Le président du Conseil Supérieur de la Liberté de Communication à l’écoute de l’Association des éditeurs de presse (Congo)

Le 29 avril 2020, le président du Conseil Supérieur de la Liberté de Communication a honoré, de sa présence, l’invitation de l’Association des éditeurs de presse du Congo dont certains membres lui ont dressé le tableau des difficultés qu’ils traversent en cette période de crise sanitaire que vit le pays.

Dans cette situation de crise sanitaire aggravée par le confinement depuis le 28 mars 2020, la presse écrite n’a pas échappé au « séjour » du Cornavirus dans notre pays, provoquant l’irrégularité dans la parution des journaux.

Soucieux de cette période dans laquelle est plongée la presse écrite, le président du Conseil Supérieur de la Liberté de Communication Philippe Mvouo n’a pas hésité d’entendre le cri de détresse de l’Association des éditeurs de presse qu’il a rencontrée au sein des locaux du périodique « La Semaine africaine ».

Il faut noter que depuis le 28 mars 2020, la parution des journaux dans le pays a subi les aléas du confinement, car leurs lecteurs sont plus dans l’enferment que dans le dehors qui souvent attire le regard de ces derniers. Devant cette situation désagréable que traverse l’Association des éditeurs de presse, le président du Conseil Supérieur de la Liberté de Communication n’a pas hésité de comprendre les doléances des membres de l’Association qui ont émis le vœu d’adresser une requête à leur ministre de tutelle afin d’obtenir l’aide de l’Etat qui permettrait la renaissance de cette presse privée en difficulté. Aussi, une assistance financière en cette période marquée par le Cornavirus est souhaitée.

Dans son mot bref adressé aux membres de l’Association, et dans un langage franc et direct, le président Philippe Mvouo a jugé légitime la démarche de ses membres et a rappelé les missions fondamentales de la presse écrite qui est la conscientisation de la population, cette presse qui a été souvent « au-devant de toutes les affaires de la république ».

Nous espérons que l’Association des éditions de la presse aura gain de cause à la suite de la requête qu’elle va adresser au Ministre de tutelle.

Noël Kodia-Ramata

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