Média : le Remapsen et Association Galien Afrique pour un partenariat prometteur et pérenne

La 6ème édition du Forum Galien Afrique se tiendra du 3 au 7 octobre prochain, à Dakar, au Sénégal, sous le thème « Maladies non transmissibles : l’Afrique en lutte », et en prélude de ce forum, un webinaire a été organisé par le Réseau des médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement (REMAPSEN) et animée par les Professeurs Awa Marie Coll Seck ; Ibrahima Seck, Dr Raymonde Goudou Coffie et Boubacar Sow, membre de l’Association Galien Afrique, dans l’objectif de cerner les enjeux du forum, et aussi du partenariat du naissant entre le REMAPSEN et l’Association Galien Afrique. S’agissant de l’importance du partenariat entre l’Association Galien Afrique et le Réseau des médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement (REMAPSEN), M. Boubacar Sow, responsable de la communication, pense « le Forum Galien Afrique, bien vrai qu’il se déroule au Sénégal, à Dakar, c’est un forum africain. Il est important pour nous que, au niveau de la communication, nous veillons aussi à une couverture et un rayonnement africain. Donc, pour nous, il allait de soi et tout à fait naturel de nous rapprocher du REMAPSEN, qui travaille sur les questions de santé et environnement, qui sont des questions principales qui nous préoccupent au sein du Forum Galien. M. Boubacar Sow a salué la réceptivité autant de la coordination sénégalaise du réseau, mais également du président du comité exécutif, le président Youssouf Bamba, qui, depuis les premiers échanges, n’a vraiment ménagé aucun effort, pour faire en sorte que ce partenariat soit mis en place et que nous espérons pérenne pour les prochaines années puisse être mutuellement bénéfique.Dans ce même ordre d’idée, le Professeur Awa Marie Coll Seck, déclare : « le partenariat prometteur que nous venons d’initier, en prélude de sixième édition du Forum Galien Afrique, et la troisième du prix Galien Afrique, qui est considéré, d’une manière générale, dans le monde comme l’équivalent du prix Nobel. L’édition de 2023 aura pour thème principal : « Maladies non-transmissibles : L’Afrique en lutte ! ». Les sous thèmes sont, entre autres : Les maladies cardiovasculaires ; Les accidents vasculaires cérébraux ; Les cancers ; Le diabète ; Les affections respiratoires chroniques et La santé mentale.Durant ce creuset d’échange d’envergure internationale, il s’agira pour les panelistes d’aborder la problématique de la santé en Afrique sous toutes ses facettes. Mieux, ils devront « faire le bilan et surtout, les recommandations pour améliorer la lutte contre les maladies non transmissibles (MNT), particulièrement dans les domaines de la prévention, du dépistage, de l’accès aux services de soins et aux médicaments, de l’innovation en santé etc. » Les maladies non transmissibles, faut-il le préciser, constituent à elles seules, la principale cause de mortalité. De facto, elles sont responsables à 74% des décès dans le monde et représentent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, un problème de santé publique majeur. Le Forum Galien Afrique qui se veut un cadre incontesté d’échanges et de partages d’expériences de haut niveau sur l’ODD3, servira d’occasion pour décerner à qui de droit, le prix Afrique Galien. Quid sur le Galien Afrique Le Prix Galien Afrique consacre l’excellence et l’innovation. Il a pour but de primer les chercheurs, les institutions et industries pharmaceutiques du secteur public ou du secteur privé ayant mis au point des initiatives, des services, des produits pharmaceutiques, biotechnologiques, de phytothérapie, de diagnostic, les dispositifs médicaux et solutions digitales récemment introduits sur le marché africain. Aussi, la 6e édition du Forum Galien Afrique sera l’occasion de décerner pour la troisième fois le Prix Galien Afrique. Wilfrid Lawilla D.
Média : L’ONG Speak-Up Africa entend pérenniser sa collaboration avec le REMAPSEN

Les journalistes, membres du Réseau des Médias Africains pour la Promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN) conscients du rôle des médias dans la communication de masse, ont organisé, le 06 septembre 2023, un webinaire autour du thème : « les défis de l’assainissement en Afrique », avec invitée, Mme Roxane Fian, chargée de l’assainissement à l’ONG Speak Up Africa. Cet échange entre les journalistes et Mme Roxane Fian a permis au professionnels des médias de bien cerner, aussi bien le travail qui est fait à travers de différentes actions de terrain avec les partenaires publics et privés au travers de thématiques telles que, le paludisme, les MTN, la vaccination, l’assainissement, la mobilisation des jeunes, l’égalité des genres et la recherche et le développement en matière de santé mondiale. Aussi, les actions à l’endroit des médias dans les pays où l’ONG est présente. Sur ce dernier point, Mme Roxane Fian a informé les chevaliers de la plume et du micro sur les actions que son ONG a déjà mené. « On travaille aussi avec les médias, à travers les renforcements des capacités, l’obtention de bourses, pour essayer de donner des outils nécessaires aux journalistes pour pouvoir communiquer sur toutes les questions d’assainissement et autres », a déclaré Roxane Fian. Ce webinaire est un acte probant de la collaboration de l’ONG Speak-up Africa avec les médias. A travers ces échanges, cette fois ci sur la question de l’assainissement, l’ONG, à travers Mme Roxane Fian, Chargée au sein de cette structure, a voulu montrer aux hommes des médias la complexité et l’épineuse question de l’assainissement en Afrique. Les médias jouant un rôle transversal, il était indispensable pour l’ONG Speak Up Africa de discuter sur cette thématique. Expliquant les missions et actions de l’ONG Speak-Up Africa, Roxane Fian qu’« en travaillant sur l’assainissement, l’ONG essai de jouer un rôle transversal au niveau de la chaîne de valeur de l’assainissement à travers l’engagement des secteurs public et privé, les organisations intergouvernementales telles que tels que l’Association africaine de l’eau et de l’assainissement ou le Conseil des ministres africains chargés de l’eau ». Une collaboration étroite avec les médias A en croire la Chargée de l’assainissement de l’ONG Speak Up Africa, sa structure travaille aussi en étroite collaboration avec les médias, la société civile, à travers parfois des appuis techniques et financiers pour la révision des politiques d’assainissement dans nos pays d’intervention et aussi en travaille sur des renforcements de capacités, par exemple avec les organisations de la société civile, y sont au niveau national, pour leur permettre d’avoir de différents outils nécessaires pour pouvoir faire un bon plaidoyer pour l’amélioration des conditions d’assainissement. Cette collaboration avec les médias s’inscrit à travers que ce soit, les renforcements des capacités, l’octroi de bourses pour des journalistes pour traiter des sujets liés à la santé, l’environnement et autres. Mais aussi, l’ONG essai de donner des outils aux journalistes pour pouvoir communiquer sur toutes les questions d’assainissement et des champions. Selon Roxane Fian, « l’ONG Speak-up Africa entend créer un environnement favorable pour un accès à l’assainissement équitable et inclusif ». Elle pense que ceci se fera seulement si toutes les parties prenantes sont vraiment impliquées et connaissent vraiment l’importance des questions d’assainissement. Quelques actions concrètes Au cours cet échange, Mme Roxane Fian a partagé, avec les journalistes, quelques résultats depuis que Speak-up Africa fait son travail dans le cadre de l’assainissement autonome sur le terrain. « …Jusque-là, on travaille dans le secteur de l’assainissement depuis 2015. Et nos premières actions étaient sur la sensibilisation et le renforcement des connaissances sur la gestion de l’hygiène menstruelle à travers une campagne appelée « Menstrues sans tabou » qui avait pour objectif de briser le silence autour de la menstruation ». « Cette campagne a permis de créer des espaces sûrs où les femmes, les filles, les garçons et les hommes pouvaient discuter ouvertement de la gestion de l’hygiène menstruelle, en 2020 », a-t-elle ajoutéDepuis 2016, l’ONG a travaillé avec le ministère de l’eau et de l’assainissement du Sénégal sur une campagne qui appelé « Assainissant nos quartiers ». L’objectif de cette campagne, était d’aboutir à encourager la création d’un centre d’appel dans le cadre du programme de structuration de boues de vidange, laquelle a pu former plus de 240 vidangeurs. Le centre d’appel qui avait été mis en place a permis d’avoir au total plus de 4823 vidanges sur cette période-là. Au nombre d’autres actions qui sont menée par l’ONG Speak-Up Africa, figurent les collaborations avec les gouvernements du Sénégal et du Niger sur des documents de politique nationale d’hygiène en cours de validation pour le Sénégal et avec le Niger, sur le processus de révision du code de l’assainissement. Des documents devant servir de base pour permettre au pays de revoir et développer leurs différentes politiques d’assainissement. Wilfrid Lawilla DIANKABAKANA
SENEGAL/Média : Le REMAPSEN réaffirme sa volonté à renforcer l’accompagnement médiatique des institutions…

Cette déclaré a été faite par M Bamba Youssouf, président du Comité exécutif du Réseau des médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement (REMAPSEN) au terme de travaux intenses du 4ème forum des médias sur le VIH/SIDA, à Dakar, au Sénégal, le 10 novembre 2022. De prime abord, le président de Comité exécutif du REMAPSEN a remercié l’ensemble des acteurs pour leur participation à ce 4ème forum des médias, particulièrement à l’ONUSIDA, le principal partenaire pour la confiance placée à cette organisation. « Mme la Directrice régionale, nous voulons réaffirmer notre volonté à renforcer l’accompagnement médiatique des institutions nationales et internationales, dans l’atteinte des leurs objectifs, au bénéfice de nos populations », a-t-il déclaré. D’où la volonté de membres de réseau travailler pour dynamiser la lutte contre cette pandémie. « … il est absolument nécessaire aujourd’hui de relancer la dynamique de la lutte contre le sida, comme ce fût le cas par le passé », a souligné M. Bamba Youssouf. Par ailleurs, Il a rappelé au-delà de leur mission première, celle d’informer, les médias sont prêts ç s’investir dans cette lutte : « Mais pour ça, outre leur mission régalienne d’informations générales, les médias peuvent et veulent s’impliquer davantage dans la lutte contre le sida en tant qu’acteurs au même titre de toutes les organisations de la société civile ». M. Bamba Youssouf reconnaît que « certaines questions liées au VIH ont besoin d’être posées, discutées, analysées et les journalistes ont été formés pour ça. C’est le cas du financement de la lutte, la stigmatisation et de la discrimination liée au VIH, la disponibilité des services et de bien d’autres sujets ». « Au regard de l’expérience acquise pendant 20 à 25 ans de lutte contre le sida en Afrique à travers les médias, les membres du REMAPSEN se sentent aujourd’hui capables de gérer des projets de communication médiatique à l’échelle nationale et à l’échelle régionale sur le VIH/SIDA », a-t-il renchéri. Une synergie accrue A l’endroit de la Directrice régionale de l’ONUSIDA, Le REMAPSEN souhaite que les connaissances acquises pendant ces trois jours fassent l’objet d’une véritable mutualisation par les médias, au-delà des comptes rendus qui sont largement diffusés depuis le début de ce forum. D’où la nécessité d’un plaidoyer, de la part du Bureau régional de l’ONUSIDA, auprès des institutions chargées du financement de la lutte contre le sida, comme l’USAID, le fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et bien d’autres. Interpellation Les professionnels des médias, membres du REMAPSEN s’inscrivent dans la logique de donner des informations fiables et crédibles en matière de lutte contre le VIH/SIDA, contrairement aux autres acteurs de communications qui brillent par le fait boomerang : « Mais nous voulons également vous assurer de notre volonté de sortir les journalistes du buzz médiatique dans le traitement de l’information en matière de santé. Cette situation est encore réelle dans le cadre du VIH/sida qui n’est plus seulement un problème de santé publique, mais a d’énormes implications à la fois psychologique, sociale, culturelle, économique juridique et sécuritaire », a rappelé M. Bamba Youssouf. Ayant bénéficié de riche enseignement en matière de la lutte contre le VIH/Sida dans sa complexité, durant les trois jours de travaux, les membres du REMAPSEN ont apprécié et salué la disponibilité de l’équipe du bureau régional de l’ONUSIDA, et des représentants des autres partenaires de ce forum, notamment le Ministère de la santé et de l’action sociale et le conseil national de lutte contre le sida du Sénégal, sans oublier l’ANCS et ENDA SANTE. En sus, les membres du REMAPSEN se sont engagés à relever les défis liés au VIH/SIDA par une meilleure communication médiatique. Wilfrid LAWILLA
Média : L’UPPC pour la construction de la maison de la presse

Le président de l’Union des Professionnels de la Presse au Congo, Jean Charles Maniongui, a émis, le 13 octobre 2021 à Brazzaville, à l’occasion de son premier anniversaire, l’idée de la construction d’une maison de la presse au Congo. «Une maison de la presse contribue à dépasser les querelles interprofessionnelles, journalistes formés ou non formés, sortis de telle école ou telle autre, journalistes officiels ou privés. Il faut aider à faire prendre conscience de l’importance de l’activité pratiquée et d’avoir une connaissance professionnelle conséquente», a dit le président Maniongui. Pour le président, les journaux congolais ne disposent pas de siège et les journalistes et ceux qui exercent les métiers de la communication ne se retrouvent nulle part pour parler de leur profession. La maison de la presse est un précieux espace de fraternité, du rendez-vous du donner et du recevoir entre les confrères et les consœurs. L’orateur affirme qu’il est actuellement possible de doter la presse congolaise d’une maison de la presse. Le transfert des sièges de la radio et de la télévision nationale à Nkombo depuis 2009 serait une occasion bien indiquée pour affecter de l’espace à une maison de la presse dans les ex-bâtiments évacués. La maison de la presse est un précieux élément déterminant dans un pays désireux d’accueillir un forum international des professionnels des médias. Ce projet devrait être soutenu et encouragé Pour lui, le monde de la communication au Congo ne se connait pas. Il ne se rencontre qu’au hasard des conférences de presse et autres manifestations publiques. C’est un monde qui ne communique pas en son sein, un monde figé qui ne sait comment se déployer dans le pays, sans véritable vie culturelle organisée et où prolifèrent des centres d’abrutissement et de déshumanisation comme les débits de boisson où circulent les rumeurs les plus invraisemblables. Le Congo n’en a pas encore fait le choix et cette maison de la presse et l’aide de l’Etat à la presse sont actuellement des critères mondialement reconnus pour juger ou apprécier le niveau de la liberté de presse et d’expression dans un pays. Les maisons de la presse disposent des atouts comme les rencontres pour tous les professionnels des médias, d’initiation aux nouvelles technologies de l’information et de la communication, un espace de saisie d’articles, de mise en page et d’édition de certains journaux, un centre de conférences, de séminaires, de journées d’études et d’ateliers de formation des journalistes, un lieu où les professionnels des médias où se trouvent les services indispensables de leur métier et un centre de perfectionnement et de documentation. Sur le plan international, une Maison de la presse est un élément déterminant dans le choix d’un pays pour abriter le siège social d’une organisation sous régionale ou internationale des associations des médias. Plusieurs pays s’en sont dotés Contrairement à la république du Congo, plusieurs Etats africains tant de l’espace anglophone que francophone ont déjà saisi cette opportunité diplomatique et résolu de financer la construction et le fonctionnement d’une Maison de la presse dans leurs pays respectifs au profit des professionnels de l’information et de la communication. Le Congo n’a pas encore fait de choix mais l’Union des Professionnels de la Presse au Congo espère que les autorités nationales du pays prendront à cœur cette préoccupation des professionnels des médias pour l’intérêt supérieur du pays. Florent Sogni Zaou
Média : Lancement officiel des programmes de «Radio Trans équatoriale»

«La Radio Trans équatoriale, qui se sert de la fibre optique comme transporteur de signal, a pour vocation d’être la première chaîne d’informations des deux Congo et est la passion d’informer sans passion», a dit son promoteur, le journaliste Adrien Wayi Lewy. Les ministres de la Communication et des Médias, Thierry Moungalla, son collègue en charge de l’Intérieur et de la Décentralisation, Raymond Zéphirin Mboulou ainsi que le président du Conseil supérieur de la liberté de communication, Philippe Mvouo, ont pris part à cet événement. Selon lui, avec la digitalisation de leur radio, d’ici à la fin de cette année, ils solliciteront les avis du Conseil supérieur de la liberté de communication et du ministère de la Communication pour couvrir les villes de Pointe-Noire et Dolisie, grâce à la fibre optique. La Radio Trans-équatoriale, émet sur la fréquence 91.3MH depuis le mois de novembre 2020. Il a officiellement démarré ses programmes le 12 février 2021 à son siège, localisé dans les locaux de l’Agence congolaise d’information (ACI), au centre-ville de Brazzaville. Il est prévu des journaux d’actualité à chaque heure et le grand rendez-vous d’actualité, chaque dimanche avec un invité de la rédaction, Trans Equatoriale envisage de donner de l’espace au divertissement avec un accent particulier sur la musique essentiellement éducative. En outre, au-delà du volet informationnel, cette chaîne de radio entend ouvrir ses portes aux étudiants en fin de cycle à l’Université Marien Ngouabi et très prochainement à l’Université Denis Sassou N’Guesso de Kintélé, grâce à un accord-cadre à signer sous peu entre les trois parties. Florent Sogni Zaou
Congo/Média : Vers le paiement de la Redevance Audio-Visuelle (RAV)

Le ministre de la communication et des médias, Thierry Moungalla, a récemment déclaré au micro de la chaîne nationale de télévision, qu’il a été informé il y a quelques jours par les deux ministères concernés par la gestion de la redevance que la taxe collectée depuis le début de l’année allait être reversée dans les comptes du ministère qu’il dirige. «La Redevance Audio-Visuelle que vous appelez RAV a été instituée par la loi des finances 2001. Elle a été organisée et réglementée par un décret pris par le ministre des finances et le ministre de la communication de l’époque, en 2003», a-t-il ajouté, dénonçant le fait que cette redevance pourtant collectée depuis 2003 par la Société Nationale d’Electricité (SNE) devenue Electricité et Energie du Congo (E2C) n’avait jamais été reversée aux structures concernées. Le ministre a indiqué que cette taxe est collectée depuis 17 ans et aurait dû être versée aux organes mais ne l’a pas été depuis lors malgré toutes les démarches menées par ses prédécesseurs et lui-même sur cette redevance collectée à travers les factures d’électricité des congolais à hauteur de 1000 fcfa par ménages. Pour Thierry Moungalla, une fois collectée, c’est-à-dire virée du trésor public vers le ministère, cette taxe fera l’objet d’une répartition entre les médias concernés selon une règle de péréquation, une règle d’égalité proportionnelle à l’importance du média concerné. Et que si ce versement qu’il souhaite vivement régulier, ce qui permettrait aux médias de faire face à leurs charges de fonctionnement et pourquoi pas dans certains cas à certains petits investissements. Ce versement aiderait à l’amélioration du fonctionnement des médias concernés, à savoir, Télé Congo, Radio Congo, l’ACI, l’imprimerie et bien d’autres. De son côté, le comité de suivi et des recommandations des assises de la presse, qui a analysé le mécanisme de cette taxe, a déploré que cette RAV n’arrive pas aux médias. Il a en outre rappelé que les assises avaient élargi les bénéficiaires à tous les organes officiellement reconnus dans le pays. Florent Sogni Zaou
Média : Borgia Samba, le départ d’un professionnel

Le monde de la communication est profondément affecté par le décès, le 28 novembre 2019 à Brazzaville, du Directeur de l’Information de la chaine nationale de la télévision autrement Télé Congo, Borgia Samba, des suites d’un accident vasculaire cérébral, après trois jours de coma. Selon des témoignages concordants, Borgia Miguel Samba Bouesso qui a vu le jour en 1976 à Brazzaville, a fait de brillantes études primaires et secondaires sanctionnées par un baccalauréat série A4 en 1995, obtenu à partir du lycée Thomas-Sankara. Il a été un brillant journaliste. Produit de l’Université Marien-Ngouabi de Brazzaville qu’il quitte avec une licence en journalisme, il fait ses premiers pas professionnel à Radio Liberté avant d’empocher son diplôme en 1998 et d’intégrer les effectifs de la Fonction publique en 2003. Dès son arrivée à Télé-Congo, il se fraie un passage et se place parmi les grands journalistes de cette chaîne nationale. Il se distingue par sa manière de travailler et devient rapidement un des grands présentateurs de journaux et animateur de grands débats. Entre 2009 et 2012, il est directeur de l’information à Télé-Congo, en même temps collaborateur du ministre Charles Zacharie Bowao, tour à tour à la Coopération puis à la Défense nationale. Aux âmes bien nées, la valeur n’attendant pas longtemps, il va parfaire ses connaissances aux Etats-Unis entre 2013 et 2014 avant de rentrer plus consistant professionnellement qu’à son départ. En 2017, il bénéficie de nouveau de la confiance de sa hiérarchie qui le relève aux fonctions de Directeur de l’Information pour la seconde fois. Toujours jovial et donnant l’envie de le suivre lorsque les caméras le proposent à tout le monde, personne n’a suspecté ce départ si rapide de ce jeune qui avait encore beaucoup à donner à la corporation et au pays. Mais la mort a choisi la date du 28 novembre 2019 pour le prendre violemment. Florent Sogni Zaou
Média: CDirect, la nouvelle chaîne qui fait le pont entre les deux Congo

Depuis le 1er février, une nouvelle étoile est née dans le firmament médiatique. CDirect, la première chaîne mondiale des deux Congo, émet depuis la France à destination de tous les Congolais. Unis par la langue, la musique et la gastronomie, la République du Congo et la République Démocratique du Congo sont désormais également liés par un pont médiatique qui enjambe le majestueux fleuve qui sépare les deux Etats aux capitales le plus proches du monde. A l’initiative du journaliste franco-congolais Judicael Moussirou, la chaîne CDirect, est née le mois dernier. Emettant depuis la France, le nouveau média développé sur fonds propres est disponible depuis le 1er février sur le Canal 31 du bouquet Happy Box TV. « J’ai lancé la chaîne pour offrir une vitrine à la culture de ces deux pays qui se ressemblent et réunir tous les congolais restés au pays et ceux de la diaspora autour d’un seul canal », explique son fondateur Judicael Moussirou. « Nous voulons que cette chaîne soit une vitrine pour tous les congolais du monde où qu’ils résident dans le monde », souligne-t-il. Montrer le Congo autrement Economie, musique, mode, CDirect est une chaîne généraliste destinée à tout public qui a pour mission de mettre en valeur les initiatives des congolais dans tous les domaines. « Je voulais montrer un Congo positif, afin de communiquer une “passion congolaise” et donner à la diaspora l’envie d’investir au Congo », affirme Judicaël Moussirou. Aujourd’hui CDirect est dans une phase de lancement sur les bouquets en Afrique. À partir du 15 avril, la chaîne sera présente sur le bouquet TNT Africa à Brazzaville et Pointe-Noire ainsi que sur Bleusat pour Kinshasa. Elle devrait être présente sur le bouquet CanalSat courant 2018. Des tests techniques sont également en cours avec Startimes. Geneviève Nabatelamio