«Ce que je peux confirmer, c’est que les autorités nous ont montré les efforts qui ont été réalisés même avant la signature de cet accord. Le gouvernement a promis des réformes dans le domaine de la gouvernance et de la gestion des finances publiques. Nous attendons l’opérationnalisation de ce plan d’action et espérons avancer de façon positive dans les prochaines semaines», a récemment le chef de la délégation du Fonds Monétaire International (FMI) et conseiller départemental Afrique, Alex Segura-Ubiergo.
Pour ce fonctionnaire du FMI, la rencontre avec les membres du gouvernement a consisté à harmoniser les avis sur la situation de l’économie congolaise et le soutien que son institution pourrait apporter au pays et qu’une discussion interne est prévue au sein du FMI pour déterminer quand cet accord pourra être finalisé.
Selon lui, les discussions semblent mieux progresser, et que les deux parties ont pu identifier les contraintes dans la situation économique, dont le contraste entre l’amélioration du secteur pétrolier et le faible taux de croissance au niveau du secteur hors-pétrole. Il a ajouté que ce dernier secteur se trouve dans une situation difficile marquée par la baisse de revenus de l’Etat.
Outre les réformes de la gouvernance et surtout de la gestion des finances publiques, les négociateurs ont également évoqué la situation de la dette publique congolaise qui « reste encore insoutenable». Les experts du FMI ont également exhorté le gouvernement à poursuivre les discussions avec les créanciers extérieurs, en l’occurrence la Chine et les traders, afin de trouver une solution.
La Chine qui est à ce jour le partenaire financier stratégique du Congo, détient une bonne part du stock de la dette congolaise.
Florent Sogni Zaou