Les nouvelles voix du continent: La diva congolaise Fanie Fayar illumine le Théâtre Mohammed V de Rabat

MUSIQUE. Comme à l’accoutumée, le public marocain a répondu présent au rendez-vous fixé par les nouvelles voix du continent africain, mardi 20 décembre 2022, au Théâtre Mohammed V de Rabat.

Capitale africaine de la culture, la ville de Rabat a abrité ce grand événement culturel placé sous le Haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et organisé par le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication. Rendez-vous qui a permis de mettre en évidence les nouvelles voix du continent africain.

Pendant  plus de 2 heures, les artistes musiciennes chanteuses venues du Sud du continent, en l’occurrence du Congo Brazzaville (Fanie Fayard), du Sénégal (Ramatoulay), du Cap-Vert  (Elida Almeida), du Kenya (Iddy Achieng) et du Maroc (The Leila) se sont succédé sur la scène du Théâtre Mohammed V, chacune donnant le meilleur d’elle-même devant un public très enthousiaste.

Parmi les artistes invitées, la prestation de l’artiste musicienne et chanteuse d’origine congolaise Fanie Fayar a particulièrement retenu notre attention. La diva congolaise a, comme elle sait si bien le faire, une fois encore mis le feu en ce haut lieu de rayonnement culture pour la ville de Rabat et le Maroc.

Rappelons au passage que sa dernière prestation sur la scène du Théâtre Mohamed V remonte à quelques semaines seulement. C’était le mercredi 16 novembre 2022, en ouverture de la 9 édition du Festival et marché professionnel des musiques d’Afrique et du Moyen-Orient (Visa for Music). Cet événement s’était déroulé du 16 au 19 novembre 2022 à  Rabat.

A l’entame de sa prestation, la chanteuse congolaise a rendu un vibrant hommage à la formidable équipe nationale marocaine de football, les Lions de l’Atlas, auteur d’une très belle performance à la Coupe du Monde de football qui s’est déroulée du 20 novembre au 18 décembre 2022 au Qatar. « Les lions de l’Atlas ont fait la fierté et l’honneur de tout un contient », a-t-elle déclaré.

A nouveau sur la même scène du Théâtre Mohammed V, mardi 20 décembre dernier, dans le cadre de la célébration des voix féminines d’Afrique, Fanie Fayar était ce soir-là toujours égale à elle-même. La Congolaise s’est distinguée par une prestation à la hauteur des attentes du  public marocain qui jour après jour s’accommode de son style musical, lequel mêle musiques actuelles, traditions congolaises et sonorités pop, funk et jazz. Une combinaison osée qui vaut à la chanteuse admiration dont la notoriété ne cesse de s’accroître à l’international.

Au-delà de cet aspect, l’artiste a su captiver le public marocain venu en nombre à travers des morceaux interprété en langue Kongo et lingala comme : « Pari » (tôt le matin),  « Ko lela te » (ne pleure pas) et « Tika » (laisse).

Tout au long de sa prestation on pouvait en outre noter une parfaite symbiose entre l’artiste et le public telle qu’on peut dire sans risque de se tromper que quelque chose est en train de naître entre la jeune artiste congolaise et les mélomanes marocains.

Clôturant sa prestation sur la scène du Théâtre Mohammed V, Fanie Fayar ne s’est pas privée de jouer une chanson   de la Rumba congolaise, une manière de rendre hommage à ce style musical originaire de son pays le Congo, après son inscription sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO. Et sans surpris, au grand bonheur du public marocain qui a été très réceptif aux sonorités venues de l’Afrique subsaharienne. 

Précisons que les amoureux de ce genre musical ne se sont pas privés d’esquisser quelques pas de danse.

« J’ai une grande admiration pour le public Marocain que je trouve très réceptif aux sonorités venues d‘ailleurs‘ déclare l’artiste« , a confié l’artiste à Pagesafrik en marge de cet événement.

« Si l’occasion se présente, je serais très enchantée de faire un duo, un featuring avec des artistes marocain(e)s  pour une meilleure visibilité auprès du public maghrébin et de l’artiste marocain (e)s auprès du public congolais », a-t-elle conclu.

Fredrich Gunther M’bemba

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