YA MINA BANTU LASCONY
Mali : Le gouvernement invite la France à retirer sans délai les forces Berkhane et Takuba du territoire national
![Mali : Le gouvernement invite la France à retirer sans délai les forces Berkhane et Takuba du territoire national Mali : Le gouvernement invite la France à retirer sans délai les forces Berkhane et Takuba du territoire national](https://www.pagesafrik.com/wp-content/uploads/2022/02/Le-colonel-Abdoulaye-Maiga.jpg)
Le gouvernement malien, par la voix de son porte-parole, le Colonel Abdoulaye Maïga, demande à la France de retirer sans délais les forces Berkane et Takuba de son territoire. « Au regard de ses manquements répétés des accords de défense, le gouvernement invite les autorités françaises à retirer sans délais les forces Berkhane et Takuba du territoire national », indique vendredi 18 février le ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation, porte-parole du gouvernement, le Colonel Abdoulaye Maïga. Dans un message lu à la télévision nationale, le gouvernement du Mali exige que ce retrait se fasse « sous la supervision des autorités » nationales. Et d’exhorter « nos vaillantes forces armées et de sécurité nationale à plus d’engagement, de vigilance et de détermination dans l’accomplissement de leurs missions de défense de l’intégrité territoriale et de sécurisation des personnes et des biens ». Adrien Thyg