Soudan: les combats s’intensifient et rien ne semble pouvoir arrêter la violence

Plus de 180 morts et 1 800 blessés, en trois jours, au Soudan, c’est le bilan indiqué, ce lundi 17 avril, par le chef de la mission de l’ONU au Soudan, Volker Perthes, suite aux combats entre les deux généraux rivaux qui se disputent le pouvoir.   Les combats se poursuivent entre les forces armées soudanaises dirigées par Abdel Fattah al-Burhan et les paramilitaires des Forces de soutien rapide, dont le patron est le général Mohamed Hamdane Daglo, dit « Hemedti ». Ce lundi encore, les affrontements n’ont pas cessé à Khartoum et à travers le pays. Tirs d’artillerie, d’armes lourdes et frappes aériennes sont désormais le quotidien des habitants de Khartoum. La ville est en état de siège, assiégée par ses propres forces armées, ses propres généraux qui siégeaient encore, il y a peu, dans les palais en flammes du cœur de la ville… Lire la suite sur RFI

RDC/Football : Florent Ibenge dirige sa première séance d’entraînement à Al Hilal d’Oumdourman

RDC/Football : Florent Ibenge dirige sa première séance d’entraînement à Al Hilal d’Oumdourman

L’entraîneur congolais Jean Florent Ibenge Ikwange a dirigé sa première séance d’entraînement dans son nouveau club Al Hilal d’Oumdourman du Soudan, lundi 15 août 2022 dans la soirée. Parmi ses nouveaux joueurs, il y avait le Congolais Glody Lilepo, ancien joueur de l’As Vita Club de Kinshasa. Une occasion pour le nouveau coach de faire connaissance avec ses nouveaux supporters et fanatiques Soudanais.   Al Hilal a assigné au technicien congolais plusieurs objectifs notamment gagner le championnat national du Soudan et la Ligue des Champions de la Confédération Africaine de Football (CAF).  Florent Ibenge provient du Championnat marocain où il a donné deux titres à l’équipe de Renaissance Sportive de Berkane, à savoir la Coupe de la Confédération Africaine de Football et la Coupe du Trône du Maroc en battant le Widad Atletic de Casablanca (WAC) vainqueur de la Ligue des Champions 2021-2022. 

Crimes contre l’humanité: Ouverture du procès Abd-Al-Rahman devant la CPI

Crimes contre l’humanité: Ouverture du procès Abd-Al-Rahman devant la CPI

Le procès Ali Muhammad Ali Abd-Al-Rahman (Ali Kushayb) s’est ouvert, mardi 5 avril, devant la Chambre de première instance I de la Cour pénale internationale (CPI), annonce la Cour dans un communiqué. Abd-Al-Rahman est accusé de 31 chefs de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité qui auraient été commis entre août 2003 et au moins avril 2004 au Darfour (Soudan), rappelle de même source la CPI précisant que la Chambre est composée de la juge Joanna Korner, juge présidente, de la juge Reine Alapini-Gansou et de la juge Althea Violet Alexis-Windsor. Représenté par le Conseil principal Cyril Laucci et le Conseil adjoint Iain Edwards, Abd-Al-Rahman a plaidé non coupable de toutes les charges retenues à son encontre. Rappelons également que l’accusé a été transféré à la garde de la Cour le 9 juin 2020, après s’être rendu volontairement en République centrafricaine. Dans son communiqué, la CPI précise que la première comparution de Abd-Al-Rahman devant la CPI a eu lieu le 15 juin 2020 et que l’audience sur la confirmation des charges s’est déroulée du 24 au 26 mai 2021 devant la Chambre préliminaire II. La CPI rappelle par ailleurs que «le 9 juillet 2021, la Chambre préliminaire II a, à l’unanimité, rendu une décision confirmant les charges portées par le Procureur à l’encontre de M. Abd-Al-Rahman et a renvoyé l’affaire en procès devant une Chambre de première instance ». Adrien Thyg

Israël, RDC et Soudan : ce triangle stratégique…

Israël, RDC et Soudan : ce triangle stratégique…

TRIBUNE. Je me suis sérieusement posé la question de savoir ce que gagnait l’état hébreu en décernant le doctorat honoris causa au président Félix Tshisekedi. J’ai trouvé un début de réponse dans le même geste que cet état posa jadis vis-à-vis de Paul Kagame reçu en pompe à Tel Aviv et gavé d’honneur avant de l’utiliser comme prestataire dans les opérations de paix de l’ONU au Soudan et comme sous-traitant dans les nombreuses sales besognes en Afrique des Grands Lacs. En réalité, outre les intérêts économiques et pour motif de sa sécurité intérieure, Israël est plus préoccupé par la question de profondeur stratégique dont elle a besoin en Afrique pour se protéger contre son ennemi juré qu’est le Soudan. Assuré de ses liens privilégiés avec le Rwanda et l’Ouganda puis actuellement en pleine lune de miel avec la RDC qui par la bouche de son président lui a juré son amitié indéfectible jusqu’au point d’envisager ouvrir une représentation diplomatique à Jérusalem, l’état hébreu se sent en meilleure positon pour contrôler de l’extérieur comme de l’intérieur la politique du Soudan où la junte militaire acquise à sa cause venait de renverser le pouvoir civil. Aux yeux des stratèges d’Israël, la chute de leur ennemi juré ( Omar El-Bechir) reste un acquis précieux à ne point hypothéquer et, dans un schéma « post printemps arabe » déjà pratiqué en Égypte, en remplacement de Moubarak par le civil Mosi avant de réinstaller dans la suite le régime militaire de Al -Sissi. Dans le cas d’espèce, le pouvoir civil soudanais n’aura alors servi que de trompe-l’œil avant le retour au pouvoir des militaires pro-Israël et pro-américains. Au regard de ce nouvel environnement., il faille désormais réinterpréter l’invitation en mars 2020 de Fatshi à l’AIPAC à Washington, sa déclaration d’amour envers l’état hébreu, son soutien au plan américain de paix au Proche-Orient très défavorable à la Palestine et la remise, à titre de récompense, du titre honorifique sous le prisme de la diplomatie israélite d’intégrer la RDC dans l’opération très avancée de l’endiguement du Soudan. La concomitance des événements actuels, notamment le coup d’état à Khartoum et la remise du titre honorifique au président congolais n’a peut-être rien d’aléatoire dans ce triangle pyramidal dont le centre névralgique des manœuvres et le bénéfice politique reviennent avant tout à Israël. Le grand inconnu dans ce ping pong diplomatique, c’est le peuple soudanais à majorité musulmane, attaché à une politique pro-arabe, fidèle à la cause palestinienne et qui refuse de se faire voler sa victoire démocratique. Au cas où le nouveau pouvoir militaire durcissait le ton, il faudra craindre le radicalisme d’un peuple frustré et le brusque réveil d’un islamisme dont le Soudan est historiquement exportateur. Et dans ce contexte très explosif, la prise de position pro-Israel du pouvoir congolais peut s’avérer le fusible qui manquait pour allumer le feu à l’Est congolais placé depuis des mois dans un inefficace état de siège qui cherche dans sa rhétorique à se battre contre un ennemi terroriste qui n’existe pas encore sur le théâtre des opérations. Il pourra vite trouver cet adjuvant dans ce courant islamiste et terroriste venu gracieusement du Soudan pour masquer les responsabilités rwandaises dans les massacres des civils congolais. Prenez garde! Un simple titre honorifique peut à la fois réclamer en contrepartie le prix de faire de la RDC la base-arrière d’une puissance étrangère et par la même occasion, servir de détonateur à une future vague islamiste insoupçonnée. Comprenne qui pourra! Par Germain Nzinga

Coup d’Etat au Soudan : l’armée dissout le gouvernement civil et arrête les dirigeants

Coup d’Etat au Soudan : l’armée dissout le gouvernement civil et arrête les dirigeants

Le général Abdel Fattah Burhan, qui dirigeait un conseil conjoint avec les dirigeants civils, a mis en cause les luttes politiques intestines. Des manifestants sont descendus dans les rues de la capitale, Khartoum, et des coups de feu ont été signalés. Le Premier ministre Abdallah Hamdok fait partie des personnes qui auraient été assignées à résidence par des soldats non identifiés. Des vidéos prises lundi dans la capitale de ce pays d’Afrique du Nord montrent des manifestants érigeant des barricades éclairées et pénétrant dans la zone proche du quartier général de l’armée. Les responsables des forces armées n’ont pas réagi pour le moment, mais les groupes pro-démocratie appellent à des manifestations de rue… Lire la suite sur BBC

Karim A. A. Khan QC, Procureur de la CPI : « Le Gouvernement du Soudan et la CPI doivent rendre justice aux victimes des atrocités commises au Darfour »

Karim A. A. Khan QC, Procureur de la CPI : « Le Gouvernement du Soudan et la CPI doivent rendre justice aux victimes des atrocités commises au Darfour »

Le vendredi 13 août 2021, le Procureur de la Cour pénale internationale (CPI), M. Karim A. A. Khan QC, a conclu sa visite d’une semaine à Khartoum, au Soudan. Il s’agissait de sa première visite dans ce pays depuis sa prise de fonction. Au cours de sa visite, le Procureur Khan a participé à plusieurs réunions fructueuses avec des responsables du Gouvernement de transition soudanais aux plus hauts échelons, et s’est entretenu avec divers représentants du corps diplomatique et des organisations de la société civile, indique la CPI dans un communiqué. Plusieurs facteurs ont poussé le Procureur Khan à se rendre au Soudan, dont la nature des crimes présumés, les droits des survivants, et le fait qu’il s’agit de la première situation déférée au Procureur de la CPI par le Conseil de sécurité de l’ONU, souligne la même source. Au cours de ses échanges avec les autorités et les autres parties prenantes, le Procureur a demandé au Gouvernement soudanais de renforcer sa coopération avec son Bureau. À cet égard, à la demande du Procureur, un nouveau mémorandum d’accord, concernant tous les individus à l’égard desquels des mandats d’arrêt ont été délivrés par la CPI, a été signé. Le Bureau s’attachera à collaborer étroitement avec les autorités soudanaises et les autres partenaires afin de mettre en œuvre ce nouveau mémorandum d’accord. Au terme de sa visite au Soudan, le Procureur a expliqué les raisons de sa visite lors d’une conférence de presse au cours de laquelle il s’est adressé aux médias locaux et internationaux et a répondu à leurs questions. « Le transfert de tout suspect est un premier pas vers l’administration de la justice, mais doit être précédé et accompagné d’une coopération concrète et toujours plus étroite avec les autorités soudanaises », a souligné le Procureur Khan, ajoutant qu’il avait demandé aux autorités de lui accorder un accès immédiat et complet aux éléments de preuve présentant un intérêt pour l’enquête du Bureau dans la situation au Darfour. Le Procureur a lancé un appel en vue d’accélérer et de renforcer la collaboration afin que justice soit enfin rendue au peuple du Darfour. « Près de 17 ans après le renvoi de la situation, le Gouvernement du Soudan et la CPI doivent rendre justice aux victimes des atrocités commises au Darfour sans plus tarder », a-t-il déclaré.

Le Soudan va remettre Omar Al-Bachir, recherché pour génocide au Darfour, à la Cour pénale internationale

Le Soudan va remettre Omar Al-Bachir, recherché pour génocide au Darfour, à la Cour pénale internationale

JUSTICE INT. Le Soudan va remettre l’ancien autocrate Omar Al-Bachir et deux autres dirigeants à la Cour pénale internationale (CPI), qui les recherchait depuis plus de dix ans pour génocide et crimes contre l’humanité lors du conflit meurtrier au Darfour. « Le conseil des ministres a décidé de remettre les personnes recherchées à la CPI », a déclaré, mercredi 11 août, la ministre des affaires étrangères soudanaise, Mariam Al-Mahdi, selon l’agence officielle SUNA, lors d’une rencontre avec le nouveau procureur général du tribunal établi à La Haye (Pays-Bas), Karim Khan, en visite à Khartoum pour une semaine. Le conflit au Darfour, région de l’ouest du pays, a opposé à partir de 2003 le régime à majorité arabe de M. Al-Bachir et des rebelles issus de minorités ethniques s’estimant marginalisées. Il a fait environ 300 000 morts et près de 2,5 millions de déplacés, en majorité durant les premières années, d’après les Nations unies… Lire la suite sur Le Monde Afrique

Soudan: la CPI confirme les charges de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité dans l’Affaire Abd-Al-Rahman

Soudan: la CPI confirme les charges de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité dans l’Affaire Abd-Al-Rahman

La Cour pénale internationale (CPI) a confirmé, vendredi 9 juillet, les charges portées par le Procureur à l’encontre d’Ali Muhammad Ali Abd-Al-Rahman (« Ali Kushayb ») et a renvoyé l’affaire en procès devant une Chambre de première instance. En effet, la Chambre préliminaire II de la CPI, composée du juge Rosario Salvatore Aitala (juge président), du juge Antoine Kesia-Mbe Mindua et de la juge Tomoko Akane, a conclu qu’il existe des motifs substantiels de croire que M. Abd-Al-Rahman est responsable de 31 chefs de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, a indiqué la CPI dans un communiqué. Des crimes qu’il auraient été commis entre août 2003 et au moins avril 2004 à Kodoom, Bindisi, Mukjar, Deleig et leurs alentours, au Darfour (Soudan), selon la même source soulignant que la décision de confirmation des charges ne peut faire l’objet d’un appel qu’avec l’autorisation de la Chambre préliminaire II. Dans son communiqué, la CPI précise que les charges incluent notamment : le fait de diriger intentionnellement une attaque contre une population civile en tant que telle, comme crime de guerre ; le meurtre en tant que crime contre l’humanité et crime de guerre ; le pillage en tant que crime de guerre ; le fait de détruire les biens d’un adversaire en tant que crime de guerre ; d’autres actes inhumains en tant que crime contre l’humanité ; atteintes à la dignité de la personne en tant que crime de guerre ; le viol en tant que crime contre l’humanité et crime de guerre ; le transfert forcé de population en tant que crime contre l’humanité ; la persécution en tant que crime contre l’humanité ; la torture en tant que crime contre l’humanité et crime de guerre ; le traitement cruel en tant que crime de guerre ; et la tentative de meurtre en tant que crime contre l’humanité et crime de guerre. Pour rappel, M. Abd–Al-Rahman été transféré à la garde de la Cour le 9 juin 2020, après s’être rendu volontairement en République centrafricaine. La première comparution de M. Abd-Al-Rahman devant la CPI a eu lieu le 15 juin 2020. L’audience sur la confirmation des charges s’est déroulée du 24 au 26 mai 2021 devant la Chambre préliminaire II. Avec CP