Maroc: Inauguration de l’échangeur “Al Massira” à Kénitra

La Société nationale des autoroutes du Maroc (ADM) a procédé dans la matinée du lundi 7 janvier à l’inauguration de l’échangeur «Al Massira» (Kénitra) situé au point kilométrique 232 (PK 232) de l’axe autoroutier Rabat – Kénitra.

Le nouvel échangeur Al Massira, qui a nécessité un investissement de 30 millions de dirhams, a été inauguré lors d’une cérémonie présidée par Abdelkader Amara, ministre de l’Equipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau.

Les travaux de réalisation de cette infrastructure autoroutière, financés sur fonds propres de l’entreprise, ont duré 10 mois, a indiqué Autoroutes du Maroc dans un communiqué rendu public le jour même de son inauguration soulignant que l’échangeur «Al Massira» vise l’amélioration des conditions d’accès à la ville de Kénitra.

L’aménagement de l’échangeur Al Massira, tout en s’insérant dans le programme de développement stratégique de la ville de Kénitra (PDSK) lancé en 2015, « permettra de soulager le trafic sur les deux échangeurs mitoyens : Kénitra Centre et Kénitra Nord, améliorant ainsi, à la fois, la capacité et la fluidité de la circulation », a précisé la société créée en 1989.

Inscrit dans le cadre général du développement stratégique de Kénitra, cet échangeur facilitera concrètement la desserte de cette ville via Saknia et permettra, en plus, de raccourcir le délai d’accès à l’autoroute, soulager l’entrée et la sortie de l’échangeur Kénitra Centre et éviter les engorgements au niveau du giratoire menant à la région Saknia.

Par ce projet, dont les travaux de construction ont été lancés officiellement par le gouverneur de la province de Kénitra en novembre 2017, «Autoroutes du Maroc continue à développer le réseau autoroutier national dans l’objectif d’améliorer les conditions de circulation et le service offert à ses clients-usagers », a-t-elle relevé.

L’occasion pour ADM de réaffirmer son projet consistant à mettre en œuvre « des chantiers structurants dans le but de contribuer à la compétitivité des territoires par le renforcement de leurs infrastructures et l’optimisation de leur connexion au reste du réseau».

Pour rappel, les missions dévolues à la Société nationale des autoroutes du Maroc portent sur la construction, l’entretien et l’exploitation d’autoroutes qui lui sont concédées par voie de concessions ou contrats ; la gestion, la protection et la conservation du domaine public dépendant du réseau de transport mis à sa disposition; la création et l’exploitation de services touristiques, d’hôtellerie et de tout autre service dans la proximité géographique de l’autoroute ainsi que l’exploitation et la gestion des biens immobiliers et mobiliers.

A ces missions, s’ajoute celle d’assurer « la satisfaction des clients par le développement de services innovants en vue de garantir leur sécurité, leur confort et leur faciliter toujours plus le trajet », peut-on lire sur le site web de la société.

A noter que, selon la même source, ADM a réalisé un réseau de 1.800 km d’autoroutes qui ont permis à 60% de la population d’être directement reliée au réseau autoroutier, à 70% d’être desservie par le réseau autoroutier ou par les Voies Express et à 85 % d’être à moins d’une heure de l’autoroute.

Autoroutes du Maroc ajoute que toutes les villes de plus de 400.000 habitants sont désormais reliées au réseau autoroutier tandis que 22 villes de plus de 100.000 habitants sur 27 le sont à fin 2016.

Alain Bouithy

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