Relance de l’opération ‘’Mbata ya bakolo’’ à Brazzaville

Relance de l’opération ‘’Mbata ya bakolo’’ à Brazzaville

Le directeur général de la police, le général Jean-François Ndenguet, a relancé le 20 janvier à Brazzaville, l’opération « Mbata ya Bakolo » qui vise à lutter contre l’immigration clandestine et à assainir les grandes villes du pays des actes de criminalité. Le directeur général de la police, le général Jean François Ndenguet, a procédé le 20 janvier 2014, à la relance de l’opération Mbata ya bakolo. Cette opération a débuté par le 3e arrondissement, Poto-Poto où le directeur général s’est déployé avec des agents de la police le long des avenues de France et de la Paix. Il est entré dans le marché Poto-Poto, où la plupart des commerces sont tenus par les étrangers. Des dizaines de personnes ont été interpellées par la police à cause du manque ou de l’irrégularité des pièces d’identité. Ces agents de la police qui arborent des brassards de couleur orange sur lesquels on peut lire UCR. Les étrangers doivent présenter leur passeport avec visa ; la carte de résidence en cours de validité ; la carte consulaire (facultatif) et la quittance de paiement de carte de résidence (appuyée d’une pièce d’état-civil justifiant son identité : passeport). L’attestation d’instance de naturalisation (valable pour les étrangers dont les dossiers de naturalisation sont en cours) ainsi que la carte de réfugié ou récépissé sont également exigées. Le général Ndenguet a expliqué que Mbata ya Bakolo concerne beaucoup plus des sujets Ouest-Africains à savoir, les maliens, les sénégalais, les libanais, les mauritaniens et autres, qui doivent passer par le contrôle. Ceux qui ont leurs papiers, nous les laissons, mais ceux qui n’en possèdent pas seront accueillis dans un centre au commissariat central (centre-ville). Ils vont y rester jusqu’à ce que leur billet soit payé par ceux qui les ont faits entrer en terre congolaise de manière clandestine Il a toutefois Jean-François Ndenguet, précisant que pour les ressortissants de la République démocratique du Congo, le rapatriement est facile puisqu’il y a déjà un bateau loué, déplorant au passage le manque de moyens financiers pour bien mener une telle opération qui devrait se poursuivre à Pointe-Noire et dans les autres départements du pays. Le général Ndenguet a, par ailleurs, souhaité l’implication de la population pour bien mener cette opération qui vise à assainir les quartiers de Brazzaville, sollicitant une aide au profit de la police car, a-t-il dit, il s’agit d’un problème qui concerne tout le monde. L’opération Mbata ya bakolo a été lancée pour la première fois le 4 avril 2014 à Brazzaville.

Koffi Olomide livre ses impressions sur l’expulsion de ses compatriotes de Brazzaville

Koffi Olomide livre ses impressions sur l’expulsion de ses compatriotes de Brazzaville

La star congolaise a récemment donné son opinion sur l’expulsion de ses compatriotes de Brazzaville dans le cadre de l’opération dite « Mbata ya bakolo ». Dans un bref message d’1’30, Koffi Olomide a déclaré qu’il y a « des jours où j’ai mal à la conscience, je ne suis pas à l’aise, où je me pose des questions que je voudrais bien vous poser, parce que je suis assez troublé ». Sur un ton plutôt modéré, le patron du groupe Quartier Latin s’est demandé : « Pourquoi en RDC, on devait se plaindre de ce que nos frères du Congo-Brazzaville ont décidé d’expulser nos compatriotes qui vivaient là-bas ? Pourquoi devrions-nous pleurer ? ». Avant d’ajouter qu’il trouvait cette attitude « d’inexplicable et d’indigne ». Plus généralement, le Grand Mopao se « demande aussi pourquoi nos compatriotes devaient se sentir obligés de vivre là-bas dans des conditions plus ou moins contestables avec des activités plus ou moins contestables. Où est la fierté congolaise ? Je suis malheureux moi, j’en souffre », lance-t-il. S’agissant des conditions dans lesquelles les Congolais de la RDC ont été expulsés, la star congolaise s’explique en ces termes : « Evidemment, je ne peux pas accepter qu’on expulse des gens sans délais ni préavis. Mais je me dis s’ils ont décidé d’expulser les Congolais de notre pays de chez eux, qu’on accepte cela dans la dignité sans manifester nos états d’âme ou que nous avons mal. Car, le temps fera le reste. C’est mon point de vue », conclut-il. Avant d’adresser ses condoléances aux frères de Kikwit qui ont perdu parents et amis dans la bousculade survenue lors d’un festival organisé en hommage à feu King Kester Emeneya.