Maroc. L’embellie de l’activité industrielle se poursuit

Maroc. L’embellie de l’activité industrielle se poursuit

Bank Al-Maghrib (BAM) a publié les résultats de son enquête mensuelle de conjoncture dans l’industrie au titre du mois de février 2024. Il ressort de cette étude, menée du 1er au 29 mars 2024, que l’amélioration de l’activité industrielle s’est poursuivie au deuxième mois de l’année en cours. En effet, l’enquête dont les résultats sont établis sur la base d’un taux de réponse de 63%, «fait ressortir une amélioration de l’activité, avec une progression aussi bien de la production que du taux d’utilisation des capacités de production (TUC) qui se serait situé à 79%», a indiqué la Banque centrale. D’après l’institution publique, la hausse de la production aurait concerné les principales branches d’activité alors que les ventes auraient baissé, recouvrant un repli des expéditions à l’étranger et une hausse sur le marché local. Par branche, l’enquête révèle que les ventes auraient enregistré une hausse dans l’«agro-alimentaire» et dans le «textile et cuir», une stagnation dans la «mécanique et métallurgie» et une baisse dans la «chimie et parachimie» et dans l’«électrique et électronique», selon BAM. A l’exception de la «chimie et parachimie», où elles auraient baissé, les commandes auraient marqué une hausse dans l’ensemble des branches. Quant aux carnets de commandes, l’analyse des résultats montre qu’ils se seraient situés à un niveau inférieur à la normale dans la «mécanique et métallurgie» et dans la «chimie et parachimie», normal dans le «textile et cuir» et supérieur à la normale dans l’«électrique et électronique» et dans l’« agro-alimentaire». L’autre enseignement tiré de cette enquête est que les industriels anticipent une hausse de la production et des ventes dans toutes les branches d’activité dans les trois prochains mois,  sauf dans le «textile et cuir» où ils s’attendent à leur stagnation. Toutefois, 28% des entreprises ayant participé à cette enquête «indiquent des incertitudes quant à l’évolution future de la production et 26% pour ce qui est des ventes», a fait remarquer Bank Al-Maghrib. Dans le détail, la production de la branche «agro-alimentaire» aurait augmenté, avec un TUC qui se serait situé à 71% tandis que les ventes auraient connu une hausse, recouvrant une progression sur le marché local et un repli sur le marché étranger. Avec un carnet qui se serait situé à un niveau supérieur à la normale, les commandes, elles, auraient de leur côté progressé. Bien qu’ils s’attendent à une hausse de la production et des ventes au cours des trois prochains mois, plus de 50% des chefs d’entreprise indiquent un manque de visibilité quant à l’évolution future de l’activité. Dans la branche « textile et cuir », la production et les ventes auraient enregistré une hausse dans l’ensemble des sous-branches hormis l’«industrie du cuir et de la chaussure» où la production aurait baissé, a relevé BAM indiquant que le TUC se serait ainsi établi à 80%. Recouvrant une hausse dans l’«industrie du cuir et de la chaussure» et dans l’«industrie de l’habillement et des fourrures» et une baisse dans l’«industrie textile», les commandes auraient enregistré un accroissement en février dernier, selon l’institution précisant que le carnet de commandes se serait situé à un niveau normal. «Pour les trois prochains mois, les industriels s’attendent à une stagnation de la production et des ventes, avec 30% d’entre eux qui signalent des incertitudes quant à leur évolution future», a noté la Banque centrale. L’enquête a en outre relevé que la production de la «chimie et parachimie» aurait progressé et le TUC se serait établi à 78%, alors que les ventes se seraient repliées aussi bien sur le marché local qu’étranger; tout comme les commandes auraient baissé, avec un carnet qui se serait situé à un niveau inférieur à la normale. Les entreprises s’attendent toutefois à une hausse de la production et des ventes au cours des trois mois à venir, quand bien même «une entreprise sur quatre indique un manque de visibilité quant à l’évolution future de la production», selon BAM. Toujours selon les résultats de l’enquête de BAM, la production de la «mécanique et métallurgie» aurait progressé et le TUC se serait établi à 90%, les ventes auraient connu une stagnation, recouvrant une hausse sur le marché local et une baisse sur celui étranger. En parallèle, les commandes auraient progressé et les carnets de commandes se seraient situés à un niveau inférieur à la normale. Optimistes, les patrons opérant dans cette branche anticipent une hausse de la production et des ventes dans les trois prochains mois. Tout comme ceux de la branche «électrique et électronique» qui  prévoient également une hausse de la production et des ventes. Ces derniers estiment toutefois que la production dans cette branche aurait reculé et le TUC se serait situé à 80% ; de même que les ventes auraient baissé en lien avec le repli des expéditions à l’étranger. La hausse n’aurait été observée qu’au niveau des ventes sur le marché local. Quant aux commandes, elles auraient progressé et le carnet de commandes se serait situé à un niveau supérieur à la normale. Alain Bouithy

Maroc. Les industriels jugent le climat des affaires «normal» à fin décembre dernier

Maroc. Les industriels jugent le climat des affaires «normal» à fin décembre dernier

La majorité des industriels jugent le climat général des affaires «normal» au quatrième trimestre de 2023, selon ce qui ressort de la dernière enquête trimestrielle de conjoncture de Bank Al-Maghrib (BAM). En effet, 73% d’entre eux estiment qu’il aurait été «normal» au cours du dernier trimestre de l’année écoulée. Seules 20% des entreprises estiment au contraire qu’il aurait été «défavorable». Ces proportions sont respectivement de 85% et de 15% dans l’«agro-alimentaire», de 85% et de 12% dans le «textile et cuir», de 59% et 31% dans la «chimie et parachimie», indique la Banque centrale. Toujours selon l’institution, dans la «mécanique et métallurgie» et dans l’ «électrique et électronique», les industriels déclarent un climat des affaires «normal». Mais à bien y regarder, le climat général des affaires s’est tout de même légèrement détérioré en comparaison avec le trimestre précédent de la même année. Rappelons en effet qu’au troisième trimestre de 2023, il avait été qualifié de «normal» par 74% des entreprises interrogées et de «défavorable» par 19% d’entre elles. Bank Al-Maghrib précisait par ailleurs que ces proportions étaient respectivement de 82% et de 15% dans l’«agro-alimentaire», de 81% et de 19% dans le «textile et cuir», de 63% et 23% dans la «chimie et parachimie» et de 62% et de 23% dans la «mécanique et métallurgie». Rappelons également que l’ensemble des industriels avaient déclaré un climat des affaires «normal» dans l’«électrique et électronique». Dans le même temps, BAM rapporte que les conditions d’approvisionnement, au quatrième trimestre 2023, auraient été «normales» selon 74% des industriels et «difficiles» selon 26% d’entre eux; notant que cette dernière proportion atteint 33% dans la «chimie et parachimie», 28% dans la «mécanique et métallurgie» et 26% dans l’«agro-alimentaire». Les entreprises opérant dans le « textile et cuir» et dans l’«électrique et électronique» ont pour leur part qualifié cet approvisionnement de «normal». De l’avis des 71% des patrons, les effectifs employés auraient stagné au cours des trois derniers mois de l’année 2023, 19% pensent qu’ils auraient baissé. Ces parts se situent respectivement à 56% et 37% dans la «chimie et parachimie» et à 51% et 47% dans le « textile et cuir », selon BAM rapportant en revanche que 74% des industriels de l’«électrique et électronique» indiquent une stagnation des effectifs et 26% une hausse. D’après l’organisme public, dans l’«agro-alimentaire» et dans la «mécanique et métallurgie», les entreprises déclarent une stagnation des effectifs employés. Dans ce contexte, 71% des industriels prévoient une stagnation des effectifs au cours des trois prochains mois. 17% d’entre eux s’attendent à une hausse et 13% à une baisse. S’agissant des coûts unitaires de production, 54% des industriels pensent qu’ils auraient stagné et 42% soutiennent qu’ils auraient augmenté. Comme le précise l’institution, cette dernière proportion se situe à 70% dans l’«électrique et électronique», à 67% dans la «chimie et parachimie», à 32% dans l’«agro-alimentaire» et à 11% dans la «mécanique et métallurgie ». A noter que dans le «textile et cuir », les entreprises rapportent une stagnation des coûts unitaires de production. En ce qui concerne la situation de la trésorerie, pour 78% des entreprises sondées elle aurait été qualifiée de «normale» et de difficile» par 19% d’entre elles. Il est à préciser que cette dernière part se situe à 28% dans l’«électrique et électronique», à 24% dans la «mécanique et métallurgie», à 21% dans la «chimie et parachimie», à 17% et dans le «textile et cuir» et à 11% dans l’«agro-alimentaire ». Durant cette même période, l’accès au financement bancaire aurait été qualifié de «normal» par 78% des entreprises et de «difficile» par 22% d’entre elles; cette dernière proportion se situant à 43% dans la «chimie et parachimie», 29% dans le «textile et cuir», 9% dans l’«agro-alimentaire» et 8% dans la «mécanique et métallurgie». A souligner que la totalité des industriels déclare un accès au financement bancaire normal dans l’«électrique et électronique », d’après BAM qui rapporte par ailleurs que le coût du crédit aurait été en stagnation selon 66% des entreprises et en hausse selon 28% d’entre elles. Quant aux dépenses d’investissement, elles auraient stagné, d’un trimestre à l’autre, selon 44% des industriels et augmenté selon 30% d’entre eux, a fait savoir Bank Al-Maghrib; situant cette dernière proportion à 70% dans l’«électrique et électronique», à 51% dans la «mécanique et métallurgie» et à 34% dans l’«agro-alimentaire ». Dans le «textile et cuir», poursuit BAM, 83% des industriels indiquent une stagnation de ces dépenses et 13% une baisse, contre respectivement 56% et 32% dans la «chimie et parachimie». En conséquence, pour le prochain trimestre, 52% des industriels anticipent une stagnation des dépenses d’investissement et 37% une hausse. Alain Bouithy

Maroc. Les patrons partagés entre optimisme et incertitudes

Maroc. Les patrons partagés entre optimisme et incertitudes

Les industriels ont abordé la fin de l’année 2023 avec optimisme, selon l’enquête mensuelle de conjoncture de Bank Al-Maghrib au titre du mois de novembre 2023. Malgré quelques incertitudes sur l’évolution future de la production et des ventes, les patrons des entreprises opérant dans le secteur industriel anticipent des améliorations au cours des trois prochains mois dans toutes les branches. A l’exception  toutefois de l’«agro-alimentaire», ont-ils toutefois estimé. En effet, l’enquête menée du 1er au 27 décembre 2023 révèle qu’ils s’attendent cependant à une baisse de la production et une stagnation des ventes dans la branche «agro-alimentaire», a fait savoir la Banque centrale. Elle fait en outre ressortir une amélioration de l’activité, avec un Taut d’utilisation des capacités de production (TUC) qui se serait stabilisé autour de 76%. D’après les résultats de l’enquête, la production aurait enregistré une hausse, recouvrant des augmentations dans la «chimie et parachimie» et dans la «mécanique et métallurgie», une stagnation dans le «textile et cuir» et dans l’«agro-alimentaire» et une baisse dans l’«électrique et électronique». Les ventes auraient pour leur part affiché un accroissement aussi bien sur le marché local qu’étranger, a également rapporté Bank Al-Maghrib après analyse des opinions recueillies. Selon l’institution, par branche, les ventes auraient enregistré une progression dans la «chimie et parachimie», dans la «mécanique et métallurgie» et dans le «textile et cuir», une stagnation dans l’«électrique et électronique» et une baisse dans l’«agro-alimentaire». Les commandes auraient de leur côté connu une hausse, recouvrant des accroissements dans la «chimie et parachimie», dans la «mécanique et métallurgie» et dans l’«électrique et électronique», une stagnation dans le «textile et cuir» et une diminution dans l’«agro-alimentaire». Quant aux carnets de commandes, les industriels estiment qu’ils se seraient situés à un niveau inférieur à la normale dans l’ensemble des branches à l’exception de l’«électrique et électronique» où ils auraient été à un niveau normal. Dans le détail, la production de la branche «agro-alimentaire» aurait stagné, avec un TUC qui se serait situé à 67%, les ventes auraient connu une baisse, les commandes auraient diminué avec un carnet qui se serait situé à un niveau inférieur à la normale. Les chefs d’entreprise s’attendent au final à une baisse de la production et à une stagnation des ventes au cours des trois prochains mois, même si près du tiers des entreprises indiquent cependant un manque de visibilité quant à l’évolution future de la production et des ventes. La production de la branche «textile et cuir» aurait de son côté enregistré une stagnation, le TUC se serait ainsi établi à 82%. Les ventes auraient marqué une progression dans toutes les sous-branches hormis l’«industrie de l’habillement et des fourrures» où elles auraient plutôt reculé ;  les commandes auraient stagné avec un carnet de commandes qui se serait situé à un niveau inférieur à la normale. Pour les trois prochains mois, les industriels anticipent une hausse de la production et des ventes, quand bien même 27% d’entre eux signaleraient des incertitudes quant à leur évolution future. Pour les industriels, la production de la «chimie et parachimie» aurait progressé et le TUC se serait établi à 76%, les ventes auraient progressé aussi bien sur le marché local qu’étranger, tout comme les commandes auraient augmenté avec un carnet qui se serait établi à un niveau inférieur à la normale. Dans ces conditions, ils anticipent une amélioration de l’activité dans les trois mois à venir. A noter que la production de la «mécanique et métallurgie» aurait augmenté et le TUC se serait établi à 82%, les ventes auraient aussi progressé tant sur le marché local qu’étranger. En parallèle, les commandes se seraient accrues et les carnets de commandes se seraient situés à un niveau inférieur à la normale. Ainsi, pour les trois prochains mois, les patrons s’attendent à une hausse de la production et des ventes, alors que 28% d’ente eux déclarent des incertitudes sur l’évolution future des ventes. Quant à la production de la branche «industries électriques et électroniques»,  elle aurait reculé et le TUC se serait situé à 83%. Pendant ce temps, les ventes auraient stagné, avec une  baisse sur le marché local et une hausse sur celui étranger ; les commandes auraient enregistré une progression et le carnet des commandes se serait situé à un niveau normal. Pour les patrons, la production et les ventes devraient enregistrer des hausses dans les trois prochains mois. Alain Bouithy

Maroc. L’optimisme mesuré des industriels pour les trois prochains mois

Maroc. L’optimisme mesuré des industriels pour les trois prochains mois

L’activité industrielle poursuit son amélioration, selon les résultats de l’enquête de conjoncture de Bank Al-Maghrib (BAM) au titre du mois d’octobre, confirmant ainsi une tendance observée au cours des six derniers mois de l’année 2023. Ainsi, selon les opinions des patrons sondées, la production aurait enregistré une hausse dans toutes les branches d’activité et le taux d’utilisation des capacités de production (TUC) se serait stabilisé autour de 76%. Les ventes auraient de leur côté affiché un accroissement recouvrant une augmentation sur le marché local et une baisse des expéditions à l’étranger, indique la Banque centrale dans son Enquête mensuelle de conjoncture dans l’industrie (N° 202) – Octobre 2023. D’après l’institution publique, par branche, les ventes auraient progressé dans l’ensemble des branches à l’exception de la «chimie et parachimie» où elles auraient plutôt baissé. Pour leur part, les commandes auraient connu une stagnation, reflétant des hausses dans l’«agro-alimentaire» et dans l’«électrique et électronique», une stagnation dans la «mécanique et métallurgie» et des baisses dans le « textile et cuir» et dans la « chimie et parachimie », selon BAM. L’enquête, qui a été menée du 1er au 28 novembre 2023 et dont les résultats sont établis sur la base d’un taux de réponse de 62%, révèle, par ailleurs, que les carnets de commandes se seraient situés à un niveau inférieur à la normale dans l’ensemble des branches à l’exception de l’«agro-alimentaire» où ils auraient affiché un niveau normal, comme l’a souligné Bank Al-Maghrib dans son rapport. Au final, les industriels anticipent une amélioration de la production et des ventes dans toutes les branches pour les trois prochains mois, à l’exception de l’«agro-alimentaire» où ils s’attendent à une stagnation des ventes. Un optimisme mesuré puisque l’enquête révèle que « plus d’une entreprise sur quatre déclare des incertitudes quant à l’évolution future de ces deux indicateurs ». Dans le détail, la production de la branche « agro-alimentaire » aurait affiché une hausse avec un TUC qui se serait situé à 69% ; tandis que les ventes auraient connu un accroissement, aussi bien sur le marché local qu’étranger et les commandes se seraient accrues avec un carnet qui se serait situé à un niveau normal. D’après une analyse de BAM, les chefs d’entreprise s’attendent à une hausse de la production et une stagnation des ventes pour les trois prochains mois, précisant toutefois que « plus de 40% des patrons indiquent un manque de visibilité quant à l’évolution future de la production et des ventes ». Bank Al-Maghrib rapporte aussi que la production de la branche « textile et cuir » aurait enregistré une hausse dans l’ensemble des sous-branches au titre du mois d’octobre dernier, indiquant que le TUC se serait établi dans ces conditions à 81%. Pour leur part, les ventes auraient marqué une progression dans l’«industrie textile », une stagnation dans l’«industrie de l’habillement et des fourrures » et une baisse dans l’«industrie du cuir et de la chaussure»; alors que les commandes se seraient repliées avec un carnet de commandes qui se serait situé à un niveau inférieur à la normale. Toujours selon l’organisme public, « pour les trois prochains mois, les industriels s’attendent à une hausse de la production et des ventes, avec 36% d’entre eux qui indiquent un manque de visibilité quant à l’évolution future de la production et des ventes ». Au niveau de la branche «chimie et parachimie», la production aurait progressé et le TUC se serait établi à 77% ; alors que les ventes auraient baissé (recouvrant un recul des expéditions à l’étranger et un accroissement des ventes locales) tout comme les commandes dont le carnet se serait établi à un niveau inférieur à la normale. Quand bien même 28% d’entre eux déclarent des incertitudes quant à l’évolution future de la production, les industriels se montrent optimistes et anticipent une amélioration de l’activité au cours des trois mois à venir. Dans la branche «mécanique et métallurgie», selon ce qui ressort de l’enquête, la production aurait augmenté et le TUC se serait établi à 79%, de même que les ventes qui auraient progressé aussi bien sur le marché local qu’étranger. Quant aux commandes, la Banque centrale indique dans son rapport qu’elles auraient stagné et les carnets de commandes se seraient situés à un niveau inférieur à la normale. « Pour les trois prochains mois, les patrons anticipent une hausse de la production et des ventes », a poursuivi l’institution constatant cependant qu’une entreprise sur quatre déclare des incertitudes quant à l’évolution future des ventes. Il est à noter enfin que la production de la branche aurait progressé durant la même période, le TUC se serait situé à 84%, les ventes auraient augmenté tant sur le marché local qu’étranger, les commandes auraient enregistré une progression et le carnet de commandes se serait situé à un niveau inférieur à la normale. Selon BAM, pour les trois prochains mois, « une entreprise sur cinq fait état d’incertitudes quant à l’évolution future de ces deux indicateurs ». Il n’empêche que les patrons interrogés prévoient une hausse de la production et des ventes. Alain Bouithy

Maroc. L’optimisme prudent des industriels pour les trois prochains mois

Maroc. L’optimisme prudent des industriels pour les trois prochains mois

La production et les ventes devraient connaitre une amélioration dans toutes les branches du secteur industriel, au cours des trois prochains mois, selon Bank Al-Maghrib (BAM). A l’exception du «textile et cuir», les industriels sondés par la Banque centrale dans le cadre de son enquête mensuelle de conjoncture réalisée dans l’industrie anticipent une amélioration de la production et des ventes dans toutes les branches. Selon les résultats de cette enquête de BAM au titre du mois de juillet 2023, «pour les trois prochains mois, les industriels anticipent une amélioration de la production et des ventes dans toutes les branches à l’exception du «textile et cuir» où ils s’attendent plutôt à une stagnation». Bien qu’optimistes pour les trois prochains mois, 24% les chefs d’entreprises opérant dans ce secteur déclarent toutefois des incertitudes quant à l’évolution future de la production et 28% pour ce qui est des ventes, note Bank Al-Maghrib. Quoi qu’il en soit, l’enquête de conjoncture fait ressortir une amélioration de l’activité en juillet dernier. Ainsi, et d’après les industriels, la production aurait augmenté et le Taux d’Utilisation des Capacités de production (TUC) se serait situé à 75% après 74% le mois précédent. Menée du 1er août au 6 septembre 2023, l’enquête indique en outre que « la hausse de la production aurait concerné l’ensemble des branches d’activité. En revanche, les ventes auraient enregistré une stagnation, recouvrant un accroissement des ventes locales et une baisse des expéditions à l’étranger», indique l’organisme public. D’après l’Institution, par branche, les ventes ont enregistré des augmentations dans l’«agro-alimentaire», dans la «mécanique et métallurgie» et dans l’«électrique et électronique» et des baisses dans le «textile et cuir» et dans la «chimie et parachimie», apprend-on. De l’avis des industriels, les commandes auraient connu une progression dans toutes les branches d’activité hormis la «chimie et parachimie» où elles auraient plutôt stagné. Quant aux carnets de commandes, ces derniers estiment qu’ils se seraient situés à une situaiton normale, avec des niveaux supérieurs à la normale dans l’«agro-alimentaire», la «mécanique et métallurgie» et l’«électrique et électronique» et inférieurs à la normale dans le «textile et cuir» et dans la «chimie et parachimie». Dans le détail, la production de la branche «agroalimentaire» aurait affiché une progression  au cours du mois de juillet 2023, avec un TUC qui se serait situé à 72% ; les ventes auraient connu une hausse, aussi bien sur le marché local qu’étranger tandis que les commandes se seraient accrues, avec un carnet qui se serait situé à un niveau supérieur à la normale. De son côté, la production de la branche «textile et cuir» aurait enregistré une hausse durant la même période, avec un TUC qui se serait situé à 83%. Reflétant des replis dans l’«industrie du cuir et de la chaussure » et dans l’«industrie textile» et un accroissement dans l’«industrie de l’habillement et des fourrures», les ventes auraient marqué en revanche une baisse au titre de ce même mois. Les commandes auraient quant à elles, augmenté avec un carnet de commandes qui se seraient situés à un niveau inférieur à la normale. La production de la «chimie et parachimie» aurait progressé et le TUC se serait établi à 73%, alors que les ventes se seraient repliées, aussi bien sur le marché local qu’étranger, souligne Bank Al-Maghrib rapportant que les commandes auraient stagné, avec un carnet qui se serait établi à un niveau inférieur à la normale. En parallèle, la production et les ventes de la «mécanique et métallurgie» auraient augmenté et le TUC se serait établi à 80%, poursuit l’Institution. D’après BAM, en juillet 2023, par destination, les ventes auraient connu un accroissement aussi bien sur le marché local qu’étranger  tandis que les commandes auraient progressé et les carnets de commandes se seraient situés à un niveau supérieur à la normale. Dans la branche «électrique et électronique», l’enquête révèle que la production et les ventes auraient affiché une hausse et le TUC se serait situé à 81%. A noter que les commandes auraient enregistré une progression et le carnet des commandes se serait situé à un niveau supérieur à la normale, selon BAM. Alain Bouithy

Les industriels prudemment optimistes pour les trois prochains mois (Maroc)

Les industriels prudemment optimistes pour les trois prochains mois (Maroc)

L’activité industrielle continue de s’améliorer, selon les résultats de l’enquête mensuelle de conjoncture dans l’industrie de Bank Al-Maghrib au titre du mois de février 2023 suggérant que cela devrait se poursuivre au cours des trois prochains mois. L’enquête auprès des industriels, qui a été menée du 1er au 30 mars 2023, montre ainsi que la production aurait augmenté et le Taux d’utilisation des capacités de production (TUC) se serait établi à 73% après 72% le mois précédent. Etablis sur la base d’un taux de réponse de 63% et synthétisés sous forme de soldes d’opinion, les résultats de ce sondage soulignent que la production aurait connu une hausse dans toutes les branches d’activité à l’exception de la «mécanique et métallurgie» où elle aurait plutôt reculé. De l’avis des chefs d’entreprise opérant dans le secteur industriel, les ventes auraient enregistré en février 2023 un accroissement dans toutes les branches hormis l’«agroalimentaire» et le «textile et cuir» où elles auraient stagné, rapporte la Banque centrale. Selon eux, par destination, les ventes locales auraient stagné au cours du deuxième mois de l’année, tandis que celles destinées à l’export se seraient accrues. S’agissant des commandes, l’enquête révèle qu’elles auraient connu une hausse recouvrant des augmentations dans la «chimie et parachimie», dans la «mécanique et métallurgie» et dans l’«électrique et électronique» et des baisses dans le «textile et cuir» et dans l’«agro-alimentaire », indique BAM. Quant aux carnets de commandes, les opinions des chefs d’entreprise se rapprochent pour dire qu’ils se seraient situés à des niveaux inférieurs à la normale dans toutes les branches d’activité. A l’exception de l’«électrique et électronique» où ils ressortent supérieurs à la normale. Quoi qu’il en soit, et quand bien même un quart des entreprises déclarent des incertitudes quant à l’évolution future de la production et des ventes, les industriels anticipent une amélioration de l’activité au cours des trois prochains mois. Avec un TUC qui se serait situé à 76%, la production de la branche «agroalimentaire» aurait connu un accroissement en février 2023, les ventes auraient pour, leur part, enregistré une stagnation, tandis que les commandes auraient, de leur côté, reculé (avec un carnet qui se serait situé à un niveau inférieur à la normale). Soulignons que l’enquête suggère que les chefs d’entreprise s’attendent à une hausse de la production et des ventes au cours des trois prochains mois, même si 41% d’entre eux déclarent des incertitudes quant à l’évolution future de la production et des ventes. A l’exception de l’« industrie du cuir et de la chaussure » où elle aurait plutôt baissé, la production de la branche « textile et cuir » aurait en parallèle enregistré une progression dans l’ensemble de ses sous branches, d’après Bank Al-Maghrib qui note, dans ces conditions, que le TUC se serait situé à 78%. La Banque centrale rapporte en outre que les ventes auraient affiché une stagnation, reflétant des hausses dans l’«industrie textile» et dans l’«industrie de l’habillement et des fourrures» et un recul dans l’«industrie du cuir et de la chaussure». Dans le même temps, les commandes auraient enregistré une baisse, recouvrant une diminution dans l’«industrie du cuir et de la chaussure», une stagnation dans l’«industrie textile » et une hausse dans l’«industrie de l’habillement et des fourrures », ajoute-t-elle précisant que le carnet des commandes se serait situé à un niveau inférieur à la normale. Au titre des trois prochains mois, les industriels déclarent s’attendre «à une stagnation de la production et des ventes ». Selon les résultats de l’enquête, 37% d’entre eux déplorent un manque de visibilité quant à l’évolution future de la production et 39% pour ce qui est des ventes. Les opinions sont plutôt positives du côté dans la branche «chimie et parachimie» où les industriels estiment que la production aurait progressé et le TUC se serait établi à 72%, les ventes auraient affiché une hausse tant sur le marché local qu’étranger, les commandes se seraient accrues, avec un carnet qui se serait établi à un niveau inférieur à la normale. Sans surprise, les industriels de la branche anticipent ainsi une amélioration de l’activité au cours des trois mois à venir, note la Banque centrale. Les industriels actifs dans la branche «mécanique et métallurgie» assurent que la production aurait baissé et le TUC se serait établi à 69%. Ils estiment, en revanche, que « les ventes auraient progressé, résultat d’une hausse des expéditions à l’étranger et d’une stagnation des ventes locales», selon BAM affirmant que les commandes auraient augmenté, avec un carnet qui se serait établi à un niveau inférieur à la normale. Quand bien même 28% des entreprises déclarent des incertitudes quant à l’évolution future de la production et 27% pour ce qui est des ventes, les opinions des patrons opérant dans cette branche anticipent également une hausse de la production et des ventes pour les trois prochains mois. Enfin, la production aurait augmenté en février et le TUC se serait situé à 78% dans la branche «électrique et électronique », assurent les chefs d’entreprise sondés. Selon eux, les ventes auraient de même enregistré une hausse tant sur le marché local qu’étranger, tout comme les commandes auraient progressé, avec un carnet qui se serait situé à un niveau supérieur à la normale. Pour les trois prochains mois, les industriels indiquent une hausse de la production et des ventes. Toutefois, 45% d’entre eux n’auraient pas de visibilité quant à l’évolution future de la production. Alain Bouithy

Maroc. L’industrie manufacturière table sur une hausse de la production au premier trimestre

Maroc. L’industrie manufacturière table sur une hausse de la production au premier trimestre

ENQUETES DE CONJONCTURE. « Au premier trimestre 2023, les entreprises de l’industrie manufacturière s’attendent à une augmentation de leur production », indique le Haut-Commissariat au plan (HCP) dans une récente note d’information. Selon les explications de l’organisme public, chargé de la production, de l’analyse et de la publication des statistiques officielles au Maroc, ces anticipations seraient attribuables à une hausse de l’activité de l’«Industrie alimentaire», de la «Métallurgie » et de la «Fabrication d’équipements électriques». Cette évolution s’expliquerait également par la diminution de l’activité de l’«Industrie chimique» et de la «Fabrication de machines et équipements», ajoute le Haut-Commissariat. A noter que les anticipations des industriels prévoient globalement une stabilité des effectifs employés au premier trimestre de cette année, indique, par ailleurs, le HCP qui vient de dévoiler les résultats de ses enquêtes trimestrielles de conjoncture auprès des entreprises opérant dans les secteurs des industries manufacturières, de l’extractiion, de l’énergie, de l’environnement ainsi que celui de la construction. Dans sa note d’information, l’institution publique annonce que les entreprises opérant dans le secteur des industries extractives prévoient également une hausse de leur production pour le premier trimestre. Comme l’explique l’institution dirigée par Ahmed Lahlimi Alimi, « cette évolution serait imputable principalement à une augmentation de la production des phosphates ». Il est important de souligner qu’au niveau des effectifs employés, les patrons sondés dans le cadre de ces enquêtes trimestrielles de ce secteur prévoient parallèlement une diminution. D’après les résultats des enquêtes réalisées au titre du premier trimestre en cours, la production énergétique connaîtrait une baisse au premier trimestre 2023,  en raison du recul de la «Production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné». En ce qui concerne l’emploi, les patrons des entreprises relevant de ce secteur annoncent s’attendre à une baisse des effectifs au cours du même trimestre, indique le Haut-Commissariat. Durant la même période, les entreprises de l’industrie environnementale anticipent, pour leur part, une stabilité de la production notamment dans les activités du «Captage, traitement et distribution d’eau» ainsi qu’au niveau des effectifs employés. Les enquêtes de conjoncture du HCP auprès des entreprises révèlent parallèlement que la production de l’industrie manufacturière aurait connu une augmentation au quatrième trimestre 2022, suite à la hausse de la production dans les branches de l’«Industrie automobile», de la «Fabrication d’équipements électriques» et de la «Fabrication d’autres produits minéraux non métalliques». Cette évolution serait également due à la baisse de la production dans les branches de la «Fabrication de boissons», de la «Fabrication de meubles» et de la « Fabrication de textiles », affirme l’organisme. S’agissant des carnets de commandes du secteur, les patrons les jugent d’un niveau normal alors que les prix de vente de produits fabriqués auraient connu une augmentation au cours de cette période et l’emploi une stabilité. « Globalement, le taux d’utilisation des capacités de production (TUC) dans l’industrie manufacturière se serait établi à 76% », selon le HCP notant que 45% des entreprises de l’industrie manufacturière auraient rencontré des difficultés d’approvisionnement en matières premières, principalement celles d’origine étrangère. Parallèlement, 35% des patrons estiment que les stocks de matières premières se seraient situés à un niveau normal, la trésorerie aurait été  jugée «difficile»; tandis que, par branche, cette proportion atteint près de 47% dans la «Fabrication de textiles». Les entreprises de l’industrie extractive estiment, pour leur part que la production aurait connu une baisse durant le trimestre précédent, en raison d’une diminution de la production des phosphates, et que les carnets de commandes se seraient situés à un niveau normal alors que l’emploi aurait enregistré une baisse. Du côté de l’industrie énergétique, la production aurait affiché une baisse due principalement à la diminution de la «Production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné»; tandis que les carnets de commandes se seraient situés à un niveau normal. Quant à l’emploi, le Haut-Commissariat rapporte qu’il aurait connu une augmentation. Imputable à une stagnation de l’activité du «Captage, traitement et distribution d’eau», la production de l’industrie environnementale aurait connu une stabilité au cours du dernier trimestre de l’année écoulée. « En ce qui concerne les carnets de commandes de ce secteur, ils se seraient établis à un niveau normal et l’emploi aurait connu une stabilité », affirme le HCP. Le remplacement d’une partie des équipements et l’extension de l’activité auraient fait l’objet des principaux objectifs de dépenses d’investissements en 2022 réalisées par la majorité des entreprises relevant des secteurs de l’industrie manufacturière, extractive et énergétique. Alain Bouithy

Maroc. Le climat des affaires reste défavorable pour plus d’un tiers des entreprises

Maroc. Le climat des affaires reste défavorable pour plus d’un tiers des entreprises

En dépit d’un léger mieux observé au deuxième trimestre 2022 par un peu plus de la moitié des entreprises, le climat des affaires demeure défavorable pour plus d’un tiers des industriels sondés dans le cadre de l’enquête trimestrielle de conjoncture de Bank Al-Maghrib (BAM).  Ladite enquête précise que la proportion des entreprises peu satisfaites par le climat des affaires varie de 23% dans l’«agroalimentaire» à près de la moitié dans le «textile et cuir» et la «mécanique et métallurgie». Selon la Banque centrale, 54% des industriels sondés estiment que les conditions d’approvisionnement auraient été «difficiles» au deuxième trimestre dernier. En revanche, 42%  soutiennent qu’elles ont été « normales ». Par branche d’activité, les résultats de l’enquête montrent que 84% des entreprises auraient indiqué des conditions d’approvisionnement «difficiles» dans l’«électrique et lectronique» et dans la « mécanique et métallurgie», 45% dans la «chimie et parachimie», 43% dans l’«agroalimentaire» et 28% dans le « textile et cuir ». Bank Al-Maghrib rapporte également que «le stock des matières premières et demi-produits aurait été à un niveau normal dans l’ensemble des branches d’activité». Commentant l’évolution des effectifs employés durant les trois derniers mois, les industriels confient qu’ils auraient connu une stagnation par rapport au premier trimestre 2022, particulièrement dans l’« agroalimentaire ». Il est à noter que plus de la moitié (57%) des industriels de la «mécanique et métallurgie» font état d’une baisse des effectifs et 43% une stagnation ; tandis que dans l’«électrique et électronique », 65% des entreprises déclarent une hausse et 26% une stagnation. BAM rapporte, par ailleurs, que ces proportions sont respectivement de 47% et 48% dans le « textile et cuir » et de 20% et 80% dans la « chimie et parachimie ». Dans ces conditions, les industriels déclarent s’attendre à une stagnation des effectifs employés au cours des trois prochains mois. Selon les résultats de l’enquête, la hausse des effectifs devrait concerner  les industriels de l’«électrique et électronique» et du «textile et cuir» alors que la stagnation devrait toucher ceux de la «chimie et parachimie» et de l’«agro-alimentaire». Si 74% des entreprises anticipent une stagnation dans la «mécanique et métallurgie», 24% des industriels sont persuadés que cette branche accusera une baisse des effectifs. A noter que 66% des industriels pensent que les coûts unitaires de production auraient augmenté au deuxième trimestre alors que 34% soutiennent qu’ils auraient stagné au cours de cette période. Selon Bank Al-Maghrib, par branche, la proportion des industriels déclarant une hausse de ces coûts s’est située à 90% dans l’«électrique et électronique », à 74% dans l’«agroalimentaire», à 70% dans la «chimie et parachimie», à 56% dans le «textile et cuir» et à 43% dans «mécanique et métallurgie», peut-on lire dans un communiqué. En ce qui concerne l’évolution de la situation de la trésorerie durant la même période, 55% des industriels estiment qu’elle aurait été « normale » alors que 25% d’entre eux pensent, au contraire, qu’elle aurait été « difficile ». La répartition par branche montre que ces proportions sont respectivement de 83% et de 17% dans le « textile et cuir », de 58% et de 33% dans l’«agroalimentaire», de 56% et de 23% dans la «chimie et parachimie» et de 90% et 3% dans l’«électrique et électronique ». Selon la Banque centrale, 44% des entreprises de la «mécanique et métallurgie» décrivent, en revanche, une situation de trésorerie «aisée» et 28% «normale». L’autre enseignement à tirer de ce rapport, c’est que l’accès au financement bancaire aurait été qualifié de «normal» par 82% des entreprises et de « aisé » par 11% d’entre elles. Bank Al-Maghrib précise que ces parts sont respectivement de 78% et de 18% dans la «chimie et parachimie » et de 73% et de 16% dans l’«agroalimentaire ». L’institution publique note, en revanche, qu’il aurait été jugé «normal » selon 68% des industriels du «textile et cuir» et « difficile » selon 32% d’entre eux ; tandis que dans la «mécanique et métallurgie» et l’«électrique et électronique», l’accès au financement bancaire aurait été qualifié de «normal» par toutes les entreprises. BAM rapporte, par ailleurs, que « le coût du crédit aurait été en stagnation, selon la majorité des industriels, et ce, dans toutes les branches d’activité à l’exception du «textile et cuir» où la moitié des entreprises indiquent une hausse». L’organisme rapporte enfin que les dépenses d’investissement auraient stagné, d’un trimestre à l’autre, selon 69% des industriels et augmenté selon 19%. Selon la même source, par branche, 64% des entreprises de la «chimie et parachimie» indiquent une stagnation et 32% une hausse. Dans l’ «agroalimentaire», elles auraient stagné selon 86% des patrons et baissé selon 11%. D’après les résultats de l’enquête, ces parts sont respectivement de 82% et 16% dans la «mécanique et métallurgie» et de 58% et 28% dans le «textile et cuir». Inversement, la Banque centrale note que les entreprises de l’«électrique et électronique» indiquent une hausse des dépenses d’investissement. Le rapport conclut que, pour le prochain trimestre, «64% des industriels anticipent une stagnation des dépenses d’investissement et 33% une hausse». Alain Bouithy