Dani Alves est en pourparlers avec les autorités judiciaires espagnoles

De nouveaux développements sont survenus dans l’affaire concernant Dani Alves. Pour rappel, l’ancien joueur du FC Barcelone et du Paris Saint-Germain a été accusé de viol par une jeune femme de 23 ans lors d’une sortie nocturne à Barcelone en décembre 2022. Depuis janvier dernier, il est détenu dans une prison en Espagne. Compte tenu des preuves accablantes rassemblées par les experts chargés de l’enquête et présentées au parquet, l’ancien international brésilien (126 sélections, 8 buts) devrait être jugé. Il risque une peine d’emprisonnement de 8 à 10 ans. Selon les informations relayées par Sport ce mercredi, les avocats de Dani Alves négocient actuellement avec le tribunal de Barcelone pour obtenir un report de son procès et éventuellement une réduction de peine, moyennant un dédommagement important. Bien qu’il ait clamé son innocence peu de temps après la médiatisation de l’affaire, son procès pourrait se dérouler au premier trimestre 2024 si un accord est trouvé entre les deux parties. Cependant, cela impliquerait que le footballeur plaide coupable. Ya Willy.

En Centrafrique, le viol pour terrifier les populations

Les violences sexuelles sont utilisées comme arme de guerre dans de nombreux conflits. En Centrafrique, une victime livre un témoignage accablant. La Cour pénale internationale vient à la rencontre des victimes des crises qui ont ensanglanté la République centrafricaine. Son président, le juge Piotr Hofmanski, est en visite de travail à Bangui. L’occasion pour lui de discuter avec les autorités mais surtout d’échanger avec les victimes des crimes de guerre relevant de la compétence de la CPI. Cette cour met d’ailleurs en œuvre un fonds au profit des victimes. Agnès Yangakola est l’une des bénéficiaires de ce fonds, elle vivait à Bambari, dans le centre du pays, au moment des faits et elle explique, dans un témoignage terrible, comment les Séléka l’ont violé, ont tué son mari, son garçon et sa sœur… Lire la suite sur DW

Les forces tigréennes assassinent, violent et pillent lors d’attaques contre des civil·e·s

Les combattants affiliés au Front populaire de libération du Tigré (FPLT) ont délibérément tué des dizaines de personnes, violé en réunion des dizaines de femmes et de jeunes filles – parfois âgées de 14 ans seulement – et pillé des biens publics et privés dans deux secteurs de la région Amhara, dans le nord de l’Éthiopie, écrit Amnesty International dans un nouveau rapport. Ces atrocités ont été perpétrées à Chenna et Kobo et aux alentours, fin août et début septembre 2021, peu après que les forces tigréennes ont pris le contrôle de ces zones en juillet. Les attaques ont souvent été marquées par d’autres actes de violence et de cruauté, des menaces de mort, et des insultes et propos dénigrants à caractère ethnique. À Kobo, les forces tigréennes se seraient déchaînées contre la population civile à titre de représailles face à la résistance accrue de milices locales et d’habitants armés. « Les forces tigréennes font preuve d’un mépris flagrant à l’égard des règles fondamentales du droit international humanitaire, que tous les belligérants sont tenus de respecter. Les éléments de preuve pointent des pratiques des forces tigréennes consistant à commettre des crimes de guerre et de possibles crimes contre l’humanité, dans les zones sous leur contrôle dans la région Amhara, dès juillet 2021. Cela inclut des faits répétés de viols, d’exécutions sommaires et de pillages généralisés, notamment dans les hôpitaux », a déclaré Sarah Jackson, directrice régionale adjointe pour l’Afrique de l’Est, la Corne de l’Afrique et la région des Grands Lacs à Amnesty International.  Exécutions sommaires à Kobo À Kobo, ville du nord-est de la région Amhara, les combattants tigréens ont délibérément tué des civils non armés, semble-t-il pour se venger des pertes au sein de leurs rangs imputables aux milices et paysans armés Amharas. Amnesty International a interrogé 27 témoins et victimes, dont certains avaient aidé à aller chercher et enterrer les cadavres. Dix habitants de Kobo ont déclaré à Amnesty International que dans l’après-midi du 9 septembre 2021, les combattants tigréens ont tué sommairement leurs proches et leurs voisins, devant chez eux. « Ils ont commencé par tuer mon frère Taddese. Il est mort sur le coup. Mon autre frère et mon beau-frère ont tenté de s’enfuir et ont tous les deux été abattus d’une balle dans le dos. Ils m’ont touché à l’épaule gauche. Je suis resté à terre et j’ai fait le mort », a raconté un survivant. Douze autres habitant·e·s de Kobo ont déclaré avoir trouvé les cadavres d’habitants et de fermiers du coin, tués dans le cadre d’homicides apparentés à des exécutions : ils ont reçu une balle dans la tête, la poitrine ou le dos, parfois en ayant les mains liées derrière le dos. « Les premiers cadavres que nous avons vus se trouvaient le long de la palissade de l’école. Une vingtaine de corps, allongés en sous-vêtements, faisant face à la palissade, et trois autres dans l’enceinte de l’école. La plupart se sont fait tirer dans la nuque et quelques-uns dans le dos. Ceux qui avaient reçu une balle dans la nuque n’étaient pas identifiables, parce qu’une partie de leur visage avait été emporté », a déclaré un témoin. L’analyse des images satellite par le Laboratoire de preuves du programme Réaction aux crises d’Amnesty International montre de nouveaux sites d’inhumation sur les terres des églises Saint George et Saint Michael, où les habitants ont déclaré avoir enterré les victimes le 9 septembre. Les homicides délibérés de civils, ou de combattants capturés, blessés ou qui se sont rendus, constituent des crimes de guerre et possiblement des crimes contre l’humanité. Violences sexuelles à Chenna À partir de juillet 2021, à Chenna, un village au nord de Bahir Dar, la capitale de la région Amhara, ainsi qu’aux alentours, les forces tigréennes ont violé des dizaines de femmes et de jeunes filles, parfois âgées de 14 ans seulement, souvent dans leur propre maison, après les avoir obligées à leur donner de la nourriture et à cuisiner pour eux. Les violences sexuelles s’accompagnaient de niveaux de cruauté choquants, notamment de coups, de menaces de mort et d’insultes à caractère ethnique. Sur les 30 victimes interrogées par Amnesty International, 14 ont déclaré avoir été violées collectivement par de multiples combattants tigréens, parfois sous les yeux de leurs enfants. Sept des victimes étaient des jeunes filles âgées de moins de 18 ans. Lucy, élève en cinquième âgée de 14 ans, et sa mère ont toutes deux été violées par des combattants tigréens dans leur maison, à Did-Bahr. Elle a raconté : « J’étais chez moi avec ma mère et ma grand-mère, lorsque deux jeunes hommes armés de fusils sont arrivés chez nous dans la matinée, vers 11 heures. L’un d’entre eux portait un uniforme militaire et l’autre des vêtements civils. Ils parlaient un mélange de tigrinya et un peu d’amharique. Ils ont dit :  » Nos familles ont été violées, maintenant à notre tour de vous violer.  » L’un d’eux m’a violée dans la cour, tandis que l’autre s’occupait de ma mère à l’intérieur de la maison. Ma mère est très malade depuis, elle est très déprimée et désespérée. Nous ne parlons pas de ce qui s’est passé, c’est impossible. » Salam, âgée de 29 ans, a raconté que quatre combattants tigréens ont enfermé ses parents âgés dans une pièce séparée et l’ont violée en réunion pendant 15 heures. La plupart des victimes ont subi des préjudices physiques et psychologiques graves et durables. Dix ont dû rester hospitalisées pendant trois mois après avoir été violées. Les médecins qui prodiguent des soins aux victimes de viols ont déclaré que deux d’entre elles ont dû être soignées pour des lacérations probablement causées par les baïonnettes de fusils insérées dans leurs parties génitales. Amnesty International a déjà recensé des pratiques similaires de combattants tigréens violant des femmes et des filles Amharas à Nifas Mewcha, et a reçu des informations crédibles sur des viols commis dans d’autres secteurs de la région Amhara. Ces atrocités constituent des crimes de guerre et, potentiellement, des crimes contre l’humanité. Pillage de biens civils À Kobo et dans le secteur de Chenna, les habitants ont déclaré que les combattants tigréens ont volé des biens dans

Interpellé à Brazzaville: l'homme d'affaires Alexis Ndouna extradé à Libreville au Gabon

Poursuivi au Gabon pour viol sur mineur, le très puissant et riche homme d’affaires Alexis Ndouna a été interpellé par la police congolaise à Brazzaville et extradé samedi à Libreville. L’homme d’affaire proche du pouvoir, qui s’était réfugié au Congo-Brazzaville après avoir discrètement quitté le Gabon, est « accusé d’avoir violé la petite Wally âgée d’à peine 14 ans et de se faire livrer des mineurs contre de l’argent et des grands cadeaux » , rappelle la chaîne de radio RFI sur son site soulignant qu’au Gabon, cette pratique est connue sous le nom de « code placement ». Selon notre confrère Gabonreview, Alexis Ndouna est notoirement connu comme coutumier des faits de violences et d’abus sexuels sur mineurs. Il soupçonné d’avoir perpétré des actes sur plusieurs mineurs en échange des fortes sommes d’argent avant d’avoir été dénoncé par la petite Wally. Au dire de certaines personnes, c’est après avoir fait une apparition lors d’une manifestation au Congo, qu’Alexis Ndouna aurait été appréhendé, rapporte Focusgroupemedia. Selon ce qui se dit çà et là, poursuit notre confère, tout serait arrivé pendant le concert de Roga-Roga qui aurait cité son nom dans une dédicace « Alors nous avons ici même la présence du tout puissant Alexis Ndouna dans la place ! » a-t-il crié en plein concert. « Le fugitif probablement honoré des hommages reçus se serait levé pour esquisser quelques pas de danses, entouré de quelques jeunettes. Malheureusement pour lui, sa réjouissance a été de courte durée, car l’assistance aurait alerté les agents, qui se sont saisi du concerné. L’ambiance aurait donc eu raison de sa liberté », croit-il savoir. Une chose est certaine: la cavale n’aura duré que deux mois pour le puissant d’une époque qui semble révolue. Adrien Thyg

Le nouvel avocat de la Nabila Trindade, qui accuse Neymar de viol, menace à son tour de ne plus représenter la Brésilienne

Le nouvel avocat de Najila Trindade, la jeune Brésilienne qui accuse Neymar de viol, envisage de se retirer si sa cliente n’apporte pas des preuves supplémentaires de ses accusations, a annoncé la chaîne de radio France info. Selon la radio publique, qui cite un portail brésilien d’information G1 (en brésilien), « Danilo Garcia de Andrade réclame de pouvoir visionner une vidéo de sept minutes filmée par Najila Trindade lors de sa deuxième rencontre avec la star brésilienne du PSG dans un hôtel parisien, le 16 mai dernier », écrit-elle rappelant qu’une grosse minute de cette vidéo a fuité sur les réseaux sociaux jeudi. A en croire la chaîne, « Najila Trindade affirme que le reste de cet enregistrement contient des preuves irréfutables du viol qu’elle dit avoir subi, selon des transcriptions de son interrogatoire, qui a eu lieu vendredi à Sao Paulo ».  Selon la victime présumée, ces images se trouvaient dans une tablette mais qu’elle lui a été volée, peut-on lire sur le site internet de la radio. Cependant, poursuit-Elle, les responsables de la copropriété où elle réside ont démenti l’hypothèse d’une effraction. La chaîne rappelle que les premiers avocats de Najila Trindade ont abandonné la plaignante, expliquant qu’elle avait d’abord évoqué une agression, pas un viol. Adrien Thyg

France 24 revient sur le drame du viol au Cameroun

La chaîne française s’intéresse dans ce reportage au drame du viol qui sévit au Cameroun où des récits glaçants d’abus sexuels sont courants, alors que les victimes ont souvent peur d’en parler.