Notre-dame ou l’activation des 36 portes de Paris qui font courir Trump et Sassou ?

Notre-dame ou l’activation des 36 portes de Paris qui font courir Trump et Sassou  ?

LIBRES PROPOS. That the question, quand on sait que, Donald Trump s’est imposé à venir et Sassou Nguesso a jugé impérieux de saigner à blanc le trésor public pour effectuer le déplacement de Paris. Paris a plusieurs portes. Mais nous planchons uniquement sur les 36 conçues à l’origine pour former le cercle en 36 stations. Dans la mystique juive, le nombre 36 a une signification spéciale en raison de la croyance dans les 36 justes (les Lamed Vav Tzadikim) qui, selon la tradition, sont des âmes cachées dont la pureté et la droiture maintiennent le monde en équilibre. 36 est aussi vu comme un nombre parfait, car il est le carré de 6 (6 × 6). Ce qui lui confère une signification de complétude et de perfection l’équivalent de 7×7 chez les chrétiens. 12 x 2 = 36 et 36 x 2 = 72 Les 72 Disciples : selon l’Évangile de Luc, Jésus a envoyé 72 disciples pour prêcher et préparer les villes à sa venue. Ce nombre symbolise la mission universelle de l’Église. Ce sont donc les 72 génies de la Kabbale pour symboliser la réalisation d’un cycle complet de transformation spirituelle et matérielle. Dans le mythe d’Osiris, Seth conspire pour assassiner son frère Osiris afin de prendre le pouvoir. Une partie clé de cette conspiration est l’aide de 72 conspirateurs. Seth organise un banquet et propose un jeu où chacun des invités doit essayer un magnifique coffre (ou sarcophage) qui, en réalité, a été fait sur mesure pour Osiris. Lorsque Osiris entre dans le coffre, Seth et les 72 conspirateurs le scellent de plomb et le jettent dans le Nil, entraînant la mort d’Osiris. Le Nil est la seine qui passe en dessous de Notre-dame (Isis/Ashera). Trump le Roux vient donc activer l’arche d’alliance et seuls les 72 réels initiés seront autorisés à participer au festin du banquet. Le TRGM (Très Respectable Grand Maître) Sassou Nguesso tente d’en faire partie au prix de sa vie et de son pouvoir. Si le mystique Trump se bat pour la grandeur de l’Amérique; le syncrétiste Sassou, Gourou de la secte « Ossa a Pâlé » milite lui pour la destruction du Congo en l’enfonçant dans la gadoue. Nous reviendrons longuement sur le dossier Notre Dame. Ghys Fortune BEMBA DOMBE

Congo. MM. Sassou Nguesso, Collinet Makosso et Cie, dans la gadoue !

Congo. MM. Sassou Nguesso, Collinet Makosso et Cie, dans la gadoue !

LIBRES PROPOS. Le mois de décembre arrive à grands pas, marquant la fin d’une année exécrable à tous points de vue. L’année 2024 marque le paroxysme d’un règne chaotique qui a plongé le Congo dans une détresse profonde dont il ne se relèvera pas de sitôt. La trésorerie publique est totalement asséchée, plombée par les détournements massifs de deniers publics et des conflits d’intérêts qui sont devenus chroniques du fait de la gestion patrimoniale et clanique de l’État depuis plus de deux décennies. Ce qui impressionne par-dessus tout, c’est l’amateurisme et l’incompétence érigés en critère d’excellence au sommet du gouvernement. Quatre (4) ministères sont emblématiques de ce maelstrom géant qui tire le pays vers le bas. D’abord le Ministère de l’Économie et des Finances, dirigé par Jean-Baptiste Ondaye (JBO), dont on peut certifier désormais la défaillance totale à la fois en termes de management et de conception technique. L’ambitieux plan d’échanges de dettes, intitulé Programme National d’Optimisation de la Trésorerie (PNOT) dont il se satisfait (Communiqué n° 911 du 11/11/2024), est plus qu’une simple faillite : Échanger de la trésorerie qui est de la dette à court terme (inférieure à un an) contre une dette à moyen terme (supérieure à un an) ne peut se faire sans payer le prix d’une surcote qu’on appelle le premium. Or selon JBO ce changement/rééchelonnement se serait fait à taux constant. Ce qui pose le problème évident de l’obligation de la publication de la liste détaillée des créanciers qui ont accepté ce « deal ». On comprend qu’il s’agit d’un retour déguisé de l’argent volé par les mêmes détourneurs qui se prennent pour des investisseurs, pensant tromper les sachants. Le résultat a été immédiat : les agences de notation ont dégradé la note souveraine congolaise de B- à CC, (cf agence Standard & Poor’s, 30 octobre 2024) qui doutent de la capacité du Ministre des finances à faire face à ses échéances de paiement à très court terme, et surtout, elles ne comprennent rien du tout du salmigondis de pseudo montage financier organisé. L’opération d’In-substance defeasance qui aurait dû intervenir en lieu et place de ce montage grossier et stupide devrait s’appuyer sur des sous-jacents non gagés dont dispose encore la république : les mines solides. Il aurait suffi de les rassembler dans un établissement public autonome doté de la personnalité morale pour pouvoir adosser leur flux de trésorerie à ceux d’un mix de stock de la dette intérieure et extérieure et dont la maturité serait équivalente. Le second schéma aurait dû être la titrisation d’un autre mix de stock de la dette par swap de warrant par la SNPC qui dispose de sous-jacents (gisements) suffisants pour garantir une confiance. Cela suppose le limogeage de l’équipe constituée par Raoul Ominga et Lucien Ebata pour y mettre par exemple Steve Onanga dont le profil et la mentalité sont de très loin supérieurs aux précédents. Le troisième schéma aurait été la titrisation d’un dernier stock de la dette exclusivement intérieure suivant le même schéma par les sociétés E2C, LCDE, PAP(…) qui disposent de marges de manœuvre suffisantes mais érodées malheureusement par un management truffé de voleurs et de corrompus. Toutes ces structures font partie des déclencheurs retenus dans le cadre du processus de négociation Congo-FMI-Banque Mondiale depuis 2007. Il conviendrait d’y rajouter AERCO et l’ANAC, le CFCO et plus tard le PAPB, SCLOG, etc. On comprend tout de suite que l’octroi de la majorité des permis d’exploitations minières par Pierre Oba à ses rejetons et proches obère toutes possibilités de relance économique. L’ARPCE, troisième niche riche en potentiel, certes bien gérée mais convoitée par plus d’une autorité qui veut l’avoir à défaut de la vider de sa substance. En second lieu se pose le problème du Ministre du budget, des comptes publics et du portefeuille, Ludovic Ngatsé, à qui, il revient d’alimenter la trésorerie de l’État. Ici, l’Archer Capital qui endette le Congo à 7,5% sur le marché financier des OAT/BTA se finance lui-même à 4% engrangeant à chaque appel de titres le différentiel de 3,5 points de base se faire une manne personnelle de 2314 milliards x 3,5% = 80,99 milliards de FCFA !!! Voilà qui explique la création de cette société dont le capital social est passé en moins de 5 ans de 10 millions (2020) à plus de 12 milliards de FCFA (2024) ! Andely a été éjecté du gouvernement en grande partie à cause de cette société protégée bec et ongles par Silvère Dongou, Denis Christel Sassou Nguesso, Jean Jacques Bouya et cohorte qui pillent copieusement le pays. La DGID et la DGDD doivent être audités sans délai pour fermer les trous percés aux fins de vols crapuleux. En troisième lieu on retrouve le ministère de la Justice et des droits humains dirigé par Wilfried Bininga, haut lieu de crimes économiques et concussions diverses, lui-même ayant été un ancien détenu (!) dans le cadre du détournement de l’argent des ARV pour les 9.037 malades traités qui sont tous morts à ce jour par ses exploits. Incapable d’arrêter la marche des choses, en raison de son propre profil de criminel-voleur, il regarde l’eau couler sous les ponts. En quatrième et dernier lieu se trouve le ministère de l’intérieur, dirigé par Raymond Mboulou, extrêmement budgétivore, mais incapable d’assurer les missions de sécurité régaliennes ordinaires (cas des pylônes électriques de la E2C et le phénomène bébés noirs), de prévenir les détournements, d’arrêter les malfrats du CHU, de l’Université Marien Ngouabi ou encore de la chaîne de la dépense d’investissements (Grands travaux). Le Congo est pourtant riche, il n’y a donc pas de raison d’aller quémander ici et là, comme s’y emploie M. Sassou, le globe-trotter. Une quête d’argent qui l’a conduit à se faufiler dans les méandres des BRICS et consort, et à chercher des soutiens financiers presque improbables. Espère-t-il en tirer quelques subsides ? Le doute est dans l’esprit des fins observateurs de la géopolitique financière. Et pour cause, le Congo n’inspire plus confiance. Les conseillers de la dernière heure que sont Raoul

Congo : entourloupes gouvernementales

Congo : entourloupes gouvernementales

TRIBUNE. On croyait qu’après la polémique récurrente depuis 2023 autour de l’organisation des séminaires, des fêtes, la rumeur du projet de révision de la constitution du 25 octobre 2015 précédée du décret d’émiettement des collectivités locales, le premier ministre Anatole Collinet Makosso (ACM) et son mentor rectifieraient le tir avec la crise généralisée que traverse le Congo. Grosse erreur, le peuple est encore dupé, chasser le naturel, il revient au galop ! Un fin observateur de la politique congolaise interrogé sur la gouvernance actuelle du Congo déclare, « ACM confond beaucoup de choses, dont les époques où il négociait des – mindélés – pour valider la mascarade électorale de M. Sassou et faire l’image de ce dernier ». La toute dernière gesticulation esbroufienne, c’est la tenue d’un séminaire franco-congolais-chinois organisé du 9 au 10 mai à Brazzaville avec la complicité des tiers alors que le Congo est pratiquement en cessation de paiement et les populations en profonde détresse. Qu’est-ce que cette énième distinction de pacificateur apporte-t-elle à M. Sassou à défaut de – l’enfumer – ou de piller le trésor public puisque la politique extérieure française se conjugue avec de nouveaux paradigmes ? Étant donné que ACM et sa bande ignorent la définition de la paix, nous les renvoyons au livre « Pour l’Afrique » de Denis Sassou Nguesso où ce dernier déclare : «… La paix, que les peuples du monde entier appellent de leurs vœux, ne saurait se limiter à l’absence de guerre, ni au seul dialogue entre les grands. En effet, la paix signifie aussi la possibilité et la capacité pour nos sociétés et nos économies d’assurer pour chaque être humain la satisfaction sans cesse accrue de ses besoins fondamentaux ». L’autre absurdité que le commun des mortels ne comprend pas, c’est le fait de créer des nouveaux départements pour faire une surenchère dont la décentralisation n’a pas besoin, si ce n’est pour des buts inavoués. Les collectivités, les séminaires et les fêtes, gouffre à milliards de fcfa, laissent pantois les Congolais qui se demandent quelle mouche a encore piqué le pouvoir pour se permettre tant de faste. 9 sur 10 répondants interrogés dans ce pays déclarent qu’ils n’ont jamais autant souffert. Pas d’électricité, pas d’eau, des infrastructures routières désuètes sinon quasi inexistantes, des hôpitaux non équipés, les centres hospitaliers devenus des mouroirs avec des plateaux techniques désagrégés, et les retraités laissés pour compte avec plusieurs mois d’impayés (la pension du mois d’avril est toujours attendue), les étudiants aux abois, pour ne citer que cela. En 2021, ACM avait pris l’engagement de payer désormais les pensions régulièrement, mais finalement c’est de la poudre de perlimpinpin qu’il avait aspergée sur le visage des retraités. Quelle reconnaissance et quelle considération les pouvoirs publics doivent-ils à ceux qui ont construit la République ! On a l’impression que l’État se paye la tête des retraités pour jouir impunément des sommes qui auraient pu leur être versées. La folie du gâchis et de la gabegie a gagné tout l’appareil d’État qui se met à vouloir augmenter le nombre de parlementaires et d’autres pour saigner davantage le Trésor public quand on sait que les budgets de transferts posent problèmes. La preuve, les parlementaires, le personnel de l’université, du Centre Hospitalier Universitaire, du laboratoire national, des collectivités locales peinent à percevoir leurs émoluments et le solde de plusieurs mois d’arriérés de salaires. Qu’est-ce qui fait courir ACM et Cie ? Selon les chiffres publiés et l’exposé fait par la ministre Ingrid Ebouka Babakas et son équipe au mois de mars 2024 en commission à l’assemblée nationale, le PND est droit dans le mur. En effet, sur 396 projets programmés dans le PND, seuls 30 sont en cours et Dieu seul sait s’ils connaîtront un aboutissement heureux. Les autres projets glissés dans le sac du Partenariat public privé PPP ne décollent pas à cause du mauvais climat des affaires suscité par l’insécurité et de la boulimie des dignitaires qui réclameraient 30% de rétrocommissions prélude le démarrage des activités. De plus, les taxes superflues plombent le commerce local exercé par le citoyen lambda. Les séminaires, les formations, les échanges, les réorganisations des collectivités locales ne sont pas mauvais en soi s’ils participent à l’émergence du pays, à l’avenir harmonieux et au bien-être des peuples comme nous le voyons dans d’autres pays africains moins riches que le Congo, où les responsables au haut niveau se préoccupent véritablement de leurs populations en les dotant des moyens techniques pour les encourager aux activités agropastorales. Nous ne citerons pour exemple que le Burkina Faso, le Niger, la Côte d’Ivoire (qui a fait une démonstration de vive voix à Sassou) des performances réalisées par ce pays que M. Sassou avait cadeauté 70 milliards de fcfa du contribuable, le Mali, le Sénégal, la Mauritanie, le Gabon, le Bénin où poussent plusieurs unités de productions avec l’accent mis sur le patriotisme. Mais, au Congo, les dirigeants par manque de vision et de patriotisme bradent des terres entières pour ne pas dire des territoires eu égard à la superficie totale donnée aux Rwandais. Le pays va à vau-l’eau, sa souveraineté est foulée aux pieds. L’État se délite, le Congo ne devient que l’ombre de lui-même. Des pans entiers d’activités réservées au pouvoir régalien sont assurés par des corps étrangers : la confection des uniformes de l’armée, la fabrication des pains des militaires, l’accaparement par des exploitants douteux de la société nationale d’eau qui alimente tous les ménages privatisée… Plus de 90 % des personnes interrogées arrivent à la conclusion selon laquelle, les décideurs de l’État sont des incompétents et sont des congolais « piratés », cupides jusqu’à la moelle épinière. Il faut mettre dans le compte la personne véreuse qui a conseillé à ACM d’organiser un séminaire dont le but est simplement de se faire des poches et celles qui ont abandonné leur job pour aller au mariage à Oyo où se gaspille l’argent du trésor public. Départements émiettés ou pas, de nombreux congolais que nous avons contactés sont déterminés à récupérer leurs

Destin GAVET : Le peuple congolais n’est pas favorable à la cession des terres du pays au Rwanda

Destin GAVET : Le peuple congolais n’est pas favorable à la cession des terres du pays au Rwanda

Président exécutif du Mouvement Républicain (MR) et vice-président de l’inter-coalition des partis politiques de l’opposition en République du Congo, Destin Gavet ELENGO est aussi le Coordonnateur de l’ONG Urgences Panafricanistes dans le pays. Ingénieur géologue de profession, il occupe actuellement le poste de Directeur général de l’établissement GED Services, avec une expérience antérieure dans les secteurs forestier et pétrolier. Le MR, parti politique qu’il a fondé en août 2017, est le fruit de son engagement politique. En mars 2021, il a conclu un accord de gouvernement avec feu Guy Brice Parfait Kolelas, Président fondateur de l’UDH-Yuki, lors de l’élection présidentielle de cette année-là. Cet accord l’a désigné comme son représentant dans les départements du Niari, de la Bouenza et de la Lékoumou, trois des douze départements du Congo. PAGESAFRIK.COM :  Après plusieurs années passées au pouvoir, le président de la République du Congo, Monsieur Denis SASSOU N’GUESSO a enfin eu une pensée pour la jeunesse congolaise en décrétant l’année 2024 comme étant l’année de la jeunesse. Qu’est-ce que cela vous inspire ? Destin GAVET ELENGO: Choisir l’année 2024 comme année de la jeunesse est une manière de berner la jeunesse et de la détourner de son aspiration réelle qui est le changement de système et de régime. La jeunesse congolaise est en manque de tout. Elle souffre de nombreux maux, tels que le chômage, l’absence d’allocations chômage, le manque de soutien social et le non-paiement des bourses d’études, tant pour les étudiants de l’intérieur que de l’extérieur, depuis plusieurs années. Cette annonce relève davantage de la démagogie, sans véritable intention de changement. Elle s’inscrit dans une stratégie de diversion et d’endoctrinement similaire aux années précédentes où l’on a décrété des années de santé et d’éducation à deux reprises, alors que la réalité dans nos hôpitaux et nos écoles demeure préoccupante. Il s’agit là encore des paroles en l’air. Si le Président Denis SASSOU NGUESSO se préoccupe réellement du sort des jeunes, qu’il rapatrie les quatorze mille milliards des générations futures. Cet argent pourrait être investi dans la création d’emplois, le paiement des bourses et d’autres initiatives pour le bien-être de la population congolaise en général. PAGESAFRIK.COM : Le Congo-Brazzaville, et particulièrement la ville capitale Brazzaville, est en proie aux violences attribuées à certains jeunes appelés communément « bébés noirs ». Quel regard portez-vous sur ce phénomène inquiétant ? La montée de l’insécurité en République du Congo est très préoccupante. Nous assistons aujourd’hui à un abandon des responsabilités régaliennes de l’Etat envers le peuple. Ce dernier se retrouve livré à lui-même et décide de se faire justice. Nous voyons désormais régulièrement des cas de lynchage de présumés criminels qui sont dans la plupart des cas brûlés après avoir été battus à mort par la population. De telles pratiques vont à l’encontre des dispositions de l’article 8 de notre constitution du 25 Octobre 2015 qui stipule : La personne humaine est sacrée et a droit à la vie. L’État a l’obligation de la respecter et de la protéger. Chaque citoyen a droit au plein épanouissement de sa personne dans le respect des droits d’autrui, de l’ordre public, de la morale et des bonnes mœurs. La peine de mort est abolie. Le député Hydevert MOUAGNI se retrouve en détention pour avoir notamment dénoncé l’insécurité croissante en République du Congo Malheureusement, l’État n’est pas en mesure d’assurer la sécurité des citoyens et de leurs biens. D’ailleurs, le député de la majorité présidentielle Hydevert MOUAGNI se retrouve ainsi en détention pour avoir notamment dénoncé l’insécurité croissante en République du Congo et l’incapacité du ministère de l’Intérieur et de la police à relever ce défi. Il est impératif que l’Etat assume pleinement son rôle de protection des citoyens. Ce n’est pas négociable. C’est impératif et un devoir fondamental. PAGESAFRIK.COM : Alors que la crise sociale sévit au Congo, les détournements de fonds sont monnaie courante et les auteurs de ces actes ne sont guère inquiétés par la justice congolaise. Quel est votre commentaire sur une telle gouvernance ? En ce qui concerne les détournements de fonds publics et l’impunité qui en découle, nous pouvons dire qu’ils témoignent du dysfonctionnement de notre pays. La séparation des pouvoirs est une illusion, car la justice semble être soumise à des influences extérieures. L’on assiste ainsi à une justice aux ordres. Le Président de la République ne cesse de pointer du doigt la faiblesse de la justice en affirmant même que « le ver est dans le fruit » dans le secteur judiciaire. Je tombe des nues lorsque j’écoute ce dernier évoqué les questions judiciaires. Il est important de se demander qui préside le Conseil supérieur de la magistrature, qui en est le vice-président ? Ce sont respectivement le Président et son Ministre de la Justice. Alors que le pays fait face à une corruption endémique, nous sommes l’un des pays les plus corrompus au monde, le Président Denis SASSOU NGUESSO en porte la responsabilité première. Des ministres ont été accusés de détournements de fonds sans pour autant être démis de leurs fonctions. Cela soulève des questions sur les liens entre le pouvoir et la corruption. La justice congolaise traque les faibles et reste muette face aux caciques du pouvoir en place Un de ses ministres a construit une route imaginaire de plusieurs dizaines de milliards de FCFA, mais paradoxalement ce dernier est toujours Ministre. Un autre était épinglé par la Commission de la lutte contre la corruption avec plusieurs rapports à la clé, mais ce dernier est toujours au gouvernement aussi. Vous comprendrez que le Président de la République aime travailler avec les corrupteurs et du coup nous avons une justice qui traque les faibles et reste muette face aux caciques du pouvoir. PAGESAFRIK.COM : Nous avons reçu un communiqué de presse annonçant un concert de casseroles prévu le 21 avril 2024 dans la ville de Brazzaville. Pouvez-vous nous expliquer les raisons de cette manifestation ? Et quelles sont vos attentes ? Le concert de casseroles que nous avons initié s’inscrit dans la suite logique de ce que nous observons à Brazzaville et Pointe-Noire, les deux grandes

Le Président russe a eu une conversation téléphonique avec son homologue congolais

Denis Sassou-Nguesso a exprimé ses profondes condoléances à l’occasion de l’attentat barbare perpétré près de Moscou. Les deux Présidents se sont penchés sur la mise en pratique des ententes obtenues lors du sommet Russie-Afrique en juillet dernier, indique le Kremlin dans un communiqué. MM Poutine et Sassou-Nguesso ont réitéré leur volonté de coopérer dans les domaines politique, commercial et humanitaire. M. Sassou-Nguesso a hautement apprécié le travail d’épidémiologistes russes visant à juguler la poussée de maladies infectieuses en République du Congo. Retrouvez cette information sur Sputniknews

Forces Armées Congolaises : Basile Boka promu au grade de général de brigade

Forces Armées Congolaises : Basile Boka promu au grade de général de brigade

Nommé par décret présidentiel, le 8 janvier 2024, au grade de général de brigade des forces armées congolaises (FAC), le commandant de la garde républicaine, Basile Boka, a porté son galon, ce 21 mars 2024. L’acte a été accompli par le général d’armée, Denis Sassou-N’Guesso qui a patronné la cérémonie militaire au palais des congrès à Brazzaville. L’esplanade du palais des congrès de Brazzaville a été choisi pour accueillir cette cérémonie de prise d’armes et de port d’insigne de grade. La cérémonie a débuté par le passage en revue des troupes par le chef de l’Etat. Le décret portant promotion d’officier général des forces armées congolaises a été par la suite rendu par le colonel major de police, Jean Bernard Okoko Isso, directeur général de l’administration et des ressources humaines au ministère de l’intérieur, de la décentralisation et du développement local. Le moment solennel de cette cérémonie est intervenu après la lecture de ce décret quand le président de la République a fait porter l’insigne du grade à l’heureux promu, Basile Boka. Né en 1964 dans le département de la Cuvette, Basile Boka a été commandant de la zone militaire de défense n°8 dans le département du Pool, en novembre 2016 et commandant de la garde républicaine en janvier 2023. Il est chevalier, officier et commandeur dans l’ordre du mérite congolais. Selon l’ordre de passage, la parade militaire qui a bouclé la cérémonie a commencé par le passage du commandement de l’ensemble des troupes, sous la supervision du commandant de la zone militaire de défense n° 9. Le défilé a été clôturé par le passage des troupes para-commandos, avec leur pas lent et rythmé. Il convient de signaler que les conditions météorologiques ont contribué à la bonne tenue de cette cérémonie. En effet, la pluie qui a arrosé la ville de Brazzaville en matinée a permis aux troupes de garder défiler dans la fraicheur. Wilfrid Lawilla D.

Congo : Scandales à la Présidence, au palais de justice, dans les écoles et…

Congo : Scandales à la Présidence, au palais de justice, dans les écoles et…

PARLONS-EN. La république se délite. La semaine qui vient de s’achever révèle un grand nombre de dysfonctionnements dans l’appareil administratif, sécuritaire, éducatif, judiciaire, religieux et diplomatique. Les antivaleurs et les scandales de tout ordre ont phagocyté les bonnes mœurs au point de penser à un malaise généralisé. Décryptage Le président Denis Sassou, a eu une intense activité et beaucoup voyagé en 187 heures. Il s’est d’abord rendu en Italie. Après, il est revenu à Brazzaville où il a été très mobile avant de s’envoler pour Boundji via Olombo – Oyo. 39 heures après, il a rejoint Brazzaville. Aussitôt rentré, il s’est mis à réviser le discours qu’il devait prononcer le 5 février 2024 à la réunion du haut sommet sur la Libye à Kintélé. Dans le hall de la salle de réunion, il a trébuché. Selon certaines indiscrétions, il aurait fait un malaise à sa résidence et aurait divagué à la manière de Joe Biden. Les réseaux sociaux se sont délectés des faits en allant dans tous les sens. L’incertitude s’est muée en inquiétude. La santé du chef de l’État est glosée dans tous les milieux. Simple rumeur ou vérité. Les communicateurs de la République sont silencieux comme des carpes. Les populations ont besoin d’être rassurées pour tordre le cou à tous les quolibets qui alimentent la toile. Peut-on se permettre de dire que dans « cent grammes de rumeur, il y a au moins dix grammes de vérité » ? Cela semble se vérifier car, quelques heures plus tard, Brazzaville a été plongée dans le noir jusqu’au départ de Denis Sassou Nguessso comme a l’époque où il partait se faire soigner en Espagne. M. Sassou qui prend le temps de se reposer, se faire masser et se doper des médicaments après une intense activité, s’est curieusement envolé pour Abu Dhabi le 7 février 2024 d’où il rentre bredouille – sans avoir signé d’accord ni ramener des fonds – dans sa gibecière et télé Congo ne diffuse des images de M.Sassou. Pourquoi l’a-t-on donc mis précipitamment dans l’avion comme un cabri ? Au même moment, le Congo s’est agité : les élèves du lycée 5 février ont tenté une révolution, le ministre d’Edgard Nguesso, Léon Juste Ibombo a enfoncé le clou en semant la zizanie auprès du peuple. De son côté, le général Ndenguet a conféré avec les évêques du Congo. Au palais de justice, on est passé à un pas d’un affrontement entre gendarmes et policiers, entre les soutiens de JDO et ceux de Christel Denis Sassou Nguesso… La rencontre du général Ndenguet et les Évêques et différents scandales La retrouvaille des évêques du Congo à la résidence privée d’Obouya du général Ndenguet et sur son invitation, participe, sans nul doute, du fervent désir de demander l’intercession des hommes d’église pour M.Sassou, la paix du Congo et bien sûr pour ledit général. La santé et la paix n’ont pas de prix, dira t-on; il faut faire feu de tout bois. La énième remise du Congo aux mains de Dieu s’affiche sur le catalogue de toutes les demandes formulées à ce jour auprès du Tout-Puissant. Les gouvernants ont-ils seulement compris la valeur du pardon et de la rémission des péchés?. Revenons sur le droit chemin pour mériter le pardon de l’Immanence. Mais entre-temps, le général Ndenguet, n’a pas vu venir l’humiliation que devait connaître son rejeton, madame Sarah Pereira, qui, respectueuse des textes réglementant la procédure de radiation et de déclaration d’une entreprise, s’est vue confrontée à l’arbitraire et à l’abus de pouvoir, du greffier Endzena Okali Gédéon Perphyte qui serait influencé par le colonel – président du tribunal de commerce de Brazzaville (TCB) Bossouba. Mme Pereira et sa collaboratrice, depuis trois semaines, se sont rendues plusieurs fois au TCB dans l’espoir de récupérer les documents leur permettant d’engager les activités commerciales. Malgré qu’elle s’est acquitté les droits y afférant et mouillé aussi la barbe pour obtenir ce précieux sésame, le TCB l’a menée en bateau jusqu’à la date du 8 février 2024 où, lasse d’attendre, a fait vertement valoir ses droits, ce qui a abouti à une dispute. Sur instruction du colonel – président qui demandait de stopper le vacarme au sein du Palais de justice, le greffier à son tour à transmis le message aux gendarmes qui ont brutalisé et soulevé madame Sarah Pereira jusqu’à la placer en garde à vue au poste de gendarmerie du palais de justice de Brazzaville. Après des coups de fil auprès du colonel -major Olangué de la gendarmerie et à la direction de la police, des dizaines de gendarmes et des policiers ont débarqué au palais pour libérer Sarah Pereira et cueillir les gendarmes qui avaient placé la dame. A son tour, le procureur de la République adjoint (PRA) Mbongo, ordonne la libération de Sarah Pereira et refuse de livrer les gendarmes. Fâché, le capitaine de l’escadron insulte le PRA. Par solidarité, les magistrats et les greffiers qui ont assisté à la scène, veulent partir en grève si ce capitaine n’est pas sanctionné. Le ver est dans le fruit. Selon certaines indiscrétions, cette affaire n’est qu’une guerre larvée des clans nordistes dont Sarah Pereira ne serait qu’une victime collatérale et devait être le dindon de la farce d’un noyau mbochi pressé de succéder à Denis Sassou Nguesso. Un scandale de plus dans l’espace judiciaire où le greffier, malgré le serment de confidentialité, s’est permis de filmer et poster une vidéo sur les réseaux sociaux. De même, il est triste pour ce capitaine de désobéir aux ordres du PRA sous prétexte, qu’au cours du réveillon d’armes, le commandant en chef aurait demandé de ne « serrer » les fesses que devant leur chef hiérarchique. Bref, tous ses problèmes ne seraient pas arrivés si le dossier était traité dans les délais. À peine M. Sassou s’est ouvert aux jeunes dans son adresse à la nation que ceux-ci ont vite fait de s’abreuver à la mare de l’incivisme. L’école congolaise est véritablement au creux de la vague. Les symboles sacrés de la république viennent d’être profanés

Congo: Conseil des Ministres du 27 décembre 2023

Congo: Conseil des Ministres du 27 décembre 2023

Le Conseil des Ministres s’est réuni ce 27 Décembre 2023 au Palais du Peuple, sous la très haute autorité de Son Excellence, Monsieur Denis SASSOU N’GUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat. Dix-neuf (19) affaires étaient inscrites à son ordre du jour, soit : I/- Ministère des affaires foncières et du domaine public, chargé des relations avec le Parlement. Invité par le Président de la République à prendre la parole, M. Pierre MABIALA, Ministre d’Etat, Ministre des affaires foncières et du domaine public chargé des relations avec le Parlement, a soumis à l’examen des Membres du Conseil des Ministres cinq (5) projets de décret. Les deux premiers textes présentés portent, pour le premier, déclassement de la dépendance du domaine public de l’Etat, cadastrée : section D, bloc/, parcelle 6, arrondissement n°1 E.P. Lumumba, centre-ville commune de Pointe-Noire et, pour le second, cession à titre onéreux de ladite propriété bâtie relevant à présent du domaine privé. Il apparait que la loi n°16-2013 du 19 juillet 2013 a créé le Guichet unique des opérations transfrontalières (GUOT), avec l’objectif de faciliter et de promouvoir le commerce extérieur. Cet établissement œuvre à la compétitivité de l’économie nationale, dans un environnement international marqué par la libéralisation du commerce. C’est dans ce contexte que le GUOT sollicite l’acquisition de la dépendance du domaine privé de l’Etat qui abrite déjà son siège social. Cette propriété, située au lieu-dit « Port autonome de Pointe-Noire, face ex-site Bolloré », a une superficie de deux mille quatre cent-quatre-vingt-dix-huit virgule cinquante-neuf (2.498,59) mètres carrés. C’est dans le but d’accorder au GUOT la possibilité d’acquérir ladite propriété que ces deux décrets sont présentés en Conseil des ministres. Après examen et discussion, le Conseil des Ministres a adopté les projets de décret portant, pour le premier, déclassement de la dépendance du domaine public de l’Etat, cadastrée : section D, bloc/, parcelle 6, arrondissement n°1 E.P. Lumumba, centre-ville commune de Pointe-Noire et, pour le second, cession à titre onéreux de la même propriété bâtie relevant à présent du domaine privé. Poursuivant son propos, le Ministre d’Etat MABIALA a soumis à la sagacité des Membres du Conseil deux autres projets de décret portant, pour le premier, déclassement de la dépendance du domaine public de l’Etat cadastrée : section 0, bloc 08, parcelles 01 et 01 bis, arrondissement n°3 Poto-Poto, centre- ville, commune de Brazzaville et, pour le second, cession à titre onéreux de la dépendance non-bâtie relevant à présent du domaine privé de l’Etat. Il apparait que la société « SAPHIRE PROPERTY Holding » a sollicité l’acquisition de ladite dépendance dont le déclassement est nécessaire, en vue de la construction d’un immeuble destiné à abriter son siège social. Après examen et discussion, le Conseil des Ministres a adopté les projets de décret portant, pour le premier, déclassement de la dépendance du domaine public de l’Etat cadastrée : section 0, bloc 08, parcelles 01 et 01 bis, arrondissement n°3 Poto-Poto, centre-ville, commune de Brazzaville et, pour le second, cession à titre onéreux de la dépendance non-bâtie relevant à présent du domaine privé de l’Etat. Enfin, le Ministre d’Etat MABIALA a soumis à l’examen du Conseil un projet de décret portant autorisation expresse d’occuper une réserve foncière de l’Etat par la société AGRI-GAM SARL, située au lieu-dit village Yé, district d’Ignié, département du POOL. Le fonds de terre d’un seul tenant, dont l’occupation est sollicitée est notamment constitué d’un terrain rural, d’une réserve foncière de l’Etat jouxtant l’emprise de la route nationale n°1, a une superficie de soixante-dix hectares quatre-vingt-six ares huit centiares (70ha 86a 06ca) et est situé dans le district d’Ignié, département du Pool. Dans le cadre de la mise en œuvre d’un projet agricole consistant en la culture du maïs, du manioc, de la tomate et de l’aubergine, pour lequel elle entend investir 180 millions de frs CFA, la société envisage la création d’une centaine d’emplois directs et indirects au profit des populations rurales environnantes et a l’intention d’aider les petits producteurs locaux. Il s’agit, pour la mise en œuvre de ce projet, d’accorder à la société demanderesse l’occupation de la dépendance domaniale concernée à des fins productives, pour une durée de vingt (20) ans. C’est sur ces bases que le Conseil des Ministres, après discussion, a adopté le projet de décret portant autorisation expresse d’occuper une réserve foncière de l’Etat par la société AGRI-GAM SARL, située au lieu-dit village Yé, district d’Ignié, département du POOL. II/- Ministère des hydrocarbures. Invité à son tour par le Président de la République à prendre la parole, M. Bruno Jean Richard ITOUA, Ministre des hydrocarbures, a soumis à l’examen du Conseil des Ministres trois (3) projets de décret. Le premier texte est un projet de décret portant attribution à la société nationale des pétroles du Congo d’un permis d’exploration d’hydrocarbures liquides ou gazeux dit « PNGF BIS ». La zone d’exploration de ce permis est comprise dans le bassin côtier, au nord du permis TCHIBELI-LITONZI II et à l’ouest du permis TCHIBOUELA II, tous deux opérés par la société Perenco Congo. En vue de mettre en valeur la zone d’exploration offshore concernée, la société Perenco a négocié et conclu avec le Congo le 9 février 2017 un accord relatif au régime applicable aux permis d’exploitation TCHENDO II, TCHIBOUELA II et TCHIBELI-LITONZI II ; cet accord a permis d’engager des négociations en vue d’un permis de recherche dit « PNGF BIS ». Les informations échangées avec les différents acteurs dont la SNPC ont alors permis de mettre en évidence des structures géologiques imprégnées d’hydrocarbures. Courant 2018, alors que d’autres sociétés membres du groupe contracteur ont notifié leur décision de ne pas poursuivre, la SNPC et les sociétés HEMLA E&P Congo et Perenco Congo ont renouvelé leur intérêt à participer au projet d’exploration PNGF BIS, cette dernière société étant même désignée opérateur sur le futur permis. Le groupe ainsi constitué se présente comme suit : Perenco (opérateur) 58% SNPC (titulaire) 15% et HEMLA (associé) 27%. Le permis sollicité couvre une surface d’environ 124km2, déduite des rendus non