Inhumation de l’artiste musicien Nzongo Soul

Inhumation de l’artiste musicien Nzongo Soul

L’artiste musicien Faustin Nzongo alias Nzongo Soul a été inhumé la 1er février 2018 au cimetière Ma Campagne dans le sud de la ville de Brazzaville. Ce moment de douloureuse séparation a été précédé par une cérémonie de recueillement a été organisée au Cercle culturel Sony-Labou-Tansi. Le ministre de la Culture et des Arts, Dieudonné Moyongo, a déposé une gerbe de fleurs sur le cercueil contenat les restes mortels de l’artiste. Evoquant le passage de cet artiste talentueux sur cette terre, le lecteur de l’oraison funèbre, Médard Milandou a rappelé que Nzongo Soul était détenteur d’une Licencié en Langues Vivantes Etrangères, option anglais obtenue à l’université Marien-Ngouabi de Brazzaville. Très tôt, il assure le lead vocal dans les mouvements des jeunes pionniers, puis dans les chorales. Il est ainsi sur les traces des membres de sa famille, Théo Blaise Nkounkou et Mamy Claudia C’est à l’âge de 14 ans qu’il forme un groupe dénommés «Les Intimes ». En 1974, il fonde l’orchestre « Djilamouley » avec lequel il plonge dans la vague des orchestres amateurs et groupes vocaux qui agitent Brazzaville et le Congo, parmi lesquels Les Bilengue Sakana, Les Techniciens, plus tard Chantabouita, Les Grands Chaminadiens, Suze Yema, Les Nkowa, Les Anges, Le Tout choc Zimbabwe. La liste n’est pas exhaustive. En 1977, Nzongo Soul crée les « Walla players ». Il est la grande révélation musicale de l’année au sein de laquelle on retrouve des faiseurs de rythme tels que : Bakouma Pinto, Jean Claude Mwondo, John Organ, Pat Joël, Jean Jody Malonda, Michel Tchakaka qu’accompagnent trois choristes et danseuses. Le premier disque sort en 1979, titré «Africa Walla» dans lequel il chante, Walla c’est ma musique, suivi en 1981 de « Nvanéno nlélé » et de « Walla purification » en 1983. En 1984, Nzongo Soul wa Semo est couronné par le prix « Découvertes RFI » qu’il reçoit à Bamako, au Mali. En 1985, alors qu’il se prépare à s’inscrire à la Sorbonne à Paris, il rencontre à Brazzaville, à l’occasion de l’édition suivante du prix « Découvertes RFI », le rocker français Bernard Lavilliers qui s’enthousiasme par son style original aux couleurs rock. Né le 3 mai 1955 à Brazzaville, Faustin Nzongo dit Nzongo Soul, a rendu l’âme le 10 janvier 2018 en France, à l’âge de 63 ans. Sa dépouille est arrivée dans son pays natal, le 31 janvier, par le vol d’Air France. Après un passage au domicile familial, la dépouille a été exposée toute la nuit du 31 janvier au 1er février au Cercle culturel Sony-Labou- Tansi, où une cérémonie de recueillement a eu lieu en présence du monde culturel et artistique. Pour la directrice générale des Arts et des lettres, Emma Mireille Opa-Elion, : «Pour la circonstance, le devoir d’Etat me commande certes de prononcer ces mots qualifiés d’oraison funèbre mais, je suis plus portée à célébrer ici devant vous, une vie pleine de joie, d’honneur et de bonheur, une vie de haute signification artistique et revisiter sommairement l’itinéraire singulier de ce musicien atypique, au talent protéiforme que fut Nzongo Soul.» Elle a reconnu les qualités émérites de l’artiste. Auteur compositeur et interprète ayant côtoyé Nzongo Soul est décédé le 10 janvier 2018 en France.

Mort suspecte de l’artiste musicien congolais Nzongo Soul

Mort suspecte de l’artiste musicien congolais Nzongo Soul

L’artiste musicien Nzongo Soul « Wa Semo » est mort le mercredi 10 janvier 2018 à Paris. Les raisons de son décès ne sont pas encore clarifiées. Il a été retrouvé mort à son domicile par un proche, qui lui à son tour a donné l’alerte à la police. Sa dépouille a été prise en charge par les services du centre médico-légal de la ville de Paris. Nzongo Soul : Le souvenir des « Wallas Players«  “Wallas Players” est la grande révélation des années 70 de la musique congolaise dite “nouvelle génération”. Beaucoup on considéré ce groupe dont le leader Nzongo Soul a été le meilleur exemple de la vibration “Rock-Folk” dénommé “Malonda”. Nzongo Soul lui même en a représenté longtemps l’aspect la plus engagé artistiquement. Enseignant de carrière, il a baigné dans tous les milieux pop, rock et RNB (rythmes et blues) en tablant le feeling sur la base culturelle “Walla”, une danse kongo soutenue par des percussions à frappe binaire. Nzongo Soul avait plus d’un tour dans son sac. Il a réuni autour de lui pour l’accompagner les artisans comme : Ange Ngoma; Aye Pacho; Ben Koular; Fati Montene et autres qui se démarquent ainsi des habitudes en vogue chez le plus grand nombre de groupes, pour jouer avec les genres musicaux comme avec les mots. Les textes légèrement acidulés, ironiques et tendres sont bien servis par une musique qui emprunte au folk autant qu’au rock. Le premier disque du groupe sort en 1979, six ans après la venue de Nzongo Soul en France en 1984. Année où il obtient le premier prix du concours “Découvertes 84” de Radio France Internationale. En France, il s’est notamment fait remarquer pour son interprétation dans le titre Noir et Blanc de Bernard Lavilliers en 1986. Tout comme dans son album “Musicosophie” où l’artiste parle de la musique au cœur de la pensée Bantou. Retour sur la création de “Wallas” qui a marqué la nouvelle expression dans la chanson congolaise 1977, Les quatre garçons précités, se retrouvent pour former le groupe “Wallas” ou “Wala” en kikongo, nom qui a lui seul désigne: – extraire le mauvais sort ou rituelle pour anéantir les forces occultes ou encore la musique, la danse et l’expression qui constituent son essence- L’objectif de Zongo Soul vedette principale : s’inspirer des formes rythmiques traditionnelles sur un tempo musical proche du rock, rap ou du hi-pop, à une époque où à juste titre il méritait le titre de précurseur. Au sein du groupe, des rythmiciens Bakouma “Pinto”, JC Mwondo (guitares), John Organ (orgue) Aye Pat Joël (batterie) Jean Jody Malanda (percussions), Faustin Zongo, Michel Tchakaka (chant) qu’accompagnaient trois danseuses qui faisaient également le chœur. Nzongo Soul, connu depuis sous le nom de « Wa Semo » Nzongo a poursuivi brillamment sa carrière en France où il est demeuré à la tête de l’espace culturel “Nzongo Shool” (organisation non gouvernementale internationale). La mort du chanteur a suscité de premières réactions de tristesse chez ses admirateurs, ses amis et surtout au niveau de l’Union des Musiciens Congolais.

Nzongo Soul: Le souvenir des « Wallas Players »

Nzongo Soul: Le souvenir des « Wallas Players »

« Wallas Players » est la grande révélation des années 70 de la musique congolaise dite « nouvelle génération ». Beaucoup on considéré ce groupe dont le leader Nzongo Soul a été le meilleur exemple de la vibration « Rock-Folk » dénommé « Malonda ». Nzongo Soul lui même en a représenté longtemps l’aspect la plus engagé artistiquement. Enseignant de carrière, il baigne dans tous les milieux pop, rock et RNB (rythmes et blues) en tablant le feeling sur la base culturelle « Walla », une danse kongo soutenue par des percussions à frappe binaire. Nzongo Soul a plus d’un tour dans son sac. Il a réuni autour de lui pour l’accompagner les artisans comme : Ange Ngoma; Aye Pacho; Ben Koular; Fati Montene et autres qui se démarquent ainsi des habitudes en vogue chez le plus grand nombre de groupes, pour jouer avec les genres musicaux comme avec les mots. Les textes légèrement acidulés, ironiques et tendres sont bien servis par une musique qui emprunte au folk autant qu’au rock. Le premier disque du groupe sort en 1979, six ans après la venue de Nzongo Soul en France en 1984. Année où il obtient le premier prix du concours « Découvertes 84 » de Radio France Internationale. En France, il s’est notamment fait remarquer pour son interprétation dans le titre Noir et Blanc de Bernard Lavilliers en 1986. Tout comme dans son album « Musicosophie » où l’artiste parle de la musique au cœur de la pensée Bantou. Retour sur la création de « Wallas » qui a marqué la nouvelle expression dans la chanson congolaise 1977, Les quatre garçons précités, se retrouvent pour former le groupe « Wallas » ou « Wala » en kikongo, nom qui a lui seul désigne : – extraire le mauvais sort ou rituelle pour anéantir les forces occultes ou encore la musique, la danse et l’expression qui constituent son essence- L’objectif de Zongo Soul vedette principale : s’inspirer des formes rythmiques traditionnelles sur un tempo musical proche du rock, rap ou du hi-pop, à une époque où à juste titre il méritait le titre de précurseur. Au sein du groupe, des rythmiciens Bakouma « Pinto », JC Mwondo (guitares), John Organ (orgue) Aye Pat Joël (batterie) Jean Jody Malanda (percussions), Faustin Zongo, Michel Tchakaka (chant) qu’accompagnaient trois danseuses qui faisaient également le chœur. Nzongo Soul, connu depuis sous le nom de WA SEMO NZONGO poursuit brillamment sa carrière en France où il est à la tête de l’espace culturel « Nzongo Shool » (organisation non gouvernementale internationale).