Formation artistique : Rhode MAKOUMBOU attendue à Brazzaville pour un stage destiné aux enfants

ARTS. L’artiste peintre congolaise Rhode Bath-Schéba Makoumbou se rendra en septembre prochain à Brazzaville, où elle animera un stage de formation artistique destiné aux enfants. Dans un bref message adressé à notre rédaction, l’artiste, dont les œuvres mettent en valeur les activités sociales de la femme africaine, précise que ce stage se déroulera au centre culturel « ESPACE-MAK », situé au 10 Rue Mpoutou, dans le quartier Mansimou, arrondissement n°8 Madibou, à l’OMS. Initiée à la peinture par son père, le peintre David Makoumbou, Rhode Bath-Schéba Makoumbou s’est réellement engagée dans l’art à partir de 1989. « La variété de ses toiles s’illustre dans un style nettement africain (inspiré de l’art statuaire traditionnel), mais également influencé par les courants réaliste, expressionniste et cubiste », peut-on lire sur le site de l’artiste. Depuis 2002, Rhode Makoumbou a créé de nombreuses sculptures en matière composite, représentant des métiers villageois en voie de disparition. Cependant, c’est à partir de 2003 qu’elle a entamé une carrière internationale marquante, exposant ses magnifiques sculptures à travers le monde entier. Originaire du Congo Brazzaville, la talentueuse artiste se considère comme une archiviste de la mémoire sociale et culturelle de l’Afrique en général, et du Congo en particulier. Lauréate du « Grand Prix des Arts et des Lettres » décerné par le Président de la République du Congo en décembre 2012, Rhode Makoumbou a été élevée au grade d’Officier de l’Ordre du Dévouement Congolais en 2013 par le Président Denis Sassou N’Guesso. Martin Kam
Bruxelles: Bel accueil pour la première du film « Rhode Makoumbou, une artiste au pays des grandes femmes » de Christian Van Cutsem

CINEMA. La première du très attendu film documentaire « Rhode Makoumbou, une artiste au pays des grandes femmes » a eu lieu vendredi 4 novembre dernier au Théâtre Mercellis à Bruxelles. La projection du film, réalisé par le cinéaste belge Christian Van Cutsem, a rencontré « un très grand succès », s’est réjoui l’artiste plasticienne d’origine congolaise. « 150 participants ont accueilli chaleureusement le film », a confié l’artiste à la renommée internationale, ajoutant que ces derniers ont également pu visiter son exposition de peintures et sculptures d’une artiste plasticienne du Congo Brazzaville et de Belgique. Pour rappel, le moyen long métrage de Christian Van Cutsem braque les projecteurs sur l’activité artistique et la vie de famille de l’artiste dans son pays d’origine, le Congo, et son pays d’adoption, la Belgique. A propos de l’organisation et de la mise sur pied de cette importante activité, la plasticienne précise qu’elle a bénéficié de l’aide de la commune d’Ixelles et de son Echevin de la Culture Ken Ndiaye et de l’équipe très professionnelle du Théâtre Mercellis. Réalisé avec la complicité active de Rhode Makoumbou, Marc Somville, Abdou, Abou, Daouda et Quentin, David et Elisabeth Makoumbou, Ehud, Milcah, Naomi et Mme Janet Wishnetsky, le film « Rhode Makoumbou, une artiste au pays des grandes femmes » nous entraîne au cœur du processus créatif de Rhode et de son combat pour un art public de proximité, suggère le synopsie. Plonger au sein de son œuvre et s’approcher de sa famille hors norme, c’est recevoir le cadeau prodigieux de la différence, de l’essence de l’art qui nous permet d’appréhender le monde avec d’autres yeux, relève-t-on. A noter que l’équipe du film prévoit une projection à Brazzaville et à Pointe-Noire courant 2023. Adrien Thyg Réalisation, image, son : Christian Van Cutsem Montage : Thibault Verly Images d’archives : Marc Somville. Production : Mon Œil ! et Mak production.
Bruxelles : Rhode Makoumbou parmi les artistes invités à la GRAPA 2017

La première Grande rencontre des artistes peintres africains à Bruxelles (GRAPA), considérée comme le plus grand rassemblement afro des arts plastiques en Belgique, se tiendra les 12, 13 et 14 mai prochains à la Galerie Ravenstein à Bruxelles. Placée sous le signe de l’art et de la culture, cette rencontre artistique réunira une trentaine d’artistes venus de Belgique, d’Europe et d’Afrique avec près de 150 à 200 œuvres. L’artiste Rhode Makoumbou figure parmi les artistes attendus à cette manifestation placée sous le signe de l’art et de la culture. Native de Brazzaville en août 1976, la peintre et sculpteuse « se considère un peu comme une artiste archiviste de la mémoire sociale et culturelle de l’Afrique en général, et du Congo en particulier », peut-on lire sur son site web officiel. Grand Prix des Arts et des Lettres du Président de la République du Congo en décembre 2012, Rhode Makoumbou a été élevée en juillet 2013 dans l’ordre du Dévouement congolais au grade d’officier par le Président de la République Denis Sassou N’Guesso. Créée à l’initiative de Kevin Michel, un peintre d’origine porto-congolaise qui se définit lui-même comme un artiste primitif africain, « la GRAPA est le premier rendez-vous du genre à faire une part belle aux artistes peintres et sculpteurs africains dans une ville où l’Arts Brussels et ses 35 ans d’éditions domine littéralement le terrain », indiquent les organisateurs dans un communiqué. Cette manifestation a pour objectifs de rassembler à Bruxelles des artistes peintres venus du monde entier et inspirés par l’Afrique, note-t-on de même source. « Il s’agit aussi de promouvoir des acteurs européens et africains dans des domaines aussi variés que la littérature, la musique et la poésie », ajoutent les promoteurs. A noter que l’événement de lancement aura lieu le 5 mai, de 17h30 à 22h30, à la Galerie Ochola en présence des artistes, partenaires, des médias et de toute l’équipe de GRAPA. Le peintre et acteur Mufuki Mukuna, qui compte parmi les pionniers de l’émergence d’un art contemporain africain en Belgique et en Europe, est le parrain de cette première édition. Colette Njomgang-Fonkeu, échevine à la culture et à la Francophonie de la commune d’Etterbeek, en est la marraine.
Voir & toucher : Rhode Makoumbou accroche ses œuvres au siège de l’ONU à Genève

L’artiste congolaise Rhode Makoumbou expose ses travaux, le mardi 8 décembre courant, au siège de l’ONU à Genève. Ses œuvres seront présentées dans le cadre d’une exposition collective d’art contemporain initiée en marge de la Journée internationale des ONG sous le signe « Voir et toucher ». Organisée en collaboration avec Village Suisse ONG et 30 autres organisations de la société civile, cette exposition verra aussi la participation de deux autres artistes, du Cameroun et de la Suisse.Le vernissage a lieu ce mardi 8, à partir de 13h, en présence notamment de M. Luc-Joseph Okio, Ambassadeur de la République du Congo et de M. Michael Moller, Directeur général de l’Office des Nations Unies. Patricia Engali Inscription obligatoire pour participer : ong@worldcom.ch Palais des Nations. 8-14, av. de la Paix. Genève 10. Portail de Pregny. Informations : M. Adalbert Nouga. +41 79 680 96 24.
Brazzaville empêche trois enfants de Rhode Makoumbou de la rejoindre en Belgique

L’artiste plasticienne réside depuis 2004 à Bruxelles. Les services de sécurité (DGST) de l’aéroport Maya-Maya de Brazzaville auraient empêché, samedi dernier, trois des enfants de Rhode Makoumbou de prendre l’avion à destination de Bruxelles au motif qu’ils avaient de faux visas, a dénoncé l’artiste plasticienne dans un communiqué parvenu à notre rédaction. Selon Rhode Makoumbou, qui précise que ses trois petits garçons devaient la rejoindre dans le cadre d’un regroupement familial dont le dossier a reçu un avis favorable de la Belgique; ils auraient été empêchés de voyager pour usage de faux. Ce qu’elle récuse, puisque ces derniers (âgés de 12, 14 et 16 ans) ont obtenu des visas de six mois délivrés en décembre 2014 par le Bureau de l’Espace Shengen de Kinshasa. « La Belgique avait accepté le regroupement familial après la remise d’un dossier le 24 juin 2014 au Bureau de l’Espace Shengen de Kinshasa. Des visas de six mois avaient été délivrés par ce même bureau en décembre 2014 », explique-t-elle soulignant qu’on a confisqué leurs passeports pour l’instant. Mais pour les services de sécurité de l’aéroport Maya-Maya, ces visas seraient faux. La raison : « ils ont dit qu’il n’était pas normal de prendre des visas Shengen à Kinshasa », a confié l’artiste, regrettant que ces derniers ne connaissent « manifestement pas la réglementation actuelle ». Pour bien comprendre, cette histoire, Rhode Makoumbou rappelle que « l’Ambassade de Belgique à Brazzaville ne transmet plus les dossiers pour la demande de visas à l’Office des étrangers à Bruxelles. Depuis plus d’un an, il faut se rendre au Bureau Shengen à Kinshasa (Congo RDC), ce qui n’est vraiment pas facile (prendre le bateau, réservé une nuit d’hôtel parce qu’il faut être vers 7h du matin devant le bureau) ». Non contente de ce qui s’est passé, l’artiste plasticienne estime qu’ « il est temps que les services administratifs du Congo soient plus opérationnels face aux nouvelles législations prises entre les Etats » et qu’ « il est vraiment dommage de stresser à ce point des enfants qui prennent seuls pour la première fois l’avion, ainsi que leur pays ». Il est à préciser que cet incident s’est passé, samedi 14, jour de la Saint-Valentin, autrement fête des amoureux.
L’Edmonia 2012 attribué à la Congolaise Rhode Makoumbou

L’association «Reines et Héroïnes d’Afrique» a décerné le trophée « Edmonia » à la plasticienne Rhode Bath-Schéba Makoumbou au cours de la première édition de son Gala annuel « Reines et Héroïnes d’Afrique », organisé vendredi 30 novembre dernier à Bruxelles. L’artiste congolaise a été récompensée dans la catégorie arts plastiques. Le trophée Edmonia, du nom de la sculpteuse et femme de l’art afro-américaine Edmonia Lewis, est « attribué à la femme afro-descendante artiste, sculpteuse ou peintre, qui par ses œuvres tente d’éveiller les consciences sur la situation de l’Afrique en général, des femmes africaines ou de la vie des Africains de la diaspora », soulignent les promoteurs de ce nouveau rendez-vous consacrant 10 femmes afro-descendantes qui se sont distinguées tout au long de l’année dans leurs activités respectives. Il s’agit précisément de femmes ayant « marqué les lecteurs de RHA-Magazine (www.rha-magazine.com) par leurs activités en faveur de la communauté africaine, tant en Afrique que dans la diaspora», peut-on lire sur le site du magazine. Précisons que Neuf autres trophées dans d’autres catégories ont été décernés à des femmes afro-descendantes lors de ce gala tenu en présence de prestigieux invités.