Indice FAO: baisse des prix des produits laitiers pour le troisième mois consécutif
L’Indice FAO des prix des produits laitiers a baissé en août, pour le troisième mois consécutif, soit une baisse d’1,5% compte tenu de volumes saisonniers relativement minces, a annoncé l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Selon les données de l’organisation, « l’Indice FAO des prix des produits laitiers s’est établi en moyenne à 196,2 points en août, soit un recul de près de 3 points par rapport à juillet. Il s’agit du troisième mois consécutif de baisse ». En revanche, l’agence a affirmé dans un communiqué des sécheresses qui « pourraient avoir des répercussions négatives sur la production de lait dans plusieurs régions d’Europe et en Australie, les perspectives de production en Nouvelle Zélande s’améliorent ». En effet, la Nouvelle-Zélande devrait produire plus de lait au cours de la campagne 2018/2019 que ce qui avait été précédemment estimé, a précisé la FAO. S’agissant des cours du beurre, du lait écrémé en poudre et du lait entier en poudre, il apparaît qu’ils ont chuté pour le deuxième mois consécutif, alors que ceux du fromage ont légèrement rebondi après la chute de juillet, peut-on lire de même source. « L’évolution récente des prix reflète la faible activité des marchés, qui n’est pas inhabituelle à cette période de l’année, ainsi que l’incertitude concernant le volume final des disponibilités à l’exportation », a-t-elle soutenu. Martin Kam
Maroc: Les consommateurs préfèrent les produits laitiers fabriqués localement
C’est une nouvelle étude mondiale sur l’origine des marques menée par le groupe international Nielsen qui nous l’apprend : les consommateurs marocains montreraient une préférence au-dessus de la moyenne pour les marques locales de certaines catégories. Une tendance qui pourrait en étonner plus d’un. Et pour cause, alors que les consommateurs du monde entier affichent de plus en plus une préférence pour les marques internationales plutôt que pour les produits fabriqués localement, l’étude fait état d’une tendance contraire en ce qui concerne le consommateur marocain. Il faut dire que le rapport annuel de cette entreprise de gestion des performances a mis en évidence la préférence des consommateurs pour les produits fabriqués localement par opposition aux grandes marques mondiales/multinationales dans 34 catégories. Les principaux enseignements de l’étude ont ainsi révélé que «la préférence pour les marques locales chez les consommateurs marocains a dépassé les moyennes mondiales dans un certain nombre de catégories». A propos des consommateurs marocains, il ressort précisément de l’étude que «la catégorie ayant la plus forte préférence locale au Maroc regroupe les produits laitiers, avec 71% des participants qui préfèrent une marque locale plutôt qu’une marque internationale, soit une différence de 17 points par rapport à la moyenne mondiale». «Arrivent juste après les produits d’entretien ménager (30%), les aliments pour bébé (20%) ainsi que les lingettes pour bébé et les couches (12%), qui dépassent la moyenne mondiale de respectivement 10, 10 et 9 points, a noté le rapport. L’étude a cependant observé que «le consommateur marocain a une tendance plus faible que la moyenne à se tourner vers une marque de fabrication locale pour la crème glacée, avec seulement 20% préférant une marque locale dans cette catégorie (-11 points)», apprend-on. Au niveau régional, l’étude a mis en évidence des nuances telles que la préférence pour les marques internationales et celle pour les marques locales dans certaines catégories. «Dans la catégorie des produits laitiers, la préférence des consommateurs pour les marques locales est beaucoup plus marquée en Afrique et au Moyen-Orient (73%) et en Europe (66%) par rapport à la moyenne mondiale (54%)», a révélé l’enquête. En ce qui concerne la catégorie des gâteaux/chips/en-cas/biscuits, la préférence des consommateurs pour les marques locales est très forte en Asie du Sud-Est (50%), en Afrique et au Moyen-Orient (41%) et en Amérique latine (41%) par rapport à la moyenne mondiale (32%). Commentant la tendance des consommateurs dans le monde, l’étude fait observer que «la préférence pour des marques internationales est particulièrement forte concernant les lingettes pour bébé et les aliments pour bébé/couches, où seulement 7% et 10% des consommateurs respectivement ont déclaré qu’ils préféraient acheter des marques de fabricants locaux». Il est à préciser que l’enquête mondiale de Nielsen sur l’origine des marques a été réalisée entre le 9 et le 27 mai 2016 en ligne et a interrogé plus de 31.500 participants dans 63 pays pour comprendre les préférences pour les marques mondiales/multinationales par rapport aux acteurs locaux. Selon les auteurs de l’étude, les réponses fournies dans le cadre de l’enquête reposaient sur des déclarations de comportement, et non sur des données réellement mesurées, soulignant que «les différences culturelles en matière d’opinions jouent un rôle important dans l’évaluation des perspectives économiques dans l’ensemble des pays».
Les produits laitiers font chuter les prix alimentaires en octobre
Les prix mondiaux des produits alimentaires sont de nouveau repartis à la baisse en octobre, après un léger rebond observé au cours du mois précédent. Selon les derniers chiffres de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), ils auraient chuté durant le mois dernier. Ce recul serait lié à la baisse des prix des produits laitiers, a expliqué l’organisation onusienne dans un communiqué notant ainsi une baisse des prix mondiaux de 27% par rapport à leur niveau record atteint début 2011. « L’Indice FAO des prix des produits alimentaires affichait une moyenne de 176,4 points en octobre, soit une baisse de 1,3% depuis septembre mais une hausse de 2,5% par rapport à l’année dernière », a-t-elle indiqué précisant qu’il a baissé de 4,2% pendant le mois d’octobre chutant ainsi pour la première fois depuis mai. A en croire les données rendues publiques récemment par la FAO, « les cotations internationales du beurre et du lait entier en poudre ont baissé en octobre alors que les importateurs ont freiné leurs achats dans l’attente de nouveaux approvisionnements en provenance d’Océanie tandis que la baisse de la demande alliée à la quantité importante de stocks d’intervention dans l’Union européenne ont contribué à faire baisser les prix de la poudre de lait écrémé ». Autre indice à avoir également baissé, celui des prix des huiles qui a diminué, de 1,1% depuis septembre, tout comme les prix de l’huile de palme et de soja qui ont reculé grâce notamment à des perspectives de production plutôt positives. La FAO a aussi annoncé la baisse de l’Indice des prix du sucre de 0,7% en raison de la faiblesse de la monnaie brésilienne (le plus important exportateur) et des prévisions faisant état de cultures de betteraves plus importantes dans l’Union européenne et d’une meilleure production en Russie. L’organisation a également relevé la baisse de l’Indice FAO des prix de la viande de 0,9%. Alors que celui des céréales a monté d’un cran (0,4%), en raison de la hausse des prix du riz même si les cotations du blé étaient généralement plus faibles, a-t-elle expliqué. S’agissant des céréales, la FAO fait état d’un nouveau record de la production céréalière à l’échelle mondiale qui devrait légèrement dépasser celle de 2016, a précisé le bulletin de la FAO sur l’offre et la demande de céréales. D’après les prévisions actualisées sur le marché mondial des céréales, la production mondiale de céréales secondaires devrait atteindre un niveau record grâce à son expansion en Amérique du Sud et en Afrique australe. En revanche, l’analyse des données disponibles font ressortir que « la production du blé devrait légèrement baisser suite à des prévisions faisant état de récoltes moindres aux Etats-Unis. La production mondiale de riz devrait par contre demeurer généralement stable », apprend-on de même source. Il est à souligner que les dernières estimations de la FAO prévoient une expansion de 1,0% de l’utilisation de céréales à travers le monde d’ici l’année prochaine, avec des stocks mondiaux céréaliers en passe d’atteindre un nouveau record d’ici la fin des saisons en 2018. Selon ces mêmes prévisions, « les stocks mondiaux de riz et de céréales secondaires devraient atteindre des niveaux record, alors que ceux de blé l’ont déjà fait », a-t-on indiqué. Enfin, la FAO a annoncé que la compétition entre les principaux exportateurs pour l’année prochaine devrait demeurer stable au regard de l’abondance des stocks disponibles à l’exportation.
Les prix des produits alimentaires s’envolent de nouveau
Pour le troisième mois consécutif, les prix mondiaux des produits alimentaires ont augmenté, a relevé l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). « L’Indice FAO des prix des produits alimentaires affichait une moyenne de 179,1 points en juillet dernier, soit son plus haut niveau depuis janvier 2015, soulignant par ailleurs une hausse de 2,3% depuis juin 2017 et de 10,2% par rapport à son niveau de l’année dernière », a noté la FAO. Selon l’agence onusienne, cette évolution s’explique principalement par la hausse des cotations liées aux céréales, au sucre et aux produits laitiers. A propos de l’Indice FAO des prix des céréales, l’organisation a indiqué qu’il était en hausse de 5,1% le mois dernier. Selon la FAO, il a augmenté de manière constante pendant ces trois derniers mois, aidé par des cotations solides sur le riz et le blé. « La valeur du blé a connu une forte hausse en juillet lorsque les récoltes de blé du printemps en Amérique du Nord se ont été freinées par un climat particulièrement chaud et sec tandis que la crispation saisonnière a entraîné une hausse des prix du riz », a noté l’agence. Alors que, d’un autre côté, les prix du maïs sont restés relativement stables. De son côté, l’Indice FAO des prix du sucre a augmenté de 5,2% au cours du même mois, marquant ainsi la première hausse mensuelle depuis le début de l’année. La forte valorisation du real brésilien a été le principal facteur qui a conduit au rebondissement de la valeur du sucre, a expliqué la FAO dans un communiqué. La même source a cependant souligné qu’en dépit de cette dernière hausse, les prix du sucre (26%) restent bien au-dessous du niveau de l’année dernière à la même période. Autre hausse, celle de l’Indice FAO des prix des produits laitiers qui a augmenté de 3,6% en juillet grâce notamment à la hausse des prix du beurre, du fromage et du lait entier en poudre. A en croire la FAO, « des disponibilités d’exportation réduites ont contribué à une nouvelle hausse du prix du beurre en juillet, creusant l’écart entre les cotations liées au beurre et celles liées aux autres produits laitiers ». En plus de la hausse des cotations liées aux céréales, au sucre et aux produits laitiers, la FAO a relevé la baisse de l’Indice FAO des prix des huiles végétales de 1,1% depuis juin pour atteindre son plus bas niveau depuis août 2016. « Cette baisse s’explique en grande partie par de bonnes perspectives de production pour l’huile de palme dans le sud-est de l’Asie et par la faiblesse de la demande mondiale d’importations », a-t-elle soutenu. A signaler aussi que l’Indice FAO des prix de la viande est resté stable au cours du mois dernier. « La hausse des prix mondiaux de la viande bovine a été compensée par un fléchissement des prix dans les secteurs de la viande bovine, porcine et de la volaille », a constaté l’agence. Pour rappel, l’Indice FAO est un indice pondéré par les échanges commerciaux qui permet de suivre l’évolution des prix des cinq principaux groupes de produits alimentaires sur les marchés internationaux.
Montée en flèche des prix du sucre et des produits laitiers à l’échelle mondiale
L’indice des prix des produits alimentaires en hausse en octobre, selon la FAO L’Indice FAO des prix des produits alimentaires poursuit sa tendance à la hausse, a constaté l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Selon l’agence onusienne, l’Indice FAO des prix des produits alimentaires a affiché une moyenne de 172,6 points en octobre, enregistrant une hausse de 0,7% par rapport au mois dernier et de 9,1% par rapport à l’année dernière. La FAO attribue la hausse du mois d’octobre principalement à la montée en flèche des prix du sucre et des produits laitiers. Il ressort, en effet, des données réunies par l’agence que l’Indice FAO des prix du sucre a connu une hausse de 3,4% au cours du mois dernier, en dépit des déficits de production observés dans la région Centre-Sud du Brésil et dans l’Etat indien de Maharashtra. Pour la FAO, cette hausse s’explique par un volume des récoltes moins élevé que prévu du fait de conditions météorologiques défavorables dans la grande région productrice du Centres sud du Brésil, premier producteur et exportateur mondial de sucre. Elle poursuit en notant qu’« en Inde, deuxième pays producteur de sucre, une production en retrait dans l’État de Maharashtra (première région productrice du pays) obligera le pays à importer pour satisfaire sa demande intérieure, une situation qui a contribué à l’augmentation des prix du sucre ». L’agence a également noté une hausse de l’Indice FAO des prix des produits laitiers de 3,9% depuis septembre. Cette augmentation serait due en partie à la hausse des prix du fromage et surtout du beurre. « Un phénomène qui s’explique notamment par une demande continue en provenance de l’Union européenne, faisant suite à une période marquée par une baisse des stocks », a-t-elle expliqué. « Les cours de tous les produits laitiers ont augmenté, en particulier le cours du beurre. Ce dernier a été renforcé par la réduction des stocks jointe à une demande interne soutenue dans l’Union européenne (UE) et une augmentation des souhaits d’achat dans les pays importateurs. Les prix du fromage se sont également raffermis. Ceux du lait en poudre ont eux aussi augmenté, mais dans une moindre mesure », précisé la FAO. Soulignons que les données statistiques recueillies par la FAO font état également d’une hausse de l’indice des céréales de base. Dans un communiqué rendu public récemment, la FAO a expliqué que l’Indice FAO des prix des céréales a augmenté de 1% en octobre, suite à la baisse des stocks de blé de haute qualité et ce, « même si les perspectives générales pour les récoltes mondiales de blé se sont améliorées ». Notons que cet accroissement intervient après trois mois de baisse. « Alors que la moisson et la frilosité de la demande ont continué de peser sur les cours du riz, les prix du blé ont eux augmenté, principalement du fait de la réduction de l’offre de blé de qualité supérieure, de même que les cours du maïs, surtout en raison d’une accélération des ventes de la part des Etats-Unis », précise la même source. Globalement, la FAO indique que la production mondiale de céréales en 2016 devrait avoisiner les 2571 millions de tonnes, soit une légère augmentation par rapport aux prévisions de la FAO datant du mois d’octobre et une hausse de 1,5% par rapport à la production de 2015. Dans le dernier Bulletin de la FAO sur l’offre et la demande de céréales, l’agence onusienne relève que le dernier chiffres sur cet aliment traduit une importante révision à la hausse des perspectives concernant la production mondiale de blé, qui devrait maintenant atteindre les 746,7 millions de tonnes, soit une hausse de 4,3 millions par rapport à ses prévisions datant du mois d’octobre. Quoi qu’il en soit, la consommation alimentaire mondiale de céréales devrait atteindre les 1106 millions de tonnes, soit une hausse de 1,3% par rapport à l’année dernière. Cette production serait « suffisante pour maintenir un niveau de consommation mondiale par habitant globalement stable », a assuré la FAO. Comme le rappelle la FAO sur son site web, l’Indice des prix des produits alimentaires est un indice pondéré par les échanges commerciaux qui permet de suivre l’évolution des prix des cinq principaux groupes de produits alimentaires sur les marchés internationaux.