La rupture évoquée par le chef de l’Etat congolais au lendemain de la présidentielle de mars 2016 « porte sur les comportements antiéconomiques et mafieux, ou de nature à compromettre l’unité nationale », a déclaré le Premier ministre du Congo, Clément Mouamba.
« Cela concerne tous les acteurs, aussi bien les politiques et les fonctionnaires que l’ensemble des autres citoyens », a précisé le chef de l’Exécutif congolais dans un entretien accordé à nos confrères de Jeunes Afrique, Cécile Manciaux et Muriel Devey Malu-Malu.
Dans cet entretien, Clément Mouamba a estimé que « nous devons respecter les règles établies pour asseoir progressivement une gouvernance publique irréprochable », assurant que des sanctions seront prises à l’encontre de ceux qui ne respectent pas la loi.
Explications : « Nous disposons d’un arsenal de textes qu’il s’agit d’appliquer. C’est la justice qui est le garant de l’application des lois. Et notre système judiciaire n’est pas en vacances », a-t-il affirmé.
Le Premier ministre en veut pour preuve que « des procès de toute nature se tiennent, liés à la criminalité, à des détournements de fonds publics et à toute autre sorte de fraude ».