« L’histoire commence en Mésopotamie certes ! Mais aussi en Afrique ! »
Contrairement à son prédécesseur qui affirmait que, l’Afrique «berceau de l’humanité », n’est pas assez ancrée dans l’histoire, François Hollande, a inauguré mardi 1er novembre dernier au Musée du Louvres – Lens (Pas de calais) une exposition sur la Mésopotamie. Une occasion pour le chef de l’Etat français de lancer un plaidoyer sur la protection des arts partout où ils sont menacés par les barbares qui veulent nous imposer une autre civilisation. Ce fut aussi, aussi une occasion pour François Hollande de rencontrer les écrivains et hommes de lettres venus d’ailleurs et qui contribuent par leurs écrits français de faire rayonner cette culture française qui se veut universelle et ouverte sur le monde. Parmi les écrivains rencontrés, figurent en bonne place Brice Arsène Mankou qui récemment a plaidé pour une reconnaissance dans les manuels scolaires français de l’histoire de Brazzaville qui fut la capitale de la France libre de 1940 à 1942. Sensible à cette erreur historique, le chef de l’Etat a reconnu que c’est une « injustice » qu’il faudrait forcément corriger, en l’exhortant à fédérer bien au-delà du bassin du Congo, historiens, écrivains et autres artistes. Le plaidoyer de Brice Mankou est un combat que François Hollande soutient d’où l’appel qu’il lance à tous les hommes de lettres, à tous les historiens et Sociologues de se joindre à ce mouvement intitulé : « Brazzaville, capitale de la France libre, ne l’oublions pas ! » Ce vaste mouvement, compte mener des plaidoyers auprès du Ministère Français de la culture, de l’éducation nationale, des affaires étrangères, de l’OIF et de l’UNESCO pour que soit inscrite dans les manuels scolaires cette portion de l’histoire qui ne figure dans aucun manuel de l’histoire. Ce mouvement a déjà le soutien du Président François Hollande. Soulignons que l’exposition : « L’histoire commence en Mésopotamie » inaugurée au musée du Louvre-Lens rassemble près de 400 objets qui racontent l’invention de l’écriture, l’émergence des premières villes et de premiers empires. Notons enfin que La Mésopotamie, est ce pays entre les deux fleuves situé pour l’essentiel en Irak actuel. Il est le berceau de l’économie moderne et de l’écriture avec laquelle commence l’histoire. C’est aussi le pays des premières villes et des systèmes politiques et administratifs les plus anciennement connus à ce jour. Si nos villes, notre cadre de vie, nos croyances et notre imaginaire modernes sont bien différents de ceux de la Mésopotamie antique, ils n’en sont pas moins les héritiers des « premières fois » fondamentales de la civilisation mésopotamienne. C’est ce monde à la fois proche et lointain que l’exposition présentera, à travers des œuvres majeures et des témoins inédits de la Mésopotamie du IIIe au Ier millénaire avant J.-C. Le musée du Louvre – Lens entend ainsi montrer l’importance fondamentale de ce patrimoine mondial, connu partiellement grâce à la Bible et redécouvert à partir du 19e siècle lors des fouilles archéologiques, alors qu’il est aujourd’hui menacé par la situation tragique en Irak et au Moyen-Orient. Cette exposition sur la Mésopotamie est au musée du Louvre- Lens du 2 novembre 2016 – 23 janvier 2017.