Entretiens maroco-congolais à Rabat sur la consolidation de la coopération dans le domaine de l’eau

Entretiens maroco-congolais à Rabat sur la consolidation de la coopération dans le domaine de l’eau

COP22. La consolidation de la coopération dans le domaine de l’eau a été au centre d’entretiens, mercredi à Rabat, entre le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, et la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo de la République du Congo, Arlette Soudan-Nonault, secrétaire exécutive de la Commission climat du Bassin du Congo (CCBC). Lors de cette rencontre, les deux ministres ont passé en revue les moyens à même de promouvoir la coopération en matière de gestion et de dessalement des eaux, en mettant à profit les nouvelles technologies y afférentes. Les deux parties ont, par la même occasion, salué l’excellence des relations entre le Maroc et la République du Congo, soulignant l’importance de conforter la dynamique de coopération dans divers domaines et de la hisser à des niveaux supérieurs. Dans une déclaration à la presse à l’issue de cette rencontre, M. Baraka a indiqué que cette entrevue a permis d’examiner les mécanismes de nature à contribuer au développement des relations entre les deux pays, exprimant la ferme volonté du Maroc de partager son expérience et son expertise avec la République du Congo dans le domaine de l’assainissement et de l’épuration des eaux usées. Il a, de même, mis en avant les avancées réalisées par le Maroc en la matière sous le leadership de SM le Roi Mohammed VI qui a insisté sur une gestion optimale des ressources nationales en eau. De son côté, Mme Soudan-Nonault a salué les efforts déployés par le Royaume dans le domaine de la gestion des ressources hydriques, relevant que son pays souhaite tirer profit de l’expérience pionnière du Maroc en la matière. La visite de la ministre congolaise au Maroc, à la tête d’une délégation de haut niveau, s’inscrit dans le cadre d’une mission officielle effectuée dans les pays de la CCBC qui est l’une des trois commissions climat africaines créées lors du 1er Sommet africain de l’Action en faveur d’une co-émergence continentale, tenu à l’Initiative de SM le Roi Mohammed VI, en marge de la COP22 à Marrakech. MAP

Le Sénégal compte réviser les contrats miniers et pétroliers signés avec ses partenaires

Le Sénégal compte réviser les contrats miniers et pétroliers signés avec ses partenaires

Le gouvernement sénégalais a annoncé lundi son intention de renégocier les contrats miniers et gaziers, avec la mise en place d’une commission d’experts, a annoncé le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko. La commission aura pour tache de « réexaminer » les contrats signés par l’État du Sénégal avec des partenaires dans les secteurs stratégiques des mines, du pétrole et de la fiscalité, en vue de défendre les intérêts du pays, a précisé le premier ministre lors de l’installation des membres de cette instance composée d’avocats et d’experts de nombreux domaines d’activités. Pour M. Sonko, la création de cette commission découle de « la volonté […] du président de la République de respecter l’engagement qui a été le nôtre pendant longtemps, en tant que parti d’opposition’’ et matérialise une promesse faite au peuple sénégalais. « Nous avions pris l’engagement ferme de revenir sur ces différents accords, de les réexaminer et de travailler à les rééquilibrer dans le sens de l’intérêt national », a-t-il dit, regrettant la manière dont les accords et les conventions ont été signés, le plus souvent au détriment des intérêts stratégiques du Sénégal et de son peuple. Le Sénégal est devenu producteur de pétrole en juin et devait commencer à exploiter son gaz naturel au second trimestre 2024. D’importantes multinationales exercent des activités au Sénégal sur la base de contrats signés avec l’État dans divers secteurs, dont les mines et le pétrole.

Maroc-République du Congo: Renforcement de la coopération dans les domaines de l’environnement et du développement durable

Maroc-République du Congo: Renforcement de la coopération dans les domaines de l’environnement et du développement durable

Le Maroc et la République du Congo ont signé, mardi (27 août, DNR) à Rabat, un mémorandum d’entente (MoU) pour renforcer la coopération bilatérale dans les domaines de l’environnement et du développement durable. La signature de ce mémorandum s’inscrit dans le cadre de la visite de travail au Maroc de la ministre congolaise de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, pour faire le point sur l’état d’avancement de l’opérationnalisation de la Commission Climat du Bassin du Congo (CCBC) et du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo (F2BC), les préparatifs pour l’organisation d’une table ronde des bailleurs de fonds et du 4ème Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la CCBC, ainsi que la participation de la CCBC à la COP29. Signé par la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, et Mme Soudan-Nonault, également secrétaire exécutive de la CCBC et du F2BC, ce mémorandum d’entente vise à renforcer la coopération entre les deux pays dans les domaines d’intérêt commun notamment la gouvernance environnementale. Il porte également sur l’évaluation environnementale et stratégique, la lutte contre les effets du changement climatique, particulièrement les contributions nationales, la gestion des ressources, la biodiversité et l’économie verte et bleue, l’assainissement liquide et la gestion intégrée des déchets. A cette occasion, Mme Benali a indiqué, dans une déclaration à la presse, que cette rencontre marque une étape importante dans l’opérationnalisation de l’échange d’expériences et d’expertises entre les deux pays dans les domaines de l’environnement et du développement durable, notamment en matière de financement climatique pour attirer davantage de financements au continent africain, notamment au Maroc et au Congo. Cette entrevue a été l’occasion aussi de se pencher sur divers dossiers en lien avec notamment le recyclage des déchets et l’économie bleue et verte, a-t-elle ajouté, notant qu’il s’agit de projets importants pour le développement durable des deux pays. Mme Benali a, en outre, souligné que les partenariats entre les pays africains permettent d’élaborer des projets de renforcement de leur transition énergétique et leur développement. De son côté, Mme Soudan-Nonault a affirmé que ce mémorandum contribuera à renforcer davantage la coopération avec le Maroc dans les domaines de l’environnement et du développement durable, ajoutant qu’il porte sur plusieurs domaines d’intérêt commun, tels que la lutte contre les effets du changement climatique, la biodiversité et l’économie verte et bleue. « Cet accord s’inscrit dans le cadre de l’opérationnalisation de la Commission du climat du bassin du Congo et marque une étape structurante dans notre action commune pour préparer la COP29 », a-t-elle relevé. La CCBC est l’une des trois commissions climat africaines créées lors du 1er Sommet africain de l’Action en faveur d’une co-émergence continentale, tenu à l’Initiative de SM le Roi Mohammed VI, en marge de la COP22 à Marrakech. MAP

Gestion durable des forêts : les efforts du Maroc mis en avant à Brazzaville

Gestion durable des forêts : les efforts du Maroc mis en avant à Brazzaville

PLANETE. Le Directeur Général de l’Agence nationale des eaux et forêts (ANEF), Abderrahim Houmy, a mis en avant l’apport significatif du Maroc dans les efforts mondiaux visant une gestion durable des forêts et ce, à l’occasion de la Première Conférence Internationale sur l’Afforestation et le Reboisement (CIAR) organisée du 2 au 5 juillet 2024 à Brazzaville. M. Houmy, qui est également Vice-Président du Forum des Nations Unies sur les Forêts, a souligné l’importance de la vision éclairée de SM le Roi Mohammed VI, dans l’atténuation et l’adaptation aux effets du changement climatique et la lutte contre la désertification, indique un communiqué de l’ANEF. Selon l’ANEF, la présence active du Maroc à cette conférence internationale souligne « son engagement dans la coopération internationale pour la gestion durable des forêts et la lutte contre le changement climatique ». Et d’ajouter que le Maroc continue de jouer un rôle de premier plan, notamment à travers plusieurs initiatives telles que le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo et l’initiative Triple A (Adaptation de l’Agriculture Africaine) qui démontrent l’implication proactive du Maroc et aussi en hébergeant l’Unité de Coordination Régionale de la Convention des Nations Unies sur la Lutte Contre la Désertification pour l’Afrique. En mai 2024, le Maroc a également lancé une initiative sur la gestion communautaire des forêts, l’innovation technologique et les financements durables, en partenariat avec le Secrétariat du Forum des Nations Unies sur les Forêts, rappelle le même source. La conférence a constitué une occasion pour mettre en exergue l’importance de la Stratégie « Forêts du Maroc 2020-2030 » dans l’atténuation et l’adaptation aux changements climatiques, tout en contribuant à des objectifs de développement durable tels que la réduction de la pauvreté, la restauration des écosystèmes et la promotion de l’accès à une énergie durable, fait savoir le communiqué. La conférence s’est conclue par l’adoption d’une déclaration des Chefs d’Etats et de Gouvernements qui appelle à inscrire la Décennie Africaine et Mondiale de l’Afforestation à l’Agenda des Nations Unies, note le communiqué, ajoutant que cette déclaration soutient également une stratégie mondiale coordonnée et efficace pour l’afforestation et le reboisement. La participation marocaine à la CIAR reflète « un engagement fort et continu en faveur de la gestion durable des forêts et de la lutte contre les défis climatiques, s’inscrivant dans une dynamique de coopération régionale et internationale accrue », relève le communiqué. La CIAR1 s’est déroulée sous l’égide de l’Union Africaine et du Forum des Nations Unies sur les Forêts. Cet événement crucial a réuni des dirigeants mondiaux pour développer une stratégie globale d’afforestation et de reboisement, intégrant des aspects techniques, scientifiques et financiers, en réponse aux défis posés par le réchauffement climatique.

Agadir: Des hommes d’affaires congolais explorent les opportunités d’investissement à Souss-Massa

Agadir: Des hommes d’affaires congolais explorent les opportunités d’investissement à Souss-Massa

Les différentes opportunités d’investissement dans la région Souss-Massa ont été présentées, lundi à Agadir à une délégation d’hommes d’affaires congolais. Conduite par le Président National de la Fédération des entreprises du Congo, Robert Mmlumba Kalombo, cette mission de prospection économique s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations de coopération entre le Maroc et la République Démocratique du Congo (RDC). Le programme de cette mission qui ambitionne d’ouvrir des perspectives de croissance et d’opportunités pour les entreprises congolaises et celles de la région Souss-Massa, comprend des rencontres BtoB, ainsi que des visites d’usines et d’industries clés pour encourager des échanges directs sur le potentiel de collaboration mutuelle. Dans une déclaration à la MAP, le vice-président du Conseil de la région Souss-Massa, Hassan Merzouki, a indiqué que cette visite de prospection constitue une occasion d’étudier les pistes de coopération et les opportunités à développer entre opérateurs économiques de la région Souss-Massa et de la RDC, représentée par des entreprises de divers secteurs (Tourisme, pêche, agroalimentaire et immobilier). Pour sa part, M. Kalombo a souligné que cette mission économique offre l’occasion de renforcer davantage les relations de coopération entre les opérateurs et hommes d’affaires congolais et leurs homologues marocains particulièrement au niveau de la région Souss-Massa. De son côté, le secrétaire général de la Confédération générale des entreprises du Maroc de Souss-Massa (CGEMSM), Ibrahim Ibrahimi a noté que la visite de la délégation congolaise permettra d’échanger les expertises entre les acteurs économiques congolais et marocains et d’explorer les opportunités d’investissement et les atouts dont regorge la région Souss-Massa. A noter que la Fédération des Entreprises du Congo est l’organisation représentative du secteur privé en RDC. Elle a pour mission de promouvoir les intérêts des entreprises, de favoriser un environnement économique dynamique et de contribuer au développement durable du pays.

Tunisie : un déficit commercial de plus de 450 millions d’euros en mars

Tunisie : un déficit commercial de plus de 450 millions d’euros en mars

Le déficit commercial de la Tunisie s’est établi à 1,54 milliard de dinars (environ 457 millions d’euros) en mars dernier, contre 1,6 milliard de dinars un mois auparavant, selon les chiffres publiés par l’Institut tunisien de la statistique (INS). Cette évolution reflète une baisse, en glissement mensuel, de 1,3% des exportations et de 2% des importations, précise l’INS dans son dernier bulletin sur les indicateurs du commerce extérieur, notant que le taux de couverture a atteint 77%. Au mois de mars, les exportations ont enregistré leur troisième baisse mensuelle consécutive, ajoute l’INS, attribuant cette évolution à la contraction des exportations dans plusieurs secteurs, à l’exception du secteur de l’énergie qui reprend de l’activité après trois mois de baisse continue. Durant la même période, la Tunisie a vu une diminution des importations de tous les groupes de produits à l’exception des produits énergétiques, ayant connu une hausse significative de 196%. Les exportations de la Tunisie vers l’Union européenne (UE) ont accusé une légère baisse de 0,8%, tandis que ses importations en provenance de l’UE se sont repliées de 16,7%.

Rabat: hommage posthume à l’écrivain congolais Henri Lopes

Rabat: hommage posthume à l’écrivain congolais Henri Lopes

Le Laboratoire Langue, Littérature, Arts et Cultures de la Faculté des lettres et des sciences humaines de Rabat (FLSHR) a organisé, mardi, une journée d’études en hommage à Henri Lopes, homme de lettres, diplomate et ancien premier-ministre congolais, qui a marqué par ses écrits la littérature africaine contemporaine. Auteur d’une douzaine d’ouvrages littéraires, dont son célèbre « Le Pleurer-rire » (Présence africaine, 1982) et « Ma grand-mère bantoue et mes ancêtres les Gaulois » (Gallimard, 2003), Henri Lopes, a livré à travers ses écrits sa théorie de métissage et son identité triple à la fois originelle, internationale et personnelle. « La littérature francophone qui nous réunit aujourd’hui autour de la figure marquante que fut et restera l’écrivain congolais Henri Lopes (1937-2023) est la preuve tangible que la langue française est passée, depuis, entre d’autres mains et qu’elle a désormais ses grands classiques », a souligné la doyenne par intérim de la FLSHR, Leila Mounir, notant que cette journée d’études est une occasion de lire Henir Lopes pour se rendre compte de l’idiome de l’écrivain au sein de la langue standard. De son côté, le chef de département de langue et de littérature française, Hassan Moustir, a indiqué que cette journée d’études, organisée en hommage à Henri Lopes, figure culturelle et politique disparu en 2023, s’inscrit dans le cadre d’un nouveau cycle baptisé « Lire et relire ». « Cet hommage vise à faire découvrir nos classiques africains à notre public marocain notamment estudiantin pour porter son regard vers l’intérieur du continent sur des auteurs ayant des accents critiques ou parfois esthétiques très marqués comme celui de Henri Lopes », a expliqué dans une déclaration à la MAP, M. Moustir, également directeur du Laboratoire Langues, Littérature, Arts et Cultures. Il a affirmé que Henri Lopes était un écrivain qui s’est démarqué de la négritude en abordant l’identité dans son rapport avec autrui sous l’angle de la complexité, mettant en relief son apport sur le plan esthétique et fondamental à travers son chef-d’œuvre « Le Pleurer-rire » où l’auteur a donné l’illustration pertinente de son appropriation de la langue française pliée à ses exigences expressives propres. Pour sa part, Bouazza Benachir, enseignant-chercheur, a soutenu que Henri Lopes a opéré une nouvelle discursivité dans la manière de présenter, d’écrire et de penser l’Afrique, relevant que la pensée lopésienne s’est façonnée au fil du temps à travers ses connexions avec le mouvement culturel de la négritude et sa corrélation avec le mouvement new-yorkais de Harlem Renaissance, pour s’affirmer par la suite comme « une autre manière de narrer, de penser et de mettre en récit l’Afrique ». Au programme de cette journée d’études, qui a rassemblé d’éminents chercheurs marocains, africains et internationaux, figurent des interventions autour de la pensée et des contributions de l’auteur, dont « Henri Lopes: littérature et pensée », « Entre l’authenticité et la métamorphose: Henri Lopes à la recherche contrasté des Afriques », « Henri Lopes: Métaphysique des nuances », « Vers une exploration des frontières linguistiques et culturelles dans +Le chercheur d’Afriques+ d’Henri Lopes » et « Les Tribaliques: enracinement dans la négritude ou dépassement ». Né en 1937 à Léopoldville (actuelle Kinshasa) dans un pays sous domination coloniale belge, Henri Lopes a mené une carrière politique très dense entre postes de ministre, de diplomate et de premier ministre. En tant qu’écrivain, Henri Lopes a été l’une des figures emblématiques de la littérature africaine moderne. Décédé à à Suresnes (région parisienne) à l’âge de 86 ans, Henri Lopes laisse à la postérité une oeuvre littéraire riche et variée, dont « Tribaliques », « La nouvelle romance », « Le Chercheur d’Afriques », « Une enfant de Poto-Poto » et le « Méridional ».

CEMAC : une hausse de 3,6% prévue en 2024

CEMAC : une hausse de 3,6% prévue en 2024

La Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) devrait connaître une croissance économique de 3,6% en 2024, principalement soutenue par la bonne tenue des activités non pétrolières. Un communiqué de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) souligne que cette performance résulte d’une série de politiques économiques stratégiques mises en œuvre par les pays membres de la CEMAC visant à renforcer la stabilité financière et à stimuler la croissance économique dans un contexte mondial incertain. Lors de la première réunion du Comité de politique monétaire (CPM) tenue, lundi à Yaoundé, la BEAC a observé une inflation de 5,5% en 2024, tandis que les finances publiques de la sous-région affichent un léger déficit de -0,2% du produit intérieur brut (PIB). Les réserves de change devraient légèrement baisser de 2,7% pour atteindre 6.699 milliards de francs CFA (environ 11,09 milliards de dollars) à fin 2024, ce qui correspond à un taux de couverture extérieure de la monnaie de 74% et représente 4,3 mois d’importations de biens et services. Face à ces perspectives, le CPM, présidé par le gouverneur de la BEAC? Yvon Sana Bangui, a décidé de maintenir ses taux directeurs inchangés pour soutenir la stabilité économique de la zone CEMAC.