Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Le taximan qui nous a transportés de l’aéroport à l’hôtel nous expliquait que les affaires sont plutôt florissantes pour lui.
« Le covoiturage, à la mode en ces temps de pénurie d’essence, me permet d’engranger 150.000 fcfa de recette journalière, à raison d’une course à 1000 par passager sur les courtes distances que j’effectue. 16000 fcfa de recette à verser au propriétaire du taxi, 40.000 à réserver au carburant à acheter dans les circuits parallèles, et 94000 fcfa pour moi-même. »
Par A. Ndongo
Journaliste économique et financier