Après un départ du Tchad et du Sénégal, que reste-t-il des forces françaises en Afrique ?

Après un départ du Tchad et du Sénégal, que reste-t-il des forces françaises en Afrique ?

La réarticulation de la présence militaire française en Afrique, connait une accélération en cette fin d’année. Deux pays, le Tchad et le Sénégal, ont choisi de mettre fin aux accords de défense qui les liaient à Paris. Cela sans attendre les intentions françaises. Alors que reste-t-il des bases françaises sur le continent ? Le rapport de Jean-Marie Bockel, envoyé personnel du président Emmanuel Macron auprès des pays africains concernés par la reconfiguration du dispositif militaire français, a été remis le 25 novembre à l’Élysée. Il n’a pas encore été rendu public, mais il est déjà caduc. L’histoire en effet accélère et en cette fin 2024, deux partenaires historiques de la France, le Sénégal et le Tchad, ont choisi de couper les amarres militaires, mettant fin à une présence armée héritée de l’histoire… Lire la suite sur RFI

La présence militaire française en Afrique va davantage diminuer, selon un ancien diplomate russe

Si la France a maintenu une influence politique et économique sur ses anciennes colonies africaines dans la seconde moitié du XXe siècle, le système s’est depuis décomposé et Paris continuera de réduire davantage sa présence militaire, estime auprès de Sputnik Youri Roubinski. Quelques mois après l’arrivée au pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré, les autorités de transition burkinabé viennent de demander le départ des troupes françaises. Un signe que « le développement du Burkina Faso n’est évidemment plus contrôlé par Paris », décrypte dans un entretien avec Sputnik Youri Roubinski, ancien diplomate et historien russe, spécialiste de l’histoire et de la politique françaises. Il rappelle que les autorités burkinabé ont récemment accusé la France d’inefficacité dans la lutte antiterroriste. De plus, plusieurs manifestations ont récemment eu lieu à Ouagadougou pour exiger le retrait du contingent de la France, lequel comprend 400 membres des forces spéciales françaises. En perte d’influence Youri Roubinski, chevalier de la Légion d’honneur, note que l’influence française en Afrique a été à son apogée au XXe siècle… Lire la suite sur Sputniknews