Mondial 2030 : Quelles opportunités d’investissements dans les infrastructures en modèle PPP

Mondial 2030 : Quelles opportunités d’investissements dans les infrastructures en modèle PPP

Le Maroc se prépare pour le Mondial 2030 : Opportunités d’investissement dans les infrastructures et un soutien renforcé pour les investisseurs Jeudi 27 février, la Chambre de Commerce Britannique pour le Maroc a organisé un webinaire de haut niveau sur le thème  » Mondial 2030 : Quelles opportunités d’investissements dans les infrastructures en modèle PPP « , réunissant deux intervenants clés pour partager leurs perspectives. M. Said ADDI, Adjoint au directeur des budgets au Ministère de l’Economie et des Finances, et M. Salman BARRADA, Directeur du Pôle Investissement du CRI de Casablanca-Settat, ont exposé les priorités du gouvernement marocain et les opportunités d’investissements stratégiques pour accompagner cet événement mondial. Casablanca-Settat : un hub stratégique pour le Mondial 2030 Casablanca-Settat, locomotive économique du Maroc, sera l’une des régions hôtes du Mondial 2030. Cet événement constitue un levier stratégique pour accélérer la transformation des infrastructures. La région, qui représente près d’un tiers du PIB national, bénéficie déjà d’une attractivité économique soutenue grâce à ses hubs industriels, financiers et logistiques. Le CRI, aux côtés des autorités locales et du comité d’organisation, travaille activement pour répondre aux exigences de la FIFA et positionner Casablanca comme une destination incontournable pour l’événement, avec l’ambition d’accueillir potentiellement des matchs de demi-finale et finale. Des secteurs porteurs pour l’investissement Selon M. BARRADA, le Mondial 2030 représente une opportunité exceptionnelle pour le développement d’infrastructures stratégiques, notamment dans les secteurs de l’hôtellerie, du transport et des loisirs. Casablanca-Settat verra la construction d’un nouveau stade à Benslimane, ainsi que la mise en place d’un centre de diffusion Broadcasting Center et la modernisation d’infrastructures sportives et culturelles. L’objectif est d’inscrire ces investissements dans une vision à long terme afin d’attirer d’autres événements internationaux. Un accompagnement renforcé pour les investisseurs Le CRI de Casablanca-Settat joue un rôle clé dans l’accompagnement des investisseurs étrangers, en facilitant l’accès aux opportunités d’affaires et aux incitations mises en place par l’État. La charte d’investissement offre des avantages significatifs, notamment des exonérations fiscales et douanières, ainsi que des subventions pouvant atteindre 30 % du montant de l’investissement, en fonction des critères d’emplois créés, de durabilité et de localisation. La Charte de l’Investissement : un levier clé pour accélérer les projets Enfin, M. BARRADA a rappelé l’importance de la nouvelle Charte de l’Investissement, qui vise à faciliter et accélérer la mise en œuvre des projets stratégiques. Cette réforme, très attendue, permet désormais de mieux structurer et orienter les investissements, tout en offrant une visibilité et des garanties accrues aux investisseurs étrangers. Priorités du gouvernement pour les infrastructures liées au Mondial 2030 M. Said ADDI, Adjoint au directeur des budgets, a détaillé les priorités du gouvernement marocain pour les infrastructures nécessaires à l’organisation de la Coupe du Monde 2030 avec une attention particulière portée aux infrastructures essentielles. Les infrastructures de transport et de logistique, notamment l’expansion du réseau autoroutier avec des projets comme l’autoroute continentale et l’aménagement des échangeurs à Casablanca, figurent parmi les priorités majeures. Un projet ambitieux d’extension de la ligne LGV pour relier Marrakech et un partenariat signé pour le développement du transport ferroviaire avec une enveloppe de 29 milliards de dirhams témoignent de l’engagement en matière de mobilité. L’amélioration de la connectivité entre les grandes villes est également un objectif clé pour le pays. M. ADDI a également évoqué l’importance du secteur aérien, soulignant le programme de développement des aéroports marocains piloté par l’ONDA. La mise à niveau des principaux aéroports de Rabat, Casablanca, Marrakech, Agadir et Tanger vise à fluidifier le trafic aérien et à renforcer la capacité d’accueil des visiteurs. Ce programme s’inscrit dans le cadre d’une vision globale pour répondre à la fois aux besoins touristiques et aux exigences de l’événement sportif mondial. Les infrastructures sportives, cœur de la préparation à la Coupe du Monde, font également l’objet d’une mise à niveau profonde. Les grands stades du royaume subissent des travaux pour se conformer aux normes de la FIFA, avec un focus particulier sur la préparation du grand stade de Benslimane, qui pourrait accueillir la finale de la Coupe du Monde. En parallèle, un programme de mise à niveau urbanistique est en cours, avec une attention particulière portée aux villes hôtes et aux villes satellites qui accueilleront les équipes. L’amélioration des infrastructures hôtelières et touristiques constitue également un enjeu majeur pour garantir un accueil optimal des visiteurs et supporters. Un soutien à l’investissement étranger par des mécanismes innovants Pour réaliser ces projets ambitieux, le gouvernement met en place des dispositifs incitatifs pour attirer les investissements étrangers dans les projets PPP. M. ADDI a rappelé que le Maroc bénéficie d’un cadre juridique solide grâce à l’adoption de la loi relative au contrat de PPP en 2014, qui a permis la réalisation de grands projets d’infrastructures, tels que l’autoroute Marrakech-Agadir et le parc éolien de Tarfaya. Ce cadre juridique est renforcé par des mécanismes financiers innovants, garantissant la viabilité économique des projets. Dans le cadre des projets PPP, la Direction du Budget veille également à l’évaluation de la rentabilité et de l’impact économique des projets avant leur lancement. Un comité national présidé par le ministère de l’Économie et des Finances mène une analyse approfondie des risques, de la rentabilité et de l’impact des projets, afin de garantir leur succès et leursoutenabilité. Innovation et transition numérique : des leviers pour la réussite du Mondial 2030 Enfin, M. ADDI a souligné l’importance de l’innovation technologique dans la réussite des projets liés au Mondial 2030. Le gouvernement a mis en place des incitations pour encourager la transformation numérique du pays, avec des initiatives telles que la stratégie Maroc Digital 2030, le développement de la 5G et des infrastructures de cyber sécurité. Par ailleurs, le Maroc s’engage à atteindre 52% d’énergie verte dans le mix énergétique d’ici 2030, avec des projets innovants dans le domaine de l’hydrogène vert et de l’énergie éolienne. Les projets d’infrastructures liés au Mondial 2030 représentent une occasion unique pour les investisseurs étrangers de participer au développement d’un pays en pleine transformation. Grâce au modèle PPP, le Maroc offre un environnement favorable aux investissements, tout

Guinée. SékoubaDiack Diakité : « Au RND, nous pensons que nous devons tous œuvrer pour que la transition arrive à bon port pour le bien-être de tous les Guinéens »

Guinée. SékoubaDiack Diakité : « Au RND, nous pensons que nous devons tous œuvrer pour que la transition arrive à bon port pour le bien-être de tous les Guinéens »

Lauréat du Maroc, Directeur national adjoint du Partenariat Public-Privé (PPP) de la Guinée et Président du Rassemblement National pour le Développement (RND), SékoubaDiack Diakité entend apporter sa pierre angulaire à la consolidation des relations séculaires et du partenariat d’exception entre son pays et le Royaume. Son pays d’adoption est un exemple frappant de tolérance et du vivre ensemble sans parler de son développement harmonieux. C’est toujours difficile de parler du pays qui vous a tout donné, surtout quand il s’agit du Maroc, une terre hospitalière et généreuse. J’ai toujours eu ce sentiment d’appartenance depuis que j’ai foulé le sol marocain pour la première fois en 2002, venu dans le cadre d’une bourse d’étude de l’Agence Marocaine de Coopération Internationale. De la ville de Settat, en passant par Rabat, Mohammedia puis Casablanca, j’ai senti chez le Marocain ce sens élevé de sympathie, d’hospitalité, de partage et d’amour pour son prochain. La tendance générale va dans le sens de l’acceptation de l’étranger malgré certaines différences culturelles. En la matière, mon pays d’adoption est un exemple frappant de tolérance et du vivre ensemble sans parler de son développement, et fait des bonds spectaculaires d’année en année sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, depuis Son accession au Trône de ses Glorieux Ancêtres. En définitive, je retiens du Maroc un pays en perpétuelle mutation positive dans tous les domaines. Incontestablement, le Partenariat Public-Privé est, de nos jours, un vecteur de développement économique efficient et de modernisation des infrastructures nationales. Donc un pays comme la Guinée doit, pour son émergence, largement exploiter ces mécanismes. Beaucoup de jalons ont été posés par le gouvernement dans ce domaine. Naturellement, le Maroc est un partenaire traditionnel de la Guinée. Le Partenariat Public-Privé dans le Royaume est très développé, rien qu’à voir les grands chantiers exécutés ou en cours de réalisation. Je crois que l’échange d’expériences avec le Maroc peut être un catalyseur pour dynamiser ce secteur dans mon pays. La culture est la base de tout progrès social soutenu. C’est à partir des œuvres de nos créateurs qu’un leader doit s’appuyer pour éclairer et préciser sa vision. Qui parle de culture, parle d’instruction, parle de d’éducation, en un mot parle la conscientisation de sa valeur intrinsèque. Notre stratégie politique tiendra compte des valeurs culturelles et sociales de la Guinée. C’est pourquoi je précise toujours que le citoyen sera au cœur de toutes nos réflexions, donc l’appropriation de ses valeurs propres par ce citoyen qui est un préalable ne se faire que par les œuvres culturelles. Je suis depuis plusieurs années avec les créateurs guinéens au travers une maison de production que j’ai fondé pour permettre aux musiciens, cinéastes, littéraires de se trouver dans un cadre leur permettra de produire des œuvres de qualité qui leur permettront de vivre pleinement de leur art. Le rôle d’orientation que je joue actuellement au BGDA s’inscrit dans ce cadre de défense des intérêts moraux, professionnel et matériels des auteurs. En l’absence de statistiques officielles, donc de données fiables, je dirai, à partir de ma modeste expérience, que l’intégration des Guinéens, qui ont bénéficié des formations académiques du Royaume, se passe bien tant au niveau de l’administration que dans le secteur privé. Il est indéniable que les Lauréats guinéens du Maroc sont très bien appréciés sur le marché du travail. La qualité de la formation des institutions universitaires et professionnelles du Royaume en est pour beaucoup et conforte cette réalité. Nous considérons le Maroc comme notre deuxième pays. Il m’a tout donné en termes de formation académique et expérience professionnelle. Partant de là, et au vu du potentiel du Royaume en termes de maîtrise de géopolitique africaine, s’appuyer sur l’expérience du Maroc dans la définition de sa stratégie constitue une démarche intelligente et efficace. D’autant plus que la maturité politique des partis d’ici fait la fierté de l’Afrique qui progresse et qui avance. En somme, le Royaume, pays dont les stratégies politiques sont visionnaires, inspirera le Rassemblement National pour le Développement dans sa fondation et son développement. Aussi faut-il préciser que le parti RND s’inscrit dans un positionnement pragmatique qui tient compte de ses valeurs sociales et de ses réalités économiques. La défense de l’intérêt supérieur de la Guinée et du guinéen sera la priorité dans toutes nos actions politiques. Les idéologies historiquement reconnues comme le socialisme, le communisme, le libéralisme, …etc, ou le positionnement Gauche, Droite et Centre ne sont plus, pour nous, adaptés dans ce monde globalisé. Clairement, il faut dire que les relations, dans toutes leurs formes, entre le Royaume du Maroc et la République de Guinée, seront au cœur de notre politique internationale et feront l’objet d’une attention particulièrement privilégiée. Faut-il rappeler que la coopération entre les deux Etats se porte très bien. D’ailleurs, la 7ème session de la Commission mixte de coopération Maroc-Guinée, tenue dernièrement à Dakhla, en est la parfaite illustration. Puisqu’elle a été couronnée par la signature de huit accords de coopération et conventions portant sur de nombreux domaines, dont celui culturel. Dans ce sens, il est bon de souligner que l’Agence marocaine de coopération internationale (AMCI) met à la disposition de la République de Guinée un quota annuel de 180 bourses au niveau universitaire et technique. C’est dire l’importance du partenariat d’exception qui anime l’axe Rabat-Conakry. La transition guinéenne continue sa marche, et nous pensons qu’il est du devoir de tout Guinéen de souhaiter son aboutissement heureux pour le bien de notre pays. Notre parti jouera sa partition pour sa réussite. Car la Guinée est une et indivisible avec nécessairement un amour partagé. De cet amour nous tirons tous, j’en suis convaincu, la même impatience, qui est une impatience d’agir, la même volonté : celle de s’engager. Cette volonté et cette impatience prennent parfois les traits de l’optimisme volontaire. D’autres fois, elles s’expriment par une colère sincère pour que la Guinée se développe et avance. Toujours est-il qu’elles émanent de notre amour vrai pour notre patrie. Ainsi, tous ensembles, nous pourrons bâtir une nation prospère, en plus du fait que nous

Les PPP ont le vent en poupe en Afrique

Les PPP ont le vent en poupe en Afrique

Casablanca a abrité les 12 et 13 novembre la deuxième édition du Forum Partenariat public-privé (PPP Afrique). Placée sous le thème «Promouvoir l’agriculture et les technologies de l’information (TIC) grâce aux partenariats public-privé (PPP)», cette deuxième édition faisait suite à la première tenue en octobre dernier à Paris et qui avait réuni plusieurs décideurs africains et investisseurs internationaux. Comme dans la capitale française, le deuxième Forum PPP Afrique, initié par le Centre international de formation professionnelle continue (Trainis), en partenariat avec le spécialiste français en gestion d’événements (Evenium), a réuni 300 décideurs africains et européens dont des ministres, hauts fonctionnaires, chefs d’entreprise, financiers, bailleurs de fonds et consultants venus partager leurs expériences sur ce modèle. Mais aussi s’enrichir des échecs des uns et des autres. Inscrite dans une démarche de capitalisation des expériences et de développement des bonnes pratiques dans la mobilisation du secteur privé pour le développement du continent, l’édition 2018 du Forum PPP Afrique visait à mettre en avant «la longue et fructueuse expérience du Royaume du Maroc dans la mise en place de partenariats public-privé, ainsi que l’excellence et le savoir-faire des entreprises marocaines dans ce domaine », a indiqué à Daouda Coulibaly, PDG de Trainis et président du Forum PPP Afrique. La décision d’organiser au Maroc cet important rendez-vous, qui nourrit l’ambition d’être un catalyseur de nouveaux contrats de PPP, dans lequel les acteurs publics et privés occuperont une place centrale, « s’inscrit aussi en cohérence avec l’engagement de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, pour le développement économique de l’Afrique dans une logique de partenariat équilibré et gagnant-gagnant», a-t-il souligné à l’ouverture de cette rencontre internationale. Adjointe au directeur de la DEPP, au ministère de l’Economie et des Finances, Najat Saher s’est, pour sa part, réjouie du thème choisi qui «constitue une occasion pour les participants d’échanger et de profiter du retour d’expérience et de s’enquérir surtout de l’expertise des pays participants». Revenant sur l’expérience et l’expertise du Maroc en matière des PPP, elle a rappelé que «le Maroc s’est inscrit depuis plusieurs années dans la dynamique du recours à ce mode innovant dans la réalisation des projets de grande envergure à l’échelle aussi bien nationale et que dans le cadre de la coopération Sud-Sud». Poursuivant son exposé, Najat Saher a expliqué, en outre, que «dans un contexte mondial caractérisé par la persistance de fragilités économiques et financières, le recours aux PPP répond aussi à un besoin de financement croissant pour accélérer l’amélioration de l’offre publique en infrastructures et services et partant renforcer la compétitivité et l’attractivité de nos pays et améliorer surtout les conditions de vie de nos citoyens ». Soulignant également l’intérêt de cette rencontre, Moulay Ahmed Boubacar, ministre malien du Développement industriel et de la Promotion des investissements, a déclaré que «ce forum revêt une importance particulière pour les pays africains. D’autant plus que le thème cadre parfaitement avec les enjeux actuels et les différentes interventions que j’ai entendues le confirment». A noter qu’au cours de leurs échanges, les différents intervenants ont souvent souligné l’exemple du Royaume, cité les projets tels que les Agropoles de Meknès, la mise en location de terre, les réseaux d’irrigation mis en place au Maroc à travers des PPP. Saluant l’expertise du Maroc, Zavier Reille, directeur du Bureau Maghreb, IFC-Banque mondiale, a indiqué que le Royaume a effectué une trentaine de PPP intéressants pouvant inspirer d’autres pays, soulignant qu’il a fait le premier PPP en irrigation dans le monde et a réussi à le faire fonctionner. «C’est un très beau succès qui a permis à 2000 fermiers dans le domaine des agrumes de monter en puissance et d’avoir une production exceptionnelle», a-t-il dit. Marc Teyssier, délégué général du Club PPP Med’ Afrique, en est convaincu : «Plus on dialogue, plus on échange entre nous, plus on renforcera notre connaissance des PPP qui est une matière complexe et évolue avec le temps. C’est en s’enrichissant des succès et des échecs que vous pouvez dans vos pays respectifs essayer d’apporter au mieux des solutions de l’avantage du PPP», a-t-il lancé estimant que le PPP est la meilleure transparence du vrai financement public. Aussi, grâce aux PPP, «on peut faire en 2 ans ce que l’on faisait en 20 ans, que ce soit pour l’agriculture ou pour les TIC», a-t-il soutenu citant quelques exemples de réalisations en France, notamment. Il est à signaler qu’à l’issue de ce forum, il a été annoncé un partenariat avec l’Agence marocaine de coopération internationale (AMCI) pour une capitalisation de bonnes pratiques en PPP sur le continent africain qui se traduira par un cycle de séminaires sur le sujet autour de formations et de visites d’entreprises au profit de 20 pays africains. Ce, à partir du mois d’avril prochain. Enfin, le Forum s’est achevé par la remise du Trainis PPP Awards qui récompense chaque année des personnalités ayant œuvré avec succès pour le développement des PPP en Afrique. Cette année, le prix a été attribué à Soumeylou Boubèye Maiga (Premier ministre du Mali), à l’ambassadeur Si Mohamed Methqal (AMCI) et à Samba Bathily (président d’ADS Group). Organisée avec le soutien de l’AMCI, l’Agence pour le développement agricole (l’ADA), la Fédération marocaine des technologies de l’information, des télécommunications et de l’offshoring (APEBI) et la Chambre d’agriculture de la région Casablanca-Settat, la deuxième édition du Forum PPP Afrique «contribuera à raffermir les bases de la collaboration fructueuse entre le public et le privé, entre pays africains, dans un élan unique d’aider à promouvoir le développement des TIC et de l’agriculture en Afrique», a conclu Daouda Coulibaly. Alain Bouithy ILS ONT DIT Moulaye Ahmed Boubacar, ministre du Développement industriel et de la Promotion des investissements (Mali) Les PPP pallient l’insuffisance des moyens financiers publics « Face à la rareté des ressources publiques, la participation du secteur privé aux efforts de développement de nos Etats apparaît comme indispensable si nous voulons nous inscrire sur la voie de l’émergence. En effet, les PPP, à travers la mobilisation des financements et de l’expertise privée constituent des mécanismes appropriés pour pallier