La Banque de Développement Shelter Afrique accorde un financement de 15 millions de dollars américains à la Banque Mauritanienne de l’Investissement (BMI) pour financer des projets de logements abordables en Mauritanie.

La Banque de Développement Shelter Afrique accorde un financement de 15 millions de dollars américains à la Banque Mauritanienne de l’Investissement (BMI) pour financer des projets de logements abordables en Mauritanie.

la Banque de Développement Shelter Afrique (ShafDB), une banque multilatérale de développement panafricaine engagée dans le financement et la promotion du logement, des infrastructures urbaines et connexes, a signé un accord de prêt de 15 millions USD avec la Banque Mauritanienne de l’Investissement (BMI) afin de financer des projets de logements abordables. Cette transaction s’inscrit dans la stratégie de la ShafDB visant à promouvoir l’accès à un logement décent pour les populations à revenu faible et intermédiaire en Afrique, et permettra de renforcer l’écosystème mauritanien du financement du logement, notamment au bénéfice des populations insuffisamment desservies. Ce prêt servira à cofinancer la construction de 1 000 logements dans la ville de ZOUÉRATT et la viabilisation de 1 000 parcelles dans la commune de TEVRAGH ZEINA pour la diaspora et les résidents. Commentant l’accord, Mr. Thierno-Habib Hann, Directeur Général de la Banque de Développement Shelter Afrique, a déclaré que la ShafDB et la BMI partagent une vision similaire de la promotion de l’accès à un logement décent des populations à revenu faible et intermédiaire en Mauritanie. « Ce partenariat avec la BMI permettra d’offrir des logements abordables et décents à des ménages à faibles revenus, comblant ainsi une partie du déficit de 50 000 logements en Mauritanie dans un contexte où l’urbanisation croît à un rythme de 4% », a déclaré M. Hann. Le Directeur Général de la BMI, Mohamed Yahya Sidi, s’est félicité de l’accord, affirmant que son institution était honorée de travailler avec la Banque de développement Shelter Afrique pour financer des projets de logements abordables en Mauritanie. « Ce partenariat renforce notre engagement envers le développement socio-économique de la Mauritanie, élargit nos solutions de financement inclusif du logement, et confirme notre soutien à l’ambitieux programme de développement urbain du pays. » a déclaré M. Sidi. Grâce à ce financement, on estime qu’environ 5 000 emplois seront créées, 12 400 personnes bénéficieront du projet et que 2 000 ménages accèderont à un logement via l’auto-construction ou l’acquisition directe.

Coopération Mali-Mauritanie : Une dynamique commune face aux défis transfrontaliers

Coopération Mali-Mauritanie : Une dynamique commune face aux défis transfrontaliers

En visite officielle à Bamako ce jeudi 10 avril 2025, Dr. Mohamed Salem Ould MERZOUG, Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Mauritaniens de l’extérieur, a été reçu en audience par le Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi GOÏTA. Cette rencontre, à laquelle a également pris part le Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye DIOP, a permis d’aborder des questions d’intérêt commun, notamment le renforcement de la coopération bilatérale et la gestion concertée des flux migratoires. À cette occasion, Dr. Ould MERZOUG a transmis au Président GOÏTA un message fraternel de son homologue, le Président de la République islamique de Mauritanie, Mohamed Ould GHAZOUANI. Ce message s’inscrit dans le cadre des consultations régulières entre les deux Chefs d’État, illustrant la profondeur et la constance des relations entre le Mali et la Mauritanie. Les échanges ont mis en lumière la volonté commune des deux pays de poursuivre et de diversifier leur coopération dans l’intérêt mutuel de leurs peuples. Une attention particulière a été portée à la question migratoire, perçue comme un phénomène naturel et historique dans la région, où la mobilité constitue une composante essentielle des modes de vie. Dr. Ould Merzoug a souligné que la majorité des mouvements migratoires africains s’effectuent à l’intérieur du continent : « 80 % des migrants africains restent en Afrique, dans le cadre de migrations traditionnelles souvent bénéfiques aux économies locales et à la cohésion sociale ». Il a cependant exprimé sa vive préoccupation face à la montée inquiétante de l’immigration irrégulière, orchestrée par des réseaux de trafiquants de personnes. « En 2024, plus de 500 corps de jeunes Africains ont été repêchés sur nos côtes, et plus de 100 depuis le début de cette année. C’est une tragédie humaine que nous devons affronter ensemble », a-t-il déclaré. Dans ce contexte, le ministre mauritanien a insisté sur la nécessité d’une réponse coordonnée et anticipée, fondée sur la coopération entre les États. « Il est impératif de combattre ces réseaux criminels et d’encourager une migration régulière, sûre et ordonnée, dans le strict respect des législations nationales et des accords bilatéraux », a-t-il ajouté. S’agissant des ressortissants maliens vivant en Mauritanie, Dr. Ould Merzoug a réaffirmé le caractère fraternel et hospitalier des relations entre les deux peuples. « Un Malien qui arrive en Mauritanie est chez lui, tout comme un Mauritanien qui se rend au Mali. Ceux qui sont en situation régulière vivent en toute quiétude. Les difficultés concernent principalement les personnes non enregistrées, ce qui requiert une meilleure organisation de part et d’autre », a-t-il précisé.

Combler les lacunes et forger les aspirations : l’initiative RELANCE pour élargir les possibilités d’éducation et d’emploi pour les jeunes au Tchad et en Mauritanie

Combler les lacunes et forger les aspirations : l’initiative RELANCE pour élargir les possibilités d’éducation et d’emploi pour les jeunes au Tchad et en Mauritanie

La Banque mondiale a approuvé le Projet d’intervention régionale du Sahel pour l’apprentissage et la collaboration dans l’éducation, ou RELANCE selon son acronyme en anglais. Cette initiative phare vise à renforcer les systèmes éducatifs, élargir l’accès à une éducation de qualité et améliorer les perspectives d’emploi pour les jeunes vulnérables au Tchad et en Mauritanie. D’un montant de 137,15 millions de dollars, le projet est financé par des crédits de l’Association internationale de développement (IDA) et des dons du Fonds fiduciaire pour le Sahel et les pays côtiers de l’Afrique de l’Ouest (SAWAC). Il constitue un engagement important en faveur de l’avenir des jeunes dans l’une des régions les plus précaires du monde. Au Sahel central, un tiers des jeunes ne sont ni en études, ni en emploi, ni en formation professionnelle, et 94 % des enfants âgés de 10 ans sont incapables de lire ou comprendre un texte adapté à leur âge. Au Tchad, 57 % des enfants d’âge primaire ne sont pas scolarisés ; en Mauritanie, ce sont 45 % des jeunes en âge de fréquenter le cycle secondaire qui sont en dehors du système scolaire. Dans ces pays, investir dans l’éducation est une démarche de long terme essentielle pour briser le cercle vicieux de la pauvreté et de la violence dont trop d’enfants et de jeunes sont prisonniers. Le projet RELANCE adopte une approche régionale et innovante pour bâtir une société plus résiliente et inclusive, en prenant acte des difficultés communes au Tchad et à la Mauritanie. Les deux pays connaissent en effet des taux élevés de jeunes non scolarisés et de pauvreté des apprentissages, tandis qu’ils sont également confrontés aux effets de la dégradation de l’environnement, de la fragilité et des conflits. Le projet appuiera la création d’un institut régional d’éducation dédié à la recherche, qui formera également des professionnels de l’éducation et fournira des conseils sur l’action à mener. Cet institut jouera un rôle essentiel dans la promotion de la coopération régionale et l’harmonisation des politiques éducatives, et bénéficiera directement à au moins 1 500 professionnels du secteur dans les deux pays. Le projet RELANCE mettra également en place des parcours éducatifs flexibles et résilients grâce à l’introduction d’un modèle d’« école ouverte » conçu pour 850 000 jeunes nomades et réfugiés non scolarisés et dont la moitié sont des filles. Ce modèle innovant offrira d’autres voies d’accès à l’éducation formelle ou à l’emploi par le biais de la formation professionnelle et technique. Il reposera sur un format hybride combinant enseignement en présentiel et ressources d’apprentissage numériques, et garantira la continuité de l’éducation même dans les circonstances les plus difficiles. Le projet s’attachera à concevoir des centres d’apprentissage résilients, avec l’intégration d’infrastructures économes en énergie et résistantes aux catastrophes. « Le modèle de l’ »école ouverte » est tout à fait novateur et il pourrait véritablement révolutionner les possibilités d’éducation et d’emploi pour les jeunes vulnérables, explique Franz Drees-Gross, directeur par intérim de l’intégration régionale pour l’Afrique et le Moyen-Orient à la Banque mondiale. En favorisant la collaboration entre le Tchad et la Mauritanie, le projet RELANCE permettra d’assurer un maximum d’efficacité et d’impact, de créer des économies d’échelle et d’éviter les initiatives redondantes. » Le projet met en outre fortement l’accent sur l’égalité des sexes, avec des interventions ciblées visant à remédier aux disparités persistantes qui pénalisent les femmes dans les domaines de l’éducation et de la vie économique. Des efforts seront déployés pour accroître la scolarisation et la poursuite d’études des filles, à travers notamment des incitations financières pour les élèves méritantes et vulnérables et le développement de programmes et d’environnements scolaires intégrant la dimension du genre. « Ce projet va changer la donne pour le Tchad et la Mauritanie, souligne Waly Wane, chef de service Éducation à la Banque mondiale. En mettant l’accent à la fois sur l’éducation et les compétences professionnelles, nous faisons en sorte que les jeunes, et en particulier les filles et les populations vulnérables, disposent des outils dont ils et elles ont besoin pour réaliser leur potentiel et contribuer utilement à leur communauté. » Banque Mondiale

Éliminatoires Mondial 2026 : un premier groupe des Léopards à Kinshasa pour les matchs contre la Mauritanie et le Soudan du Sud

Éliminatoires Mondial 2026 : un premier groupe des Léopards à Kinshasa pour les matchs contre la Mauritanie et le Soudan du Sud

Le premier groupe des Léopards seniors messieurs de la République démocratique du Congo (RDC) est arrivé dimanche 16 mars à Kinshasa pour entamer son rassemblement en vue des 5e et 6e journées des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026. La RDC affrontera le Soudan du Sud le 21 mars à Kinshasa avant de se déplacer à Nouakchott pour défier la Mauritanie le 25 mars. Parmi les joueurs déjà présents dans la capitale congolaise figurent Samuel Essende, Inonga Baka, Joris Kayembe, Jérémie Ngakia, Edo Kayembe, Lionel Mpasi et Arthur Masuaku. Kalulu blessé Gédéon Kalulu, évoluant à Lorient (France), est contraint de déclarer forfait en raison d’une blessure. Pour pallier son absence, le sélectionneur a convoqué Bryan Bayeye en renfort. Le classement du groupe B, après quatre journées : la RDC occupe la 3e place avec 7 points (2 victoires, 1 nul, 1 défaite). Le Sénégal est deuxième avec 8 points, tandis que le Soudan domine le classement avec 10 unités. Les prochains matchs seront donc cruciaux pour les Léopards s’ils veulent rester en course pour une qualification au Mondial 2026. Radio Okapi

Mauritanie/Ministre des Affaires étrangères : « Le mandat du président de la République à la tête de l’UA a été une réussite totale, malgré des circonstances difficiles et complexes aux plans africain et international »

Mauritanie/Ministre des Affaires étrangères : « Le mandat du président de la République à la tête de l’UA a été une réussite totale, malgré des circonstances difficiles et complexes aux plans africain et international »

La présidence mauritanienne de l’Union africaine assurée par Son Excellence le président de la République, Monsieur Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani, de février 2024 à février 2025, a été un grand succès à tous points de vue, assure le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Mauritaniens de l’Extérieur, M. Mohamed Salem Ould Merzoug dans un entretien-bilan avec l’Agence Mauritanienne d’Information (AMI), trois jours après le passage de témoin entre Son Excellence et le président angolais Joao Lourenço, à l’issue d’un mandat bien rempli. Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Mauritaniens de l’Extérieur, M. Mohamed Salem Ould Merzoug, a expliqué que la présidence mauritanienne de l’Union africaine exigeait un haut degré de responsabilité, en particulier à la lumière des circonstances difficiles et complexes auxquelles le monde est confronté à différents niveaux. Il a souligné que lorsque S.E. le Président de la République Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani a été choisi, à l’unanimité, pour assumer la présidence tournante de l’UA par les dirigeants de la région nord-africaine, il y avait la crise ukrainienne et la guerre génocidaire menée par l’agression israélienne contre le peuple palestinien, soulignant que la situation internationale au cours de cette période était très complexe à plusieurs niveaux, notamment la domination de la puissance qui contrôle le système international qui est naturellement construit sur des partenariats tels que la coopération bilatérale entre les pays et la coopération multilatérale, en plus de la méthode du système global. Une vision stratégique face à une situation complexe S.E. le Président de la République a souligné que lors de son accession à la présidence de l’UA dans ce contexte international complexe, il était nécessaire pour la réussite de son travail d’avoir une grande responsabilité, une vision stratégique et beaucoup de sagesse pour gérer les crises, soulignant qu’il est également nécessaire pour tout pays ayant l’intention d’assumer la présidence de l’UA d’avoir une période de temps de pas moins d’une année pour prioriser et bien se préparer à cette tâche, indiquant que la période de temps que la Mauritanie a trouvé pour se préparer à la présidence de l’UA n’a pas été plus d’une semaine. S.E. le Président de la République était prêt à assumer cette responsabilité malgré le peu de temps dont il disposait et a œuvré directement à faire de cette présidence une plateforme pour renforcer la solidarité africaine et consacrer l’intégration africaine ainsi qu’un moyen pour résoudre les problèmes qui se posent. Il a indiqué que S.E. le Président de la République, lorsqu’il a assumé la présidence tournante de l’UA en février 2024, a préparé une feuille de route pour traiter diverses questions sur la base des priorités fixées par le Sommet, des priorités fixées par les agences et les départements de l’UA, ainsi que des objectifs énoncés dans l’Agenda 2063 (la feuille de route stratégique) La réforme structurelle de l’UA Le ministre des Affaires étrangères a souligné que parmi les questions à l’ordre du jour figurait celle de la réforme structurelle de l’UA, à savoir la résolution de la question du renouvellement de la Commission de l’UA, rappelant que cette question a été compliquée depuis 2017, lorsqu’il n’y avait pas de règles permettant d’élire le président de la Commission et ses assistants. Le président de la République a résolu cette question en prenant une décision après une demande de la plupart des pays africains pour organiser des règles par lesquelles le président de la Commission de l’UA, son adjoint et les commissaires pourraient être élus, ce qui a été fait au cours d’une session extraordinaire du Conseil exécutif qui a tenu des discussions approfondies qui ont abouti à la promulgation des règles. Il a ajouté que dans le cadre de la feuille de route, des sujets importants tels que la paix et la sécurité, la promotion de l’intégration économique, la lutte contre les effets du changement climatique, la recherche de partenaires pour financer les programmes définis dans l’Agence de l’UA et les priorités définies dans l’Agenda 2063 de l’UA, ainsi que la défense des intérêts du continent au niveau international, ont également été examinés. S’agissant de l’évaluation des compétences au niveau de l’Union, le ministre des Affaires étrangères a indiqué qu’une décision importante a été prise pour réduire les coûts de l’administration centrale de l’UA et sélectionner les compétences importantes après une réunion extraordinaire du Conseil exécutif en novembre dernier, qui a connu plusieurs consultations. Cette décision a été saluée lors de la dernière réunion du Conseil exécutif par tous les pays et cette décision a été proposée sur la base des directives de Son Excellence le Président de la République pour ratification par l’Union. Actions en faveur de la paix et de la sécurité Dans le cadre de la question de la paix et de la sécurité et des rôles que le Président de l’Union africaine devrait jouer, conformément aux textes et mécanismes présentés dans le texte portant création de l’UA, y compris l’intervention dans le règlement des crises sur le continent, il a souligné qu’il y a plusieurs dossiers importants dans certains pays où S.E. le Président de la République est intervenu en concertation avec les parties concernées, rappelant à ce sujet que les parties prenantes dans ces pays ont unanimement reconnu la sagesse du Président de la République en soulevant ces questions et en lui demandant de les régler par des moyens pacifiques, et ont même demandé que le Président continue à suivre ces dossiers après l’expiration de sa présidence de l’UA. Dans le cadre financier et la vision stratégique de l’Union africaine, l’Agenda 2063, il a indiqué que Son Excellence le Président de la République a fixé des priorités claires afin d’atteindre des résultats tangibles, notant que lors du sommet de février 2024 présidé par Son Excellence le Président de la République, une décision a été prise pour lancer la deuxième décennie axée principalement sur la croissance économique, l’éducation et l’autonomisation des jeunes, ce qui a nécessité la recherche de financements pour cette décennie et des ressources qui

Séance de travail entre la Mauritanie et une mission de la Banque africaine de développement

Séance de travail entre la Mauritanie et une mission de la Banque africaine de développement

Le secrétaire général du ministère de l’économie et des finances, M. Yacoub Ahmed Aicha, a tenu, mardi, à Nouakchott une séance de travail avec une mission de la Banque africaine de développement (BAD), conduite par le directeur général du bureau régional pour l’Afrique du Nord, M. Mohamed El Azizi, et Mme Malinne Blomberg, directrice générale adjointe et chef du bureau national pour la Mauritanie. La réunion a porté sur l’évaluation à mi-parcours de la stratégie pays pour la Mauritanie (2023-2028). S’exprimant à cette occasion, le secrétaire général du ministère de l’économie et des finances a salué l’excellente coopération entre notre pays et le Groupe de la BAD, qui se renforce de jour en jour. Il a ajouté que la visite d’une mission de haut niveau du Groupe de la BAD confirme l’intérêt que cette institution accorde à la Mauritanie, ainsi que la solidité de nos relations de coopération avec elle. Le document de stratégie pays pour la Mauritanie, qui fera l’objet de l’évaluation à mi-parcours, a été élaboré sur la base de discussions intenses et fructueuses entre notre pays et le Groupe de la BAD au cours de la période 2022-2023. Il a ajouté que l’objectif global de ce document est d’appuyer la diversification et la transformation de l’économie, afin de créer des emplois décents dans notre pays, conformément aux directives du gouvernement inscrites dans la Stratégie pour une croissance accélérée et une prospérité partagée (2016-2030). Pour sa part, le directeur général du bureau régional de la Banque pour l’Afrique du Nord, S.E. Mohammed Al Azizi, s’est félicité de l’accueil qui lui a été réservé ainsi qu’à la délégation qui l’accompagnait. Il a souligné que la Banque cherche à renforcer et à développer sa coopération avec la Mauritanie. AMI

Maroc/Mauritanie. La COMAIP annonce la signature d’une déclaration conjointe avec la FNP

Maroc/Mauritanie. La COMAIP annonce la signature d’une déclaration conjointe avec la FNP

Les représentants des opérateurs de pêche mauritaniens (FNP) et marocains (COMAIP) ont signé une déclaration d’intention pour une coopération concertée entre les professionnels des deux pays. La cérémonie de signature a eu lieu en marge du Salon Halieutis qui s’est tenu à Agadir du 3 au 7 février 2025, et a été présidée par El Vadil Sidaty Ahmed Louly, ministre mauritanien de la Pêche, des Infrastructures maritimes et portuaires. La pêche est une activité économique vitale pour les communautés des pêcheurs de Mauritanie et du Maroc. Cependant, la surexploitation des ressources marines menace la durabilité des stocks de poissons. Pour répondre à ce défi, les professionnels des deux pays ont décidé de travailler ensemble pour établir une coopération concertée, conformément aux principes de la pêche responsable et durable, prescrits par le Code de conduite pour une pêche responsable (FAO, 1995) et la Convention des Nations unies sur le droit de la mer (CNUDM, 1982), auxquels les autorités des 2 pays adhèrent pleinement. Cette initiative s’inscrit dans une politique de concertation visant à accompagner les efforts des autorités respectives des deux pays en matière de gestion durable du patrimoine halieutique. Aussi, à travers cette déclaration commune, la COMAIP et la FNP s’emploieront auprès de leurs gouvernements respectifs à faire valoir leurs points de vue et recommandations afin de contribuer à une gestion durable et coordonnée de leur patrimoine halieutique. En plus de l’adhésion aux principes de durabilité, cette collaboration, encouragée par l’exemple de coopération existante entre les deux gouvernements, sera structurée autour de plusieurs axes, notamment la création d’un comité conjoint dédié aux échanges professionnels, la mise en place d’un système d’échange d’informations et de données, et le développement de programmes de renforcement des capacités des organisations professionnelles. En annonçant cette signature, la COMAIP affirme sa conviction qu’une telle collaboration, conforme aux directives internationales, favorise le dialogue entre les acteurs du secteur halieutique marocain et mauritanien et promeut une approche concertée et durable dans l’intérêt d’une pêche responsable. Les représentants des opérateurs de pêche mauritaniens et marocains s’engagent à travailler ensemble pour mettre en œuvre cette déclaration d’intention. Ils s’engagent également à respecter les principes de la pêche responsable et durable.

ONEE: Tarik Hamane signe à Nouakchott un accord pour la mise en œuvre de l’interconnexion électrique Maroc-Mauritanie

ONEE: Tarik Hamane signe à Nouakchott un accord pour la mise en œuvre de l’interconnexion électrique Maroc-Mauritanie

M. Tarik Hamane, Dg de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) et son homologue M. Sidi Salem Mohaned Elabd, Dg de la Société Mauritanienne d’électricité (SOMELEC) ont procédé signé, mardi 4 à Nouakchott, un accord pour le développement et la réalisation de l’interconnexion électrique entre le Royaume du Maroc et la République Islamique de Mauritanie. La cérémonie de signature s’est déroulée en présence de M.  Hamid Chabar, Ambassadeur de Sa Majesté le Roi en Mauritanie, a annoncé l’ONEE dans un communiqué indiquant que le projet d’interconnexion électrique entre le Maroc et la Mauritanie s’inscrit dans le cadre de l’Initiative Royale Atlantique visant à renforcer l’intégration africaine et promouvoir la coopération Sud-Sud. Selon la même source, ce projet « constitue une avancée majeure qui permettra de renforcer davantage la fiabilité des réseaux électriques des deux pays,améliorer leurs performances et faciliter les échanges d’énergie électrique entre le Maroc et la Mauritanie et entre l’Europe et l’Afrique de l’Ouestdans le cadre du WAPP ». Il constitue également l’opportunité de valoriser et tirer pleinement profit de la complémentarité en reliant les réseaux électriques des deux pays, notamment pour une meilleure intégration et optimisation des ressources en énergies renouvelables dont ils bénéficient, a fait savoir l’Office soulignant que  les équipes techniques de l’ONEE et de SOMELEC ont immédiatement entamé des travaux de concertation dans le cadre de la mise en œuvre du Projet, à l’issue de la cérémonie de signature de l’Accord. « À travers cette initiative stratégique, l’ONEE et la SOMELEC consolident leur partenariat en faveur du développement du secteur électrique des deux pays et du renforcement de l’intégration régionale des réseaux électriques », a souligné le communiqué. Et de conclure: le Royaume du Maroc et la Mauritanie réaffirment ainsi leurs rôles de hub énergétique au niveau continental et régional, en renforçant les interconnexions électriques et en favorisant l’intégration des marchés de l’énergie pour un développement durable et partagé. Martin Kam