Ecrivain, dramaturge, essayiste et philosophe français, Albert Camus (1913-1960) fut aussi un journaliste militant engagé dans la prise de conscience de l’absurdité de la condition humaine.
Auteur d’une œuvre multiple et féconde (composée de pièces de théâtre, romans, nouvelles et essais), il marqua de façon définitive son époque à travers ses écrits, son parcours et ses nombreuses actions qui lui valurent, dans certains cas, bien d’anathèmes de la part notamment des communistes.
A l’occasion du cinquantenaire de la disparition de cet illustre homme des lettres, le Réseau des Instituts français au Maroc organise durant les mois d’octobre et novembre prochains plusieurs manifestations culturelles visant à célébrer tant le parcours que l’écriture du Nobel de littérature en 1957. Et à rendre hommage autant à l’homme qu’à l’auteur de «L’Etranger», «La Peste», «L’homme révolté », « Les Justes », « La Chute» ou encore « L’Exil et le Royaume» et «Le Mythe de Sisyphe », entre autres. Des titres universels qui ont accompagné le rayonnement de la pensée de cet auteur emblématique à travers le monde. Un homme qui sut résister à l’air du temps et dont les thèses lui valurent considération et respect de ses pairs.
Dans le cadre de cet hommage, initié avec le soutien du Service de coopération et d’action culturelle de l’ambassade de France au Maroc, la Médiathèque de l’Institut français de Casablanca inaugurera, jeudi 28 octobre à 19h, une série de trois rencontres exceptionnelles avec Jean Daniel, fondateur du Nouvel Observateur et ami de l’écrivain disparu en 1960. En tournée à Rabat (vendredi 29 à la Salle Gérard Philippe à 18h30) et à Tanger (lundi 1er novembre à 18h30, à la Galerie Delacroix), il animera une conférence sous le signe «Avec Camus : comment résister à l’air du temps ? » durant laquelle il «parlera de Camus journaliste dont l’éthique et l’engagement nous montrent comment résister à l’air du temps», souligne l’IF de Casablanca, précisant que cette rencontre sera ponctuée de la voix de Daniel Mesguich.
La conférence sera précédée de la projection du documentaire de Jean Daniel et Joël Calmetts, un portrait émouvant sur l’écrivain intitulé « Albert Camus : la tragédie du bonheur». Ce film est au programme du mercredi 27 au vendredi 29 octobre à l’IF de Casablanca.
Dans le même cadre, le Complexe culturel Sidi Belyout servira de décor, vendredi 29 octobre à 20h, à une séance de lecture de « L’Exil et le Royaume » animée par Daniel Mesguich, comédien, metteur en scène et directeur du Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris.
A Rabat, l’hommage prendra une tout autre allure à travers des séances de lecture sous le thème «Albert Camus dans le texte» (mardi 26 octobre, 19h, salle Gérard Philippe). Animées par la comédienne Sophia Hadi, elles porteront sur des textes connus tels que «La Peste», «L’Etranger», «Caligula», «L’Exil et le Royaume », entre autres. Ainsi qu’une table ronde animée par José Lenzini, Mustapha Trabelsi et Manfred Stassen sous le signe « Camus, sa vie, son œuvre». Elle aura lieu jeudi 11 novembre, à 19h, à la Salle Gérard Philipe et vendredi 12 novembre, à 19h, à l’Espace Balzac (Kénitra).
Une exposition conçue par José Lenzini et réalisée par la librairie Gaïa se tiendra du 25 octobre au 11 novembre, à la Médiathèque de l’Institut français de Rabat et du 12 novembre au 4 décembre, à l’Espace Balzac (Kénitra).
L’exposition, qui propose 14 panneaux autour de la vie et de l’œuvre d’Albert Camus, retrace le parcours de l’essayiste, dramaturge, philosophe, grand écrivain de l’absurde et de la révolte, sans oublier la fondation des Théâtres du Travail et de l’Equipe, son rapprochement avec le Front Populaire, les rencontres qui ont marqué sa vie et son talent de gardien de but.
Cette exposition sera par la suite reproduite à Meknès qui célèbre l’écrivain à travers également un jeu concours prévu du 22 septembre au 20 octobre, à la Médiathèque de l’Institut français. Auquel ont déjà participé plus de 1000 élèves d’une vingtaine d’écoles publiques et privées.
L’IF de Meknès prévoit aussi un spectacle intitulé « Le premier homme ». Adaptée et réalisée par Jean-Paul Schintu, cette pièce sera donnée en représentation mardi 9 novembre, à 20h, au théâtre de l’Institut. « Ce spectacle est présenté à partir d’un roman retrouvé dans la serviette de Camus, sur les lieux de l’accident qui lui coûta la vie. Camus y travaillait depuis quelques années déjà, voulant reprendre cette histoire d’immigration à travers la figure de ce père qu’il n’a pas connu, mais aussi comme un hommage à toute la population d’Algérie, musulmane, juive et chrétienne, qui au moment où il le raconte, se déchire », explique-t-on.
Le spectacle sera précédé, la veille, d’une rencontre animée par Jean-Paul Schintu, à l’Université Moulay Ismail (Faculté des lettres et des sciences humaines). Ce dernier « donnera lecture d’extraits de la correspondance qu’Albert Camus a entretenue avec le poète René Char, depuis leur rencontre en 1946 à la mort de Camus en 1960», précise-t-on.
A l’occasion du cinquantenaire de la disparition de cet illustre homme des lettres, le Réseau des Instituts français au Maroc organise durant les mois d’octobre et novembre prochains plusieurs manifestations culturelles visant à célébrer tant le parcours que l’écriture du Nobel de littérature en 1957. Et à rendre hommage autant à l’homme qu’à l’auteur de «L’Etranger», «La Peste», «L’homme révolté », « Les Justes », « La Chute» ou encore « L’Exil et le Royaume» et «Le Mythe de Sisyphe », entre autres. Des titres universels qui ont accompagné le rayonnement de la pensée de cet auteur emblématique à travers le monde. Un homme qui sut résister à l’air du temps et dont les thèses lui valurent considération et respect de ses pairs.
Dans le cadre de cet hommage, initié avec le soutien du Service de coopération et d’action culturelle de l’ambassade de France au Maroc, la Médiathèque de l’Institut français de Casablanca inaugurera, jeudi 28 octobre à 19h, une série de trois rencontres exceptionnelles avec Jean Daniel, fondateur du Nouvel Observateur et ami de l’écrivain disparu en 1960. En tournée à Rabat (vendredi 29 à la Salle Gérard Philippe à 18h30) et à Tanger (lundi 1er novembre à 18h30, à la Galerie Delacroix), il animera une conférence sous le signe «Avec Camus : comment résister à l’air du temps ? » durant laquelle il «parlera de Camus journaliste dont l’éthique et l’engagement nous montrent comment résister à l’air du temps», souligne l’IF de Casablanca, précisant que cette rencontre sera ponctuée de la voix de Daniel Mesguich.
La conférence sera précédée de la projection du documentaire de Jean Daniel et Joël Calmetts, un portrait émouvant sur l’écrivain intitulé « Albert Camus : la tragédie du bonheur». Ce film est au programme du mercredi 27 au vendredi 29 octobre à l’IF de Casablanca.
Dans le même cadre, le Complexe culturel Sidi Belyout servira de décor, vendredi 29 octobre à 20h, à une séance de lecture de « L’Exil et le Royaume » animée par Daniel Mesguich, comédien, metteur en scène et directeur du Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris.
A Rabat, l’hommage prendra une tout autre allure à travers des séances de lecture sous le thème «Albert Camus dans le texte» (mardi 26 octobre, 19h, salle Gérard Philippe). Animées par la comédienne Sophia Hadi, elles porteront sur des textes connus tels que «La Peste», «L’Etranger», «Caligula», «L’Exil et le Royaume », entre autres. Ainsi qu’une table ronde animée par José Lenzini, Mustapha Trabelsi et Manfred Stassen sous le signe « Camus, sa vie, son œuvre». Elle aura lieu jeudi 11 novembre, à 19h, à la Salle Gérard Philipe et vendredi 12 novembre, à 19h, à l’Espace Balzac (Kénitra).
Une exposition conçue par José Lenzini et réalisée par la librairie Gaïa se tiendra du 25 octobre au 11 novembre, à la Médiathèque de l’Institut français de Rabat et du 12 novembre au 4 décembre, à l’Espace Balzac (Kénitra).
L’exposition, qui propose 14 panneaux autour de la vie et de l’œuvre d’Albert Camus, retrace le parcours de l’essayiste, dramaturge, philosophe, grand écrivain de l’absurde et de la révolte, sans oublier la fondation des Théâtres du Travail et de l’Equipe, son rapprochement avec le Front Populaire, les rencontres qui ont marqué sa vie et son talent de gardien de but.
Cette exposition sera par la suite reproduite à Meknès qui célèbre l’écrivain à travers également un jeu concours prévu du 22 septembre au 20 octobre, à la Médiathèque de l’Institut français. Auquel ont déjà participé plus de 1000 élèves d’une vingtaine d’écoles publiques et privées.
L’IF de Meknès prévoit aussi un spectacle intitulé « Le premier homme ». Adaptée et réalisée par Jean-Paul Schintu, cette pièce sera donnée en représentation mardi 9 novembre, à 20h, au théâtre de l’Institut. « Ce spectacle est présenté à partir d’un roman retrouvé dans la serviette de Camus, sur les lieux de l’accident qui lui coûta la vie. Camus y travaillait depuis quelques années déjà, voulant reprendre cette histoire d’immigration à travers la figure de ce père qu’il n’a pas connu, mais aussi comme un hommage à toute la population d’Algérie, musulmane, juive et chrétienne, qui au moment où il le raconte, se déchire », explique-t-on.
Le spectacle sera précédé, la veille, d’une rencontre animée par Jean-Paul Schintu, à l’Université Moulay Ismail (Faculté des lettres et des sciences humaines). Ce dernier « donnera lecture d’extraits de la correspondance qu’Albert Camus a entretenue avec le poète René Char, depuis leur rencontre en 1946 à la mort de Camus en 1960», précise-t-on.