Congo. Deuil: Inhumation du Pr Dominique Ngoïe Ngalla à Madingou

DISPARITION. Les restes mortels du Pr Dominique Ngoïe Ngalla ont été inhumés à Madingou, dans le département de la Bouenza, le 9 août 2021, en présence des membres de sa famille et d’autres personnalités.

A leur arrivée à Brazzaville, le 6 août 2021, ces restes mortels ont été placés à la morgue municipale avant les hommages nationales le jour suivant.

« Le Pr Ngoïe Ngalla a commencé les études en 1948. Il n’a pas visiblement arrêté d’étudier », a dit le doyen de la Faculté des lettres, des arts et des sciences humaines, le Professeur Omer Massoumou devant les universitaires et la ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation technologique, Mme Delphine Edith Emmanuel.

La ministre a de ce fait déposé une gerbe de fleurs devant le cercueil contenant les restes mortels de l’illustre disparu.

Selon le doyen Massoumou, c’est pour n’avoir jamais cessé d’étudier que Ngoïe Ngalla est devenu Professeur. Il est devenu spécialiste de l’histoire et des civilisations du royaume Kongo et des royaumes voisins.

Pendant plusieurs décennies, a precisé le professeur Massoumou, il a encadré plusieurs étudiants en anglais, en latin, en civilisation gréco-romaine, en anthropologie et en philosophie. Il est également resté très proche des écrivains et soutenu les jeunes qui cherchaient à s’affirmer en écriture. Ecrivain-chercheur et enseignant, le Professeur Ngoïe Ngalla a également consacré ses recherches dans le domaine de la religion où il était appelé « Prêtre ».

Parti de Brazzaville le 8 juin 2020, au lendemain de son hospitalisation à l’hôpital militaire de Brazzaville, le professeur a passé quelque temps au Centre hospitalier de Melon-Sénard en France où il est décédé, le 17 octobre 2020.

Mandou où il souhaitait reposer en paix ne l’a pas accueilli. Mandou est ce village qu’il a fait connaître à tout le monde à travers son célébrissime poème: Prière pour être enterré à Mandou ». Mais le professeur Ngoïe Ngalla repose à Kimvembé aux abords de Madingou, où il a vu le jour en 1943.

Florent Sogni Zaou.

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