TRIBUNE Nous venons d’apprendre le décès de la mère de Jean-Marie Michel MOKOKO. Dévastée par la situation injuste et inhumaine que vit son fils unique en prison, la mère de Jean-Marie Michel MOKOKO, Louise ONGAGNA s’était réfugiée à Pointe Noire, certainement pour écouter encore le dernier message de son fils, dans cette ville où en 2016, jean Marie Michel MOKOKO s’était adressé aux congolais.
La maman de Jean-Marie Michel MOKOKO, Louise ONGAGNA avait pensé que le vent de la mer pouvait inviter tous les congolais à la réconciliation comme le souhaitait son fils.
À 90 ans , aléa jacta est, le sort en est jeté, elle est morte le vendredi 18 octobre 2019.
Jean-Marie Michel MOKOKO était le fils unique de sa mère, mais sa droiture et son engagement politique ont fait que tous les congolais le considèrent comme le fils de tout le Congo uni, et, frère de tous les congolais. MOKOKO a incarné la véritable promesse d’un Congo réconcilié , c’est ce qui explique notre admiration à un moment où le Congo se cherche..
En cette période de Rosaire où les catholiques invoquent la vierge Marie, la maman de Jean-Marie Michel MOKOKO nous quitte , comme si celle-ci avait choisi ce moment pour se rendre au ciel, et demander à la vierge Marie de veiller sur son fils, et naturellement sur le Congo.
Au général Jean Marie Michel Mokoko de savoir que les congolais partagent cette épreuve avec toute sa famille.
Merci à cette maman, Louise ONGAGNA qui nous a donné un congolais exceptionnel, construit avec des valeurs qui font de lui un homme d’avenir, surtout en ce moment de profonde tristesse, où le temps est lent pour des rendez-vous utiles pour notre pays.
Mon Général , tu fais partie des gens que l’on ne console pas , parceque tu es de ceux qui connaissent mon frère. Il est minuit mon général , je vais me coucher, et toi, dans ta cellule de plus en plus sombre, tu lèves les mains vers le ciel comme le vieux job de la bible s’interrogeant sur la cruauté du destin. La réponse est dans ta foi en un Congo si beau et grand.
Je souhaite au moins que cette fois-ci, mr Sassou Nguesso et ses amis , au nom de nos us et coutumes Bantous ou tout simplement au nom de cet humanisme qui nous unit, puissent comprendre que nos anciens se réconciliaient autour de la mort des proches. Oh la mort, cette compagne qui nous guette tous, faibles comme puissants, ne doit jamais nous interdire d’Espérer malgré nos gémissements.
Marc MAPINGOU