Buts et objectifs de la semaine africaine du pétrole : Mettre des opportunités uniques en lumière, encourager et diriger les investissements en faveur des projets africains et promouvoir la conclusion d’accords sur l’entièreté du continent africain
Étant le principal salon de l’industrie pétrolière et gazière en Afrique, la semaine africaine du pétrole (SAP) tiendra sa vingt-septième exposition à Dubaï, du 08 au 11 novembre 2021, à Madinat Jumeirah. Ceci dit, les organisateurs de l’évènement ont annoncé la participation d’intervenants de haut niveau. Ainsi, les participants peuvent bels et bien assister à des discussions engageantes centrées autour de l’avenir de l’industrie pétrolière et gazière et conçus spécifiquement pour soutenir l’adaptation de l’industrie africaine aux changements et sa réaction envers les facteurs et perturbations imposés depuis deux ans par la propagation de la pandémie du Coronavirus à l’échelle mondiale. En joignant l’industrie pétrolière et gazière sous le thème intitulé « La réussite au sein d’un marché fluctuant », les intervenants impliqués entendent centraliser leurs discours autour de la réaction de l’industrie et son adaptation à l’évolution et le développement du marché pétrolier, l’identification de nouveaux acteurs ainsi que les atouts et potentiels de haut niveau y relevant, et l’analyse de la transition énergétique mondiale accélérée et ses effets aux niveau du marché africain. Les 150 intervenants participants à la semaine africaine du pétrole comprennent son excellence, Thomas Camara, Ministre du pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables de la Côte d’Ivoire, Nicolas Terraz, Président de la Division de l’Exploration et de la Production de la société TotalEnergies, Chaher Boulakhras, Président Directeur Général de la société Sonelgaz, Rahul Dhir, Président Directeur Général de la société Tullow Oil, Simon Flowers, Président Directeur Général et analyste en chef de la société Wood Mackenzie, et Irene Waage Basili, Président Directeur Général de la société Shearwater GeoServices. D’autant plus, cet évènement jouit de l’énorme soutien accordé par les organisations et sociétés pionnières à l’échelle mondiale, telles que Eni, Chevron, Equinor, Perenco, ReconAfrica, Seplat Energy, Africa Oil Corp, PGS, et Fugro. Facilitation de l’établissement de partenariat pour la réalisation du progrès Dans le cadre du thème abordé, la semaine africaine du pétrole entend promouvoir les transactions relevant de l’industrie pétrolière et gazière, diriger les investissements en faveur des projets africains à exécuter dans le domaine de l’énergie, et faciliter l’établissement de nouveaux partenariats ainsi que l’identification d’opportunités de réseautage pour le marché africain. D’autant plus, la semaine africaine du pétrole n’est pas uniquement limitée à des opportunités de réseautage, des tables rondes et des réunions personnelles, mais l’évènement offrira également une autre initiative en 2021, intitulée le « Forum des indépendants d’Afrique », étant une plateforme offerte aux entités pionnières indépendantes opérant en Afrique, afin qu’elles puissent mettre leurs atouts en lumière, confier des tâches pertinentes aux parties prenantes extérieures, et identifier les opportunités de coentreprises relevant de leurs portefeuilles. En outre, l’évènement englobera aussi l’organisation de séances d’information au sujet du financement de l’industrie de l’énergie et qui entendent apporter l’aide nécessaire aux délégués afin qu’ils puissent tirer profit des opportunités d’affaires et de projets relevant de la transition énergétique. Foday Mansaray, Directeur Général de la Direction du Pétrole de la Sierra Leone, déclara : « Nous comme bien impatients de participer à la semaine africaine du pétrole qui sera organisée à Dubaï en novembre, tout comme nous sommes bien impatients de mettre les opportunités que la Sierra Leone offre en lumière et se réunir avec les principales parties prenantes de l’industrie pétrolière et gazière, y compris les représentants des organisations mondiales pionnières, des gouvernements intéressés et des partenaires d’affaires en Afrique et aux Émirats Arabes Unis. » Le rôle de la numérisation et les opportunités d’investissement au Moyen-Orient Alors que l’industrie pétrolière et gazière tend à adopte les solutions numériques de plus en plus, notamment comme elle entend atténuer l’effet des répercussions émanant de la propagation de la pandémie du Coronavirus au niveau des opérations, la semaine africaine du pétrole entend mettre le rôle essentiel assumé par l’innovation et la technologie en lumière, notamment au niveau des pronostics futurs concernant le domaine de l’énergie en Afrique, en passant en revue, d’une manière particulière, l’application de ces outils dans le cadre de la protection et le renforcement des portefeuilles concernées contre toute perturbation ou obstacle possible. Ainsi, ce sujet sera abordé durant une conférence de haut niveau par un groupe de spécialistes comprenant des représentants des sociétés Maersk Drilling, Baker Hughes, et Schlumberger. D’autant plus, la semaine africaine du pétrole tirera profit de son organisation aux Émirats Arabes Unis, notamment au niveau de la création d’un réseau d’investissement entre les deux régions et ce, en invitant les parties financières du Moyen-Orient à participer à l’évènement tout en leur présentant les opportunités illimités que l’Afrique offre dans le domaine de l’énergie. En outre, une session intéressante sera organisée et portera sur le partage des meilleurs pratiques appliqués dans le cadre de l’industrie pétrolière et gazière en Afrique et au Moyen-Orient. Cette session sera abordée par Alexandre Araman, analyste en chef au service des recherches au Moyen-Orient de la société Wood Mackenzie, et l’ingénieur Abdul-Amir Ajmi, Directeur du service des affaires extérieures et la création de valeur de la Direction du Pétrole à Oman. Paul Sinclair, vice-président de la Division de l’Energie et Directeur des Relations Gouvernementales au sein du corps organisateur de la semaine africaine du pétrole et la série intitulée « le futur de l’énergie en Afrique », a annoncé : « Les conférences qui se dérouleront au cours du quatre jours lors de la semaine africaine du pétrole offriront des informations dévoilées pour la première fois, et engloberont les interventions et discours des ministres concernés tout comment elle aborderont les perspectives stratégiques relevant du domaine, ainsi que des sessions spécifiquement conçues pour diriger les investissements en faveur des projets africains. En outre, l’agenda de l’évènement est centralisé autour de la veille économique nécessaire et l’offre de tout un éventail d’opportunités d’affaires propres au marché y relevant. En effet, nous avons témoigné à une transition énergétique accélérée ver les solutions énergétiques propres au cours de ces deux dernières années. Ainsi, l’exposition offre cette année un programme englobant la participation d’experts remarquables qui aborderont les opportunités crées en faveur du marché africain par la transition énergétique.
Les pays africains doivent élaborer des politiques budgétaires stratégiques pour survivre aux changements de l’industrie pétrolière et gazière à l’horizon
TRIBUNE. L’avenir de l’industrie mondiale du pétrole et du gaz est un sujet de grande fascination et de débat depuis des décennies. Depuis que la COVID-19 a fait surface, il y a eu encore plus de conjectures sur ce sujet et, en particulier, le moment le plus probable pour le « pic pétrolier », lorsque la production de brut atteint son taux maximum avant d’entrer en déclin permanent.Les prévisions sont nombreuses : les dernières Perspectives mondiales du pétrole de l’Opep, par exemple, prévoient une augmentation de la demande de pétrole pendant deux décennies supplémentaires. Mais l’Agence internationale de l’énergie a déclaré dans son rapport 2020 World Energy Outlook que la demande de pétrole plafonnera probablement après 2030. Et les perspectives énergétiques 2020 de BP indiquent que le monde a déjà dépassé le pic pétrolier et prédit des baisses encore plus importantes de la demande alors que les pays se conforment au mesures de réduction de dioxyde de carbone. Bien que personne ne puisse déterminer exactement comment le secteur de l’énergie évoluera ou quand des changements majeurs se produiront, il est logique de supposer qu’une baisse de la demande se produira à un moment donné – et de se préparer à la nouvelle ère qui suivra. Dans le cas des pays africains disposant de réserves de pétrole et de gaz, ces préparatifs devraient inclure un examen approfondi de leurs régimes fiscaux : les systèmes qu’ils ont mis en place pour déterminer comment les revenus des industries extractives sont partagés entre les entreprises et le gouvernement. Celles-ci pourraient inclure des exigences en matière de redevances (argent versé aux gouvernements pour le droit d’extraire et de vendre leurs ressources), de taxes, d’accords de partage de la production (qui déterminent la répartition des ressources extraites entre les gouvernements et les sociétés pétrolières), de primes et de mécanismes similaires. La clé est de développer des régimes fiscaux qui garantissent un traitement équitable à l’État sans imposer aux entreprises des obligations déraisonnables en plus des risques liés à leur projet, des exigences de contenu local et des dépenses associées à l’exploration et à la production telles que les coûts de forage et de main-d’œuvre. À moins que nous ne donnions aux entreprises locales et internationales une chance équitable de faire des profits, l’activité de production diminuera. Comme le note nos Perspectives énergétiques 2021 récemment publiées, « les pays africains dotés de ressources pétrolières devront probablement adapter leurs régimes fiscaux de la même manière que d’autres pays les ont adaptés à la lumière de la nouvelle ère avec plus d’offre et moins de demande. Ne pas le faire peut conduire à des ressources inexploitables. » La Chambre africaine de l’énergie a déclaré depuis sa création que les pays africains dotés de réserves de pétrole doivent adopter des régimes fiscaux compétitifs pour promouvoir des opérations pétrolières et gazières florissantes. À l’ère du COVID-19 et dans les années qui suivront, une approche judicieuse des régimes fiscaux sera encore plus importante. Sans eux, les entreprises locales auront du mal à lancer de nouveaux projets, et les compagnies pétrolières internationales (IOCs) choisiront d’autres sites moins onéreux financièrement pour leurs activités en amont. Si cela se produit, les pays africains passent à côté d’opportunités inestimables d’exploiter le pétrole et le gaz pour développer et diversifier leurs économies, réduire la pauvreté énergétique et créer un avenir meilleur pour les Africains. C’est pourquoi les pays qui n’ont pas affiné leur régime fiscal et budgétaire doivent commencer maintenant. Ils ont de nombreux exemples solides à suivre. L’Angola continue de montrer la voie Dans mon livre récent, ‘Des milliards en jeu : L’avenir de l’énergie et des affaires en Afrique’, j’ai félicité le président angolais João Lourenço pour la mise en œuvre de politiques de transformation, y compris le nouveau cadre réglementaire du gaz naturel de l’Angola – la première loi angolaise réglementant l’exploration, la production, la monétisation et la monétisation du gaz naturel – et la création d’un organisme de réglementation indépendant, l’Agence nationale du pétrole, du gaz et des biocarburants, pour gérer les concessions pétrolières et gazières de l’Angola. En encourageant une gouvernance plus efficace et plus transparente, Lourenço a fait de son pays un choix plus attrayant pour l’exploration pétrolière et gazière. Cette année, l’Angola a continué de faire preuve de sagesse dans sa réponse aux verrouillages liés à la pandémie, aux baisses des prix du pétrole déclenchées par une demande considérablement réduite et aux exigences de réduction de la production de l’Opep + mises en œuvre au printemps dernier pour stabiliser le marché. La Banque nationale angolaise a mis en œuvre de nouvelles mesures de politique budgétaire, notamment l’octroi de crédit et la renégociation des paiements de la dette pour aider les sociétés pétrolières et gazières à accroître leurs liquidités. L’Angola, qui dépend fortement des revenus pétroliers, ressent toujours les effets négatifs de la pandémie : le gouvernement a déclaré l’état d’urgence, a décidé de libérer 30% de son budget de biens et services et a suspendu ses dépenses d’investissement (CAPEX). Cependant, les mesures fiscales du gouvernement ont semblé atténuer les annulations de grands projets pétroliers et gaziers en Angola. De plus, ces efforts visant à donner aux entreprises une chance équitable d’opérer de manière rentable en Angola contribueront très probablement à une industrie pétrolière et gazière saine pour les années à venir. Nous pouvons également tirer des leçons des politiques budgétaires mises en œuvre avant la pandémie. Impossible n’est pas Camerounais. L’exonération fiscale au Cameroun est une sage décision Lorsque le Sénat camerounais a approuvé les mises à jour du code pétrolier de 1999 du pays en 2019, il a positionné le pays pour sa résilience et son succès à long terme. La nouvelle législation en amont prévoyait une exonération fiscale pour le développement de projets pétroliers et de condensats et sept ans supplémentaires pour le développement de projets de gaz naturel. La législation permet également de modifier les contrats de partage de production (PSC) afin que les entreprises puissent récupérer les dépenses d’exploration. La Chambre félicite le Cameroun pour