Le groupe Beachcomber Resorts &Hotels et Yamed Investment Management annoncent une opération de« sale-and-lease back » de Fairmont Royal Palm Marrakech

Le groupe Beachcomber Resorts &Hotels et Yamed Investment Management annoncent une opération de« sale-and-lease back » de Fairmont Royal Palm Marrakech

New Mauritius Hotels Limited, groupe mauricien d’hôtellerie de luxe opérant sous le nom BeachcomberResorts & Hotels (le « Groupe Beachcomber ») et Yamed Investment Management, filiale de Yamed Group spécialisée dans la gestion d’actifs et d’investissements immobiliers pour compte propre et pour compte de tiers ont conclu un accord de partenariat portant sur le complexe hôtelier Fairmont Royal Palm Marrakech. Aux termes de cet accord, deux opérations auront lieu : Opération de « Sale and Lease Back» : l’hôtel existant Fairmont Royal Palm Marrakech (hôtel de 134 clés actuellement détenu par une entité du Groupe Beachcomber et opéré sous la marque Fairmont) sera apporté à un OPCI, dans lequel le GroupeBeachcomber conservera une participation de 49%, les 51% restants étant détenu par un fonds d’investissement (le « Fonds Yamed ») structuré et conseillé par Yamed Investment Management. Nouveau programme d’investissement: le Fonds Yamed, Groupe Beachcomber et Domaine Palm Marrakech (« DPM»), une filiale du groupe mauricien Semaris Ltd, apporteront conjointement (selon une répartition 51% Fonds Yamed, 40% Groupe Beachcomber et 9% DPM) les fonds nécessaires à une opération d’extension du complexe existant en vue du développement d’un nouvel hôtel de luxe de 150 clés adjacent à l’hôtel existant. Les deux hôtels seront opérés par Fairmont Hotels and Resorts. Ce partenariat stratégique entre les deux groupes permettra au Groupe Beachcomber de capitaliser sur la croissance rapide du secteur touristique marocain et de s’appuyer sur les expertises du Groupe Yamed dans les domaines de la conception et du développement de projets immobiliers, de la structuration et la gestion de véhicules d’investissement immobiliers, ainsi que dans les secteurs de l’hôtellerie et de la restauration. Il permettra à Yamed Investment Management de poursuivre sa stratégie de diversification de son portefeuille et d’accroitre le montant de ses fonds sous gestion à travers ces investissements dans des actifs hôteliers« prime »à la notoriété et au positionnement exceptionnels. L’opération est soumise aux conditions suspensives usuelles et notamment à l’approbation des autorités règlementaires compétentes.

Casablanca : Le ministre Kayouh lance les travaux d’extension du centre logistique « BLS Lakhyayta Hub »

Casablanca : Le ministre Kayouh lance les travaux d’extension du centre logistique « BLS Lakhyayta Hub »

MAROC. Le Ministre du Transport et de la Logistique, M. Abdessamad KAYOUH, a présidé, mardi 04 février dernier,  la cérémonie de lancement des travaux de la deuxième tranche de la plateforme logistique « Lkhyayta Hub » au sud de Casablanca portant sa capacité à 50 000m2. Cette plateforme est développée par la société Buildings & Logistic Services – BLS.​ A cette occasion, Buildings & Logistic Services (BLS) a annoncé un programme d’investissement sur l’ensemble du territoire national de 2.1 Milliards de Dirhams pour les exercices 2025 et 2026. Ce programme englobe la construction et/ou l’acquisition de 16 plateformes logistiques dans 12 villes du Royaume, pour atteindre une capacité de traitement de 500.000 positons palettes et la création de 1.000 emplois dans les métiers de la supply chain à l’horizon 2026. Cette annonce a été faite en présence de Mme Marie-Laure Mazaud, PDG de STOA et M. Cheikh-Omar Sylla, Directeur Régional de la Société Financière Internationale – IFC membre de la Banque Mondiale. Prononçant un mot en cette occasion, Monsieur le Ministre a félicité BLS pour son volontarisme et a salué l’ensemble des initiatives et des investissements privés alloués au secteur de la logistique et qui contribuent à catalyser le développement que connaît notre pays notamment en termes de compétitivité et d’accélération industrielle. Monsieur le Ministre a rappelé l’importance des installations logistiques en périphérie des grandes agglomérations pour structurer les flux urbains et ainsi préserver la qualité de la mobilité, dans un contexte où les transformations dans les modes de consommation (essor du e-commerce) induiront des défis de capillarité des flux. C’est dans cette perspective que l’Agence Marocaine de Développement de la Logistique réalise un programme stratégique de zones logistiques de massification multi-flux sur 750 Ha à l’horizon 2028. Monsieur le Ministre a ainsi invité l’ensemble des logisticiens à s’inscrire dans cette dynamique en investissant massivement dans les projets qui seront progressivement mis sur le marché (1,5 million de m2 de superficies nettes ont été sécurisés). Monsieur le Ministre a précisé que le Gouvernement a mis en place un dispositif sur plusieurs étages pour accompagner les investisseurs privés créateurs de valeur et d’emplois, au travers la Charte de l’investissement dont le dispositif principal soutient les projets logistiques massifiés et au travers un nouveau programme d’assistance technique, pour concourir à la transformation des opérateurs et qui sera lancé lors des prochaines semaines par l’AMDL.

Tanger/Académie Ali Zaoua des Métiers de la Culture : De la formation à l’insertion dans les ICC

Tanger/Académie Ali Zaoua des Métiers de la Culture : De la formation à l’insertion dans les ICC

Dans le cadre de son projet Académie Ali Zaoua des Métiers de la Culture, la Fondation Ali Zaoua a organisé une rencontre sur l’insertion professionnelle dans les Industries Culturelles et Créatives, marquant ainsi le lancement de la formation à Tanger. L’événement a mis en avant les projets des jeunes talents de l’Académie et a favorisé les échanges avec des professionnels du secteur. Il s’est déroulé récemment au théâtre Riad Sultan à Tanger.  La Fondation Ali Zaoua, à travers son projet l’Académie Ali Zaoua des Métiers de la Culture, a organisé une rencontre intitulée « De la formation à l’insertion dans les ICC ». Cet événement avait pour objectif de mettre en lumière les parcours inspirants des jeunes talents formés à l’Académie, depuis le début du programme en octobre 2023, ainsi que les projets professionnels qu’ils avaient développés dans le secteur des Industries Culturelles et Créatives. Au programme de cette rencontre, une présentation du projet de l’Académie, des résultats obtenus jusqu’alors, ainsi que des retours sur les différentes initiatives mises en place pour soutenir l’insertion des jeunes dans le secteur culturel. Les participants ont également eu l’opportunité de découvrir les projets professionnels des bénéficiaires de la formation, qui ont illustré l’impact concret du programme sur leur développement personnel et professionnel. L’événement a vu la présence de plusieurs partenaires et acteurs culturels majeurs, ainsi que l’intervention des partenaires officiels du projet, notamment la Fondation Drosos, la Délégation de l’Union européenne au Maroc et l’INDH, qui ont soutenu activement l’Académie et ses initiatives. Ces partenaires ont joué un rôle clé en mettant en avant l’importance de l’accompagnement et de la collaboration pour offrir de réelles opportunités aux jeunes talents dans le domaine culturel. À cette occasion, la Fondation Ali Zaoua a profité de l’événement pour annoncer le lancement officiel de la formation dans la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, une étape importante pour élargir l’accès à la formation professionnelle dans les métiers créatifs et favoriser une insertion plus large des jeunes dans ces secteurs. Il convient de noter que l’académie Ali Zaoua des Métiers de la Culture était déjà présente depuis plusieurs mois à Casablanca, Agadir, Marrakech et Fès. Ce lancement a marqué une nouvelle phase dans le développement du projet, en renforçant la portée et l’impact de l’Académie dans la région et au niveau national. L’événement s’est déroulé le samedi 1er février 2025, au théâtre Riad Sultan, situé à Tanger. Cet événement a été une occasion pour les jeunes, les professionnels du secteur culturel, ainsi que les acteurs du développement social et économique, de se rencontrer, d’échanger et de renforcer les liens entre la formation, l’insertion et le monde professionnel.

Maroc/Industrie: Le climat général des affaires jugé « normal » au quatrième trimestre de 2024

Maroc/Industrie: Le climat général des affaires jugé « normal » au quatrième trimestre de 2024

Le climat général des affaires dans l’industrie aurait été «normal» au quatrième trimestre de 2024, selon l’avis de 78% des entreprises sondées sur cette question. En revanche, 14% d’entre elles estiment qu’il aurait été  « défavorable », selon Bank Al-Maghrib (BAM). Les industriels anticipent une hausse des dépenses d’investissement dans l’ensemble des branches d’activité au cours des trois prochains mois D’après les résultats trimestriels de l’enquête de conjoncture menée par la Banque centrale au titre du quatrième trimestre, ces proportions sont respectivement de 88% et de 11% dans l’«agroalimentaire», 82% et 18% dans le «textile et cuir», de 76% et de 14% dans la  chimie et parachimie». La tonalité n’est, en revanche, pas la même au sein des entreprises de la «mécanique et métallurgie» où 50% des patrons interrogés considèrent le climat  «normal» et 33% de «favorable», a indiqué BAM précisant que les résultats de son enquête sont synthétisés sous forme de soldes d’opinion représentant la différence entre le pourcentage de réponses «Hausse» ou «Supérieur à la normale» et le pourcentage de réponses « Baisse» ou «Inférieur à la normale». En ce qui concerne les conditions d’approvisionnement, les chefs d’entreprise participant à cette enquête estiment qu’elles auraient été «normales» au terme du dernier trimestre de l’année écoulée de l’avis de 76% des industriels et «difficiles» d’après 23% d’entre eux. D’après Bank Al-Maghrib, cette dernière proportion atteint 43% dans la «mécanique et métallurgie», 29% dans la «chimie et parachimie», 21% dans le «textile et cuir» et 5% dans l’«agroalimentaire». Cette enquête d’opinion, menée auprès d’un échantillon représentatif comprenant près de 400 entreprises industrielles, révèle également que les effectifs employés auraient enregistré une stagnation selon les industriels, particulièrement dans l’«agroalimentaire» et la «mécanique et métallurgie». Sur la base des résultats de l’enquête, il ressort que 88% des entreprises de la «chimie et parachimie» sondées font état en revanche, d’une stagnation des effectifs, tandis que 12% signalent une hausse, a relevé l’institution précisant que ces proportions sont respectivement de 57% et 2% dans le «textile et cuir». Pour les trois prochains mois, 75% des industriels prévoient une stagnation des effectifs et 17% une baisse. L’enquête de BAM s’est intéressée également aux coûts unitaires de production qui auraient stagné selon 61% des industriels et augmenté selon 30%. Cette dernière proportion se situe à 58% dans la «chimie et parachimie», à 18% dans le «textile et cuir» et à 9% dans l’«agroalimentaire », ressort-il en outre des résultats de l’enquête de conjoncture, alors que  40% des industriels de la «mécanique et métallurgie» indiquent une stagnation des coûts unitaires de production et 39% une baisse. Autre thème abordé : la situation de la trésorerie. Sur ce point, l’institution rapporte qu’elle aurait été qualifiée de «normale» par 65% des entreprises et de «difficile» par 32% d’entre elles ; précisant que cette dernière part atteint 39% dans la «chimie et parachimie», 36% dans la «mécanique et métallurgie», 20% dans le «textile et cuir» et 6% dans l’«agroalimentaire». Autre volet abordé dans cette enquête, celui de l’accès au financement bancaire qui aurait été jugé «normal» par 75% des entreprises et «difficile» par 16%, a indiqué BAM précisant que ces parts se situent respectivement à 93% et 7% dans l’«agroalimentaire», à 89% et 11% dans la «chimie et parachimie», à 63% et 36% dans la «mécanique et métallurgie» et à 50% et 31% dans le «textile et cuir». Quant au coût du crédit, il aurait été en stagnation selon 87% des entreprises et en baisse selon 10%. Cette dernière proportion atteint 19% dans l’«agroalimentaire» et 8% dans la «mécanique et métallurgie», a poursuivi Bank Al-Maghrib soulignant, en revanche, que les industriels indiquent un coût de crédit en stagnation dans la «chimie et parachimie» et dans le «textile et cuir». Interrogés sur l’évolution les dépenses d’investissement récentes et futures, les industriels estiment qu’elles auraient augmenté, d’un trimestre à l’autre, dans toutes les branches à l’exception de la «mécanique et métallurgie » où elles auraient plutôt stagné. D’après ces derniers, ces dépenses auraient été financées à hauteur de 67% par des fonds propres et 33% par crédit. D’après les anticipations des entreprises, les dépenses d’investissement devraient augmenter dans l’ensemble des branches d’activité pour les trois prochains mois. Alain Bouithy

Maroc/L’Aquarium imaginaire : deuxième exposition personnelle de Mohamed Fariji (L’Atelier 21)

Maroc/L’Aquarium imaginaire : deuxième exposition personnelle de Mohamed Fariji (L’Atelier 21)

L’Atelier 21 présente la deuxième exposition personnelle de l’artiste Mohamed Fariji, qui se déroulera du 18 février au 22 mars 2025. Intitulée L’Aquarium imaginaire, épisode #2, cette exposition est dédiée à l’un des espaces, jadis connu, et aujourd’hui oublié : l’Aquarium de Casablanca. Cet aquarium, abandonné, présente la particularité d’être orné par de très belles céramiques, reposant sur le thème de la biodiversité marine. Mohamed Fariji rend à la vie, d’une certaine façon, le monde figural de l’Aquarium de Casablanca à travers ce projet. Son travail, à la croisée de l’art et de l’action citoyenne, est porté par une conviction forte : l’artiste doit être un acteur clé du changement social. À travers des projets participatifs, des œuvres in situ et des performances collaboratives, Mohamed Fariji cherche à engager les communautés locales dans des processus créatifs qui réinventent leur rapport à leur environnement. Ses démarches, souvent de longue haleine, interrogent la place des individus dans les dynamiques urbaines et appellent à une réflexion critique sur la gestion des espaces publics par les institutions. En 2011, Mohamed Fariji fonde L’Atelier de l’Observatoire, un espace situé près de Casablanca, conçu comme une plateforme de création contemporaine et de mobilisation citoyenne. Ce laboratoire unique est à la fois un lieu de production artistique et un espace d’échange pour imaginer des solutions alternatives face aux défis écologiques et sociétaux. L’artiste vit et travaille à Casablanca, Maroc.

Marché de l’épargne : Société Générale Maroc et La Marocaine Vie lancent la souscription 100% en ligne

Marché de l’épargne : Société Générale Maroc et La Marocaine Vie lancent la souscription 100% en ligne

Société Générale Maroc (SGMB) et La Marocaine Vie confirment leur position de précurseur en matière d’innovation sur le marché de l’épargne, en lançant la souscription 100% en ligne. Annonçant la digitalisation des souscriptions de solutions d’épargne, Société Générale Maroc, en partenariat avec La Marocaine Vie, innove encore, en offrant à ses clients une expérience inédite au Maroc, répondant à la fois à leurs besoins d’épargne et à leurs attentes en matière d’accessibilité et d’instantanéité. Depuis l’application mobile de Société Générale Maroc, les clients peuvent désormais, en toute autonomie et sécurité, souscrire un contrat d’épargne Vital Éducation, Vital Projet et Vital Retraite pour assurer l’avenir de leurs enfants, concrétiser leurs projets et préparer leur retraite, à tout moment et depuis n’importe quel endroit. Avec des éléments intuitifs et ergonomiques, ils sont guidés tout au long d’un parcours simplifié et 100% automatisé, réalisant leur(s) simulation(s) en temps réel, désignant les bénéficiaires de leur contrat, choisissant le montant et la fréquence de leurs cotisations, signant en ligne leur bulletin d’adhésion, et effectuant le versement de la première prime, actant l’ouverture immédiat du contrat. Renforçant leur modèle de distribution omnicanal via la mise en place de la distribution digitale de produits d’épargne, Société Générale Maroc et La Marocaine Vie ambitionnent de simplifier et d’élargir l’accès à l’épargne, au service du plus grand nombre.

FIAM-CI 2025: Abidjan accueille la première édition du Forum de l’investissement agro-industriel marocain en Côte d’Ivoire

FIAM-CI 2025: Abidjan accueille la première édition du Forum de l’investissement agro-industriel marocain en Côte d’Ivoire

La première édition du Forum de l’Investissement agro-industriel marocain en Côte d’Ivoire (FIAM-CI 2025) a ouvert ses portes mercredi 5 février à Abidjan. L’événement, qui se tient jusqu’au 8 février courant, sous le haut patronage du Ministre d’État, Ministre de l’Agriculture, du Développement Rural et de la Production Vivrière, Kobenan Kouassi Adjoumani, en collaboration avec l’Ambassade de Côte d’Ivoire au Maroc, réunit des acteurs de premier plan des deux pays, notamment : des décideurs politiques, économiques et institutionnels ivoiriens et marocains, des investisseurs privés et publics, des entreprises opérant dans les domaines de l’agriculture, de l’agro-industrie, Finances et de la transformation des produits agricoles, des organisations professionnelles Agricoles ainsi que des porteurs de projet et consommateurs. Organisé par le Conseil Agricole Ivoirien au Maroc (CAIM), en partenariat avec la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) Rabat – Salé – Kénitra (CGEM RSK), et la Chambre nationale d’agriculture de Côte d’Ivoire (CNACI), cet événement inédit vise à renforcer les liens stratégiques entre la Côte d’Ivoire et le Maroc dans les secteurs de l’agriculture et de l’agro-industrie. S’inscrivant dans les objectifs du Plan national de développement (PND 2021-2025) et du Programme national d’investissement agricole (PNIA 2) de la Côte d’Ivoire, ce forum offre une plateforme exceptionnelle pour attirer les investissements agro-industriels marocains en Côte d’Ivoire, en mettant en avant les opportunités économiques et agro-industrielles du pays, indiquent les organisateurs dans un communiqué. FIAM-CI 2025 vise également à contribuer à l’atteinte des objectifs de développement agro-industriel fixés par le gouvernement Ivoirien, trouver des approvisionnements réguliers en matières premières et des débouchés ouest-africains pour les productions agro-industrielles et promouvoir et renforcer les relations économiques Moroccoivoirienne en conformité avec les priorités économiques des deux Etats, souligne la même source. Au programme de cet événement: des conférences & panels, rencontres B2B, B2G, des expositions, visites de sites dans les Régions du PORO ET SAN-PEDRO (Agro-tourisme), entre autres. Patricia Engali avec Cp

ONEE: Tarik Hamane signe à Nouakchott un accord pour la mise en œuvre de l’interconnexion électrique Maroc-Mauritanie

ONEE: Tarik Hamane signe à Nouakchott un accord pour la mise en œuvre de l’interconnexion électrique Maroc-Mauritanie

M. Tarik Hamane, Dg de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) et son homologue M. Sidi Salem Mohaned Elabd, Dg de la Société Mauritanienne d’électricité (SOMELEC) ont procédé signé, mardi 4 à Nouakchott, un accord pour le développement et la réalisation de l’interconnexion électrique entre le Royaume du Maroc et la République Islamique de Mauritanie. La cérémonie de signature s’est déroulée en présence de M.  Hamid Chabar, Ambassadeur de Sa Majesté le Roi en Mauritanie, a annoncé l’ONEE dans un communiqué indiquant que le projet d’interconnexion électrique entre le Maroc et la Mauritanie s’inscrit dans le cadre de l’Initiative Royale Atlantique visant à renforcer l’intégration africaine et promouvoir la coopération Sud-Sud. Selon la même source, ce projet « constitue une avancée majeure qui permettra de renforcer davantage la fiabilité des réseaux électriques des deux pays,améliorer leurs performances et faciliter les échanges d’énergie électrique entre le Maroc et la Mauritanie et entre l’Europe et l’Afrique de l’Ouestdans le cadre du WAPP ». Il constitue également l’opportunité de valoriser et tirer pleinement profit de la complémentarité en reliant les réseaux électriques des deux pays, notamment pour une meilleure intégration et optimisation des ressources en énergies renouvelables dont ils bénéficient, a fait savoir l’Office soulignant que  les équipes techniques de l’ONEE et de SOMELEC ont immédiatement entamé des travaux de concertation dans le cadre de la mise en œuvre du Projet, à l’issue de la cérémonie de signature de l’Accord. « À travers cette initiative stratégique, l’ONEE et la SOMELEC consolident leur partenariat en faveur du développement du secteur électrique des deux pays et du renforcement de l’intégration régionale des réseaux électriques », a souligné le communiqué. Et de conclure: le Royaume du Maroc et la Mauritanie réaffirment ainsi leurs rôles de hub énergétique au niveau continental et régional, en renforçant les interconnexions électriques et en favorisant l’intégration des marchés de l’énergie pour un développement durable et partagé. Martin Kam