Congo-B: des étudiants de Brazzaville mécontents d’une reprise «bâclée» de l’enseignement après une grève
Au Congo-Brazzaville, les étudiants de l’université Marien Ngouabi ont renoué avec le chemin de l’école, après la levée de la grève de 40 jours menée par les enseignants qui revendiquaient le paiement de leurs arriérés de salaires. Mais certains d’entre eux déplorent une reprise qu’ils jugent « bâclée », avec un rythme trop soutenu des cours. Explications. Ce jeudi matin, la cour de l’École normale supérieure (ENS), qui jouxte la présidence de l’Université, grouille de monde. Les étudiants ont repris le chemin des amphithéâtres. Et le rythme soutenu des cours ne fait pas l’unanimité. « Les choses vont très vite, déplore une étudiante. On est même surpris. Je pense qu’on devait aller lentement mais sûrement. Normalement, en août, l’université est en repos. Pour ma part, je propose qu’on puisse utiliser le mois d’août, prolonger l’année, afin que nous puissions aller lentement »… Lire la suite sur RFI
Association des Congolais du Maroc : Fès accueille la troisième édition du Forum de la jeunesse estudiantine – FJE 2024
Après le succès des deux éditions précédentes, tenues respectivement à Rabat en juin 2022 et à Casablanca en mai 2023, l’Association des Congolais du Maroc (ACOM) a organisé, samedi 11 mai dernier, dans l’enceinte de l’école Sup’ Management de Fès, la troisième édition du Forum de la jeunesse estudiantine (FJE). Placée sous le thème « L’innovation technologique au service de la jeunesse », cette troisième édition a réuni plus d’une cinquantaine de personnes dont des étudiants, jeunes entrepreneurs et professionnels du numérique. Deux conférences passionnantes suivies de moments forts de partage et d’échanges sur la digitalisation ont ponctué cette rencontre qui se déclinait en deux grands axes : sensibiliser les participants sur les opportunités qui se présentent dans le secteur académique et valoriser les compétences de chacun afin d’être des acteurs de l’innovation et de la compétitivité. Présentée par M. Legrand Gnon Albert, auteur et gestionnaire stratégique d’entreprise, la première conférence a porté sur les stratégies de marketing digital utilisées par les start-ups pour améliorer leur visibilité et leur croissance ? Directeur de développement commercial du groupe Sup’Management, M. Younes Faraj a, quant à lui, présenté la deuxième conférence qui a permis d’édifier les participants sur « L’impact de l’intelligence artificielle(IA) dans le domaine académique et professionnel ». La rencontre s’est poursuivie avec une table ronde sur sujet « La mobilité des talents et des compétences : Un levier de développement pour l’Afrique », animée par deux panélistes : Milan OBA (expert qualité), Rochel MOITSINGA (juriste et Co-fondateur du Club des Etudiants et Stagiaires Congolais de Casablanca). Précisons que cet événement s’est terminé avec la présentation du plan d’action du Conseil consultatif de la jeunesse Congolaise – Maroc, par Vanne Cliff NKOY, conseiller- représentant du Conseil Consultatif de la Jeunesse pour les Congolais résidant au Maroc.
Rabat. Prince-Junior MAKALA : Un leader prometteur et engagé pour la communauté gabonaise
DIASPORA. Dans le paysage dynamique de la communauté gabonaise au Maroc, un nom se distingue avec éclat : Prince-Junior MAKALA. Candidat au poste de Secrétaire Général de l’Union des Gabonais au Maroc (UGM) pour l’Antenne Rabat-Salé-Kénitra-Témara, il incarne l’engagement, le dynamisme et l’esprit de rassemblement. Issu d’un parcours remarquable, Prince-Junior MAKALA est un étudiant entrepreneur à la trajectoire exemplaire. Actuellement en Programme Grande École Master en Management à Rabat Business School de l’Université Internationale de Rabat, son parcours associatif est tout aussi impressionnant. Il a été Président de l’International Bureau RBS en 2020, Secrétaire général Adjoint du Bureau des Étudiants de l’Université de 2021 à 2023, Président des étudiants internationaux, et Président de la fédération des étudiants gabonais de l’université. Au-delà de ses engagements académiques, Prince-Junior MAKALA est également un entrepreneur aguerri. Fondateur de la société P-J&Co. Corporate en 2021 et propriétaire de la marque de restaurant subsaharienne Samba Club Subsaharian Street Food lancée en 2023, il démontre une capacité rare à allier vision entrepreneuriale et leadership communautaire. Son engagement ne se limite pas à ses sphères académiques et professionnelles. En tant que Secrétaire Général Adjoint du bureau exécutif de l’Union des Gabonais au Maroc, MAKALA s’investit pleinement dans le renforcement du tissu social et professionnel de la communauté gabonaise. Son rôle au sein de l’Association des Lauréats Étrangers du Maroc, où il occupe le poste de Chargé de l’Organisation, de la Solidarité, de l’Entraide et de la Mobilisation des Lauréats Adjoint d’ASLEM, témoigne de son engagement profond en faveur de la solidarité et de l’entraide entre les membres de la communauté. Un leader dynamique, visionnaire et déterminé Le véritable atout de ce dernier réside dans sa capacité à créer des ponts et à développer des collaborations fructueuses. Son réseau étendu et sa vision novatrice en font un candidat de choix pour l’UGM. En se positionnant comme un catalyseur de l’insertion socioprofessionnelle des Gabonais à Rabat, il aspire à offrir des opportunités concrètes telles que des stages, des emplois, et des programmes d’accompagnement pour les entrepreneurs. Ainsi, le 20 avril 2024, lors de l’élection du Secrétaire Général de l’UGM pour l’Antenne Rabat-Salé-Kénitra-Témara, les membres auront l’occasion de choisir un leader dynamique, visionnaire et déterminé : Prince-Junior MAKALA. Son parcours, son engagement et sa vision font de lui un acteur majeur du développement de la communauté gabonaise au Maroc.
Burkina Faso/Conseil des ministres : des noms de personnalités attribués aux universités de Fada N’Gourma, de Ouahigouya et de Dédougou
Le Conseil des ministres s’est tenu, ce jeudi 4 avril 2024, sous la présidence du Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Chef de l’Etat. D’importantes décisions ont été prises selon le ministre d’Etat, porte-parole du gouvernement Jean Emmanuel OUEDRAOGO. Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, le Conseil a adopté un décret portant changement de dénomination des universités publiques de Fada N’Gourma, de Ouahigouya et de Dédougou qui porteront désormais des noms de personnalités Burkinabè. Pour le ministre en charge de l’Enseignement supérieur, Adjima THIOMBIANO, il s’agit de « personnalités inspirantes aussi bien pour les enseignants-chercheurs, les étudiants que pour les cadres des différentes localités, mais au-delà des localités de toute la nation entière ». Ainsi, l’université de Fada N’Gourma devient « Université Yembila-Abdoulaye-TOGUYENI », l’université de Ouahigouya, « Université Lédéa-Bernard-OUEDRAOGO » et l’université de Dédougou, « Université Daniel-Ouezzin-COULIBALY ». Pour le compte du Ministère des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, le Conseil a adopté le décret portant création, composition et attributions du Haut conseil des Burkinabè de l’étranger. Selon le ministre Karamoko Jean Marie TRAORE, sur la base des expériences tirées des limites du Conseil supérieur des Burkinabè de l’étranger, il était nécessaire de trouver un instrument qui permette une meilleure organisation des compatriotes de l’étranger. Ce décret donne un cadre juridique qui permet « d’optimiser non seulement la contribution des Burkinabè de l’étranger au processus de développement » mais également de créer une passerelle plus efficace pour faire prendre en compte leurs préoccupations, a expliqué le ministre TRAORE. Au titre du ministère de l’Economie, des Finances et de la Prospective, deux rapports ont été adoptés. Le premier porte sur l’opérationnalisation des trésoreries ministérielles et institutionnelles dont l’objectif, selon le ministre en charge des finances, Aboubakar NACANABO, est de faciliter les opérations dans les départements ministériels et les institutions. « Cette réforme permettra d’accélérer les opérations de règlement et les opérations de recouvrement et apporter une amélioration dans l’exécution de la dépense publique », a-t-il souligné. Le deuxième rapport porte sur l’autorisation donnée au ministère de l’Economie, des Finances et de la Prospective, de percevoir des recettes au titre de la mise en œuvre du e-bulletin. Sur la plateforme, « le bulletin est totalement gratuit. Maintenant les agents publics qui souhaitent avoir des duplicatas doivent payer 1000 FCFA par duplicata pour les bulletins de l’année en cours et 1500 FCFA pour les bulletins des années antérieures », a précisé le ministre Aboubakar NACANABO. L’utilisation de la plateforme à des fins publicitaires et l’accès aux e-bulletins des agents publics par les banques sont aussi soumis à un paiement.
Maroc. African Young Leaders Program : Lancement de la première édition de l’Appel à candidatures
L’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) annonce le lancement de l’’appel à candidatures pour la première édition de son programme intitulé « African Young Leaders Program ». Organisée en partenariat avec l’Agence marocaine de coopération internationale (AMCI), cette première édition se déroulera du 06 au 08 mai 2024, à Benguerir au sein du campus de cette université. Destiné aux leaders africains dynamiques âgés de 25 à 40 ans, originaires du continent africain et de sa diaspora, ce programme vise à accompagner la prochaine génération d’Africains dirigeants à travers un programme complet comprenant des ateliers, des événements de réseautage et des sessions interactives, indique l’AMCI. Il « ambitionne de réunir plus de 200 leaders africains dynamiques afin de créer une plateforme pour échanger des connaissances, encourager des discussions collaboratives et élaborer des plans stratégiques visant à résoudre les défis cruciaux auxquels l’Afrique est confrontée », explique-t-on. African Young Leaders Program s’articulera autour de plusieurs thématiques. A savoir : le développement du leadership, la formation en plaidoyer, des ateliers de planification stratégique et des activités de développement communautaire. Les jeunes leaders africains répondant aux critères de sélection sont ainsi invités à participer à cette première édition, en s’inscrivant au programme avant le lundi 25 mars 2024 à travers le lien suivant : https://forms.um6p.ma/app/form?id=zLWKig Alain Bouithy
Mali. AEEM dissoute : Le gouvernement met fin à l’ère de la violence en milieu scolaire et universitaire !
C’est une décision forte et symbolique que le gouvernement malien a prise ce mercredi : la dissolution de l’Association des Elèves et Etudiants du Mali (AEEM). Cette décision, met fin à des années de violence et d’intimidation au sein des établissements scolaires et universitaires. Depuis plusieurs années, l’AEEM était devenue une source d’insécurité et de troubles dans les écoles et universités du Mali. Les affrontements entre factions rivales, souvent armés, ont fait de nombreuses victimes et causé d’importants dégâts matériels. Face à cette situation intolérable, le gouvernement a décidé de prendre ses responsabilités. La dissolution de l’AEEM est un message clair : la violence n’a pas sa place dans l’espace scolaire et universitaire. La dissolution de l’AEEM est une première étape importante vers la pacification de l’espace scolaire et universitaire. Le gouvernement entend désormais mettre en place des mesures pour garantir la sécurité des élèves et étudiants et favoriser un climat propice à l’apprentissage.
Association des Congolais du Maroc : Casablanca célèbre la Journée internationale des droits des femmes – JIF 2024
L’Association des Congolais du Maroc (ACOM) a organisé à Casablanca, le samedi 09 mars 2024, dans l’enceinte de Casablanca Ynov Campus, la Journée internationale des droits des femmes. Cet événement a rassemblé plus d’une vingtaine de personnes comprenant des jeunes étudiants de différentes nationalités et des professionnels lors d’une rencontre qui a été soutenue et accompagnée par les entreprises Express Cargo d’Afrique, La Phiva Services et Casablanca YNOV Campus. Les discussions ont été portées sur un large éventail de sujets, tels que l’accès des femmes à l’éducation et à la formation professionnelle, les disparités salariales et l’écart de représentation dans les postes de direction, la conciliation entre vie professionnelle et vie privée, l’accès aux soins de santé et à la santé reproductive, la violence basée sur le genre, et l’impact des technologies émergentes sur les opportunités économiques des femmes. L’activité s’est ouverte par le mot de bienvenu d’ouverture de Francellin TCHIKAYA, coordinateur du département des affaires académiques de l’ACOM. S’en est suivi la lecture du poème destinée à la femme, lu par la coordinatrice adjointe dudit département, Merveille GOMA. La rencontre s’est poursuivie avec une table ronde avec pour sujet « L’autonomisation des femmes dans un monde en évolution : Quels défis les attendent ? », animée par trois panélistes : Désy MOITSINGA, (Journaliste, Finances News), Khaoula ZIADI (Consultante senior en Audit et Contrôle IT, Société Générale – Corporate& Investment Banking) et Cyrielle Isia, (Directrice de Nhil SARL AU). Précisons que cet événement était sous la modération de Van Nickson OBEYI, Coach formateur et conseiller en assurance.
Maroc. Etudiants et lauréats subsahariens mis au fait du projet “Link up Africa”
REPORTAGE. L’Ecole nationale de commerce et de gestion (ENCG) – Université Ibn Tofaïl de Kénitra – a abrité récemment un atelier de sensibilisation à l’entrepreneuriat destiné aux étudiants et lauréats originaires d’Afrique subsaharienne. Cet atelier est le quatrième d’une campagne de 12 ateliers de sensibilisation qui auront lieu dans différentes villes du Maroc dont l’objectif principal est de réunir au moins 1500 étudiants et lauréats originaires d’Afrique subsaharienne. Un important programme financé par l’UE et mis en œuvre par l’AMCI et l’Agence belge Enabel Ainsi, après Rabat, Oujda et Fès, la ville de Kénitra a accueilli à son tour, samedi 17 février, l’équipe du projet «Link up Africa», un important programme financé par l’Union européenne. Mis en œuvre par l’Agence marocaine de coopération internationale (AMCI) et l’Agence de développement de l’Etat fédéral belge (Enabel), ce projet vise à « mobiliser les étudiant(e)s et lauréat(e)s du Royaume du Maroc originaires d’Afrique subsaharienne manifestant de l’intérêt pour l’entrepreneuriat, une idée, un projet ou une activité entrepreneuriale», ont indiqué les promoteurs dudit programme. Après les mots de bienvenue des représentants de l’AMCI et de la Délégation de l’Union européenne, Amine Bakkali, manager du projet (Enabel), a brièvement présenté le projet « Link up Africa » devant des jeunes candidats venus des quatre coins de la ville et des environs s’informer et comprendre son mode opératoire. «Link Up Africa» est un projet de coopération triangulaire entre l’UE, le Maroc et l’Afrique « qui s’articule autour de deux volets: la coopération technique que le Maroc partage avec plusieurs pays et la coopération académique dirigée par l’AMCI et qui concerne les études au Maroc des ressortissants étrangers», a-t-il d’entrée déclaré. Lors de son bref exposé, il a expliqué que le dispositif d’accompagnement à l’entrepreneuriat mis en place à cet effet «permet d’accompagner les jeunes qui ont des idées de projets innovantes, qu’ils voudraient lancer au Maroc, dans leur pays d’origine ou un pays tiers». Sortir des projets qui tiennent la route «On ne cible pas la quantité. Notre objectif c’est d’arriver à la qualité, sortir des projets qui tiennent la route », a-t-il insisté précisant que l’idée du projet peut germer au Maroc et se concrétiser ail- leurs, tout comme elle peut être développée ou mise en œuvre au Royaume avant d’être déployée ailleurs. L’exposé sera suivi d’un atelier interactif sur l’entrepreneuriat animé par Rim Raoudi, coach et entrepreneuse. «L’entrepreneuriat a un rôle pivot à jouer dans le développement durable de notre continent et ses ressources humaines. C’est ce qui va permettre à ces jeunes d’être des vecteurs de changement, chacun dans sa communauté, pour son pays, pour tous les pays et le continent et surtout de permettre à d’autres personnes de trouver de l’emploi et de créer de la valeur. Ça été un plaisir pour moi d’aller à la rencontre de la jeunesse et du futur de l‘Afrique. Je les remercie d’avoir fait le déplacement un samedi matin et tous les organisateurs de l’événement de nous avoir accueillis pour cette présentation». A souligner qu’un panel d’entrepreneurs africains ont été par la suite invités à partager leurs expériences, afin d’aborder les défis et opportunités de l’entrepreneuriat au Maroc. L’occasion pour N’guessan Michael Christel, enseignante et consultante d’origine ivoirienne, titulaire d’un Doctorat en sciences économiques et d’un Master en commerce international (Université Mohammed V de Rabat) de rappeler les raisons qui ont conduit à la création de l’Association des lauréats étrangers du Maroc (ASLEM) dont elle est la trésorière générale précisant au passage les missions et les objectifs de cette organisation. Très contente d’avoir participé à cet atelier, Mme Zoubery Fatima, fondatrice et DG de l’EFPTH, de nationalité comorienne, a déclaré : «Cette belle initiative m’a donné l’opportunité de témoigner et partager mon parcours académique et mon expérience professionnelle qui m’ont permis de concrétiser mon projet. J’encourage ainsi les jeunes lauréats subsahariens à entreprendre et suivre nos pas dans leurs domaines respectifs afin de s’épanouir professionnellement et personnellement». De nationalité centrafricaine, Mme Kandia Indele Judith Emeline a pour sa part remercié «l’Union européenne, l’AMCI et l’Agence Enabel pour cette opportunité qui m’a permis de m’expri- mer. C’est magnifique de voir comment les étudiants s’identifient à nous. Ils ont compris qu’ils peuvent eux aussi y arriver même si c’est difficile. Tout le monde est satisfait. En plus, cela nous a donné de la visibilité. D’ailleurs, j’ai eu beaucoup de retours positifs». Franchir le pas de l’entrepreneuriat «Je remercie également l’ASLEM et souhaite que cette initiative se poursuive afin de mettre en lumière d’autres talents subsahariens et africains en général», a-t- elle souhaité. Ce grand moment de partage a été suivi d’une session de questions-réponses durant laquelle les participants ont posé plusieurs questions sur la suite du programme, laissant penser qu’ils sont disposés à franchir le pas dans le monde de l’entrepreneuriat. Il est à signaler que 150 porteurs et porteuses de projets seront sélectionnés au terme de cette campagne afin de bénéficier d’un dispositif de pré-incubation qui leur permettra de concrétiser et donner vie à leur projet d’entreprise. Alain Bouithy