TRIBUNE. Dans son message à la nation du 28 décembre 2021, le Président Denis Sassou Nguesso relève la mollesse des Parlementaires, face à ce qui apparait comme leurs obligations légales.
Surtout en matière de constitution des commissions d’enquête sur les fléaux et autres antivaleurs qui ruinent le pays.
En citoyen libre, aimant intensément mon pays, j’ai publié un post pour m’interroger sur les raisons de la peur des Parlementaires Congolais qui refusent de s’assumer.
Des réactions à mon interrogation, il ressort de la synthèse des avis, y relatifs, sur les réseaux sociaux, diverses opinions.
Une kyrielle de compatriotes estiment que les Parlementaires Congolais sont dans une posture d’arrangement complice tacite avec l’exécutif aux fins de ne rien voir en mal qui soit mis en œuvre.
D’autres pensent que le pays étant pris en otage par le pouvoir, aucun Parlementaire ne pourrait critiquer le gouvernement, au risque de quitter le Parlement, lors de son renouvellement.
Et d’avancer que, même moi, Ouabari Mariotti, à la place des Parlementaires, je me comporterais de manière identique, muet comme une carpe, me contentant de mes privilèges.
Ce qui est très faux, me concernant.
Tout ceci, mis bout à bout, je me demande alors quel est le rôle du Parlement Congolais s’il doit demeurer indifférent face aux nombreux crimes économiques et sociaux qui mettent la Nation à genoux.
Sous le mandat du Président Pascal Lissouba, l’opposition minoritaire au Parlement, jouait son rôle. Les Députés de la majorité, sur des questions essentielles et sur les causes justes de la Nation, mettaient en difficulté le Gouvernement.
J’en sais quelque chose lorsqu’il s’était agit des affaires juridico- sécuritaires et des dossiers du Conseil Supérieur de la Magistrature.
Aux Députés de s’assumer. Sinon, en quoi, ils représenteraient les populations qui les ont mandatés.
Tant d’affaires de toutes sortes de crimes n’ont pas de dénouement par la faute des Députés qui redoutent d’en rechercher les causes, on ne sait pourquoi.
Le Congo est un patrimoine commun. Il doit avancer. Pour l’intérêt supérieur de tous les Congolais.
Au-delà des états d’âme des uns et des autres et de la volonté de certains de bloquer le Congo pour qu’il marque le pas, nous voudrions un Congo de lumières, prospère et rassemblé, avec un Parlement servant la Nation.
Donc, Parlementaires, au travail.
Ouabari Mariotti
Paris 29 décembre 2021