Kigali-Londres: l’extradition de suspects du génocide en échange d’un accord sur les migrants?

L’extradition de cinq hommes soupçonnés d’avoir joué un rôle dans le génocide de 1994 contre la minorité ethnique tutsi est considérée comme une contrepartie à l’accord sur les migrants. En vertu de celui-ci, les premiers migrants illégaux seront extradés du Royaume-Uni vers le Rwanda d’ici trois mois, rapportent les médias britanniques. L’unité des crimes de guerre de Scotland Yard a ouvert une enquête sur les cinq suspects, qui vivent au Royaume-Uni, après que la Haute Cour de justice a bloqué la demande d’extradition du Rwanda, par crainte que ces hommes ne puissent pas bénéficier là-bas d’un procès équitable. Les cinq individus, tous âgés d’une soixantaine d’années, pourraient échapper au procès si de nouveaux retards se produisaient, a déclaré aux médias britanniques le haut-commissaire du Rwanda. Il a exhorté Londres à appliquer à leurs cas le même engagement que pour le programme d’expulsion des migrants. Il est estimé que plus de 800.000 Tutsis et Hutus modérés sont morts au cours des 100 jours de nettoyage ethnique perpétré par les milices hutues en 1994. Retrouvez cet article sur Sputniknews

Un ex-policier congolais demande son extradition du Sénégal

Un ex-policier congolais demande son extradition du Sénégal

Paul Mwilambwe a été condamné à mort par contumace pour son rôle présumé dans l’assassinat d’un militant des droits humains. Cet ex-policier congolais vivant à Dakar et condamné pour son rôle présumé dans l’assassinat d’un militant des droits humains en 2010 à Kinshasa, a annoncé mercredi qu’il demandait son extradition du Sénégal vers la République démocratique du Congo (RDC). « J’attends la réaction de ces deux Etats », a déclaré à l’AFP cet ancien cadre de la police, Paul Mwilambwe, joint au téléphone à Dakar. « Je veux que la République démocratique du Congo demande mon extradition parce que je vis caché au Sénégal depuis cinq ans et je n’ai toujours pas été jugé. Je veux simplement que la justice fasse son travail », avait-il déclaré dans un entretien à l’hebdomadaire Jeune Afrique publié le 2 juin. Retrouvez cet article sur BBC