Deuil dans l’univers culturel congolais. Michel Moutouari s’en est allé

Deuil dans l’univers culturel congolais. Michel Moutouari s’en est allé

DISPARITION. D’une fratrie de grands artistes musiciens bien connus comme Moutouari Kosmos et Pierre Moutouari, notre compatriote Michel Moutouari nous a quittés en région parisienne, le 26 juin 2023. Michel Moutouari, cadet de cette fratrie, s’essayait lui aussi a la musique. Et il en avait des atouts, affichant sa volonté, voire son besoin pressant de tenter son experience et suivre les belles traces de ses frères aînés les célèbres Moutouari Kosmos et Pierre Moutouari. Michel Moutouari s’était fixé des objectifs. Tenu par le besoin de libérer sa créativité et de la transposer dans le monde musical congolais. Tout en sachant que la tâche était épreuvante. D’où la ténacité et le dévouement de Michel Moutouari. La mort emporte Michel Moutouari au moment où il avait profond désir de se développer et devenir cet autre grand artiste musicien congolais. En ces moments d’intense douleur pour la famille Moutouari, j’ai une pensée particulière pour mon ami Moutouari Kosmos à Brazzaville. Lui dont le retour au sein de l’Orchestre Bantou de la Capitale a revigoré cette formation. Également une pensée à l’endroit Pierre Moutouari, auteur compositeur de la chanson fétiche Missengué et père de l’artiste en herbe, excellente danseuse, Michael Moutouari. Que la famille Moutouari et les lignées adjacentes trouvent ici l’expression de mes condoléances les plus attristées. A Madame Michel Moutouari et les enfants Michel Moutouari, je dis ma solidarité. Paix à l’âme de Michel Moutouari. Paris 27 juin 2023 Par Ouabari Mariotti

Congo Terre des Légendes/La musique congolaise encore en deuil

Congo Terre des Légendes/La musique congolaise encore en deuil

DISPARITION. Musicien et membre fondateur du Trio Madjesi, Bonghat Sinuku Tshekabu Maximilien alias Saak Saakul est décédé, ce dimanche 19 mars 2023, à l’hôpital de Fontenay Sous Bois, en France. Il avait 82 ans et était souffrant depuis plusieurs années. Avec ses compagnons Mario Buana Kitoko et Loko Massengo Djeskain de l’orchestre mythique Sosoliso, ils ont révolutionné la musique de la République du Congo. A la dissolution du Trio Madjesi, Saak Saakul a mené une carrière solo. Période pendant laquelle il a produit plusieurs albums où il est mis en exergue la dénonciation des politiques congolaises, les détournements des finances publiques et les phénomènes de corruption. Une gamme d’anti valeurs qui gangrènent le continent africain. Que Saak Saakul repose en paix. Sa gestuelle sur scène, son style Et son image de talentueux artiste demeureront en nous. Ouabari Mariotti Paris 19 mars 2023

Congo Brazzaville. Terre des Légendes: Les Bantou de la Capitale de nouveau en deuil

Congo Brazzaville. Terre des Légendes: Les Bantou de la Capitale de nouveau en deuil

DISPARITION. Après le décès du célèbre percussionniste Ricky Siméon Malonga, le 1er mai 2022, voilà que l’Orchestre Bantou de la Capitale, perd un autre artiste de talent. Le saxophoniste Henri Gilbert Adampot nous a quittés le 9 juin 2022, à l’hôpital Henri Mondor de Créteil, en banlieue parisienne. Le tableau, ci-dessous, est la représentation d’une palette des Bantou de la Capitale, avant une séance de répétition, à l’OCH Moungali 3, le 15 septembre 2021, dans la concession du Colonel à la retraite Ongotto. Henri Gilbert Adampot est assis, chemise rouge, pantalon bleu, soufflant dans son saxophone. Figurent, derrière lui, de droite à gauche, le Colonel Ongotto, membre du comité de direction des Bantou, Simon Mangouani, le Journaliste Médard Milandou, Porte parole de la formation, le chef d’orchestre Moutouari Kosmo, Passi Mermans et Ricky Siméon Malonga. Ami fidèle des Bantou, j’y apparais, en ensemble sombre, la tête coiffée d’un chapeau noir. Par son saxophone, Henri Gilbert Adampot, Enfant des Pays de Gamboma, il était sur les traces de Nino Malapet, d’Isaac Mousekiwa, Kiamouangana Mateta de l’Ok Jazz et Manu Dibango. La passion de Henri Gilbert Adampot pour cet instrument remonte à son amitié avec Nona Arthur, son collègue des Bantou qui la lui a injecté. Il considérait le saxophone comme l’un des instruments le plus proche de la voix humaine, avec la magie d’apporter de la douceur ou de la puissance à chaque morceau. A moi, son frère qu’il savait que j’aimais la musique congolaise parce qu’elle me procure un sentiment de réconfort et d’apaisement, Henri Gilbert Adampot me conseillait de préserver le cerveau musical qui ne demande qu’à nous aider au cours de notre existence. Aimant la musique, il était persuadé qu’elle occupait une place dans ma vie. Aussi partageait-il les hommages incessants que je rendais aux hommes de culture, aux gens des lettres et aux artistes, à certaines circonstances. La disparition de Henri Gilbert Adampot est une perte immense pour les Bantou de la Capitale, les artistes congolais, dans leur ensemble et pour nous ses parents. Qu’il repose en paix, là bas, à l’éternel infini, rejoignant M.et Mme Jean Adampot, son père et sa mère, ainsi que tous ses collègues des Bantou de la Capitale qui l’ont précédé. Adieu Henri Gilbert. Autant, la résonance de ton saxophone ne quittera jamais nos oreilles, Autant, à jamais nous te pleurerons. Yaya Mariotti, de toi, je n’entendrai plus. Yii oboo Henri Gilbert Ton grand frère Ouabari Mariotti Paris 9 juin 2022.

Congo. Deuil : Jean Banzouzi-Malonga repose au cimetière de Ngoyo

Congo. Deuil : Jean Banzouzi-Malonga repose au cimetière de Ngoyo

Décédé le 17 novembre 2021 à Pointe-Noire où il vivait, le journaliste et chef d’antenne du journal « La Semaine Africaine » à Pointe-Noire a été inhumé, le 3 décembre 2021 au cimetière de Ngoyo ex-péage devant une foule constituée de parents, amis, collègueset connaissances. La messe de requiem a eu lieu en l’église Saint-Jean-Apôtre de Ngoyo, dans le 6e arrondissement après les étapes de la morgue municipale, le cortège funèbre s’est arrêtée quelques minutes au siège de l’hebdomadaire « La Semaine Africaine » dans l’enceinte de l’évêché où l’attendaient des collègues journalistes, amis, connaissances en présence d directeur de publication de cet hebdomadaire, Albert  Mianzoukouta qu’accompagnait le personnel de ce journal.   Le cortège s’est ensuite rendu au cimetière sis à l’ex-péage de Ngoyo où sont inhumés les restes de ce journaliste exemplaire et qui a secoué les rédactions journaux « Le Stade », « La Nouvelle République », « La Semaine Africaine ». Jean Banzouzi Malonga quitté le monde qui l’entourait,   à l’âge de 63 ans.   Journalisme économique, Jean Banzouzi Malonga a été un professionnel qui a aimé son travail.   Florent Sogni Zaou

Congo. Deuil : Décès de l’ancien Premier ministre, Clément Mouamba

Congo. Deuil : Décès de l’ancien Premier ministre, Clément Mouamba

L’ancien Premier ministre, Clément Mouamba, est décédé le 29 octobre 2021 à Paris en France, quelques mois après avoir cédé le témoin à son successeur, Anatole Collinet Makosso. L’ancien Premier ministre est décédé à l’âge de 78 ans des suites d’une maladie. Il a occupé ces fonctions de 2016 à 2021. C’est au cours de ce mandat qu’il a réadhéré au Parti Congolais du Travail qu’il avait quitté pour l’Union Panafricaine pour le Développement Social (UPADS) du Pr Pascal Lissouba.   Clément Mouamba a fait ses études à Montpellier et à la Sorbonne en France d’où il est parti avec une thèse de Doctorat en Sciences politiques. Il a également travaillé comme sous-directeur de la Banque de Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) qu’il a intégré en 1973. Clément Mouamba a été ministre des finances de 1992 à 1993 et député de la première circonscription de Sibiti dans le département de la Bouenza depuis 2017. Il a été évacué il y a quelques temps en France pour des soins appropriés.    Florent Sogni Zaou

Congo. Deuil: Inhumation de l’ancien maire de Pointe-Noire, René Fayette Tchitembo à Libreville au Gabon

Congo. Deuil: Inhumation de l’ancien maire de Pointe-Noire, René Fayette Tchitembo à Libreville au Gabon

DISPARITION. L’ancien maire de la ville de Pointe-Noire au Congo, René Fayette Tchitembo a été inhumé le 14 août 2021 au cimetière familial. Il est décédé, le 3 août 2021 à Libreville en république du Gabon dans sa 93ème année. Le De Cujus est né le 13 Juillet 1928 à Loandjili au Congo, de Faustin Tchitembo et Charlotte Nilla. Il a passé toute son enfance de 1928 à 1943 à Libreville où il a fait ses études à l’École Urbaine de Libreville. Répondant en 1943 à l’appel de son frère ainé Joseph Pouabou qui résidait à Dolisie, il fréquente le célèbre collège de Mbounda avec pour condisciples, l’ancien président Pascal Lissouba, l’ancien ministre Hilaire Mounthauld et Alphonse Malalou. A cette époque, Pointe-Noire et Dolisie font encore partie du Gabon. Après ses études, il enseigne pendant une année à Dolisie avant de rentrer à Libreville où il est engagé à l’Office des Bois de l’Afrique Equatoriale (OBAE actuelle SNBG) en 1949 comme comptable et premier cadre Gabonais. Puis il est affecté successivement au siège de l’OBAE à Paris 1959, dans les agences d’Owendo en 1962 et de Pointe-Noire en 1964. Au cours de cette même période, il occupe la fonction de Présid ent du Conseil National de la Jeunesse du Gabon et représente cette institution au Congrès international de Beyrouth en 1957 et en 1968, il est nommé Maire de Pointe-Noire, mission qu’il exercera avec brio et talent. En 1972, suite à la liquidation de l’agence OBAE de Pointe-Noire, Fayette Tchitembo démissionne et se met à son propre compte en tant qu’exploitant forestier à Mpounga dans la région de Dolisie. Contre vents et marées, il réussit à se faire un chemin. En 1986, il revient à Libreville à la suite de son épouse rentrée un an plutôt de Brazzaville. Une dizaine d’année plus tard, les circonstances le ramènent au Congo où il deviendra parmi tant d’autres un des compagnons de route du président Pascal Lissouba. En 1992, après l’élection de M. Lissouba à la présidence de la République du Congo, M. Tchitembo occupe la fonction de Président de l’UPADS pour la région du Kouilou à Pointe-Noire et est également nommé Haut représentant du Président de la République du Congo, Monsieur Pascal Lissouba. Côté vie privée, il se marie à l’état civil et à l’église le 14 Novembre 1959 à Mlle Ivela Perrine à Port-Gentil, avant leur départ en France. Détenteur de plusieurs distinctions honorifiques, il est détenteur de la médaille d’or du travail et de l’Ordre National du Mérite Congolais. Quelques adjectifs illustrent aussi sa personnalité, à savoir, sa foi Chrétienne et sa passion mariale les 15 dernières années de sa vie, sa générosité, sa persévérance, son humilité et son affabilité, son côté rassembleur, et sa combattivité et sa sérénité face à l’adversité. Il laisse plusieurs enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants. Il rentre à Libreville au Gabon en 2006 où il réside jusqu’à son rappel à Dieu. Florent Sogni Zaou

Congo. Deuil: Inhumation du Pr Dominique Ngoïe Ngalla à Madingou

Congo. Deuil: Inhumation du Pr Dominique Ngoïe Ngalla à Madingou

DISPARITION. Les restes mortels du Pr Dominique Ngoïe Ngalla ont été inhumés à Madingou, dans le département de la Bouenza, le 9 août 2021, en présence des membres de sa famille et d’autres personnalités. A leur arrivée à Brazzaville, le 6 août 2021, ces restes mortels ont été placés à la morgue municipale avant les hommages nationales le jour suivant. « Le Pr Ngoïe Ngalla a commencé les études en 1948. Il n’a pas visiblement arrêté d’étudier », a dit le doyen de la Faculté des lettres, des arts et des sciences humaines, le Professeur Omer Massoumou devant les universitaires et la ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation technologique, Mme Delphine Edith Emmanuel. La ministre a de ce fait déposé une gerbe de fleurs devant le cercueil contenant les restes mortels de l’illustre disparu. Selon le doyen Massoumou, c’est pour n’avoir jamais cessé d’étudier que Ngoïe Ngalla est devenu Professeur. Il est devenu spécialiste de l’histoire et des civilisations du royaume Kongo et des royaumes voisins. Pendant plusieurs décennies, a precisé le professeur Massoumou, il a encadré plusieurs étudiants en anglais, en latin, en civilisation gréco-romaine, en anthropologie et en philosophie. Il est également resté très proche des écrivains et soutenu les jeunes qui cherchaient à s’affirmer en écriture. Ecrivain-chercheur et enseignant, le Professeur Ngoïe Ngalla a également consacré ses recherches dans le domaine de la religion où il était appelé « Prêtre ». Parti de Brazzaville le 8 juin 2020, au lendemain de son hospitalisation à l’hôpital militaire de Brazzaville, le professeur a passé quelque temps au Centre hospitalier de Melon-Sénard en France où il est décédé, le 17 octobre 2020. Mandou où il souhaitait reposer en paix ne l’a pas accueilli. Mandou est ce village qu’il a fait connaître à tout le monde à travers son célébrissime poème: Prière pour être enterré à Mandou ». Mais le professeur Ngoïe Ngalla repose à Kimvembé aux abords de Madingou, où il a vu le jour en 1943. Florent Sogni Zaou.

Congo/Deuil : Les restes mortels d’Edouard Edo Ganga portés en terre à Brazzaville

Congo/Deuil : Les restes mortels d’Edouard Edo Ganga portés en terre à Brazzaville

Les mélomanes des deux rives du fleuve et ceux venus d’autres cieux ont porté, le 22 juillet 2020 à Brazzaville, en terre, les restes mortels de l’artiste musicien Edouard Ganga alias Ganga Édo, co-fondateur de l’orchestre ‘’Les Bantous de la capitale”. Délivrant son oraison, le ministre de la Culture et des arts, Dieudonné Moyongo, a rendu un vibrant hommage au De Cujus et lui a témoigné la reconnaissance du pays pour sa contribution au rayonnement de la musique congolaise. Edo Ganga a légué à la communauté un répertoire de 205 titres dont ‘’Aimé wa bolingo”, une chanson devenue intemporelle, qui a emporté les cœurs des mélomanes et des chroniqueurs de musique. Pour le ministre, cette icône de la musique congolaise a toujours su garder une diversité et une intelligence qui l’ont permis de prodiguer des conseils éclairés à la nation. Cette cérémonie funèbre a permis à l’orchestre ‘’Les Bantous de la capitale” d’interpréter quelques chansons phares de l’artiste, parmi lesquelles ‘’Aimé wa bolingo”. Décédé le 7 juin 2020 à Brazzaville, après une carrière de près de 67 ans, l’artiste Ganga Édo est né le 27 octobre 1933 à Léopoldville, actuelle Kinshasa. Il a été élevé, le 15 août 2019, par le Chef de l’Etat congolais, à la dignité de Commandeur dans l’ordre du mérite congolais. L’artiste Nganga Édo a également eu une vie politique. Il a milité au sein du Parti Congolais du Travail (PCT). Ex-agent de la Société Nationale des Pétroles du Congo (SNPC, il a fait partie des conseillers de Jean Claude Gakosso au ministère de la Culture et des arts. A sa mort, il est  chef du quartier Makazou, dans le 7ème arrondissement, Mfilou. Florent Sogni Zaou