Tanger Med dresse un bilan satisfaisant de ses activités (Maroc)
Tanger Med a rendu public récemment le bilan de ses activités en 2019, faisant état d’une hausse exceptionnelle du nombre de conteneurs traités au cours de l’année écoulée. Comme on s’y attendait, l’entrée en service en juin dernier de la plateforme Tanger Med 2, la troisième composante de ce complexe portuaire, a boosté l’activité portuaire qui a ainsi franchi un nouveau cap l’année dernière. En effet, après le démarrage opérationnel des opérations portuaires du port Tanger Med 2, un total de 4.801.713 conteneurs EVP (Equivalent Vingt pieds) ont été manutentionnés au complexe portuaire durant l’année 2019. Ce qui correspond à une progression exceptionnelle de +38% par rapport à la même période de 2018. Selon les chiffres publiés par l’Autorité portuaire de Tanger Med (TMPA), quelque 500.465 véhicules ont été manutentionnés sur les deux terminaux à véhicules du port Tanger Med au cours de 2019, permettant ainsi d’enregistrer une croissance de +5% par rapport à l’année précédente. Dans un communiqué, Tanger Med précise que ce «chiffre regroupe 380.784 véhicules Renault dont 349.050 sont destinés à l’export, et 112.857 véhicules manutentionnés dans le terminal common user» et que l’année 2019 a été marquée par le démarrage des exports de véhicules PSA par le port Tanger Med en provenance de l’usine de Kénitra. Au niveau du trafic camions TIR, il ressort des chiffres publiés que 357.214 camions TIR ont été traités au cours de la même année au port Tanger Med. Ce qui représente une croissance de +9% par rapport à 2018, selon TMSA soulignant que les exportations sont principalement portées par les produits industriels et agroalimentaires. Egalement en augmentation, le trafic du vrac liquide s’est démarqué par une croissance de +7% par rapport à l’année 2018, enregistrant un trafic total de 6.349.154 tonnes d’hydrocarbures traités. Tout comme celui du vrac solide qui a connu une croissance de +2% pour afficher un total de 258.340 tonnes traitées, en raison principalement du trafic de bobines d’acier et de pales d’éoliennes. Autre signal positif relevé dans son communiqué, celui du trafic maritime. En effet, durant l’année 2019, 14.305 navires ont accosté au port Tanger Med en croissance de +7% par rapport à 2018, a relevé l’Autorité portuaire de Tanger Med. Et d’ajouter : «Grâce à la mise en place d’une gestion optimisée des escales, le port Tanger Med a accueilli près de 800 méga-ships (taille supérieure à +299 mètres) en croissance de +9,9% par rapport à l’année écoulée». A noter que seul le trafic des passagers est resté stable, l’activité des passagers étant restée stable durant cette année-là avec un transit de 2.775. 402 passagers (-1%) et 697.324 voitures (+1%) par rapport à 2018. Soulignons également qu’en 2019,10 nouveaux opérateurs ont démarré leurs activités dans la zone logistique portuaire de Tanger Med, parmi lesquels des acteurs internationaux tels que DHL, Nippon Express, et KASAI. Pour l’autorité portuaire, «l’ensemble de ces réalisations confortent la position de Tanger Med comme plateforme de choix au service de l’économie marocaine, et comme hub logistique majeur pour les échanges mondiaux». Situé sur le Détroit de Gibraltar et connecté à plus de 180 ports mondiaux, Tanger Med est un hub logistique mondial offrant des capacités de traitement pour 9 millions de conteneurs, 7 millions de passagers, 700.000 camions et 1 million de véhicules. Comme mentionné sur son site Internet, il constitue une plateforme industrielle pour plus de 900 entreprises qui représentent un volume d’affaires annuel de 7.300 MEUR dans différents secteurs tels que l’automobile, l’aéronautique, la logistique, le textile et le commerce, nouvelles installations dans la zone logistique portuaire. Alain Bouithy
JTEKT inaugure sa nouvelle usine dans la plateforme industrielle Tanger Med
JTEKT Corporation a inauguré à Tanger, le 9 octobre dernier, son nouveau site de production de systèmes de direction lors d’une cérémonie s’est déroulée a rassemblé de nombreux clients, fournisseurs, représentants des autorités locales ainsi que les équipes marocaines de JTEKT. L’usine de 11 300 m² au cœur de Tanger Automotive City, au sein de la plateforme industrielle Tanger Med, abrite deux entreprises : JTEKT Automotive Morocco et Fuji Autotech Morocco, filiale de JTEKT produisant des colonnes manuelles. Le démarrage de la production des différents projets s’échelonnera entre septembre 2019 et septembre 2020 avec une capacité annuelle prévue de 300 000 systèmes de direction assistée électrique et 700 000 colonnes manuelles à destination des usines marocaines et européennes des constructeurs automobiles internationaux. Cette coopération inédite renforcera la capacité de JTEKT à proposer des solutions « Wheel to wheels », consolidant ainsi sa position de leader sur le marché mondial. « Ce nouveau site de production en Afrique du Nord nous permettra d’offrir à nos clients historiques une intégration locale tout en permettant à JTEKT l’accès aux marchés d’Afrique et du Moyen-Orient qui connaissent une forte croissance », a déclaré Laurent Perrotte, Président de JTEKT Automotive Morocco. «Grâce à sa politique dynamique vis-à-vis de l’automobile, le Royaume du Maroc a permis de développer un écosystème très attractif pour les investisseurs étrangers, et le complexe industrialo-portuaire intégré Tanger Med, son relais local, a créé toutes les conditions favorables à notre implantation industrielle réussie », a-t-il ajouté. Dans son discours, Hirofumi Matsuoka, Directeur Exécutif de JTEKT Corporation, a souligné l’ambition de JTEKT de devancer les attentes de ses clients: « Grâce à notre approche « Monozukuri », qui place l’innovation au cœur de notre stratégie, JTEKT garde une longueur d’avance dans l’identification des besoins de ses clients et des exigences du marché automobile en constante évolution ». JTEKT est l’un des principaux fournisseurs mondiaux de solutions innovantes pour l’industrie automobile et le premier fournisseur de direction assistée électrique. En 2018, la société a réalisé un chiffre d’affaires de 12,2 milliards d’euros. JTEKT emploie actuellement 49 700 personnes dans le monde entier.
Idriss Aarabi : TMSA représente une création de 75.000 postes d’emploi
Situé sur le détroit de Gibraltar, un point de passage névralgique pour le commerce mondial, le complexe portuaire Tanger Med constitue une plateforme industrielle importante pour plus d’un millier d’entreprises opérant dans les secteurs de l’automobile, de l’aéronautique, de la logistique, du textile et du commerce, entre autres. Des entreprises dont le volume d’affaires annuel est estimé à 7.300 millions d’euros. Cette infrastructure de rang mondial, connectée à 186 ports et 77 pays, s’est élargie dernièrement avec l’inauguration du port Tanger Med II. Il s’agit du troisième maillon du complexe portuaire, après Tanger Med I et le port passagers et rouliers. Dotée d’installations de dernière génération, la nouvelle infrastructure comporte deux nouveaux terminaux d’une capacité additionnelle de 6 millions de conteneurs EVP, faisant ainsi passer les capacités totales du complexe portuaire à plus de 9 millions de conteneurs EVP. Entretien. Pagesafrik/Libe: L’inauguration de la plateforme Tanger Med II a eu un large écho dans les médias du monde entier. Vous qui êtes au cœur de la nouvelle infrastructure, comment interprétez-vous cet intérêt? Idriss Aarabi : Tanger Med II est l’un des projets phares du Maroc et l’une des infrastructures de premier ordre au niveau africain et en Méditerranée. Il est le fruit de la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI qui voulait mettre en place une infrastructure portuaire de premier rang au niveau du Détroit de Gibraltar et profiter de cet emplacement géostratégique afin de favoriser l’interconnexion commerciale entre le Maroc et le reste du monde. Grâce à ses deux terminaux à conteneurs, la nouvelle plateforme va permettre au complexe portuaire Tanger Med de tripler ses capacités qui passeront de 3 à 9 millions de conteneurs par an. L’autre particularité de la nouvelle plateforme réside dans le travail accompli pour respecter les engagements vis-à-vis des investisseurs et des concessionnaires et développer progressivement les différentes étapes de ce projet. Evidemment, on est fier de faire partie du projet qui s’est concrétisé avec l’engagement de tout le monde, depuis la pose de la première pierre, le démarrage de Tanger Med I, du port passager et roulier, jusqu’à la mise en place du dernier maillon qu’est Tanger Med II. L’emplacement actuel n’était pas celui qui avait été choisi au départ pour ce port… Effectivement, les premières études prévoyaient de l’installer au niveau de la façade atlantique de Tanger. Avec du recul, on peut dire que ca aurait été une erreur de tourner le dos au Détroit de Gibraltar, qui est le deuxième point de passage le plus important au monde après le Détroit de Malacca en termes de trafic maritime et que plus de 100.000 navires l’empruntent chaque année. C’est une issue naturelle pour tous les flux venant du canal de Suez, via la Méditerranée, et partant vers le Nord ou l’Ouest. L’importance de cet emplacement réside aussi dans sa proximité avec l’Europe. On est au point le plus proche du Vieux Continent, soit 14 km. Autre avantage : on est à zéro déviation des grandes lignes maritimes, ce qui permet aux grands navires venant, par exemple, de l’Est, de la Chine ou d’autres pays de la région, de faire escale au niveau du Détroit sans vraiment se détourner de leur itinéraire. Le gain de temps est-il énorme pour les grands porte-conteneurs ? La décision de faire escale dans un port se calcule de manière précise, parce que toute déviation constitue une perte de temps pouvant se chiffrer en centaines de milliers d’euros. C’est donc un gain de temps énorme surtout pour les navires-mères de 400 mètres et d’une capacité de 22.000 conteneurs. Le fait d’avoir bâti cette infrastructure en plein Détroit de Gibraltar participait donc d’une vision Royale pertinente. Tanger Med II se distingue aussi bien par son envergure que par la modernité de ses installations qui intègrent des équipements de dernière génération. Quels ont été les défis les plus difficiles que vous avez relevés pour le réaliser ? Les infrastructures portuaires, on en voit partout et les techniques de construction sont nombreuses à travers le monde. Je pense que la principale difficulté a été de respecter nos engagements vis-à-vis des investisseurs, de mettre en place les premiers schémas de concession et de réaliser un premier port de transbordement au niveau du Maroc, sachant qu’on avait en face des investisseurs et des opérateurs de rang mondial comme Maersk-APM, Eurogate, etc. La présence d’investisseurs et opérateurs de premier rang était donc un atout… Certes, mais le plus dur a été de gagner leur confiance et de pouvoir rendre le livrable en 2007, d’autant que tout retard se serait traduit par une perte d’argent pour l’investisseur. Le plus important, c’est qu’on a pu édifier un port de dimension internationale en respectant les délais et qu’on a réussi à gagner la confiance des investisseurs qui vont en attirer d’autres. D’importants moyens ont été mobilisés pour faire du complexe une plateforme à la hauteur des meilleurs standards internationaux. Qu’en est-il des ressources humaines? Le projet, dans sa globalité, représente une création de 75.000 postes d’emploi dont 5.000 exclusivement au niveau du port. Les 70.000 autres l’ont été hors du complexe, dans l’arrière-pays, vu qu’il s’agit d’un projet intégré qui comprend également des zones franches industrielles, logistiques et commerciales. On compte ainsi six zones d’activités qui contribuent à la création de la richesse et de postes d’emploi, dépendent de l’Agence spéciale Tanger Méditerranée (TMSA), et suscitent une émulation derrière le complexe portuaire. Car, c’est là où se passent véritablement les success story comme celle de Renault Tanger Med qui est un exemple très édifiant. La présence du port a eu des retombées économiques. Pouvez-vous nous en donner une idée? Les retombées sont perceptibles aussi bien à Tanger qu’à Tétouan qui est considérée comme la deuxième grande métropole du Nord. Le projet étant situé à mi-chemin entre les deux villes, TMSA a créé des zones d’activités dans chacune d’entre elles : Tanger Free Zone, Renault Tanger Med et Tanger Automotine City pour Tanger. Tétouan Park, Tétouan Shore, qui est une zone industrielle classique, et Tétouan-shore pour tout
Tanger Med fierté du Maroc grâce au Port de Tanger Med II
Le nouveau Port de Tanger Med II, situé sur le détroit de Gibraltar à la croisée des routes maritimes majeures Est-Ouest et Nord-Sud et reliant l’Asie, l’Europe, les Amériques et l’Afrique, a fait que ce Port de Tanger Med est devenu, grâce à la vision du Roi du Maroc, le plus grand complexe portuaire d’Afrique et de la zone méditerranéenne. Ce complexe portuaire se situe au carrefour des flux maritimes mondiaux et s’affirme comme un géant du commerce international. C’est pourquoi, suite à l’inauguration du méga projet qu’est Port Tanger Med II par le Prince Héritier Moulay El Hassan, représentant le Roi Mohammed VI, le Maroc consolide sa position en tant que destination la plus attrayante pour les investissements dans la région. Cette position de leader en Afrique, à la fois en termes de trafics, de modèle de développement et d’intégration industrialo-portuaire, suscite aujourd’hui l’intérêt prononcé de nombreuses autorités portuaires internationales. De plus, le Complexe Tanger Med, nouveau-né dans les grandes cartes du monde maritime, s’imposecomme un hub de référence en termes de flux logistiques et de commerce international et joue un rôle déterminant dans le renforcement de la compétitivité de l’économie marocaine. Le Port Tanger Med II, motif de fierté pour l’Afrique et l’espace euro-méditerranéen, consolide la position du Maroc en tant que hub des échanges et lui permet de s’intégrer avec assurance à l’économie mondiale qui a besoin de telles infrastructures de qualité. A noter que cette dynamique du Nord du Maroc, véritable territoire d’opportunités, connaitra très certainement une nouvelle accélération, grâce au nouveau projet ambitieux de la cité Mohammed VI Tanger Tech, dont le développement se fera en parfaite synergie avec les projets portuaires et logistiques de Tanger Med. Ce projet de cité devrait permettre à terme, ne l’oublions pas, la création de 100 000 nouveaux emplois et l’installation de nombreuses entreprises de renom, opérant dans différents secteurs, ouvrant de multiples opportunités sur un marché africain de plus de 1,2 milliard de consommateurs. Le Port Tanger Med II, aujourd’hui motif de fierté pour l’Afrique et l’espace euro-méditerranéen, consolide la position du Maroc en tant que hub des échanges et lui permet de s’intégrer avec assurance à l’économie mondiale qui a un besoin réel de telles infrastructures de qualité. Désormais à quelques encablures de l’Europe, se hausse un territoire fier de sa dynamique de développement économique et sociale, attractif et même d’assurer pleinement son rôle d’acteur dans l’économie mondiale et Tanger Med II est une ambition de grandeur qui va booster le Maroc mais aussi le continent africain. C’est pourquoi, ce nouveau port de Tanger Med II continue de susciter l’intérêt de de la presse internationale que l’on a pu remarquer avec une nouvelle visite, le 08 juillet 2019, du Port de Tanger Med II de très nombreux journalistes, la troisième depuis son inauguration officielle, le 28 juin 2019, par le Prince Héritier du Maroc Moulay El Hassan. A remarquer que plus de 200 journalistes ont visité le Port de Tanger Med II depuis son inauguration officielle par le Prince Héritier du Maroc et ce, jusqu’à la date du 08 juillet 2019. Des gens de la presse venus d’Afrique, principalement de Côte d’Ivoire, du Sénégal, du Soudan, d’Ethiopie et d’Egypte, du Moyen-Orient, dont le Liban, d’Europe, notamment d’Italie, d’Espagne et de France, d’Asie, particulièrement de Chine et d’Inde, et des Amériques, spécialement du Chili et du Canada. Le projet Tanger Med est une vision du Roi du Maroc pour tout un continent et avec ce projet le Maroc a mis en avant la proximité des marchés européens, les coûts compétitifs de sa main d’œuvre et les avantages fiscaux et douaniers liés aux zones franches. Le Maroc peut-être pleinement fier de sa dynamique de développement économique et sociale attractive et à même de lui assurer totalement son rôle d’acteur incontournable dans l’économie mondiale. Farid Mnebhi.
Automotive Meetings Tangier-Med 2016: Les acteurs de la filière automobile se donnent rendez-vous à Tanger
Le temps est à l’euphorie pour l’automobile au Maroc. Le développement de la filière connaît depuis quelques années une belle évolution. En attestent les chiffres qui caractérisent ce secteur devenu, depuis 2014, le premier exportateur du Maroc. Pour l’année 2014, le chiffre d’affaires à l’export du secteur automobile marocain s’est établi à 40 milliards de dirhams, à 33% de taux d’intégration avec plus de 85.000 emplois et 13 milliards de dirhams (MMDH) de création de richesse contre 12 milliards de dirhams, à 25% de taux d‘intégration pour 3 milliards de DH de création de richesse quatre ans plus tôt (2010) alors que le secteur devrait enregistrer un CA de l’ordre de 60 milliards de dirhams en 2016. Cette évolution laisse augurer de bonnes perspectives et conforte la place de Tanger en tant que capitale de l’industrie automobile en Afrique et dans une grande partie de la région. C’est dans ce contexte euphorique et rassurant que l’Association marocaine pour l’industrie et le commerce de l’automobile (AMICA) organise, les 23 et 25 novembre courant, la cinquième édition de son rendez-vous : Automotive Meetings Tangier-Med (AMT-2016). Le dynamisme du secteur est tel que les organisateurs et leurs partenaires sont apparus très décontractés et confiants lors d’une rencontre tenue récemment à Tanger, au cours de laquelle ont été présentées les grandes lignes de ce rendez-vous dédié aux professionnels de l’automobile. Unique en son genre et incontournable à bien des égards, cet important événement est conçu pour développer les futurs partenariats dans l’industrie automobile euro-méditerranéenne, ont affirmé les organisateurs. Organisée sur le thème «Ecosystèmes en marche», sous le Haut patronage de S.M. le Roi Mohammed VI, l’édition 2016 sera poncturée de rencontres B to B hautement qualifiées et des conférences et tables rondes thématiques animées par des experts du secteur, ont-ils précisé. «L’Automotive meetings Tangier-Med se veut un lieu de rencontre entre les constructeurs, les équipementiers, les fournisseurs et les institutionnels», a souligné Hicham Zerhouni, président du comité d’organisation de l’AMT 2016. Ce dernier, également directeur général de Denso, a expliqué que «cette prise de contact est une occasion pour toutes les parties prenantes d’exprimer leurs besoins et attentes». A noter que l’AMT 2016 réunira les principaux acteurs de la filière automobile dont Renault-Nissan et PSA-Ford-VW ainsi que plus de 130 équipementiers rangs 1-2-3, des bureaux d’études et des logisticiens. «C’est vraiment un privilège d’être partenaire de cette édition qui ancre Tanger comme capitale de l’automobile non seulement au Maroc, mais aussi de l’Afrique et de toute une grande partie de la région», a déclaré Marc Nassif, directeur général du Groupe Renault Maroc. Et d’ajouter : «Grâce à ce genre d’initiative, cet engagement de travailler en profondeur, nous pensons que l’automobile au Maroc peut jouer le rôle de locomotive et continuer à rester le premier secteur exportateur du pays». Sur les performances du constructeur français, il a indiqué qu’elles sont «le résultat d’un extraordinaire travail qui a été réalisé ces dernières années. C’est le résultat également d’une vision qui a fait de l’automobile le pilier du développement du pays», affirmant que le lien entre le Groupe Renault et le Maroc «est indéfectible». Pour sa part, Tajeddine Bennis, président branche industrie de l’Association sur le développement de la filière automobile au Maroc, a porté son intervention sur les grandes étapes qui ont marqué le développement de la filière automobile au Maroc, soulignant le rôle du Groupe Renault et du projet Tanger-Med dans l’évolution du secteur. «Les projections pour 2020 indiquent que le secteur automobile devrait enregistrer un chiffre d’affaires à l’export de 100 milliards de dirhams, à 65% de taux d’intégration, plus de 175.000 emplois et 65 milliards de dirhams de création de richesse», a-t-il relevé notant qu’en 10 ans, «nous devrions multiplier par 20 la richesse créée grâce à l’industrie automobile». Citant quelques chiffres clés du secteur, ce dernier a indiqué que la capacité des délais de production mise en place au Maroc était de moins de 50.000 unités en 2005. «Avec le projet Renault Somaca, on a dépassé les 400.000 unités en 2010. Nous sommes à plus de 600.000 véhicules engagés en termes de capacité avec le projet de PSA. L’objectif pour 2020 est d’atteindre la capacité engagée de 1 million de véhicules», a-t-il soutenu. S’agissant des emplois créés, il a indiqué qu’«en 2005 on était à moins de 20.000 personnes. En 2010, suite au premier démarrage du projet Renault, on était à 60.000. En 2015, on n’était pas loin de 100.000. Dans le cadre du plan d’accélération industrielle, nous avons un engagement vis-à-vis de ministère de l’Industrie de 175.000 en 2020». Pour ce qui est de la production de véhicules au Maroc, on a recensé pas moins de 25.000 en 2005, près de 300.000 véhicules en 2015. Ce chiffre devait être dépassé en 2016, a assuré ce dernier. Ahmed Bennis, directeur des zones d’activités de Tanger Automotive city, a pour sa part indiqué qu’en termes d’exportation, la plateforme portuaire Tanger-Med a atteint les 5 milliards d’euros et que le secteur automobile est le plus prépondérant. «Ce qui rapporte à peu près 75 à 80% du volume à l’exportation et 80% d’emplois qui sont générés par le secteur de l’automobile au sein de nos zones d’activités. C’est aussi environ 75% en termes de nombre d’entreprises installées dans nos zones».