
Après deux années de recul, les envois de fonds vers la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) devraient s’inscrire en hausse de 4,6 %, à 51 milliards de dollars.
A en croire la Banque mondiale, c’est l’Égypte, le plus important destinataire dans la région qui, à la suite de la dévaluation de sa monnaie, en sera le principal bénéficiaire.
Néanmoins, du fait de la réduction de la production de pétrole et de la mise en œuvre d’une politique d’assainissement budgétaire, le fléchissement de la croissance économique dans les pays membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG) pèsera sur les perspectives d’augmentation des transferts de fonds en direction de la région.
La BM ajoute que ces envois devraient progresser de seulement 2,9 % en 2018, à 53 milliards de dollars.