Coupe du monde 2026 : nouveau recours de le RDC
La République démocratique du Congo (RDC) a pris des mesures après sa défaite face au Soudan lors des qualifications pour le Mondial 2026. Suite à cette rencontre, les Congolais ont saisi la FIFA pour contester l’éligibilité d’un joueur soudanais. Selon la RDC, le joueur Jusif Ali, récemment appelé en équipe nationale soudanaise, n’aurait pas respecté toutes les conditions administratives pour participer à ce match. Bien que la RDC ait perdu trois points contre le Soudan dans cette quête pour la qualification à la Coupe du monde 2026, elle cherche à les récupérer via une procédure administrative. Après la défaite 1-0 lors de leur déplacement en Libye le 19 novembre, les Léopards ont déposé un recours contre les Soudanais. Ils ciblent principalement Jusif Ali, joueur du FC Lahti en Finlande, entré en jeu à la 86ᵉ minute et qui, selon la Fédération congolaise de football, aurait présenté un passeport finlandais au lieu de documents soudanais avant le début du match. La Fédération congolaise de football a motivé sa démarche en soulignant que Jusif Ali avait changé de nationalité sportive avec l’accord de la FIFA, comme rapporté par la presse soudanaise avec un courrier datant du 17 novembre, deux jours avant le match. Si cela était confirmé, les chances que le recours de la RDC aboutisse pourraient être compromises, contrairement à une situation similaire lors des éliminatoires de la CAN 2023 où les Congolais avaient récupéré des points sur tapis vert. Ya Willy.
SOUDAN : A qui profite cette guerre interminable ?
Déclenchée le 15 avril dernier, la guerre au Soudan n’en finit pas de faire parler d’elle et de se prolonger. Quand ce ne sont pas les cessez-le-feu qui sont allègrement violés par les belligérants, ce sont les efforts de la communauté internationale qui peinent à porter les fruits escomptés de la désescalade au profit de populations qui ne savent plus à quel saint se vouer. Pendant ce temps, ce sont les pauvres populations contraintes à l’exil ou à vivre cloîtrées chez elles en manquant parfois de tout, qui paient le plus lourd tribut d’une guerre qu’elles n’ont pas demandée. En cinq mois, le conflit a fait des milliers de morts et des millions de déplacés internes fuyant les violences et de réfugiés dans des pays voisins comme l’Ethiopie, la Centrafrique, le Tchad et l’Egypte. Dans ce contexte délétère, le chef de la junte soudanaise, le Général Abdel Fattah Al Burhan et son rival des Forces de soutien rapide (FSR), le Général Mohamed Hamdane Daglo, qui se disputent le pouvoir à Khartoum, restent sourds aux appels à la cessation des hostilités… Lire la suite sur Lepays
La Banque mondiale étend sa réponse et appelle la communauté internationale à renforcer son appui aux réfugiés et aux communautés d’accueil à la frontière entre le Tchad et le Soudan
La Banque mondiale appelle à renforcer la coopération et le soutien aux réfugiés et aux communautés d’accueil à la frontière entre le Tchad et le Soudan, et a annoncé de nouveaux financements, à hauteur de 340 millions de dollars, pour permettre au Tchad de faire face aux multiples crises qui affectent le pays. Cette aide inclut 90 millions de dollars destinés à répondre à l’afflux massif de réfugiés venus de pays voisins, et vient s’ajouter aux plus de 325 millions de dollars de financements en cours, à l’appui des réfugiés et des communautés d’accueil au Tchad. Cette annonce est survenue au cours de deux jours de visite au Tchad de la directrice générale des opérations de la Banque mondiale, Anna Bjerde, aux côtés du Haut-Commissaire des Nations unies pour les réfugiés Filippo Grandi. « Le Tchad demeure l’un des pays les moins avancés, faisant face aux défis liés au changement climatique, à l’insécurité alimentaire et à la fragilité. Au cours des cinq dernières années, la Banque mondiale a doublé son appui afin d’aider le pays à surmonter les impacts de ces crises concomitantes, sans perdre de vue les besoins à long terme pour le développement du pays, » a souligné Anna Bjerde, directrice générale des opérations de la Banque mondiale, lors de sa visite des camps de réfugiés d’Adré et de Farchana à l’est du Tchad. « La crise des réfugiés vient accroître la pression sur la prestation des services sociaux mais aussi sur les ressources naturelles. Aux côtés du HCR et des autres partenaires, nous poursuivons notre engagement afin d’aider les populations les plus exposées et soutenir la relance économique à long terme dans la région. » Depuis le début du conflit au Soudan, plus de 400 000 réfugiés soudanais et ressortissants tchadiens du Darfour ont fui et traversé la frontière est du Tchad. Une situation qui intensifie les besoins d’aide humanitaire dans une zone déjà affectée par la fragilité et les effets du changement climatique. Plus de 40 % des Tchadiens vivent sous le seuil de pauvreté. L’afflux de réfugiés, conjugué à la faiblesse des récoltes et aux effets du changements climatiques, risque d’aggraver l’insécurité alimentaire au cours des prochains mois. « Nous sommes reconnaissants du soutien de la Banque mondiale et de la générosité des communautés d’accueil tchadiennes pour accueillir les réfugiés soudanais dans l’est du pays. L’ampleur des dégâts provoqués par cette crise violente et insensée au Soudan risque de durer longtemps et exige à la fois une aide humanitaire et un soutien au développement. Nous espérons que l’exemple de la Banque mondiale incitera d’autres partenaires au développement à intensifier leurs efforts car on ne peut pas laisser le Tchad gérer tout seul cette crise majeure, » a déclaré Filippo Grandi, Haut-Commissaire des Nations unies pour les réfugiés. Le Tchad a une longue histoire d’accueil des réfugiés. Les ressources annoncées aujourd’hui visent à renforcer les programmes nationaux et l’aide aux réfugiés et aux communautés d’accueil dans l’est du pays. Cela permettra au gouvernement de faire face aux multiples chocs et de renforcer la sécurité alimentaire et la résilience climatique, mais aussi de promouvoir des opportunités de subsistance dans les domaines de l’élevage et de l’agriculture, et de développer les infrastructures sociales de base. Ces fonds contribueront également à l’établissement d’un registre social unifié, de systèmes d’alerte précoce et de transferts monétaires. Ces interventions viendront compléter les efforts en cours de promotion de la cohésion sociale et d’une meilleure intégration des réfugiés par le biais du Projet d’appui aux réfugiés et aux communautés d’accueil (PARCA), du Projet d’accroissement de l’énergie au Tchad et du Projet de développement territorial et de résilience au Tchad (RésiTchad). Grâce à ces programmes, plus de 70 000 familles ont déjà reçu des transferts monétaires et un accès amélioré aux écoles aux centres de santé, leur donnant espoir en avenir meilleur. En outre, le Centre de données sur le déplacement forcé, une initiative conjointe de la Banque mondiale et du Haut-Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (HCR), à Copenhague au Danemark, a appuyé le gouvernement tchadien dans la conduite d’une série d’enquêtes auprès de ménages tchadiens et de réfugiés. Les informations recueillies ont aidé le gouvernement à concevoir et faire passer en décembre 2020 une loi inclusive sur l’asile, garantissant aux réfugiés leur liberté de mouvement ainsi qu’un accès égal à la santé, l’éducation et la justice. Ces efforts s’inscrivent dans le cadre de l’accord de partenariat mondial entre la Banque mondiale et le HCR visant à renforcer la protection des populations déplacées de force et des personnes apatrides, en assurant leur inclusion dans les programmes de développement.
Soudan : faute de visas, les activités de MSF dans l’Hôpital Turc de Khartoum menacées de fermeture
Si les autorités soudanaises ne délivrent pas rapidement des visas à ses équipes, Médecins sans Frontières (MSF) pourrait bientôt être contrainte de cesser ses activités en soutien au ministère de la Santé à l’Hôpital Turc de Khartoum, l’un des rares hôpitaux de la ville à fournir des soins 24 heures sur 24. Les demandes de visas pour du personnel MSF spécialisé en urgences, dont des chirurgiens et des infirmiers, sont en attente depuis plus de huit semaines, alors que les visas d’une grande partie du personnel actuellement présent à Khartoum sont sur le point d’expirer, ce qui signifie que cette équipe devra bientôt quitter le pays. « L’équipe MSF actuellement présente dans l’hôpital travaille sans relâche avec nos partenaires du ministère de la santé depuis plus de deux mois pour le maintenir ouvert et élargir l’offre de soins. Notre équipe est restée à Khartoum, y compris après un grave incident au cours duquel des membres de l’équipe ont été la cible d’une agression, de menaces de mort et de vol », explique Claire Nicolet, responsable des urgences de MSF. « Malgré notre détermination à continuer à travailler dans cet hôpital, les soins vitaux dispensés par notre équipe sont désormais menacés du fait de l’impossibilité de faire entrer du personnel dans le pays. » « La détérioration de la situation en matière de sécurité et les pénuries de carburant à Khartoum font que chaque jour est un nouveau défi pour notre personnel, qui s’ajoute à leur combat quotidien pour maintenir les patients en vie. Nous devons être en mesure de remplacer régulièrement notre personnel pour continuer à relever ces défis et à fournir des soins. Nous avons une équipe en attente, prête à partir, mais sans visa, elle ne peut se rendre au Soudan. Nous avons impérativement besoin d’au moins sept visas pour remplacer notre équipe à l’hôpital turc. Outre l’octroi des visas que nous avons déjà demandés, nous demandons également aux autorités soudanaises des procédures transparentes d’approbation des visas qui nous permettront de remplacer régulièrement notre personnel dans le pays. » « À défaut de pouvoir faire entrer du personnel pour renouveler notre équipe, nous serons contraints de cesser nos activités dans l’hôpital. Cela aurait un impact désastreux sur les personnes qui vivent encore à Khartoum et auront besoin de soins vitaux au cours des prochains mois », alerte Claire Nicolet. Au cours des six dernières semaines, MSF a fourni des soins à plus de 3 800 patients à l’Hôpital Turc, dont plus de 1 700 consultations aux urgences, 20 % d’entre eux étant des blessés de guerre. Au cours de la même période, près de 800 personnes ont également été hospitalisées, dont plus de 200 enfants. La majorité des cas pédiatriques étaient des nouveau-nés souffrant de septicémie, de jaunisse et de malnutrition. Les soins de santé maternelle sont également une activité majeure dans cet hôpital, tout comme le traitement des maladies chroniques. Depuis le début de la crise en avril, les autorités soudanaises ont centralisé le processus d’octroi des visas à Port-Soudan et cessé d’accorder des visas de résident, accordant uniquement des visas pour deux mois avec la possibilité de les prolonger d’un mois supplémentaire si la personne se rend à Port-Soudan – un véritable défi compte tenu des conditions de sécurité dans les régions du pays où nous travaillons, telles que le Darfour et Khartoum. Un seul lot de sept visas a été accordé depuis avril à notre équipe travaillant à l’hôpital turc de Khartoum. Les visas pour d’autres projets de MSF dans le pays ont également été rarement accordés. Un processus plus transparent et un plus grand nombre de visas sont nécessaires pour que MSF puisse maintenir sa réponse face aux immenses besoins auxquels fait face le pays.
Les eurodéputés en quête de la paix au Soudan
Une conférence internationale intitulée « Favoriser la paix et la sécurité au Soudan » a été organisée par le groupe PPE, les organisations de défense des droits de l’homme de l’UE et accueillie par le député européen Martusciello le 18 juillet 2023, à la suite de la conférence de Genève, du sommet de l’Égypte et de l’accord de cessez-le-feu conclu par le US et KSA pour des raisons humanitaires. La conférence vise à faire la lumière sur la crise humanitaire au Soudan et sur la manière dont l’UE pourrait aider la population à mettre fin aux violations des droits de l’homme et à offrir son aide. L’événement a commencé par le discours d’Annarita Patriarca, membre de la Chambre des représentants en Italie, qui a souligné le rôle de l’Italie et de l’UE dans le soutien à la population soudanaise en arrêtant les frappes aériennes et en facilitant la transition démocratique pour éviter les violations des droits de l’homme et une guerre civile en la région. Des militants soudanais des droits de l’homme ont été invités à donner leur avis sur la situation au Soudan, ainsi que des experts européens des droits de l’homme et des membres du Parlement européen. Le débat a été animé par Manel Msalmi, conseillère en affaires internationales et experte de la région MENA, qui a introduit le débat en rappelant les aspirations de la population soudanaise il y a quatre ans lorsque la révolution a commencé et comment l’UE a aidé économiquement et logistiquement à soutenir les autorités civiles soudanaises. Mlle Yosra Ali, chef de l’Organisation internationale des droits de l’homme du Soudan (SIHRO), a déclaré : « Nous exigeons l’arrêt immédiat des frappes aériennes. Il est grand temps pour nous de prendre des mesures décisives pour protéger les droits des citoyens soudanais, pour mettre un terme aux frappes aériennes incessantes et pour démanteler le régime oppressif qui continue de menacer notre existence même. » Thierry Valle, président de CAP Conscience et Libertés, a déclaré que « Les membres du Conseil de sécurité ont fermement condamné toutes les frappes aériennes et attaques visant la population civile, le personnel des Nations Unies, les acteurs humanitaires et les biens civils, y compris le personnel et les installations sanitaires ». Giuliana Franciosa, experte en stratégie de communication, a souligné le rôle de l’UE au Soudan depuis la révolution « Tout au long de la crise, l’UE a démontré son engagement à répondre aux besoins urgents de la population soudanaise en fournissant des équipements essentiels, en finançant, en déployant des experts, en facilitant l’évacuation et la protection de l’accès humanitaire ». Le débat s’est terminé par un appel des militants soudanais des droits de l’homme à un cessez-le-feu, une enquête de l’ONU concernant les violations des droits de l’homme et la fin de la guerre en demandant aux forces de l’armée soudanaise (SAF) d’arrêter les frappes aériennes sur les civils, d’arrêter d’employer ou d’impliquer des islamistes radicaux de diriger toute section de l’armée, cesser de cibler les camps de réfugiés, cesser d’importer des armes russes ou iraniennes et libérer immédiatement les femmes prisonnières. Les dirigeants de l’UE ont promis de surveiller la situation de près et d’aider à mettre fin à cette crise humanitaire.
Plus de 300 blessés de guerre soudanais arrivent à l’hôpital d’Adré, dans l’est du Tchad, en trois jours
Alors que les conflits font rage au Darfour occidental, les blessés arrivent par vagues de l’autre côté de la frontière, à l’hôpital d’Adré au Tchad, où ils sont pris en charge par les équipes soignantes de MSF et du ministère de la santé tchadien. Au moins 242 blessés ont été accueillis au cours de la seule journée du 15 juin. Avec 50 blessés supplémentaires amenés à l’hôpital d’Adré aujourd’hui 16 juin à l’heure où nous écrivons ces lignes, un total d’au moins 324 patients blessés ont été accueillis au cours des trois derniers jours. Parmi ces blessés, environ 130 ont besoin de soins chirurgicaux. Certains sont dirigés vers d’autres hôpitaux d’Abéché. « Nous sommes submergés, mais tout le monde fait de son mieux pour faire face à la situation », déclare le Dr Seybou Diarra, coordinateur de projet MSF à Adré. « Nous avons dû laisser sortir de l’hôpital les enfants stables pour que l’équipe pédiatrique puisse nous prêter main forte. Des membres du personnel du ministère de la santé tchadien travaillent également avec nous et certains soignants qui n’étaient pas de service ont été rappelés pour donner un coup de main. Mais avec une seule équipe chirurgicale, nous serons bientôt à nouveau débordés dans la salle d’opération ». Une grande partie des blessés provient d’El Geneina, la capitale de l’État soudanais du Darfour occidental, et de ses environs, théâtres de violences incessantes et intenses. Selon des sources locales, au moins 1 100 personnes ont été tuées dans la ville d’El Geneina depuis le début du conflit à la mi-avril. « Après presque deux mois, les gens réussissent seulement à s’échapper d’El-Geneina et à se rendre au Tchad », ajoute Claire Nicolet, responsable des programmes d’urgence de MSF. « Mais des milliers de personnes restent probablement bloquées là-bas, alors que sont rapportées des attaques nombreuses et massives cette semaine ». Les équipes de MSF, qui travaillent à Adré depuis 2021, ont mis en place une petite unité chirurgicale d’urgence dans l’hôpital du district il y a un mois, en réponse au conflit qui se propage de l’autre côté de la frontière. Elles développent également des activités médicales pour répondre aux besoins croissants des réfugiés soudanais dans la région. Environ 6 000 personnes ont fui El-Geneina et se sont réfugiées à Adré au cours des derniers jours, rejoignant ainsi plus de 100 000 autres personnes qui avaient déjà fui le Soudan pour se réfugier dans l’est du Tchad depuis la mi-avril.
Le conflit au Soudan alourdit le fardeau des pays d’Afrique centrale, selon le représentant spécial de l’ONU
Les combats au Soudan ont eu des conséquences humanitaires dévastatrices au Tchad et en République centrafricaine (RCA), a déclaré lundi le principal envoyé des Nations Unies pour l’Afrique centrale. Le Tchad et la RCA ont respectivement accueilli 100.000 et 10.000 réfugiés soudanais, a rappelé Abdou Abarry, représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies et chef du bureau régional de l’ONU pour l’Afrique centrale. « Je voudrais saluer la générosité et la solidarité extraordinaires dont les deux pays ont fait preuve ». Il a signalé que le Tchad avait besoin d’environ 130 millions de dollars pour accueillir les 100.000 réfugiés soudanais au cours des six prochains mois. Une résolution rapide et pacifique du conflit au Soudan est nécessaire afin d’éviter des conséquences désastreuses pour ce pays et tous les autres du bassin du lac Tchad, a recommandé M. Abarry au Conseil de sécurité. Les opérations militaires conjointes récemment menées par le Tchad et la RCA à leur frontière commune témoignent de leur volonté de renforcer la coopération bilatérale et de relever les défis en matière de sécurité. M. Abarry a encouragé les deux pays à tirer le meilleur parti des mécanismes de coopération bilatérale, car la situation dans le bassin du lac Tchad et au Sahel a montré qu’une réponse purement militaire serait insuffisante pour s’attaquer aux causes profondes de l’insécurité. Des mesures politiques et socio-économiques sont également nécessaires. En leur absence, les groupes armés continueront à instrumentaliser les conflits intercommunautaires. La situation sécuritaire dans la sous-région d’Afrique centrale a été caractérisée par une augmentation des incidents de piraterie maritime dans le golfe de Guinée. Cela souligne la nécessité de renforcer la coopération interrégionale, a relevé M. Abarry. La sous-région d’Afrique centrale est également durement touchée par la crise en Ukraine, qui a entraîné une hausse des prix des denrées alimentaires ainsi que des carburants, et parfois des pénuries. Bien que la plupart des pays aient pris des mesures pour atténuer les effets sur les consommateurs, il faut être conscient qu’une nouvelle détérioration de la situation socio-économique pourrait compromettre la stabilité de la région. M. Abarry a estimé que les mois à venir constitueraient un tournant pour l’Afrique centrale, où des processus politiques et électoraux cruciaux devraient avoir lieu d’ici la fin de l’année.
Soudan: les combats s’intensifient et rien ne semble pouvoir arrêter la violence
Plus de 180 morts et 1 800 blessés, en trois jours, au Soudan, c’est le bilan indiqué, ce lundi 17 avril, par le chef de la mission de l’ONU au Soudan, Volker Perthes, suite aux combats entre les deux généraux rivaux qui se disputent le pouvoir. Les combats se poursuivent entre les forces armées soudanaises dirigées par Abdel Fattah al-Burhan et les paramilitaires des Forces de soutien rapide, dont le patron est le général Mohamed Hamdane Daglo, dit « Hemedti ». Ce lundi encore, les affrontements n’ont pas cessé à Khartoum et à travers le pays. Tirs d’artillerie, d’armes lourdes et frappes aériennes sont désormais le quotidien des habitants de Khartoum. La ville est en état de siège, assiégée par ses propres forces armées, ses propres généraux qui siégeaient encore, il y a peu, dans les palais en flammes du cœur de la ville… Lire la suite sur RFI