Le marché de la téléphonie du Congo a perdu prêt de 42% de sa valeur sur les segments Internet et voix entre 2015 et 2018.
Pour le compte du premier trimestre 2018, la baisse du revenu est estimé à 22,1% par rapport à 2017, une situation imputable à des applications de transport de flux vidéos, audio ou de données sur Internet sans intervention d’un opérateur, rapporte Africa 24 dans le reportage ci-dessous.
Selon la chaîne de télévision d’information internationale, les opérateurs de téléphonie mobile du Congo ont tout de même enregistré une hausse de 10,4% de nouveaux abonnés au premier trimestre 2018, notant que les revenus sur les appels vocaux sont pourtant passés de 50 Fcfa en 2017 à 24 Fcfa cette année.
D’après les données publiées par l’Agence de régulation des postes et communications électroniques (ARPCE) et relayées par la chaîne, les opérateurs Airtel, MTN et Azur totalisent 5,2 millions d’abonnés pour un revenu total de 58 millions d’euros.
Expert des technologies financières, Sthépahen Ethe estime que « les opérateurs téléphoniques ne peuvent pas réagir tout seuls, c’est-à-dire qu’ils doivent être en accord avec le régulateur national au Congo ».
C’est ainsi que, face à cette situation, l’ARPCE a notamment décidé de revoir et harmoniser les coûts de prestations téléphoniques et Internet. En conséquence, Africa 24 fait remarquer que, depuis le début du mois en cours, les appels vocaux ont été fixés à 25 francs Cfa et les data Internet à 4 franc Cfa.
Martin Kam