Maroc : Le parc de la téléphonie mobile atteint près de 50 millions d’abonnés à fin mars 2021

Maroc : Le parc de la téléphonie mobile atteint près de 50 millions d’abonnés à fin mars 2021

L’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT) publie les observatoires du secteur des télécommunications pour le premier trimestre 2021. Durant ce trimestre, le secteur a connu une évolution positive au niveau des parcs, portée notamment par la croissance des parcs de l’Internet dont ceux du FTTH et du mobile. Le parc des abonnés à Internet a enregistré une croissance annuelle de 16% pour atteindre 30,6 millions d’abonnés. Il augmente de 4,2 millions sur une année et enregistre un taux de pénétration de 85%. Dans ce segment, l’internet mobile reste le moteur de cette croissance puisqu’il réalise une hausse annuelle de 15,90% pour s’établir à 28,49 millions d’abonnés. Cette évolution positive s’accentue au niveau des parcs du haut débit. Ainsi, à fin mars 2021, le parc de la 4G a réalisé une évolution annuelle de 26,66% et s’établit à 21,56 millions d’abonnés (+ 4,5 millions par rapport à fin mars 2020). De même, le parc des abonnés à la fibre optique (FTTH) enregistre une croissance annuelle de 81% pour atteindre 251.280 clients. Quant à l’ADSL, son parc s’établit à 1,61 million d’abonnés, enregistrant une hausse trimestrielle de 0,15%. Quant au parc de la téléphonie mobile, il a gagné 3,6 millions d’abonnés en un an pour atteindre 49,47 millions à fin mars 2021. Il enregistre ainsi une croissance annuelle de 7,85% et réalise un taux de pénétration de 137,6% contre 128,9% un an auparavant. Pour sa part, le parc de la téléphonie fixe1 enregistre une hausse annuelle de 12,38% (soit + 263 K abonnements) et s’établit à près de 2,39 millions d’abonnés. Il réalise un taux de pénétration de 6,64%. En ce qui concerne les usages, le trafic sortant de la téléphonie mobile est de 13,71 milliards de minutes durant le 1er trimestre 2021. Il marque une légère baisse (0,55%) par rapport à la même période de 2020, alors que le trafic sortant de la téléphonie fixe a enregistré une baisse de 13,98% en passant de 503 millions de minutes fin mars 2020 à 432 millions à fin mars 2021. Quant au trafic SMS, il a atteint 597 millions d’unités, enregistrant une baisse annuelle de 19,36%. Le parc des « Liaisons Data Entreprises » s’établit, à fin mars 2021 à 34.098 lignes enregistrant une hausse annuelle de 7,5%. 9315 nouveaux noms de domaine .ma ont été enregistrés durant le premier trimestre 2021, portant ce parc à 98.354 soit une hausse de 21,78% sur une année. Par ailleurs, la portabilité des numéros a enregistré une croissance de 24,61% pour les numéros mobiles portés (847.912) et 22,66% pour les numéros fixes (40.700).

Une sentence inédite infligée par l’ANRT pour pratiques anticoncurrentielles : IAM mise à l’amende

Une sentence inédite infligée par l’ANRT pour pratiques anticoncurrentielles : IAM mise à l’amende

Un coup de tonnerre sur le marché des télécommunications. L’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT) vient de sanctionner Maroc Telecom pour pratiques anticoncurrentielles. Pour la première fois dans les annales des télécommunications au Maroc, le régulateur national a ainsi pris ses responsabilités sur des pratiques maintes fois dénoncées par les principaux acteurs du marché en sanctionnant un opérateur télécoms pour « concurrence déloyale ». L’ANRT a, en effet, statué sur la saisine déposée à l’encontre de la société Itissalat Al-Maghrib (IAM) pour pratiques anticoncurrentielles concernant la mise en œuvre du dégroupage. Précisons que cette décision (ANRT/CG/n°01/2020), prise par son Comité de gestion, fait suite à l’instruction du dossier de saisine conformément aux dispositions de la loi n°104-12 relative à la liberté des prix et de la concurrence », a indiqué le gendarme des télécoms. Une première qui vaut la peine d’être relevée, d’autant plus que l’Agence nationale de réglementation des télécommunications n’y est pas allée de main morte. Elle a, en effet, imposé une forte amende de trois milliards et trois cent millions de dirhams à l’opérateur qui devra les verser intégralement au Trésor public. Une sanction lourde de conséquences pour Maroc Telecom puisque le montant qui lui est infligé correspondant tout de même à près de 10% de son chiffre d’affaires. Dans un communiqué rendu public récemment, le régulateur a expliqué : « Après un examen approfondi des différents éléments du dossier, l’ANRT a conclu à l’existence, depuis 2013, de comportements cumulés imputés à IAM, ayant eu pour effet d’empêcher et de retarder l’accès des concurrents au dégroupage et au marché du fixe ». A l’issue des délibérations, a poursuivi l’agence, « ces comportements ont été jugés constitutifs d’abus de position dominante, prohibé par les dispositions de l’article 7 de la loi précitée n°104-12, passibles d’une sanction pécuniaire dont le montant est fixé à trois milliards trois cent millions de dirhams, intégralement versé au Trésor Public ». Comme l’a rappelé l’ANRT de même source, l’instruction de ce dossier a été entamée depuis mai 2017; « les deux parties (IAM et WANA) ont pu faire part de leurs observations, notamment sur le rapport élaboré par les services d’instruction ». En plus de la sanction pécuniaire, le régulateur a annoncé de même source qu’il a pris également plusieurs mesures dont des injonctions avec astreinte journalière en cas de non-respect devant être mises en place par IAM. « L’objectif est de remédier aux comportements constatés et de permettre le développement de la concurrence sur le segment du haut débit fixe (voix et Internet) de nature notamment à bénéficier davantage, à l’instar du mobile, aux consommateurs et aux entreprises », a-t-il expliqué. Selon les textes de lois régissant le secteur des télécommunications au Maroc, plus précisément l’article 8 bis (ajouté par l’article 3 de la loi n°55-01, puis modifié et complété par l’article 1 de la loi n°121-12), l’ANRT applique les dispositions de la législation relative à la liberté des prix et de la concurrence en matière de pratiques anticoncurrentielles et d’opérations de concentration économique dans le secteur des télécommunications. A cet effet, précisent les textes, l’Agence met en œuvre les procédures prévues par ladite législation sous réserve des dispositions suivantes : le rapporteur général est nommé par décision du conseil d’administration de l’ANRT parmi le personnel de l’Agence justifiant d’une expérience dans les domaines économique, juridique, de concurrence et de consommation ; les astreintes, les amendes et les sanctions pécuniaires prévues en matière de pratiques anticoncurrentielles et d’opérations de concentration économique sont prononcées par le Comité des infractions institué en vertu de l’article 31 bis de la présente loi ; les enquêtes nécessaires à l’application du présent article sont diligentées par les agents assermentés de l’ANRT visés à l’article 85 de la présente loi. Les textes indiquent également que « les recours contre les décisions prises en matière de pratiques anticoncurrentielles et d’opérations de concentration économique dans le secteur des télécommunications sont formés, instruits et jugés conformément à la législation relative à la liberté des prix et de la concurrence », peut-on lire précisant que l’ANRT informe le Conseil de la concurrence des décisions prises en vertu du présent article. Soulignons qu’en réaction à la décision de l’ARNT, Maroc Telecom a annoncé qu’elle « prend acte de la décision du Comité de gestion de l’Agence nationale de réglementation des télécommunications relative aux pratiques anticoncurrentielles sur le marché du fixe et des accès à Internet fixe à haut débit ». Dans un bref communiqué publié le jour même de la décision de l’ANRT sur son site Internet, depuis le week-end dernier, l’opérateur a toutefois ajouté qu’il « se réserve la possibilité d’exercer les voies de recours prévues par la loi ». Alain Bouithy

99,8% des ménages équipés en téléphones mobiles (Maroc)

99,8% des ménages équipés en téléphones mobiles (Maroc)

En 2018, l’usage du smartphone a connu un fort engouement au sein de la société marocaine, révèle une enquête de l’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT). Selon les résultats de l’enquête annuelle de collecte des indicateurs TIC qu’elle a menée auprès d’un échantillon de près de 5400 ménages et individus, 99,8% des ménages sont équipés en téléphonie mobile tant en milieu urbain que rural. Et parmi eux, « 75,7% possèdent un smartphone, soit un total de 22,5 millions d’individus. Ce qui correspondant à un accroissement de près de 1,2 million sur une année. Si l’évolution a été moins importante qu’en 2017, l’ANRT note cependant que l’équipement en smartphones marque, sur 7 ans, une croissance annuelle moyenne de 26%. D’après cette enquête, menée en  étroite collaboration avec plusieurs institutions nationales, la catégorie d’âge de 5 à 39 ans est celle la plus équipée en smartphones avec des taux d’équipement allant de 80% à 88%. Tandis qu’une grande partie des individus équipés en smartphones utilisent des applications mobiles (94,7%). « Cet usage concerne aussi bien les individus résidant en milieu urbain que rural », souligne l’agence notant que les jeunes âgés de 12 à 24 ans utilisent à 97% des applications mobiles. Par ailleurs, l’étude indique que le nombre moyen des individus équipés en téléphone mobile dans un même ménage ressort à 3,9 tandis que l’équipement en téléphonie mobile concerne 92,4% des individus âgés de plus de 5 ans. Inscrit dans le cadre de ses missions de suivi des technologies de l’information et de la communication (TIC) au Maroc, l’étude a porté également sur l’équipement en téléphonie fixe qui reprendrait chez les ménages avec un taux de 21,8%. Une évolution observée notamment en milieu urbain, fait savoir l’ANRT. Dans ce volet, il apparaît aussi que l’accès à Internet demeurerait la motivation principale pour l’équipement des ménages en téléphonie fixe (93%), selon les données de l’enquête. En ce qui concerne l’équipement en ordinateurs, l’ANRT fait état de la dominance de l’ordinateur portable, indiquant que près de 4,9 millions des ménages (60,6%) sont équipés en ordinateurs/tablettes. Sur 8 ans, précise l’Agence, cela représente un taux de croissance moyen annuel de l’ordre de 7,5%. A noter également que « 50% des ménages seraient équipés en ordinateurs portables », selon le régulateur national du secteur télécoms qui fait état, par ailleurs, de la hausse de 11,5% de l’équipement en ordinateurs chez les individus. Sur ce sujet, l’agence note un écart selon le milieu et le genre, ajoutant que « les jeunes de 9 à 24 ans sont les plus équipés en ordinateurs ». Soulignant un fort engouement pour l’accès à l’Internet mobile chez les ménages, l’ANRT révèle que l’équipement des ménages en accès Internet s’élève à 74% (soit près de 6 millions de ménages). Selon le  régulateur, huit ménages sur dix sont équipés en accès Internet en milieu urbain contre six sur dix en milieu rural. Autres enseignements relevés dans ce volet : l’équipement en Internet mobile domine avec sept (7) ménages sur dix (10) qui en sont équipés ; le divertissement (réseaux sociaux et jeux) et l’accès aux actualités représentent les principaux usages tandis que quatre ménages sur dix affirment que leurs enfants âgés de moins de 15 ans utilisent Internet. Soulignons également que « 73% des parents déclarent contrôler les usages de leurs enfants sur Internet bien que 64% reconnaissent ne pas être outillés pour orienter les usages de leurs enfants de l’Internet », selon l’étude ajoutant que pour près de six ménages sur dix, l’éducation des enfants à l’usage de l’Internet incomberait à l’école. Alors que deux tiers de ceux-ci estiment que l’Internet aurait un impact positif sur leurs enfants. L’enquête, qui a adopté une méthode d’échantillonnage probabiliste, arrêtée en concertation avec le HCP en vue d’assurer la fiabilité des résultats, révèle que 20,1 millions d’individus participent aux réseaux sociaux. « Cette utilisation est généralisée, indépendamment de l’âge et du genre », note l’ARNT indiquant que WhatsApp arriverait en tête des réseaux sociaux utilisés et que près de huit internautes sur dix utilisent les réseaux sociaux quotidiennement. Par ailleurs, les jeunes âgés entre 12 et 24 ans sont ceux qui fréquentent massivement les réseaux sociaux quotidiennement et près de la moitié des internautes passent plus d’une heure par jour sur les réseaux sociaux. Quant aux achats en ligne, tout porte à croire que le e-commerce continue sa progression, en augmentant de près de 21,3% entre 2016 et 2018. L’ARNT fait observer que près d’une personne sur cinq recourt au e-commerce dans le milieu urbain. Près de la moitié des individus ayant effectué des achats en ligne en 2018 l’auraient fait entre deux et cinq fois. Alors que les vêtements (70% des individus ayant acheté en ligne en 2018) arriveraient en tête des produits achetés sur Internet. Alain Bouithy

Internet poursuit sa progression au Maroc

Internet poursuit sa progression au Maroc

Les abonnements mobiles et Internet se portent bien, si l’on en croit l’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT) qui fait état d’une hausse. Selon les dernières données statistiques relatives au secteur des télécommunications publiées par l’organisme public, les abonnements particulièrement dans les réseaux mobiles ont poursuivi leur croissance au titre de l’année 2017. En effet, il ressort des chiffres publiés récemment que le parc Internet (fixe et mobile) s’est établi à 22,2 millions à fin 2017, réalisant une hausse annuelle de 30,1% et affichant un taux de pénétration de 63,67%. S’agissant d’Internet mobile, l’agence a indiqué qu’il s’est établi à 20,83 millions d’abonnés, marquant ainsi une progression annuelle de 31,69% (soit près de 5 millions abonnements nets). A en croire les données couvrant cette période, l’Internet mobile 4G a atteint plus de 6,8 millions de clients à fin décembre 2017, contre 2,8 millions à fin 2016. Cette évolution correspond à une hausse annuelle de près de 143%, a précisé l’ANRT soulignant que le parc de l’ADSL s’est établi, de son côté, à près de 1,32 million d’abonnements en 2017 contre 1,23 million en 2016. En ce qui concerne le parc mobile, hors M2M (machine to machine), l’organisme public a noté qu’il s’est établi à 43,92 millions d’abonnés à fin 2017 avec un taux de pénétration de 126%, et enregistre une hausse annuelle de 5,8%. «La répartition du parc mobile, selon le mode de facturation, fait ressortir une croissance annuelle de 10,38% du parc postpayé qui a atteint 3,29 millions abonnés. Le parc des abonnés prépayés s’est établi à 40,62 millions abonnés à fin 2017, en hausse de 5,43% sur un an », a souligné l’ANRT dans un communiqué. L’agence a ajouté que le parc du fixe (y compris de mobilité restreinte) a quant à lui, marqué une quasi-stagnation et s’est établi à 2,05 millions. Ce qui porte la pénétration du fixe à 5,87% à fin 2017. Il est à signaler que durant l’année écoulée, le parc FTTH (fiber to the home) a atteint 36.347 abonnés contre 10.657 un an auparavant. Dans ce document, l’ANRT a également observé que l’usage moyen sortant mensuel par abonné mobile a enregistré une baisse au cours de cette même période, relevant que le nombre de minutes mobiles consommées a atteint 108 mn en moyenne par client et par mois, contre 113 mn durant 2016. «Cette baisse est la conjugaison des effets de la baisse du trafic sortant global et de l’augmentation du parc des abonnés mobiles durant 2017», a expliqué l’organisme public, ajoutant que durant cette même période, le volume global des minutes sortantes des réseaux mobiles s’est établi à 55,2 milliards de minutes, enregistrant une baisse de 4,2% par rapport à l’année 2016. En ce qui concerne les réseaux fixes et nouvelle génération, l’usage moyen sortant mensuel par abonné a connu une baisse de 10% sur une année, passant de 122 à 110 minutes/client/mois entre 2016 et 2017. Il est à préciser que le trafic voix sortant dans ces réseaux a atteint 2,8 milliards de minutes durant 2017. D’après les données analysées, le nombre des SMS a continué dans sa tendance baissière observée depuis quelques années et s’est établi, en 2017, à 6,3 milliards d’unités, en baisse annuelle de 22,1%. Mesuré par le revenu moyen par minute (ARPM), obtenu en divisant le chiffre d’affaires hors taxes des communications voix sortantes par le trafic sortant en minutes, le prix des communications mobiles s’est établi à 0,23 DHHT/min à fin 2017, marquant une stagnation par rapport à la même période de 2016. Au niveau des réseaux fixes et nouvelle génération, l’agence a relevé que l’ARPM est passé de 0,94 DHHT/min à fin 2016 à 1,05 DHHT à fin 2017. Alors que le revenu moyen par client Internet mobile s’est établi à 25 DHHT/mois à fin 2017, soit le même niveau qu’en 2016. L’ANRT a, en outre, noté que « la couverture des réseaux 3G/4G s’est notablement améliorée durant 2017, au vu des investissements engagés par les opérateurs pour le déploiement de nouveaux sites ainsi que la densification des réseaux 2G/3G/4G pour améliorer la qualité des services offerts et les débits des téléchargements ». Autre amélioration, celle du parc de noms de domaine .ma qui compte 67.082 noms de domaine, ce qui équivaut à une augmentation annuelle de 5,5% par rapport à fin 2016.

Télécoms en Afrique: l’ARNT appelle à réguler le secteur

Télécoms en Afrique: l’ARNT appelle à réguler le secteur

Une soixantaine de participants, issus notamment des régulateurs francophones du continent africain, ont pris part au séminaire international sur « La régulation télécoms en Afrique » qui s’est tenu du 14 au 16 novembre 2017 à Rabat au Maroc. Animé par des experts de l’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT) et des experts étrangers, ce séminaire visait à « renforcer les échanges d’expériences entre les régulateurs africains sur les questions de la régulation d’un secteur en perpétuelle mutation et qui fait face à des défis d’ordre technologique, économique et en termes d’usages », a indiqué l’ANRT. Venus du Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Centre Afrique, Cote d’Ivoire, Djibouti, Gabon, Madagascar, Niger, Tchad, Togo et de l’Union des Comores, les participants à cet événement ont discuté de plusieurs thèmes touchant au secteur. Entre autres sujets abordés lors de ce séminaire: les tendances mondiales du secteur et les moyens de suivre son évolution, les solutions utilisées pour l’aménagement numérique du territoire, les leviers de régulation, la concurrence et la protection du consommateur, ainsi que les nouveaux défis et enjeux de la régulation à l’ère du tout numérique. Selon l’ANRT, ce séminaire s’inscrit pleinement dans la vision nationale de développement de la coopération Sud-Sud avec les pays africains, et entre dans le cadre des actions menées par elle en vue de renforcer la coopération et l’échange d’expériences bilatérale et multilatérale avec ses partenaires étrangers. Soulignons que ce séminaire est accueilli, chaque deux années par l’ANRT et complète le dispositif de coopération mis en place par l’Agence marocaine. A savoir: l’accueil des cadres des régulateurs africains pour des échanges sur des sujets ou de métiers spécifiques de la régulation. Ainsi, au titre de l’année 2017, l’ANRT a accueilli plus de 30 cadres issus de pays africains. Notons aussi que L’INPT accueille, au titre de l’année académique 2017/2018, 10 cadres africains en 2ème année et 7 étudiants en 3ème année du cycle des ingénieurs.

Maroc: Internet mobile poursuit sa croissance à deux chiffres

Maroc: Internet mobile poursuit sa croissance à deux chiffres

L’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT) a publié récemment les indicateurs clés des tableaux de bord du secteur des télécommunications au titre du troisième trimestre 2017. Il en ressort qu’au terme de cette période, le parc des abonnés Internet a affiché un taux de croissance annuelle de 33,34% pour s’établir à 22,56 millions. Selon les données statistiques rendues publiques par l’ANRT, le taux de pénétration a été de 64,74% au cours de la même période. « La croissance de ce segment est principalement portée par le parc Internet mobile, qui a enregistré une progression annuelle de 35,17% à fin septembre 2017 en s’établissant à 21,24 millions d’abonnés », a indiqué l’établissement public chargé de la régulation et de la réglementation du secteur des télécommunications. Bien qu’elle ne soit pas entièrement conjoncturelle (en raison de la période estivale), l’ANRT a indiqué cette évolution met en évidence l’importance grandissante de l’accès à Internet et sa démocratisation progressive. Dans un communiqué, le régulateur des télécoms a également noté que le parc 4G a enregistré une hausse de 38% sur un trimestre en s’établissant à près de 6,46 millions. Tout comme le parc ADSL dont la croissance trimestrielle a réalisé un bond de près de 0,45%. La croissance a été aussi au rendez-vous du côté du parc de la téléphonie mobile qui a enregistré une progression annuelle de 2,1%, en s’établissant à 44,25 millions d’abonnés au terme du troisième trimestre 2017. Le taux de pénétration a été de 127% durant la même période. «Cette tendance est essentiellement liée à la période estivale durant laquelle de nombreuses opérations d’acquisition/souscriptions sont lancées par les opérateurs», a expliqué l’ANRT. Selon le mode de facturation, la répartition du parc mobile a fait ressortir une croissance annuelle de 10,4% du parc post payé qui a atteint 3,2 millions d’abonnés, a relevé la même source soulignant qu’avec une croissance de 1,5%, le parc prépayé a atteint 41,05 millions abonnés. En ce qui concerne le parc fixe (y compris la mobilité restreinte), le régulateur a noté une baisse annuelle de 3,67%. Ce segment s’est établi à 2,04 millions, avec un taux de pénétration de 5,87% à fin septembre 2017. Avec une progression annuelle de 6,22%, le parc de noms de domaine «.ma» a totalisé 66.208 noms de domaine à fin septembre 2017. A noter que le prix des communications mobiles, mesuré par le revenu moyen par minute (ARPM), s’est stabilisé à 0,23DHHT/min à fin septembre 2017. Selon l’ANRT, le revenu moyen par client Internet est passé de 24 DHHT/mois à fin septembre 2016 à 25DHHT/mois à fin septembre 2017. «En ce qui concerne l’Internet mobile (Data Only et Voix+Data), il atteint 20 DHHT/mois/client à fin septembre 2017 (contre 18 DHHT/mois/client un an auparavant), bénéficiant de la dynamique de ce segment », a-t-elle précisé. En raison de la baisse des trafics dans les réseaux fixes, l’agence a noté que l’ARPM au niveau du segment fixe a affiché une hausse de 4%, passant de 0,98 DHHT/min à fin septembre 2016 à 1,02 DHHT au 30 septembre 2017. Quant aux usages, elle a relevé que «l’usage moyen sortant mensuel par abonné mobile a reculé de 3% entre fin septembre 2016 et fin septembre 2017», précisant toutefois qu’il a enregistré une hausse sur un trimestre. «Pour le prépayé, l’usage moyen a atteint 76 min/mois à fin septembre 2017. Pour le mobile postpayé, il est passé de 621 min/mois à fin septembre 2016 à 551 min/mois à fin septembre 2017, en raison des baisses des trafics», a fait savoir la même source. Enfin, l’usage moyen sortant mensuel par abonné pour le segment fixe est passé de 121 à 114 minutes par client et par mois entre fin septembre 2016 et fin septembre 2017, a conclu l’ANRT.

Maroc: Le nombre d’abonnés mobiles estimé à 42 millions à fin juin

Maroc: Le nombre d’abonnés mobiles estimé à 42 millions à fin juin

L’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT) a publié récemment les principaux indicateurs du secteur des télécoms au titre du deuxième trimestre 2017. Il en ressort qu’au terme de la période analysée, le secteur a été marqué par la consolidation des parcs de la téléphonie mobile et la poursuite de la croissance du segment Internet. En effet, selon les chiffres rendus publics par l’ANRT, le Maroc comptait à fin juin 2017 quelque 42,05 millions d’abonnés mobiles. Le parc de la téléphonie mobile s’est consolidé en enregistrant une légère hausse trimestrielle de 0,64% et annuelle de 1,48%. A souligner que l’analyse des principaux indicateurs du secteur a également confirmé l’évolution constatée durant les derniers trimestres pour le parc mobile postpayé. D’après le gendarme des télécoms, cette branche a atteint près de 3,2 millions d’abonnés, ce qui traduit une croissance annuelle de près de 11% et dénote un changement progressif du mode de consommation chez le client marocain. Ce dernier est porté essentiellement par les nouvelles offres post payées à «bas prix», lancées par les trois opérateurs mobiles, a précisé l’ANRT dans un communiqué. Dans ce document, l’agence a fait état d’une hausse annuelle de 0,77% et trimestrielle de 0,44% du parc des abonnés mobiles prépayés qui aurait ainsi atteint 38,86 millions d’abonnés. En ce qui concerne le parc des abonnés Internet, il s’est établi, à plus de 19,2 millions à fin juin 2017, en progression annuelle de 29%. « Sur un trimestre, ce segment enregistre près d’un million de nouveaux abonnements. La pénétration du service Internet dépasse ainsi 55% de la population marocaine », a relevé l’ANRT soulignant que l’essor de ce segment continue d’être porté essentiellement par les réseaux mobiles (3G/4G). Des analyses de l’agence, il ressort que le parc des abonnés Internet mobile s’est établi à près de 18 millions. Ce segment aurait ainsi enregistré une croissance trimestrielle de l’ordre de 5,7%, ce qui équivaut à +965.000 nouveaux abonnements sur un trimestre. Sur l’année, la croissance aurait été de près de 31%, soit + 4.243.000 nouveaux abonnements. En détail, il est ressorti que le parc Internet mobile 4G a atteint près de 4,7 millions de clients au 30 juin 2017. Ce qui traduit une amélioration de 37% par rapport au premier trimestre de la même année. Le parc ADSL a, pour sa part, connu une croissance de 1% par rapport au premier trimestre de cette année et de 8% sur une année. Selon les tableaux de bord de l’ANRT, le parc des abonnés fixes a poursuivi sa tendance baissière au cours du deuxième trimestre 2017 et marqué une baisse annuelle de 3,7%. Il s’est ainsi établi à plus de 2 millions d’abonnés dont près de 245.000 en mobilité restreinte. A noter aussi que durant ce deuxième trimestre 2017, le nombre moyen de minutes mobiles consommées par client par mois a atteint 109 minutes à fin juin 2017, contre 112 minutes une année auparavant. « Quant au segment fixe, l’usage moyen sortant mensuel baisse de 5% entre fin juin 2016 et fin juin 2017, passant de 124 à 118 minutes par mois », a constaté l’ANRT qui attribue ces légers reculs essentiellement à la baisse du trafic international (sortant et entrant). Dans ses analyses, l’ANRT s’est aussi intéressée au revenu moyen par minute (ARPM). Ainsi, en ce qui concerne le segment mobile, il s’est établi à 0,23 DHHT/min à fin juin 2017, soit une quasi-stagnation par rapport à juin 2016. Alors qu’il est passé de 0,95 à 0,98 DHHT/min pour le segment fixe équivalant à une légère hausse. Au 30 juin 2017, l’ANRT a noté que le revenu moyen par client Internet s’est établi à 25 DHHT/mois (vs 24 DHHT au 30 juin 2016). Pour sa part, le revenu moyen de l’Internet mobile s’est établi à 20 DHHT/client à fin juin 2017, confirmant la dynamique observée sur ce segment depuis l’année dernière. La hausse a été de 18%.

Maroc: La Toile gonfle les recettes des opérateurs télécoms

Maroc: La Toile gonfle les recettes des opérateurs télécoms

L’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT) a publié récemment les chiffres du secteur des télécoms au titre du premier trimestre 2017 qui confirment l’élan positif du segment Internet dans les réseaux mobiles, essentiellement. Cette progression s’est traduite aux niveaux des parcs et des usages, a relevé l’ANRT. Avec une pénétration de près de 54%, le parc des abonnés Internet s’est établi à près de 18,3 millions à fin mars 2017, ce qui correspond à une hausse annuelle de 26% et trimestrielle de 7%. « Ces évolutions positives sont essentiellement portées par les réseaux mobiles où le parc des abonnés Internet s’établit à 16,97 millions, enregistrant une progression nette de 1,15 million d’abonnés sur un trimestre. Il marque une croissance annuelle de près de 27,5% et trimestrielle de 7,3% », a indiqué l’agence. Selon les résultats du secteur des télécoms, le parc Internet mobile 4G atteint 3,4 millions de clients, au 31 mars 2017. Cette évolution représente une hausse de 21% de plus qu’au 31 décembre 2016. Alors que le parc ADSL s’est inscrit dans une dynamique haussière et enregistre une croissance annuelle de plus de 8%. En ce qui concerne la téléphonie mobile, l’ANRT fait état d’un léger recul du parc de 0,66%, par rapport au premier trimestre de l’année dernière. Selon l’agence, le Maroc comptait 41,78 millions d’abonnés mobiles à fin mars 2017 et aurait ainsi enregistré une pénétration de plus de 123%. « Ce trimestre confirme l’évolution positive constatée durant les derniers trimestres pour les parcs mobiles postpayés, en raison notamment de la diversification et du lancement de nouvelles offres par les opérateurs mobiles », a expliqué l’agence précisant que ce parc a atteint près de 3,1 millions d’abonnés, ce qui correspond à une croissance annuelle de plus de 10,5%. Des chiffres publiés par l’ANRT il ressort aussi que le parc des abonnés mobiles prépayés a atteint 38,68 millions d’abonnés et a enregistré une baisse de près de 1,5% par rapport à mars 2016, en raison notamment de la poursuite des consolidations des parcs prépayés. Autres enseignements relevés dans sa note, celui du parc des abonnés fixes qui se serait établit à plus de 2 millions dont 258.000 en mobilité restreinte. A propos du parc, il est important de souligner que celui-ci poursuit sa tendance baissière depuis 2010 et marque une baisse annuelle de 5% par rapport à mars 2016. L’ANRT a attribué cette régression à la baisse du parc de la mobilité restreinte, non compensée par la croissance du parc fixe filaire qui s’est établie à plus de 4% par rapport au 1er trimestre 2016. Selon le décompte de l’agence, durant les trois premiers mois de 2017, le nombre de minutes mobiles consommées par client par mois aurait atteint 110 minutes en moyenne à fin mars 2017, au lieu de 112 minutes une année auparavant. Alors que l’usage moyen sortant mensuel se serait stabilisé à 121 minutes pour ce qui est du segment fixe. Au cours de cette même période, l’agence a aussi relevé que le nombre de SMS échangés, s’est élevé à 1,56 milliard d’unités, en baisse annuelle de 34%. Le changement d’usage par les consommateurs expliquerait ce déclin, a-t-elle souligné. Selon l’agence, les prix mesurés par les revenus moyens par minute (ARPM) ont enregistré une quasi-stagnation par rapport à mars 2016. Ainsi, a-t-elle précisé, « l’ARPM s’établit, pour le segment mobile, à 0,22 DHHT/min à fin mars 2017, en quasi-stabilité par rapport à mars 2016 alors que pour le segment fixe, l’ARPM s’établit à 0,96 DHHT/min (vs 0,97 DHHT à fin mars 2016) ». Il ressort également des données recueillies par l’ANRT que le revenu moyen par client Internet est resté quasi-stable et s’est établit, au 31 mars 2017, à 25 DHHT/mois (vs 24 DHHT au 31 mars 2016). En revanche, le revenu moyen de l’Internet mobile a enregistré une hausse de 12% et s’est établi à 19 DHHT/client à fin mars 2017.