« Étant donné la croissance économique dans les pays de l’OCDE à revenu élevé, les envois de fonds en direction de l’Afrique subsaharienne devraient faire un bond de 10 %, à 38 milliards de dollars, cette année », a annoncé récemment la Banque mondiale.
Selon l’institution financière internationale, les principaux pays destinataires des fonds que sont le Nigéria, le Sénégal et le Ghana devraient tous en bénéficier.
Dans une note d’information sur les migrations et le développement, publiée le 3 octobre dernier, la BM a affirmé que la région compte aussi un certain nombre d’autres pays où les envois de fonds représentent une part significative du produit intérieur brut (PIB).
« C’est notamment le cas pour le Nigéria (26 % du PIB), les Comores (21 %) et la Gambie (20 %). En 2018, la hausse des transferts de fonds devrait se limiter à 3,8 % (39 milliards de dollars) », a-t-elle précisé.
D’après la Banque mondiale, les envois de fonds officiellement enregistrés vers les pays en développement ont atteint globalement 450 milliards de dollars, soit une progression de 4,8 %.
« Si l’on comptabilise également les envois à destination des pays à revenu élevé, le montant total des transferts dans le monde devrait atteindre 596 milliards de dollars (+3,9 %) », a indiqué l’institution sur son site officiel, précisant que cette reprise des envois de fonds s’explique par une croissance plus vigoureuse au sein de l’Union européenne, dans la Fédération de Russie et aux États-Unis.
Par conséquent, la BM a soutenu que « cette année, trois régions devraient bénéficier de la plus forte hausse de ces flux : l’Afrique subsaharienne, l’Europe et l’Asie centrale, et l’Amérique latine et les Caraïbes ».