Maroc: Abderrahim EL HAFIDI, DG de l’ONEE, s’enquiert des préparatifs pour le démarrage des essais de la station de dessalement de Laâyoune
Abderrahim EL HAFIDI, Directeur général de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) a effectué, le lundi 9 août 2021, une visite de terrain pour s’enquérir de l’état d’avancement du projet de renforcement de la production d’eau potable de la ville de Laâyoune à travers la réalisation d’une nouvelle station de dessalement d’eau de mer. Au cours de sa visite, Abderrahim EL HAFIDI s’est enquis de l’état d’avancement des préparatifs relatifs aux essais de mise en service de la première tranche, qui consiste en la réalisation d’une nouvelle station de dessalement d’une capacité de production de 26.000 m3/j à partir des forages côtiers. La mise en service de la station, dont le coût est de 370 MDH, est prévue avant fin 2021. Ce projet permettra de rehausser la capacité de production de l’eau potable à 60.000m3/j et de satisfaire ainsi les besoins en eau potable des habitants des villes de Laâyoune et El Marsa ainsi que des centres Foum El Oued et Tarouma au-delà de l’horizon 2035. L’ONEE a programmé également la réalisation de la deuxième tranche dudit projet qui consiste en une prise directe de l’eau de mer sur un linéaire de 2 Km et une adaptation du système de prétraitement pour renforcer l’alimentation en eau brute de la station de dessalement. D’un coût de 300 MDH, la réalisation des travaux relatifs à cette tranche est prévue avant fin 2023.
Maroc. Laâyoune aura sa Faculté de Médecine et de Pharmacie top niveau
Qui l’aurait cru, Laâyoune, ville du Sahara marocain, ouvrira en grandes pompes les portes de sa Faculté de Médecine et de Pharmacie dès la rentrée universitaire 2021. L’annonce en été faite, le 08 mars 2021, par le Ministre de l’Education Nationale, de la Formation Professionnelle, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. Le travaux de ladite Faculté de Médecine et de Pharmacie de Laâyoune, qui a nécessité un budget de près de 26 millions d’Euros, avancent, pour l’heure, très bien et ils en seront accélérés pour que cette Faculté soit fin prête en temps voulu. Cette structure universitaire devrait disposer d’une imposante capacité de formation et de nombreuses structures de recherche scientifique, d’autant plus que la Faculté de Médecine et de Pharmacie de Laâyoune dépassera, en termes de superficie couverte, celle d’Agadir. En effet, la Faculté de Médecine et de Pharmacie de Laâyoune est érigée sur une superficie de 10 hectares, dont une superficie couverte de 22 900 m², et disposera notamment d’une bibliothèque, des départements d’enseignement, qui regroupent deux salles de thèse, quatre salles de séminaire et quatre salles de réunions, ainsi que des locaux d’enseignement théoriques qui hébergent quatre amphithéâtres de 300 places, 06 salles de cours de 60 places et dix salles de travaux dirigés mais ausside locaux d’enseignement pratique, de laboratoires spécialisés, de centres de recherche, des locaux techniques et socio-sportifs. Cette structure universitaire de haut niveau permettra de garder les enfants de la région proche de chez eux et de leur famille, ce qui induira une baisse des coûts d’études pour eux-même et leurs parents. Au Maroc, il n’y a point de ville qui ne soit dotée d’une structure hospitalière de haut niveau et encore moins les villages avec des infrastructures de soins de grande technicité. Ce qui n’est point le cas en Algérie qui, malgré ses revenus issus du pétrole et du gaz, n’a pu construire une seule Université de Médecine et Pharmacie, un seul hôpital ou une infirmerie et ce, depuis 1962, date de son indépendance, préférant faire appel aux mercenaires étrangers pour soigner ses nationaux alors que les pontes du régime se rendent à l’extérieur pour recevoir des soins. La honte dans toute sa splendeur. Farid Mnebhi.
Avez vous vu passer Monsieur David Schenker au Sahara Marocain ?
Oui vous répondront en chœur tous les Marocains et ce, d’El Guerguerat à Tanger ainsi que les expatriés ! Le Secrétaire d’État adjoint américain, Monsieur David Schenker, est bien arrivé, le 09 janvier 2021, à Laâyoune, première escale de son périple au Sahara Marocain, d’où il a rejoint Dakhla, le 10 janvier 2021, pour y visiter le futur siège du Consulat Général des Etats Unis d’Amérique. Au cours de sa première escale dans les Provinces sahariennes marocaines, le Secrétaire d’Etat adjoint américain a effectué une tournée dans la ville de Laâyoune, en particulier le quartier diplomatique qui abrite les Consulats de plusieurs pays et s’est également rendu au siège de la Mission des Nations Unies au Sahara (MINURSO). Par ailleurs, l’ONG TIBU-Maroc et l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique à Rabat ont lancé, le 09 janvier 2021 à Laâyoune, un Centre d’Education par le Sport, en présence du Secrétaire d’Etat adjoint américain en charge des questions du Proche Orient et de l’Afrique du Nord, David Schenker. Quelque 200 jeunes enfants, âgés entre 12 et 16 ans, bénéficieront des services de ce nouveau Centre TIBU Laayoune by US Embassy Morocco destiné au développement des compétences motrices, cognitives et socio affectives, favorisant une transformation durable par le sport. Le lendemain, soit le 10 janvier 2021, le Secrétaire d’Etat adjoint américain aux Affaires du Proche-Orient, David Schenker, a inauguré, en grande pompe, à Dakhla avec le Ministre marocain des Affaires Etrangères, Nasser Bourita,le tout nouveau Consulat Général des Etats Unis d’Amérique. Juste auparavant, le sous-Secrétaire d’Etat américain, David Schenker, a lancé, toujours à Dakhla, le projet de développement économique pour la région dit « Dakhla Connetc » destiné à promouvoir les investissements dans la région et dotéd’un financement d’un million de dollars, pris en charge par un fonds américain. Aussi, en ce jour mémorable, la Province Oued Eddahab en Fête a vu la population marocaine exprimer toute sa joie suite à la très prochaine ouverture du Consulat Général des Etats-Unis d’Amérique dans la ville de Dakhla. Un verdict du Gouvernement Fédéral américain qui fait suite à la décision de Washington, en date du 10 décembre 2020, de reconnaître la pleine souveraineté du Maroc son Sahara. Ce Consulat Général américain permettra ainsi de soutenir et d’encourager les projets d’investissement et de développement tout en apportant des avantages concrets pour les populationsmarocainesdes Provinces saharienneset accordera aux Etats-Unis d’Amériquele droit de profiter davantage de la position stratégique du Maroc en tant que hub pour le commerce en Afrique, en Europe et au Moyen-Orient, conformément au leadership audacieux du Roi Mohammed VI qui a su positionner, avec expertise, le Maroc comme la porte d’entrée économique en Afrique, à la faveur des accords de libre-échange signés avec des pays en Europe, au Moyen-Orient et dans le continent africain. Force également est de rappeler que le Maroc est le seul pays en Afrique lié aux Etats-Unis d’Amérique par un accord de libre-échange et ce n’est pas pour rien que Monsieur Schenker a tenu à rappeler que l’année 2021 marque le 200 ème Anniversaire de l’ouverture de la première Mission Diplomatique des Etats-Unis d’Amérique au Maroc, à Tanger où se trouve la plus ancienne installation diplomatique américaine du monde. Il est également à souligner fortement que la carte complète du Maroc continue d’être officiellement adoptée par les autorités américaines. Après l’Administration américaine et le Pentagone, c’est au tour de la CIA de procéder à cette mise à jour et ce, depuisle 07 janvier 2021. Sur les cartes officielles de la CIA, il n’y a plus d’existence pour un Saharagéographiquement séparé par des pointillés imaginaires du reste du territoire du Maroc. Au final, ce fut un véritable casting de luxe ! Trois hauts responsables américains étaient présents, pour la toute première fois, ce 10 janvier 2021 à Dakhla, la perle du Sud Marocain, à savoir l’Ambassadeur américain au Maroc, David Fischer, le PDG de la United States International Development Finance Corporation (IDFC), Adam Seth Boehler, mais aussi le Secrétaire d’État adjoint américain, David Schenker, où ils ont pris part à la cérémonie concrétisant la future ouverture du Consulat Général américain à Dakhla. N’en déplaise aux ennemis du Maroc ! Ils feraient mieux de s’occuper de leur peuple qui manque de soins, de nourritures pour se sustenter convenablement et de toits solides pour s’abriter des intempéries et surtout qui manque totalement de protection minimum contre la pandémie de la COVID-19. Tiens, et ce n’est pas nouveau, la presse algérienne à la solde de son maître ne fait que caqueter comme à son éternelle habitude avec des fake news. Mais que dire face à la reconnaissance par la super puissance mondiale que sont les Etats-Unis d’Amérique d’un Sahara marocain. Rien ! Sinon la fermer, point à la ligne et c’est tout ! Bientôt sera le tour du Sahara dit Oriental, volé par les responsables voisins, des hypocrites, des vendus, des traîtres et des Rapetou de grands chemins, de retourner au sein de sa Mère-Patrie qu’est le Maroc. J’invite les lecteurs à voir la vidéo postée, ce 10 janvier 2021, par le site « lareleve,ma » dans un article titré « Une délégation américaine de haut niveau visite les locaux du futur consulat général US à Dakhla¨+ vidéo ». Farid Mnebhi.
Bons baisers de Laâyoune, Chef-Lieu de la région marocaine de Laâyoune-Sakiat El Hamra
TRIBUNE. Comme prévu, le Royaume d’Eswatini et la République de Zambie ont ouvert des Consulats Généraux à Laâyoune, ville marocaine située dans ses Provinces sahariennes Ces 7ème et 8ème représentations diplomatiques ont été inaugurées, le 27 octobre 2020, par le Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et, respectivement, par la Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Royaume d’Eswatini, Thulisile Dladla, et le Secrétaire Général du Ministère des Affaires Etrangères de la Zambie, Chalwe Lombe. Ces actes souverains de solidarité et de soutien constituent une forte reconnaissance des droits du Maroc à son intégrité territoriale et à sa souveraineté sur son son Sahara. Il s’agit de décisions qui revêtent pour le Maroc, une forte connotation politique et diplomatique à l’approche de la célébration du 45ème Anniversaire de l’historique Marche Verte qui a permis le recouvrement par le Royaume du Maroc de la souveraineté sur ses Provinces méridionales qui étaient occupées par l’Espagne. A noter que depuis la fin 2019, la ville de Laâyoune a connu une forte dynamique diplomatique avec l’inauguration de Consulats Généraux de l’Union des Comores, du Gabon, de la République Centrafricaine, de Sao Tomé-et-Principe, du Burundi, en plus de la Côte d’Ivoire. Les villes Sud-marocaines de Laâyoune et Dakhla ont connu une forte dynamique diplomatique avec l’inauguration de 15 missions Consulaires de pays africains, de quoi faire taire et renvoyer les ennemis du Maroc la queue entre les pattes à la veille d’une Résolution du Conseil de Sécurité. Farid Mnebhi.
Le Maroc en passe de concrétiser la plus belle réussite africaine
Nul n’aurait parié un Pecos sur le projet de la voie express de plus de 1000 km, liant Tiznit à Dakhla, en passant par Laâyoune, pour un budget de 01 milliard d’Euros alors que le Maroc n’a ni gaz ni pétrole. Ce projet de route, à dimension continentale et à portée stratégique notoire, influera positivement sur les échanges humains, économiques et culturels entre le Royaume du Maroc et des pays comme la Mauritanie, le Sénégal ou le Mali. Cet extraordinaire projet aura un impact sur le quotidien d’une population des millions d’habitants, répartis sur 10 Provinces du Sud marocain et son financement sera assuré par l’État marocain et les quatre Régions concernées à savoir, Laâyoune-Sakia El Hamra, Guelmim-Oued Noun, Dakhla-Oued Eddahab et Souss-Massa, dont les habitants du Sahara marocain précisément voient un rêve est en train de se concrétiser. Au-delà de son impact sur l’ancrage définitif des Provinces du Sud dans leur giron naturel, cette nouvelle route aura également une dimension pan-africaine qui lui attribuera une portée stratégique incontestable. Ce projet réduira le temps et le coût du transport, améliorera la fluidité du trafic, le niveau de service, le confort et la sécurité routière et facilitera le transport des marchandises entre les villes du Sud du Maroc et les grands centres de production et de distribution. Ce projet titanesque qu’est la voie express Tiznit-Dakhla, objet d’une Convention de partenariat signée devant le Roi Mohammed VI à Laâyoune en 2015, entre dans le cadre du nouveau modèle de développement des Provinces du Sud marocain. Dans un peu plus d’un an, la pénible traversée des virages sinueux entre Tiznit et Guelmim, ou des routes sablonneuses entre Tan-Tan et Laâyoune ou Laâyoune et Dakhla, empruntée chaque jour par des centaines de poids lourds chargés de poisson, sera une partie de plaisir pour les automobilistes au lieu d’être une vraie corvée comme elle l’est aujourd’hui. Ainsi, après avoir signé de grands exploits comme le TGV, le port Tanger Med ou le complexe Noor, voilà que le Maroc est en train d’ajouter cette belle œuvre au registre de ses aventures spectaculaires car en plus d’honorer un engagement solennel pris devant le Roi du Maroc, il s’agit de réussir un projet névralgique qui va façonner l’avenir des Provinces du Sud du Maroc. Farid Mnebhi.
Maroc: Phosboucraa apporte une assistance médicale aux migrants subsahariens
Les mesures de prévention du Groupe OCP pour stopper la pandémie du COVID-19 se poursuivent dans les provinces marocaines du Sud. Ainsi, des volontaires Act4Community, incluant une équipe médicale, du site de Phosboucraa ont mené une campagne médicale multidisciplinaire au profit des migrants subsahariens mis en quarantaine dans la ville de Laâyoune. L’opération s’est tenue à la maison de la jeunesse Al Qods et a connu une forte affluence des bénéficiaires. Cette initiative s’ajoute aux actions déjà lancées par Phosboucraa dont la mobilisation médicale notamment dans la lutte contre le COVID-19. Au courant de ce mois d’avril, les bénévoles de la filiale ont doté les hôpitaux de la région en équipements de protection faciale et de raccords Y pour doubler la capacité du matériel de réanimation respiratoire. Bien avant, en mars, l’équipe Act4Community à Laâyoune avait livré aux responsables de l’hôpital Moulay Hassan Ben Mehdi de Laâyoune deux chambres médicalisées de confinement, de moyens de protection du personnel médical et paramédical, en plus d’un lot de médicaments d’urgence et de réanimation.
Laâyoune et Dakhla accueillent de nouveaux Consulats Généraux africains : le polisario s’enlise dans l’isolement
Deux nouvelles représentations diplomatiques ont ouvert, le 28 février 2020, leurs portes respectivement à Laâyoune et à Dakhla à savoir celle du Burundi et de Djibouti. S’agissant de la représentation diplomatique burundaise sise à Laâyoune, celle-ci a été inaugurée par le Chef de la diplomatie du Maroc, Monsieur Nasser Bourita, et de son homologue burundais Monsieur Ezechiel Nibigira. A noter que Laâyoune a connu, ces derniers temps, une forte dynamique diplomatique avec l’inauguration des représentations consulaires de l’Union des Comores en décembre 2019, du Gabon, de Sao Tomé-et-Principe et de la République Centrafricaine en janvier 2020, ainsi que celle de la Côte d’Ivoire en février 2020. Le même jour, mais cette fois-ci à Dakhla, un autre Consulat Général a ouvert ses portes, celui de la République de Djibouti, première représentation diplomatique d’un pays membre de la Ligue des Etats Arabes et la troisième qui voit le jour à Dakhla après celle de Gambie et de la Guinée. La cérémonie officielle d’ouverture de la légation diplomatique de la République de Djibouti a été présidée par le Ministre marocain des Affaires Etrangères et l’Ambassadeur de Djibouti au Maroc, Monsieur Ibrahim Bileh Doualeh. L’ouverture de ce nouveau Consulat Général à Dakhla, ville du Sahara marocain, souligne encore une fois l’attachement de Djibouti au respect de l’intégrité territoriale du Maroc et illustre son engagement à renforcer ses liens de fraternité et d’amitié avec son allié historique, le Maroc. Une journée que Monsieur Doualeh n’a pas manqué de qualifier d’historique. Ce nombre, sans cesse croissant de pays africains ouvrant leurs représentations diplomatiques dans les deux grandes villes du Sahara marocain, inquiète au plus haut point les responsables algériens qui se préoccupent des sérieux revers subis en Afrique par son protégé en déliquescence avancée, le polisario. Il est devenu urgentissime pour les responsables algériens, Président en tête, de se mettre rapidement au travail afin de rédiger des communiqués de condamnation et rappeler nombre d’Ambassadeurs pour consultation. Farid Mnebhi.
Réaction algérienne à l’ouverture du Consulat Général ivoirien à Laâyoune : Alger montre clairement qu’elle est bien partie prenante au conflit artificiel du Sahara marocain.
TRIBUNE. Le Ministère algérien des Affaires Etrangères ne s’est pas fait prier pour rappeler, le 20 février 2020, son Ambassadeur en poste à Abidjan et ce, en réaction morbide à l’ouverture, le 18 février 2020, par la Côte d’Ivoire d’une représentation consulaire à Laâyoune, chef-lieu du Sahara marocain. Ce nouvel acte d’escalade anti-marocain orchestrée par les responsables algériens a reçu une réponse idoine aux allégations mensongères diffusées par Alger et celles de la presse de caniveau à sa solde par le Ministre ivoirien de l’Intégration Africaine, Monsieur Ally Coulibaly. En effet, Monsieur Coulibaly a indiqué que l’ouverture d’un Consulat de Côte d’Ivoire à Laâyoune est conforme aux intérêts et valeurs de son pays et que celui-ci a pris une décision qu’il assume pleinement car elle fait partie de sa souveraineté et qu’elle est conforme à ses intérêts et à ses valeurs tout en réfutant toute forme de leçon de morale venant de qui que ce soit. « En Politique Etrangère, comme dans d’autres domaines, nous veillons à ne pas donner de leçons morales, et nous ne voulons pas non plus qu’on nous dise ce que nous devons faire ou ne devions pas faire », a-t-il affirmé. La décision prise par le Gouvernement ivoirien d’ouvrir un Consulat Général s’inscrit en droite ligne dans le sens de l’Histoire et dans la continuité de position constante de la Côte d’Ivoire sur la marocanité du Sahara a souligné Monsieur Colibaly. Le rappel de l’Ambassadeur algérien en Côte d’Ivoire « pour consultations » trahit surtout les allégations des responsables algériens, mainte fois répétées, revendiquant seulement le titre de « pays observateur » dans le conflit au Sahara marocain. Quoi qu’il en soit, cette nouvelle colère de son voisin de l’Est fait l’affaire du Maroc en lui apportant en effet de nouveaux arguments pour pointer le rôle majeur d’Alger sur le dossier du Sahara marocain sur la scène internationale à savoir la responsabilité de l’Algérie sur ce dossier en finançant, abritant, armant et soutenant diplomatiquement le polisario. De quel droit et du haut de quelle logique Alger, qui se gargarise à tout bout de champ du prétendu respect de la souveraineté des États et du principe supposé de non-ingérence, s’autorise-t-elle à fourrer son « NIF » (nez) dans une décision ivoirienne souveraine, qui plus est découlant de son intime conviction de la marocanité du Sahara ? Tout simplement, les autorités algériennes sont de plus en plus désarçonnées par le rush diplomatique africain vers les provinces sahariennes marocaines, entamé à la mi-décembre 2019 par le gouvernement des Iles Comores et qui s’est poursuivi avec la Gambie, le Gabon, la Centrafrique, Sao Tomé-et-Principe et, prochainement, avec le Burkina Faso. Avec cette démarche cavalière, il apparaît à l’évidence qu’Alger est l’unique partie prenante au conflit inventé de toutes pièces autour du Sahara marocain. C’est en effet la seule capitale au monde à protester contre l’ouverture de représentations consulaires dans les provinces sahariennes marocaines, Laâyoune et Dakhla. Ni l’ONU, ni le Conseil de Sécurité, ni aucune organisation régionale ou continentale, en Europe ou en Afrique, en Asie ou en Amérique Latine, n’ont trouvé à redire sur cette nouvelle dynamique diplomatique au Sahara marocain. Le régime algérien a pourtant mieux à faire que de perdre son temps à aller dans le sens contraire de l’histoire et de l’avenir. Désavoué par son propre peuple, dont les manifestations anti-régime bouclent ce vendredi, 21 février 2020, leur première année, ce régime en rupture de ban tente de faire diversion en réinventant le disque pourtant usé de l’ennemi Maroc. Au final, la stratégie d’ouverture de représentations diplomatiques au Sahara marocain a révélé au grand jour le rôle majeur de l’Algérie dans ce dossier. Quelle belle réponse cinglante du berger ivoirien à la bergère algérienne au point d’en faire tomber la jupette du Président algérien T.bone ! Farid Mnebhi.