ONEE: Tarik Hamane signe à Nouakchott un accord pour la mise en œuvre de l’interconnexion électrique Maroc-Mauritanie

ONEE: Tarik Hamane signe à Nouakchott un accord pour la mise en œuvre de l’interconnexion électrique Maroc-Mauritanie

M. Tarik Hamane, Dg de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) et son homologue M. Sidi Salem Mohaned Elabd, Dg de la Société Mauritanienne d’électricité (SOMELEC) ont procédé signé, mardi 4 à Nouakchott, un accord pour le développement et la réalisation de l’interconnexion électrique entre le Royaume du Maroc et la République Islamique de Mauritanie. La cérémonie de signature s’est déroulée en présence de M.  Hamid Chabar, Ambassadeur de Sa Majesté le Roi en Mauritanie, a annoncé l’ONEE dans un communiqué indiquant que le projet d’interconnexion électrique entre le Maroc et la Mauritanie s’inscrit dans le cadre de l’Initiative Royale Atlantique visant à renforcer l’intégration africaine et promouvoir la coopération Sud-Sud. Selon la même source, ce projet « constitue une avancée majeure qui permettra de renforcer davantage la fiabilité des réseaux électriques des deux pays,améliorer leurs performances et faciliter les échanges d’énergie électrique entre le Maroc et la Mauritanie et entre l’Europe et l’Afrique de l’Ouestdans le cadre du WAPP ». Il constitue également l’opportunité de valoriser et tirer pleinement profit de la complémentarité en reliant les réseaux électriques des deux pays, notamment pour une meilleure intégration et optimisation des ressources en énergies renouvelables dont ils bénéficient, a fait savoir l’Office soulignant que  les équipes techniques de l’ONEE et de SOMELEC ont immédiatement entamé des travaux de concertation dans le cadre de la mise en œuvre du Projet, à l’issue de la cérémonie de signature de l’Accord. « À travers cette initiative stratégique, l’ONEE et la SOMELEC consolident leur partenariat en faveur du développement du secteur électrique des deux pays et du renforcement de l’intégration régionale des réseaux électriques », a souligné le communiqué. Et de conclure: le Royaume du Maroc et la Mauritanie réaffirment ainsi leurs rôles de hub énergétique au niveau continental et régional, en renforçant les interconnexions électriques et en favorisant l’intégration des marchés de l’énergie pour un développement durable et partagé. Martin Kam

La commission des affaires économiques de l’assemblée nationale examine un projet de loi relatif à l’interconnexion électrique entre la Mauritanie et le Mali

La commission des affaires économiques de l’assemblée nationale examine un projet de loi relatif à l’interconnexion électrique entre la Mauritanie et le Mali

La commission des affaires économiques de l’assemblée nationale a examiné, mardi soir, sous la présidence de M. Mokhtar Mohamed Limam, vice-président de la commission, le projet de loi n° 25-005, permettant la ratification de l’accord de prêt signé le 27 novembre 2024 entre la République Islamique de Mauritanie et le Fonds de l’OPEP pour le développement international, destiné à contribuer au financement du projet d’interconnexion électrique entre la Mauritanie et le Mali et le développement des centrales solaires associées. La commission a entendu un exposé du ministre délégué auprès du ministre de l’économie et des finances, chargé du budget, ministre de l’économie et des finances par intérim, M. Codioro Moussa Nguenor, qui a présenté les objectifs et les caractéristiques du projet de loi. AMI

Lancement des consultations mauritano-allemandes sur la coopération au développement

Lancement des consultations mauritano-allemandes sur la coopération au développement

Le secrétaire général du ministère de l’économie et des finances, M. Yacoub Ould Ahmed Aicha, a supervisé, mardi matin, à Nouakchott, l’ouverture des consultations mauritano-allemandes sur la coopération pour le développement. Dans une allocution prononcée à cette occasion, le secrétaire général du ministère de l’économie et des finances a indiqué que cette rencontre intervient dans un contexte national marqué par la mise en œuvre de nouvelles réformes économiques, politiques et institutionnelles qui ouvrent des perspectives prometteuses de développement, notant que ces consultations sont organisées régulièrement par les gouvernements mauritanien et allemand. Il a salué le niveau de la coopération bilatérale qui a permis la réalisation d’importants projets de développement dans des domaines vitaux, exprimant la gratitude du gouvernement mauritanien pour l’appui diversifié et généreux que le gouvernement allemand apporte à notre pays. Il a souligné que ces consultations constituent une occasion d’échange de vues pour définir les orientations générales de la coopération entre les deux pays dans la période à venir, convenir de ses nouveaux domaines et évaluer les résultats des projets mis en œuvre dans son cadre. Le secrétaire général a rappelé que les récentes négociations ont permis d’identifier deux axes pour cette coopération, à savoir la gestion durable des ressources naturelles et la bonne gouvernance, ce qui s’inscrit pleinement dans les ambitions de développement national exprimées par S.E. le Président de la République, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, dans son discours d’investiture du 2 août 2024. Il a exprimé le souhait que les discussions mettent en lumière les succès des projets mis en œuvre et développent des recommandations constructives qui prennent en compte les besoins des secteurs techniques et les priorités nationales de développement, tout en impliquant les ministères sectoriels dans la conceptualisation, le suivi et l’évaluation. Les consultations ont été lancées en présence des ambassadeurs des deux pays, du directeur du secteur Sahel et Afrique de l’Ouest du ministère fédéral allemand de la coopération économique, du directeur résident de l’Agence allemande de coopération technique (GTZ) à Nouakchott, d’un représentant de la banque KFW et du coordinateur du projet régional de développement des capacités et d’assurance qualité pour le commerce international au Maghreb. AMI

Le Sénégal et la Mauritanie produisent du gaz pour la première fois dans le cadre du projet Greater Tortue Ahmeyim (GTA)

Le Sénégal et la Mauritanie produisent du gaz pour la première fois dans le cadre du projet Greater Tortue Ahmeyim (GTA)

Le Sénégal et la Mauritanie ont franchi une étape historique avec le démarrage des opérations du projet Greater Tortue Ahmeyim (GTA). Les développeurs du projet, bp et Kosmos Energy, ainsi que la compagnie pétrolière nationale (NOC) sénégalaise Petrosen et la société mauritanienne des hydrocarbures (SMH), ont officiellement ouvert le premier puits du projet GTA, signalant ainsi le début des opérations techniques et une nouvelle ère de développement axé sur le gaz et la sécurité énergétique en Afrique de l’Ouest. En tant que porte-parole du secteur africain de l’énergie, la Chambre africaine de l’énergie ( AEC) se félicite de l’étape franchie par les gouvernements du Sénégal et de la Mauritanie. Les compagnies nationales d’électricité et les ministères de l’énergie de ces pays ont démontré la valeur de la collaboration public-privé, en montrant comment des partenariats solides, des contrats et des politiques favorables à l’investissement peuvent positionner les nations africaines en tant que producteurs de gaz à l’échelle mondiale. Nous devons accorder aux gouvernements du Sénégal et de la Mauritanie le crédit qu’ils méritent : ils ont travaillé sans relâche pour assurer la réussite du projet GTA. Grâce à cette réalisation, le Sénégal et la Mauritanie sont en passe de devenir des exportateurs internationaux de GNL. Des projets tels que GTA mettent en évidence l‘ampleur des opportunités que le marché du gaz africain offre aux investisseurs Le projet GTA a commencé à produire du gaz à 16 heures le 31 décembre 2024. Le projet produira du gaz à partir de réservoirs situés à 120 kilomètres au large, par 2 850 mètres d’eau, grâce à un système sous-marin à quatre puits relié au FPSO qui traitera les fluides des puits. Les liquides seront déchargés dans des navires-citernes navettes, tandis que le gaz sera transporté par gazoduc depuis le FPSO jusqu’à un navire FLNG de 2,5 millions de tonnes par an (mtpa), amarré derrière un brise-lames en béton dédié. Cette structure protégera le navire FLNG ainsi que diverses plates-formes d’hébergement et de services, connues sous le nom de terminal central GTA. Les promoteurs du projet visent à établir un complexe de production offshore, avec des puits de développement reliés à un navire FPSO, ainsi qu’au navire FLNG et aux structures qui le soutiendront. Ce complexe est déjà achevé à plus de 75 % et, à la même époque l’année prochaine, il sera presque prêt à entrer en service. Avec 425 milliards de mètres cubes (mmc), le bloc GTA est un gisement de grande envergure. Avec une capacité de production de 2,5 mtpa dans la première phase et de 5 mtpa dans la seconde – selon que les développeurs du projet décident ou non de doubler la capacité de l’infrastructure FLNG -, le projet offre un nouvel approvisionnement crucial pour les consommateurs européens et une source de revenus stratégique pour le Sénégal et la Mauritanie. Si le projet ne comblera pas nécessairement le vide laissé par la Russie – après exportation et regazéification, la première phase de GTA exportera l’équivalent de 3,69 milliards de m3 – il jouera un rôle stratégique dans la diversification des chaînes d’approvisionnement mondiales et dans la stimulation d’une croissance économique durable au Sénégal et en Mauritanie. Alors que la première phase du projet donne la priorité aux exportations, la seconde phase comporte une forte composante de gaz local pour les deux pays. À l’avenir, le démarrage de la production de GTA devrait non seulement renforcer le potentiel de l’Afrique de l’Ouest en tant que plaque tournante du pétrole et du gaz en Afrique de l’Ouest, mais aussi attirer une nouvelle série d’acteurs désireux de tirer parti des opportunités de croissance dans la région. Cette évolution sera renforcée par l’engagement du Sénégal et de la Mauritanie à créer un environnement favorable aux investissements étrangers. Ces deux pays ont fait des progrès considérables ces dernières années pour donner la priorité au caractère sacré des contrats, réformer leurs cadres réglementaires et juridiques tout en encourageant la participation locale et le commerce transfrontalier. Le Sénégal a mis un point d’honneur à mettre à jour son code pétrolier de 1998, afin de prendre en compte la découverte de GTA et d’autres grands gisements offshore. La Mauritanie, quant à elle, s’est fixé pour objectif de rester aussi ouverte que possible aux investissements étrangers et de coopérer étroitement avec les institutions financières internationales telles que la Banque mondiale et le Fonds monétaire international. Le pays est engagé dans un processus continu de réformes et il est prêt à travailler avec le reste du monde pour tirer le meilleur parti de ses ressources énergétiques. Ces efforts aboutiront à une plus grande injection de capitaux et de technologies sur le marché et les gouvernements respectifs du Sénégal et de la Mauritanie devraient être félicités pour leur engagement en faveur de projets et d’opportunités futurs. Pour maintenir le rythme du développement pétrolier et gazier, les pays devraient protéger davantage le caractère sacré des contrats, en offrant aux investisseurs étrangers transparence, sécurité et clarté. « Des projets tels que GTA mettent en évidence l’ampleur des opportunités que le marché du gaz africain offre aux investisseurs. Le projet montre que le gaz est vraiment bon pour l’Afrique et qu’il jouera un rôle majeur dans l’accélération de la sécurité énergétique, la stimulation de l’industrialisation et la transformation des économies africaines. Il faut rendre à César ce qui appartient à César. Les Africains peuvent être fiers de bp, Kosmos Energy, Petrosen et SMH. Les gouvernements sénégalais et mauritanien, leurs compagnies nationales d’électricité et leurs partenaires internationaux ont joué un rôle déterminant dans le développement du projet GTA et continueront à jouer un rôle clé dans la réussite de ce projet et des nombreux développements gaziers qui devraient suivre », a déclaré NJ Ayuk, président exécutif de l’AEC.

Le Mauritanian British Business Council s’associe à MSGBC Oil, Gas & Power 2024

Le Mauritanian British Business Council s’associe à MSGBC Oil, Gas & Power 2024

Le Mauritanian British Business Council (MBBC) s’associera à la conférence MSGBC Oil, Gas & Power 2024 pour la deuxième année consécutive, reliant les investisseurs et entreprises britanniques aux opportunités de commerce et d’investissement en Mauritanie. Le MBBC a pour mission de promouvoir le développement durable, de partager les connaissances et les meilleures pratiques, et de favoriser des partenariats mutuellement bénéfiques entre les deux pays, offrant conseils et soutien aux entreprises britanniques opérant en Mauritanie. L’organisation dirige également des missions commerciales en Mauritanie et développe des liens avec les organismes commerciaux existants et les chambres locales, soutenue par un réseau solide incluant les départements gouvernementaux britanniques, l’Ambassade de Mauritanie à Londres et des organisations nationales et internationales. Dans le cadre de ce partenariat, le MBBC promouvra les opportunités d’investissement dans le secteur de l’énergie à ses membres et participera à la conférence avec une délégation d’entreprises britanniques intéressées à entrer ou à se développer sur le marché mauritanien. Les entreprises britanniques ont joué un rôle important dans le secteur pétrolier et gazier de la Mauritanie à ce jour. La multinationale britannique bp devrait produire le premier gaz de son projet Greater Tortue Ahmeyim (GTA), en partenariat avec Kosmos Energy, d’ici la fin de 2024. Avec des réserves d’un milliard de pieds cubes de gaz, GTA établira la Mauritanie en tant que producteur majeur d’hydrocarbures, en utilisant les revenus d’exportation pour développer de futurs projets gaziers tels que le champ BirAllah. En septembre dernier, la multinationale britannique Shell a foré le puits PanaCotta-1 dans l’espoir de trouver du pétrole dans le prometteur Bloc C10 au large de la Mauritanie. La Mauritanie présente également des opportunités attractives pour les entreprises énergétiques britanniques dans le secteur de l’hydrogène vert, offrant une myriade de perspectives pour les développeurs de projets, les entreprises de services et les investisseurs britanniques. En novembre 2022, bp a signé un protocole d’accord avec le gouvernement mauritanien pour explorer le potentiel de production à grande échelle d’hydrogène vert dans le pays, avec plusieurs projets commerciaux lancés depuis. Les vastes ressources solaires et éoliennes co-localisées de la Mauritanie, associées à sa proximité avec l’Europe, en font un exportateur potentiel stratégique d’hydrogène vert vers le Royaume-Uni, alors que la demande pour des énergies durables ne cesse de croître. « Le MBBC est un partenaire de choix pour MSGBC Oil, Gas & Power 2024, car la valeur fondamentale de l’événement est de favoriser les investissements et la collaboration commerciale avec les investisseurs étrangers. La présence d’une délégation britannique à Dakar, soutenue par le MBBC, contribuera à exploiter les ressources extractives de la Mauritanie pour la sécurité énergétique régionale et les exportations mondiales », déclare Sandra Jeque, Directrice de l’événement et des projets chez Energy Capital & Power.

Creuser profondément pour viser haut : comment libérer le potentiel de la Mauritanie grâce à l’exploitation minière ?

Creuser profondément pour viser haut : comment libérer le potentiel de la Mauritanie grâce à l’exploitation minière ?

La Mauritanie vit actuellement une période passionnante. Ce pays qui relie l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique du Nord est en train de transformer son économie grâce à l’exploitation minière, à l’hydrogène vert et au gaz naturel. Lors de la campagne pour l’élection présidentielle, qui s’est tenue le 29 juin 2024, le président Mohamed Ould El-Ghazouani a annoncé qu’il développerait l’industrie minière s’il était réélu. Voici le point de vue de la Banque africaine de développement sur ce secteur et ce qu’il signifie pour l’économie mauritanienne. Des débuts prometteurs La Mauritanie est un trésor de richesses minières inexploitées. Avec plusieurs milliards de tonnes de gisements de minerai de fer, le pays est le deuxième plus grand producteur de cet important minerai en Afrique. Rien qu’en 2022, la Mauritanie a produit treize millions de tonnes de minerai de fer, grâce à des réformes proactives et à des politiques minières attrayantes, selon les données de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives. Et devinez quoi ? Les sources minières indiquent qu’elles sont en bonne voie pour doubler cette production d’ici 2030. Quelle est l’importance de l’exploitation minière dans l’économie mauritanienne ? Selon les Perspectives économiques en Afrique 2024 de la Banque africaine de développement, l’avenir économique de la Mauritanie s’annonce prometteur, avec une croissance du PIB réel estimée à 4,2 % en 2024 et à 5,5 % en 2025 — ce qui est supérieur aux prévisions de croissance tant africaine que mondiale. Cette croissance supérieure à la moyenne est en grande partie attribuable aux activités du secteur minier L’année dernière, en 2023, ce secteur a fait les gros titres. La production de la société minière aurifère Tasiast Mauritanie Limited S.A. a grimpé à 620,8 milliers d’onces, et la Société nationale industrielle et minière (SNIM) a atteint un nouveau niveau record de production de 14,01 millions de tonnes de minerai de fer. Ces chiffres montrent que les industries extractives ne sont pas seulement des piliers de l’économie nationale, mais les moteurs de croissance les plus dynamiques. Dans l’ensemble, la contribution du secteur minier au PIB de la Mauritanie est passée de 18 % en 2021 à 24 % en 2022. Cette croissance a été tirée par l’augmentation de l’extraction des minerais métalliques, notamment de l’or. Le secteur a également augmenté le budget national, contribuant à environ 30 % des recettes en 2022. La SNIM a ouvert la voie, suivie par Tasiast Mauritanie Limited S.A. et Mauritanian Copper Mines. Évolutions du secteur et projets d’avenir À l’échelle mondiale, le paysage de la production d’acier évolue, avec un passage à des processus moins intensifs en carbone et plus efficaces. Cela se traduit par une demande accrue de minerais et de boulettes DRI de haute qualité, qui nécessitent moins d’énergie et produisent moins de déchets. La Mauritanie, et en particulier la SNIM, est prête à tirer parti de cette tendance. Au cours de la prochaine décennie, la Mauritanie prévoit de doubler sa capacité de production de minerai de fer pour la porter à plus de 45 millions de tonnes par an. Cet objectif ambitieux nécessite d’importants investissements dans l’infrastructure et la logistique. L’accent est mis sur la production de minerai de fer de haute qualité et sur le développement de boulettes de minerai de fer, afin de s’aligner sur l’évolution mondiale vers des processus de fabrication d’acier plus propres. Les plans à moyen et à long terme nécessitent également des progrès de la chaîne de valeur vers la production d’acier vert, en commençant par les boulettes d’acier. Cependant, l’électricité est l’épine dorsale de ces ambitions industrielles et, parallèlement, la Mauritanie lorgne également le marché de l’hydrogène vert, avec l’ambition de devenir un pôle de production de cette source d’énergie propre. La synergie entre l’exploitation minière, l’hydrogène vert et le développement des gisements de gaz nécessitera des infrastructures importantes, qui profiteront non seulement au secteur minier, mais aussi à l’ensemble de l’économie. Le rôle de la Banque africaine de développement La Banque africaine de développement a été un partenaire clé dans le parcours de la Mauritanie. Elle a investi massivement dans l’infrastructure de la SNIM, notamment en accordant un prêt de 46,9 millions de dollars pour élargir le chenal d’accès au port minéralier de Nouadhibou. Cela a stimulé les exportations de fer et contribué à augmenter les recettes fiscales de l’État. La Banque contribue également à relever le défi énergétique grâce à des initiatives telles que le projet Desert-to-Power, qui promeut l’énergie solaire et l’amélioration de l’accès à l’électricité. Le soutien financier de la Banque va de pair avec un engagement fort en faveur du respect des normes environnementales et sociales par le pays. Cela permet de s’assurer que les bénéfices de l’exploitation minière sont partagés largement et durablement. L’hydrogène vert est une autre frontière passionnante. La Banque fournit une assistance technique pour développer des plans sur l’hydrogène et attirer des investissements du secteur privé. Cette démarche s’inscrit parfaitement dans l’objectif de la Mauritanie de produire de l’acier vert, ajoutant ainsi de la valeur à son secteur minier. Lors d’une visite dans le pays en 2022 le président de la Banque, M. Akinwumi Adesina, a passé en revue avec les dirigeants mauritaniens, la coopération globale entre les deux parties. Ils se sont concentrés sur le renforcement de l’intégration des chaînes de valeur agricoles, le soutien aux jeunes entrepreneurs, le renforcement de la gestion des finances publiques, la garantie de la sécurité de l’eau face au changement climatique en plus du renforcement des capacités de production et de transformation du minerai de fer afin d’augmenter la valeur ajoutée des biens exportables. L’hydrogène vert : l’élément qui change la donne En ce qui concerne l’hydrogène vert, la Mauritanie fait preuve d’audace. Le projet Aman, d’une valeur de 40 milliards de dollars, vise à produire 1,7 million de tonnes d’hydrogène vert et 10 millions de tonnes d’ammoniac vert par an. À lui seul, ce projet pourrait accroître le PIB de la Mauritanie de 50 à 60 % d’ici 2035. Le projet Nour, une autre initiative dans le domaine de l’hydrogène vert, pourrait devenir l’un des plus importants au monde d’ici 2030. Parallèlement, la SNIM et ArcelorMittal explorent la production

BEI Monde : signature d’un contrat de financement de 20 M€ avec la BCI pour soutenir les entreprises mauritaniennes

BEI Monde : signature d’un contrat de financement de 20 M€ avec la BCI pour soutenir les entreprises mauritaniennes

Suite à la visite ce jour de la Présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen en Mauritanie, durant laquelle elle a salué un renforcement  du partenariat UE-Mauritanie, M. Isselmou Ould Tajidine, Président de la Banque pour le Commerce et l’Industrie (BCI) et M. Markus Berndt, Directeur exécutif de la BEI Monde, la nouvelle branche de la BEI dédiée au développement de la BEI, ont signé un contrat de financement d’un montant de 20 millions d’euros en présence de la Commission européenne, avec la possibilité d’une tranche additionnelle de 5 millions d’euros. L’objectif de ce nouveau financement est de renforcer le soutien aux Petites et Moyennes Entreprises (PME) et aux Entreprises de Taille Intermédiaire (ETI) de Mauritanie avec le concours du Fonds européen de développement durable plus (EFSD+). Une attention particulière sera portée aux jeunes et aux femmes en termes d’entreprenariat et d’accès au financement, de formation et d’emploi. Il s’agit de la seconde coopération entre la BEI et la BCI en faveur des entreprises mauritaniennes après un premier partenariat en 2001. Il s’agit plus largement de la première opération de la BEI dans le cadre de l’Accord de partenariat entre l’Union européenne et ses États membres, d’une part, et les membres de l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique, d’autre part, entré en vigueur dès le 1er février 2024 en Mauritanie pour renforcer la coopération dans des domaines clefs tels que la croissance et développement économiques inclusifs et durables. Ce nouveau financement contribue très concrètement à la réalisation de l’objectif européen et prioritaire de renforcement du développement humain et économique de la Mauritanie tel qu’établi par la Commission européenne pour la période 2021-2027. Au moins 50% des fonds de la BEI seront mobilisés par la BCI pour soutenir l’emploi et la formation des jeunes, ainsi que les entreprises dirigées par des jeunes. De même, au moins 40% du prêt de la BEI sera affecté à des entreprises donnant des moyens d’action aux femmes en tant qu’entrepreneuses, dirigeantes, salariées et consommatrices de produits et services, renforçant ainsi leur participation à l’économie conformément à l’initiative « 2X Challenge ». La promotion du rôle des femmes est une priorité de longue date du groupe BCI, dont 47% de employés et 30% des cadres dirigeants sont des femmes. De plus, grâce aux ressources de la BEI et au soutien de la Commission européenne, la BCI pourra accroitre ses efforts de financement d’investissements verts, en ligne avec les priorités de l’UE en matière d’atténuation et de résilience face aux effets du changement climatique inscrites dans la stratégie Global Gateway. A titre d’exemple, les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique, l’agriculture durable, la collecte, le traitement et le transport des déchets, l’approvisionnement en eau, ou la prévention de la pollution sont autant de secteurs qui pourront bénéficier d’investissements grâce à cet accord. En outre, la BEI fournira à la BCI une assistance technique destinée à soutenir la BCI dans son engagement climatique « Ce nouveau chapitre de la coopération entre la BEI et la BCI renouvelle un partenariat de 20 ans en faveur des PME mauritaniennes et confirme la confiance mutuelle entre nos institutions ainsi que la coopération fructueuse entre l’Union européenne et la Mauritanie. Nous avons à cœur, à la BCI, d’accompagner les jeunes et les femmes entrepreneurs de Mauritanie, et nous souhaitons grâce à ce partenariat œuvrer plus encore en faveur du développement durable », a déclaré Monsieur Isselmou Ould Tajidine, Président de la BCI. « Ce nouveau partenariat avec la BEI, établi grâce au soutien de l’Union européenne, permettra de renforcer le développement des entreprises mauritaniennes, principalement les PMEs en permettant plus particulièrement aux jeunes et aux femmes d’accéder au financement. » a déclaré Markus Berndt, Directeur exécutif de la BEI Monde. Et d’ajouter : « Il s’agit de la première opération de la Banque européenne d’investissement en Afrique de l’Ouest et Centrale entrant dans le cadre du nouvel Accord de Samoa entre l’Union européenne et les pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique. Nous sommes honorés de reconduire le partenariat engagé avec la BCI il y a plus de vingt ans et nous espérons ainsi renforcer notre soutien au développement du secteur privé mauritanien, tout en contribuant à créer des opportunités pour la jeunesse et les femmes de Mauritanie ». Son Excellence M. Gwilym Jones, Ambassadeur de l’Union européenne auprès de la République Islamique de la Mauritanie, a souligné l’importance de cette signature comme l’une des matérialisation concrète des engagements pris par Présidente von der Leyen lors de sa visite en Mauritanie le 8 février, concernant le renforcement du partenariat UE-Mauritanie dans le cadre de la stratégie Global Gateway : « cette initiative renforce l’important soutien de l’Union européenne pour le développement socio-économique du pays, l’emploi des jeunes et des femmes et l’amélioration des conditions de vie des populations tout en œuvrant à une double transition écologique et énergétique réussie ». 

CAN TotalEnergies Côte d’Ivoire 2023Victoire historique de la Mauritanie qui élimine l’Algérie

CAN TotalEnergies Côte d’Ivoire 2023Victoire historique de la Mauritanie qui élimine l’Algérie

La Mauritanie a enregistré de loin le résultat le plus surprenant de la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies Côte d’Ivoire 2023 en battant l’Algérie (1-0) au Stade de la Paix à Bouake. Tous les pronostics favorisaient l’Algérie pour obtenir sa première victoire dans la CAN CAF TotalEnergies Côte d’Ivoire 2023, mais la Mauritanie est venue à la fête, envoyant ses adversaires nord-africains au tapis.  Yali Dellahi a repris au rebond une frappe déviée pour donner l’avantage à la Mauritanie. Après avoir pris l’avantage à la 37ème minute, Amir Abdou a géré les situations et défendu son avance tout au long du match.  Le gardien Babacar Niasse a réalisé des arrêts héroïques pour maintenir les Mourabitounes dans le match. Cette victoire est la première de la Mauritanie dans l’histoire de la CAN CAF TotalEnergies. Avec trois points, la Mauritanie est qualifiée pour les huitièmes de finale de la CAN CAF TotalEnergies. Djamel Belmadi – Sélectionneur de l’Algérie  « Le constat ici est que nous avons encaissé un but, on pouvait revenir mais regardez les buts que nous avons encaissés. Il y a des choses que je ne peux pas expliquer, on n’a pas réussi à marquer alors qu’on avait un bon plan et une bonne tactique. C’est le mystère du football. Si nous ne créons pas d’occasions, si nous sommes dominés par les occasions créées par les équipes adverses, si nous ratons beaucoup d’occasions, alors nous pourrions dire qu’il y a un secteur qui n’est pas bon, mais ce n’était pas le cas dans les matches que nous avons joués, donc ce sont des choses que je ne peux pas expliquer. « Nous sommes éliminés de la CAN pour la deuxième fois et c’est le football. C’est comme ça. Nous n’avons pas pu marquer et nous n’avons pas pu faire la différence. Comme je l’ai dit au début, il n’y a pas de petite équipe dans cette CAN et vous pouvez être puni à tout moment sur un coup de pied arrêté ou un penalty, donc nous ne sommes pas capables de terminer nos occasions et de créer plus ». Amir Abdou – Entraîneur de la Mauritanie  « C’est extraordinaire ce que nous ressentons et ce que nous vivons. J’ai dit à mes joueurs de ne rien laisser passer, de croire jusqu’au coup de sifflet final et nous avons vu tous les scénarios que nous avons eus. Nous avons vu d’autres équipes et nous avons été capables de gagner contre cette équipe algérienne. Individuellement et en tant qu’équipe, nous avons fait preuve de beaucoup de détermination pour cette qualification, alors nous allons commencer à partir de là.  « C’est une victoire très difficile. Vous vous retrouvez dans un pays où vous ne connaissez pas grand monde, où vous avez obtenu ce résultat et où les gens vont vous frapper au milieu. Les joueurs ont réalisé un match historique. Je leur ai dit aujourd’hui qu’ils devaient écrire leur nom dans les livres d’histoire du football mauritanien et c’est ce qu’ils ont fait ».